Doit-on vraiment encadrer l’infidélité?

Doit-on vraiment encadrer l’infidélité pour la déculpabiliser, voire la décriminaliser ? Même animé des meilleurs sentiments, nul ne peut prétendre être assez fort pour résister à une tentation. Beaucoup de couples traversent des phases de lassitude, des habitudes se sont installées, le désir faiblit surtout si la sexualité est restée ancrée à des niveaux pulsionnels, et mécaniques. 

Le projet de couple n’a pas été mis à jour, les disputes ne se soldent plus sous la couette et la fidélité est menacée. Certains couples parviennent à déjouer ces écueils par des tentatives d’encadrement de l’infidélité. Le libertinage, l’échangisme apparaissent pour certains comme un moyen simple de remédier à la désertification érotique. Les sports collectifs conjugaux ne sont pas exempts de dangers, qui sait, le plaisir sera peut-être plus intense dans une étreinte étrangère ? Croire qu’on peut limiter la rencontre à ses aspects sexuels n’est qu’un leurre, on ne sort pas indemne de tous les échanges… 

Quel que soit l’angle de lecture utilisé, un manquement à une promesse reste une transgression. Même si on justifie, même si on explique pourquoi elle a eu lieu, la transgression a été à un moment voulue, désirée, réalisée. L’érotisme n’est pas un conte de fées rose bonbon pour poupée Barbie, il est par nature acte de transgression puisqu’il détourne le but primitif de la sexualité. Il se pare de toutes sortes de déguisements mais s’inscrit toujours en décalage vis-à-vis d’un ordre établi. Les autorités, religieuses, civiles, médicales se sont depuis toujours relayées pour encadrer sévèrement la sexualité dans toutes ses expressions qu’elles soient pulsionnelles, ou érotiques et relationnelles. Mais, l’être humain, dans sa quête d’épanouissement de soi rencontre très tôt un défi transgressif qu’il lui faut relever sous peine de vivre sa vie en pointillés. C’est en quelque sorte un parcours initiatique que valide la reconnaissance en tant qu’acteur de sa vie, et de ses groupes d’appartenance. Convoiter et batifoler avec un partenaire en principe interdit, c’est rompre avec l’image du mari ou de la femme chaste et sage, prévisible et si ennuyeuse… C’est entrer dans le camp de ceux qui osent vivre leurs passions même si cela doit menacer leur petit confort, c’est faire la démonstration qu’on assume ses émotions. Si on met en balance «rester sage » et « aller voir ailleurs », l’équilibre penche souvent en faveur de l’infidélité tant les bénéfices secondaires semblent déterminants…

L’aveu désavoué?

Une question hante les réflexions sur l’infidélité, faut-il ou non «avouer» ? Dans l’art d’aimer, le poète latin Ovide ( 43-17 av JC) est formel et ne se fait pas d’illusion sur la fidélité: « Ce n’est pas que, censeur sévère, je vous condamne à n’avoir qu’une seule amie. Aux dieux ne plaise ! C’est à peine si une femme mariée peut suivre cette conduite. » Il ajoute : « Si tes actes, quoique bien cachés, viennent à se découvrir, nie-les jusqu’au bout. Ne sois ni soumis ni plus caressant qu’à l’ordinaire ; ce sont là de fortes marques d’un cœur coupable. » Certes, on n’imagine mal l’infidèle venir se vanter de ses exploits auprès de son (sa) partenaire officiel (le), mais nier l’évidence peut aussi être compris comme une lâcheté, c’est aussi se mentir à soi-même, se tromper. L’infidélité marque une rupture dans le couple, ne faudrait-il pas voir dans l’aveu face à l’évidence une occasion d’affronter les problèmes, les manques de communication, l’incompréhension. Le couple que formaient Jean-Paul Sartre et Simone de Beauvoir se voulait libre, fût-ce au prix de souffrances morales face aux errances amoureuses de chacun. 

Jacques Brel chantait les vieux amants (1967) 

« Moi, je sais tous tes sortilèges Tu sais tous mes envoûtements Tu m’as gardé de pièges en pièges Je t’ai perdue de temps en temps Bien sûr tu pris quelques amants Il fallait bien passer le temps Il faut bien que le corps exulte Finalement finalement Il nous fallut bien du talent Pour être vieux sans être adultes »

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La flexogamie: remède à l’infidélité?

Qu’en est-il vraiment ici et aujourd’hui ? Ne faut-il pas éviter de prendre pour vérités des discours et prises de positions qui n’ont d’autre légitimité que celle de se faire entendre ? Une nouvelle mode arrive des États Unis : la flexogamie. Pour certaine célébrités américaines, c’est en la pratiquant qu’ils ont sauvé leur couple. 

En quoi consiste ce remède miracle ? Il s’agit tout simplement de gérer l’infidélité pour qu’elle ne soit plus subie, mais choisie. Quatre règles simples doivent être observées, d’abord, l’infidélité ne doit pas être préméditée, pas question de partir à l’aventure muni de son baise-en-ville déguisé en attaché case, en boîte à violon ou autre innocent bagage. Ensuite, il faut s’assurer que l’on ne reverra jamais la personne qui, par le plus heureux hasard, se trouvait là au bon moment. Cela implique que si, au final, on s’est trompé, il n’y a plus qu’à recommencer… Cent fois sur le métier remettez votre ouvrage, l’adage de nos grand’mères reprend du poil de la bête. Il convient également d’éviter les proches de son partenaire, on exclut d’office les copains et copines, les collègues de bureau, le boss et autres connaissances. Et enfin, même en flagrant délit, il ne faut pas avouer. D’ailleurs, si on a admis les principes de la flexogamie, comme il n’y a plus de faute, il n’y a plus rien à avouer. Cette nouvelle mode s’appuie sur une logique contractuelle, le couple délimite le permis et l’interdit au moyen de règles que chacun doit accepter et respecter. La flexogamie lave plus blanc et absout l’infidèle gagnant à tous les coups ! Respecter les règles tout en ne se privant de rien ! Dans de telles conditions la transgression devient impossible… Le meilleur des mondes en somme… Enfin, surtout pour l’homme, qui, excelle à dissocier sexe et amour… Si on défend avec véhémence l’égalité des sexes, il semble normal que la flexogamie soit pratiquée également par chacun. Si on pense qu’en ce domaine l’équité est plus juste, on devra revisiter les contrats habituels et redéfinir les règles de jeu de son couple en tenant compte réellement des attentes de chacun.

Tromper ou se tromper?

Pourquoi dit-on « tromper » quand on parle d’infidélité ? Qui trompe, qui se trompe ? L’infidélité est-elle dangereuse ? Pour qui précisément ?

Si on examine de près les raisons qui animent l’infidèle, on ne trouve que très rarement l’envie de nuire à l’autre, dans ce cas pourquoi dit-on qu’il trompe l’autre ? Bien sûr, on peut pécher par omission, taire ses escapades extra conjugales, mais ce n’est pas si simple. La fierté du « pas vu pas pris » pousse l’infidèle à commettre des erreurs comme pour forcer l’attention de l’autre. Se vanter de ses conquêtes devant les copains ou les copines flatte la vanité et gomme une éventuelle culpabilité. 

C’est que, pour être un bon infidèle il ne faut pas faire souffrir l’autre. La tromperie est donc une conséquence de l’infidélité, elle ne la précède pas ! La vengeance quand elle anime un conjoint déçu, blessé, ou jaloux, ne prend qu’occasionnellement la forme d’une infidélité. Découvrir l’infidélité de l’autre, place automatiquement dans la catégorie « trompé », or, qu’on soit homme ou femme, c’est toujours une insulte, un vivant reproche, voire même une juste punition pour manquement à ses devoirs… 

De victime on devient alors coupable, la plainte énoncée n’aboutit qu’à se ridiculiser un peu plus, il ne reste plus qu’à assumer l’humiliation, ou s’enfuir… Le partenaire qui découvre l’infidélité ne s’y trompe pas, il accable rarement l’autre et rejette la faute sur l’intrus, ou la Messaline qui a provoqué son chéri : « qu’est-ce qu’il lui trouve ? Que lui a-t-il fait pour qu’elle me trompe ?… ». Beaucoup de jeunes couples aujourd’hui entendent établir des règles rigoureuses de fidélité , la moindre incartade signifie l’agonie de l’amour et implique la rupture. Audrey témoigne : « je suis romantique, aimante, poète et exclusive, je veux être la femme d’un homme et que cet homme soit le mien. » Vivien explique sa position: « si elle regarde un autre homme et le trouve désirable, c’est déjà de l’adultère, elle insulte notre amour ! »

À suivre: Doit-on vraiment encadre l’infidélité?

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L’infidélité

Alors que le sexe a envahi notre paysage médiatique, la liberté sexuelle semble en régression, si on en juge d’après les proclamations véhémentes de certaines voix se réclamant des valeurs morales, et le climat d’hypocrisie qui entoure l’ensemble d’un voile censé pudique… « Ce qu’on appelle la liberté chez les uns, s’appelle licence chez les autres » écrivait Quintilien au 1e siècle. Avec l’option consumériste compassionnelle en vogue aujourd’hui, l’obligation de jouir affronte la pression morale et produit des solutions étranges à cette question qui fâche. L’infidélité se limite-t-elle aux pratiques sexuelles avec un partenaire autre que celui dûment officialisé, ou bien le désir d’aller voir ailleurs, est-il déjà une faute ? Si on adopte la première option, cela aboutit à une vision contractuelle du couple, il suffit donc d’énoncer les règles et de les changer si on les trouve difficiles à accepter : la mode de la flexogamie illustre la tendance. Si on tient pour vrai que l’infidélité commence dès qu’on regarde l’autre sous l’angle du désir, alors, on la combat en accumulant les remparts contre la séduction même inconsciente. L’examen attentif de sa conscience, la quête de la pureté s’accompagnent de la logique de l’aveu, du pardon, de l’expiation… On peut aussi considérer la fidélité comme une utopie et s’en remettre aux déterminismes biologiques.

Les hommes et les femmes sont ils égaux en infidélité?

Pendant des siècles, la femme apparaissait toujours plus coupable que l’homme en cas d’infidélité. Cela reste vrai dans certaines cultures qui condamnent à mort les femmes dites infidèles sur simple déclaration du mari s’estimant trompé. Dans les sociétés occidentales post modernes, la femme maîtrisant sa fécondité, elle peut décider qui sera le père de ses enfants; si elle décide de prendre un amant, cela ne menace pas nécessairement la lignée. 

Mais, peut-on en quelques décennies effacer des siècles de domination masculine ? Pas si sûr, une femme qui accepte une aventure sexuelle s’investit aussi affectivement, elle cherche une qualité de relation et d’attention qu’elle ne trouve pas auprès de son partenaire. La récente enquête sur le comportement sexuel des français montrait que les femmes occupant des responsabilités socio professionnelles importantes se comportent de plus en plus « comme des mecs ». Cela montre ostensiblement que l’enquête applique des références masculines dans ses questionnements, et l’analyse de leurs résultats. 

L’homme infidèle a longtemps été considéré comme « normal », car il ne faisait qu’obéir à sa nature cherchant dans l’infidélité la satisfaction de « besoins » sexuels impérieux et trop importants pour une seule femme souvent peu disposée à accomplir le « devoir » conjugal. Dans son livre « L’Harmonie des plaisirs», Alain Corbin décortique les discours médical et religieux du 18e au 19e siècle qui généralement partagent les mêmes croyances à propos de la sexualité. Beaucoup pensent encore aujourd’hui que l’homme est déterminé à la chasse amoureuse, par des facteurs biologiques, plus il a de partenaires et plus il a de chances de disperser ses gènes… L’infidélité masculine serait donc inévitable, et peut-être même nécessaire… S’il s’agit de se reproduire, on l’aura compris. 

Différentes représentations mentales s’associent à l’infidélité : celle de l’homme reste vénielle, celle de la femme porte en elle des indices d’abandon, de rupture. Amour et désir féminins sont inséparables et s’ils changent d’objet, le partenaire délaissé éprouve un sentiment de vide, de trahison. Amour et désir masculins cohabitent en parallèle, rien ne les empêche de se diriger vers différents objets. Autrement dit, un homme qui « va voir ailleurs » ne cesse pas pour autant d’aimer sa partenaire, il n’a pas l’impression de commettre un crime contre l’amour. Pourtant, s’il était délaissé, l’infidélité de sa femme en serait un.

À suivre: La flexogamie: remède à l’infidélité?

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L’ESTHÉTIQUE SEXUELLE

Chez l’homme

La taille de la verge qui comprend sa longueur et sa grosseur inquiète de très nombreux hommes et représente le motif de nombreuses consultations surtout depuis que les media ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de les améliorer. L’allongement pénien peut être réalisé pour des raisons médicales et esthétiques; il a été estimé qu’aux USA, entre 1989 et 1996, 10000 hommes ont subi une intervention chirurgicale pour des raisons esthétiques. On imagine bien qu’aujourd’hui, cette demande a plus que doublé.

Mais qu’en-est-il?

Si nous nous référons à certains travaux anthropologiques la longueur du pénis au repos varie en moyenne de 7 cm à 12 cm, et en érection de 11 à 22 cm; quant à le circonférence, elle va de 7 à 11 cm au repos et de 8 à 12 cm en érection. Ainsi bien que la plus part de ces hommes qui consultent se situe dans cette normalité, un certain nombre d’entre eux n’en sont pas satisfait et recherche les moyens d’y remédier.

Depuis de nombreuses années les sex-shops commercialisent des pompes à vide encore appelées vacuum dans lequel l’homme glisse son pénis; le vide créé par la pompe aspire la verge qui va gonfler. On comprend bien que l’augmentation de taille obtenue: longueur et volume ne fait que reproduire celle obtenue lors d’une érection. Elle ne sera donc que provisoire. Par contre certaines pompes commercialisées par des laboratoires et plus sophistiquées peuvent être un traitement des troubles de l’érection.

Une société espagnole: ANDROMEDICAL®: http://www.andromedical.com commercialise un appareil de traction qui permettrait selon leurs résultats d’augmenter le longueur de la verge de 3 à 4 cm en érection ainsi qu’au repos et de la faire grossir d’1 cm. Ce dispositif “normalement invisible sous un pantalon doit être porté de 4 à 9h/j et cela pendant 4 à 6 mois. Il permettrait également de corriger des incurvations physiologiques de la verge ainsi que des coudures lors de la maladie de La Peyronie.

La chirurgie esthétique de la verge…

surtout depuis qu’elle est médiatisée semble être la méthode de choix. L’allongement de la verge selon la méthode et les études varie de 1,1 cm à 4 cm au repos. Il est important de savoir que cet allongement est la conséquence chirurgicale du déplacement relatif de la fixation de la verge sur le pubis et qu’il ne s’agit aucunement d’un allongement réel des tissus érectiles de celle-ci; si bien qu’en érection la longueur n’est pas réellement modifiée. Du fait de la section des ligaments suspenseurs, la verge se dressera moins lors de l’érection et elle perdra un peu de stabilité latérale, augmentant le risque de fausse route et de fracture.

Maintenant, cet allongement peut avoir des effets bénéfiques sur la confiance en soi et l’idée que l’homme se fait de lui même et de sa virilité.

En ce qui concerne l’augmentation de la grosseur, elle est réalisée par l’implantation de lambeaux de tissus autologues (venant de l’individu lui-même), tissus graisseux ou fibroblastiques ou encore de synthése. Le gain en circonférence va de 2,5 cm à 4 cm avec une moyenne de 3,2 cm.

Les résultats sont souvent décevants

Il est important de savoir que l’attente que ces hommes ont de la chirurgie est la plus part du temps totalement irréaliste, si bien qu’ils sont le plus souvent déçus, insatisfaits des résultats. Cette dysmorphophobie pénienne doit donc être d’abord envisagée plus comme un problème psychologique que comme une réelle malformation, la chirurgie étant réservée à ceux qui ont une attente réaliste.

Quelques hommes adultes demandent parfois une circoncision pour des raisons esthétiques.

Chez la Femme

La chirurgie plastique des petites lèvres est devenue ces derniers temps une demande plus fréquente que par le passé. Elle est néanmoins un peu moins fréquente que celle de la poitrine ou des lèvres (bouche)!
Une étude américaine publiée en 2008, mais réalisée entre 2005 et 2007 dans un centre américain a montré qu’au cours de cette période 131 femmes avaient subi une réduction chirurgicale des petites lèvres.
La moyenne d’âge de ces femmes était de 35,7 ans et étaient mère de 1 à 2 enfants… suite de l’article avec le lien

Quelques rares femmes estiment avoir des petites lèvres trop longues dépassant trop selon elles les grandes lèvres. La chirurgie permet de les raccourcir.

L’autre demande un peu plus importante est la reconstruction de l’hymen pour des raisons religieuses, idéologiques ou autres.

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Une fertilité masculine en chute libre

Entre 1973 et 2011, la concentration de spermatozoïdes a sur le plan mondial diminué de près de 53%. Cette chute a été régulière et ne semble pas vouloir s’arrêter compte tenu de l’effet néfaste de nombreux facteurs environnementaux et comportementaux

Les responsables

  • L’alimentation: une mauvaise hygiène alimentaire: obésité, surpoids est liée à une diminution du taux de testostérone
  • Le manque de sommeil
  • Le tabac
  • Les perturbateurs endocriniens: parabènes dans la mousse à raser et diverses crèmes ou savons, phthalates dans les bouteilles en plastique, divers pesticides dans les fruits et légumes (non bio)
  • Les infections urogénitales: chlamidiae, gonocoque, VIH, HPV, oreillons, Hépatite C, etc…
  • Le varicocèle (varices au niveau des bourses)

On voit qu’ils sont nombreux et assez souvent associés. Il est donc important et nécessaire de consulter. D’une part pour faire un spermogramme qui devra être renouvelé en cas de diminution du nombre de spermatozoïdes, de présences de formes anormales ou d’une diminution de leur mobilité et d’autre part afin rechercher toutes les causes possibles de cette baisse de fécondité, voire de stérilité.

Quelques règles hygiéno-diététiques simples

Il faut consommer plus de fruits et légumes, améliorer son sommeil, éviter autant que cela est possible les produits contenant des perturbateurs endocriniens.

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VIOLS « ORDINAIRES »

Le fait est devenu si banal que la publicité s’en empare avec une volonté délibérée de provocation, comme cette marque de vêtements de luxe

Comment expliquer la recrudescence des violences sexuelles à l’encontre des femmes?

Les deux tiers des délits commis par les mineurs sont d’ordre sexuel. Le viol serait-il devenu un des modes d’affirmation privilégié d’une adolescence en dérive? Il est vrai que les valeurs morales qui encadraient le développement sexuel du jeune homme sont plutôt tombées en désuétude! L’image pornographique confidentielle en d’autres temps, est devenue de fait la référence en matière de sexualité. «Toutes les femmes ne seraient plus que des salopes offrant leurs orifices à de jeunes mâles en rut, en mal d’identité».

La femme à travers son sexe est devenue un produit de consommation presque banal et lorsqu’on ne peut la posséder de manière légale ou officielle (mariages parfois sous contrainte), on la viole comme on vole tout objet de ses désirs. La jeune femme en est parfois la complice involontaire. Le désir de séduire, d’être reconnue d’un homme dont elle espère l’amour l’entraîne souvent vers une complaisance sans limites. À 13 ans, il est de bon ton pour une fille de savoir faire une fellation et de faire semblant de l’apprécier; à quand la sodomie à 15 ans? Cette soi-disante liberté sexuelle n’est qu’apparence entretenue par de nombreux média qui cultivent et pratiquent l’hypocrisie: elle doit séduire à tout pris et à bas prix. La parole (celle des femmes surtout) se libérant, on découvre l’étendue des dégâts.

La pilule est dure à avaler, alors on la prend avec une bonne dose d’alcool ou autre substance anesthésiante et desinhibante (chemsex) permettant de passer outre le minimum de respect de soi qui persisterait encore. Le réveil matinal dans un lit inconnu est souvent douloureux au sens propre et figuré, à moins que sauvée du coma éthylique de son partenaire de rencontre, elle puisse encore donner le change.

Le sexe devient un produit de consommation

La libération sexuelle des années 70 en est souvent tenue pour responsable, ou du moins le commencement du commencement.

En effet la «marchandisation» du sexe a débuté, à cette époque par la légalisation de l’image pornographique essentiellement sous deux formes: apparaissent d’une part une multitude de magazines à caractère libertin et d’autre part se multiplient les salles de cinéma spécialisées dans le film porno. La porte était ouverte…… Le mouvement s’est accéléré avec les réseaux sociaux où la personne n’est plus évaluée en fonction de ses qualités, mais au nombre d’abonné(e)s et de « like »


Nombreux étaient les intellectuels de l’époque qui vantaient les mérites de cette libération sexuelle, jusqu’à la pédophilie. Si celle-ci semblait être un progrès pour un esprit critique évolué capable de faire la part des choses entre fantasme et réalité, la démocratisation de la pornographie allait entraîner celle-ci vers une régression sociale et humaine pour un esprit éclairé. Certains ont oublié la notion de consentement au profit d’une libération sexuelle devenue idéologie et passage obligé pour ne pas être rejetée.
Bientôt une TVA pour produit de luxe appliquée aux films pornos et le développement de nouvelles technologie comme la cassette video permettent à ceux-ci d’envahir chaque foyer. Réservée normalement à des adultes «avertis», elle devient facilement accessible à l’adolescent en l’absence des parents. Sa prolétarisation s’accélère, le minitel en France (le journal « Libération » est à l’époque un des principaux producteurs du minitel rose), internet ailleurs rendent l’image porno de plus en plus visible, banale, ordinaire. La provocation étant de mise, les publicitaires s’en emparent eux, aussi jusqu’aux magazines masculins puis féminins grand public. On en vient même à parler de porno chic…Il est de bon ton de posséder un sextoy dans son sac à main ou dans le tiroir de la table de nuit!


On peut facilement se rendre compte que ce qui est peut être conçu comme une liberté pour un esprit adulte au sens critique développé devient un modèle de comportement sexuel pour un ado qui n’a pas encore développé son esprit critique.

Avoir une tête bien pleine comme semble le prôner notre système d’éducation est une chose, quant à avoir une tête bien faite, c’en est une autre. Sans vouloir trop caricaturer, on peut se demander à la lecture désolante de certains propos adolescents si celui-ci ne possèdent pas moins de «vocabulaire» qu’un berger allemand (j’évoque bien entendu l’animal).

Pourtant la liberté de l’homme c’est le langage et sa capacité à l’organiser correctement, je veux dire ici la grammaire. Elle va permettre de transformer une pensée agie en pensée symbolique. Ainsi l’individu libéré de ses pulsions par le langage peut enfin commencer à devenir un être humain, capable de faire la différence entre croyances et sciences.
On comprend mieux ainsi la dégradation actuelle des mœurs de notre société plus sensibles encore chez des mineurs qui manquent de références, d’esprit critique du fait trop souvent d’un absence d’éducation familiale et d’insuffisances scolaires.


Il ne doit pas exister d’entrave à une liberté sexuelle responsable à partir du moment où elle concernent des adultes consentants respectueux les uns des autres.

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Ménopause et sexualité

Selon une étude américaine réalisée sur 3300 femmes âgées entre 42 et 52 ans, l’influence du moral est plus importante que la chute des hormones sur la baisse de la libido.

Rôle de la Testostérone

Ce n’est pas tant la baisse de l’estradiol que celle de la testostérone qui comme chez l’homme est l’hormone a avoir le plus d’influence sur le désir et le plaisir féminin. Il apparaît ainsi que le taux de celle-ci est d’autant plus élevé chez la femme ménopausée qu’elle a une activité sexuelle régulière soit avec son ou sa partenaire, soit au moyen de la masturbation. Le sextoy a ici toute son utilité. Car comme dit le proverbe la fonction crée l’organe. Compte tenu des effets collatéraux (virilisation entre autre), il vaut mieux éviter la prescription médicamenteuse de cette hormone même à faible dose.

Les limites de cette étude

Il s’agissait de femmes en bonne santé possédant toujours leur utérus et au moins un ovaire intact sans THS (traitement hormonal substitutif) ni antidépresseur. Une consultation médicale: généraliste, gynéco, endocrino est parfois nécessaire et une séxothérapie souvent utile pour remettre en fonction « l’organe ».

Ainsi l’humeur, la situation amoureuse et une activité sexuelle régulière sont beaucoup plus importants que les taux d’hormones.

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LES SITES DE RENCONTRE: UNE ARNAQUE?

Du Minitel Rose aux réseaux sociaux

La révolution informatique nous à fait passé du mode artisanal à l’industriel.

Flashback: dans les années 80, la France voulant faire, comme d’habitude, preuve d’originalité a développé un outil informatique Le Minitel censé remplacer l’annuaire téléphonique papier.

Fourni gratuitement par la poste, il est devenu rapidement une vitrine de nombreuses entreprises commerciales comme outil publicitaire.

Les éditeurs d’annonces de rencontre diverses et variées ont tout de suite vu l’opportunité de développer leur chiffre d’affaire. On a vu fleurir ainsi des dizaines de sites de rencontre à caractère libertin et « matrimonial »(pour le côté honorable). Le journal Libération possédait à l’époque de nombreux sites de ce genre.

Si nous retrouvions les mêmes problèmes que pour la presse, c-a-d un déficit d’annonces féminines par rapport aux masculines, l’avantage du Minitel a été la possibilité d’échanger en direct.

En effet les revenus, fonction du temps passé, étaient partagés entre les Télécoms et les éditeurs. Le Tchat était né!

Rapidement s’est posé le même problème qu’évoqué précédemment: le déficit féminin.

Qu’à cela ne tienne, les éditeurs ont trouvé la solution: des animatrices, voire des animateurs se faisant passer pour des femmes. Ainsi derrière certains sites de Minitel Rose, on pouvait en trouver une bonne dizaine .

Affaire particulièrement rentables pour certains éditeurs!

L’arrivée d’internet en France a progressivement remplacé le Minitel. Aujourd’hui, la plupart des sites de rencontres sont accessibles sur son téléphone portable, permettant à tout un chacun de se connecter moyennant finance. Ils nous garantissent tous de leur sérieux, de l’absence d’animatrice ou de professionnelle. On peut en douter!

Néanmoins les rencontres sont possibles, mais difficiles car les attentes des hommes et des femmes ne sont pas les mêmes. Ce qui est source de déception, de frustration, et d’insatisfaction. C’est un marché de dupe où chacun essaye de se mettre en valeur, pour être le « meilleur produit possible », oubliant délibérément quelques précisions dommageables pour ses projets et affirme en même temps ses exigences, et conditions.

Les Sites de Rencontres: une affaire rentable pour les éditeurs.

L’avenir avec les réseaux sociaux nous réserve un monde encore plus merveilleux grâce à l’Intelligence Artificielle. En effet, un œil averti constate de plus en plus sur les réseaux l’existence d’avatars fabriqués par l’IA. D’excellents algorithmes permettent ensuite d’entretenir une conversation adaptée au profil de l’abonnée, comme l’est déjà la photo.

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L’éjaculation féminine

Serait-elle un phénomène de société ou aurait-elle toujours existé ?

« Il ne faut jamais dire : ‘Fontaine, je ne boirai pas de ton eau’ » selon ce proverbe du XIXe siècle. Les temps ont-ils tellement changé depuis ? De nos jours, après les sex-toys, les orgasmes multiples, le point G, les femmes doivent éjaculer sinon, semble-t-il, elles passeraient à côté du «vrai » plaisir, de l’expérience sexuelle la plus inoubliable de leur vie. De curiosité à caractère pornographique, l’obsession de la « femme fontaine » est passée aux rubriques féminines, présentée comme l’ultime jouissance. Ce qui nous pousse à réfléchir et à nous poser maintes interrogations : les femmes ont-elles muté et développé cette capacité en l’an 2000 ? Cet aspect de la sexualité féminine a-t-il toujours existé ? A-t-il été dissimulé depuis la nuit des temps par la honte et la culpabilité ? A-t-il émergé au 21e siècle pour être finalement revendiqué dans le cadre de l’égalité hommes-femmes ?

Petit aperçu historique sur un sujet qui a tant fait couler d’encre…

Les femmes fontaines, au fil de l’histoire.

« Un écoulement tantrique »

Malheureusement, les textes anciens dédiés à la sexualité féminine sont rares, celle-ci ayant longtemps été considérée comme dangereuse, source de tous les vices !

Il semblerait cependant que ce sont les indiens qui se sont le plus attardés sur le sujet. Ainsi, Amaru, poète indien du 7e siècle nous rappelle la poésie de la sexualité féminine dans son œuvre intitulé Amaruśataka. Il y évoque dans un lyrisme sanskrit toutes les nuances de l’amour et de l’érotisme : l’attente vertigineuse, les émois amoureux, l’extase du moment… Il y décrit aussi subtilement les éjaculations  de l’amante transie de plaisir.

Plusieurs textes du kāmaśāstra reprennent cette notion et décrivent en détails la zone anatomique située sur la face antérieure du vagin actuellement appelée zone G. Non seulement ces écrits, dont le  Pañcasāyaka datant du 11e siècle, le Jayamańgalā et le Ratirahasya datant du 13e siècle, et plus récemment  le Smaradipikā et le Anańgarańga du 16e siecle, témoignent de l’existence de cette zone mais aussi de l’éjaculation qui y est associée. 

« Une liqueur féconde »

Selon les écrits de Voltaire, dans L’Homme aux quarante Écus, le renommé père jésuite Sánchez (16e siècle) prétendait « que les deux véhicules fluides de l’homme et de la femme s’élancent et s’unissent ensemble, et que dans le moment l’enfant est conçu par cette union ». Il reprenait en cela une hypothèse que validait déjà Hippocrate au 4e siècle av. J.-C !  

Voltaire, s’étant un peu plus penché sur la question que le célèbre théologien (qui était par ailleurs réputé pour avoir emporté son « innocence » dans la tombe !), ne partageait pas le même avis : « il y a beaucoup de femmes qui ne répandent aucune liqueur, qui ne reçoivent qu’avec aversion les embrassements de leurs maris, et qui cependant en ont des enfants. Cela seul décide contre Hippocrate et Sanchez. » Nous constatons, à ces propos du célèbre philosophe que le plaisir sexuel féminin n’allait pas de soi, déjà à cette époque!

Pour la petite histoire, selon les dernières études scientifiques, la « liqueur » éjaculatoire féminine serait plus favorable à la survie et à la fécondation des spermatozoïdes, et donc à la fertilité.

« Une prostate féminine »

Ce n’est qu’en 1950 qu’Ernest Gräfenberg décrit une zone anatomique correspondant au tiers externe de la paroi antérieure du vagin, le fameux point G. Selon lui, cette zone s’enflerait lors de l’excitation et sécrèterait un liquide accompagnant l’orgasme. 

Mais des études plus récentes nous éclairent un peu plus sur le sujet. C’est le  Docteur Zaviacic qui inaugure le 21e siècle, après de longues recherches histologiques, en déclarant qu’il existerait une prostate féminine. En effet, il s’est avéré que les tissus des glandes urétrales : para-urétrales ou glandes de Skène et peri-urétrales, étaient identiques à ceux de la prostate masculine. De plus, ces glandes secrèteraient la même substance spécifique à la prostate qu’est le PSA (antigène prostatique spécifique). De ce fait, le Docteur Zaviacic propose de rebaptiser les glandes de Skène « prostate féminine ». Cette prostate féminine correspondrait anatomiquement au point G.

Nb : parenthèse anatomique

Les glandes péri-urétrales, repérées en 1971 par Sabatier qui assimilait leurs orifices péri-urétral aux « finus de l’urètre de l’homme », sont parallèles, comme leur nom l’indique, à l’urètre, comportant de chaque coté 3 à 10 orifices. Elles sont plus nombreuses et plus volumineuses au niveau du méat. Les glandes para-urétrales décrites par Skene en 1880, sont situées au contact de la paroi de l’urètre et s’ouvrent de part et d’autre du méat urétral. Le vagin quant à lui ne contient pas de glandes.

La majorité des femmes seraient concernées

En 2001, les recherches du docteur Cabello Santa Maria, qui s’est également intéressé au phénomène, révèle que 75% des femmes objets de son étude « éjaculent » un liquide lors de l’orgasme; éjaculat qui est souvent trop minime pour être perçu. A la suite de ses expérimentations, le Docteur Cabello a conclu que cette sécrétion aurait pour origine les glandes urétrales.

Femmes fontaines ?

Il semblerait que ce phénomène d’éjaculation varie d’une femme à l’autre, allant de quelques gouttelettes indécelables à d’importantes quantités de liquide. Liquide inodore, incolore, qui ne ressemblerait en rien à l’urine, mais se rapprocherait plutôt du liquide séminal masculin.  Ainsi, l’émission liquidienne est imperceptible chez une majorité de femmes, mais plus impressionnante chez d’autres amenant à la désignation plus poétique de « femme fontaine » utilisée la première fois par la psychanalyste Frédérique Gruyer.

Et en pratique ?

Les dernières études mentionnent que la plupart des femmes seraient potentiellement capables d’éjaculer. Ce liquide est expulsé vers l’extérieur du corps de manière réflexe quand l’excitation est très forte avant ou durant l’orgasme. Même certains sites Internet donneraient des consignes afin d’éduquer son vagin en le musclant à éjaculer… Ainsi, Il semblerait plus aisé d’éjaculer à l’approche des règles, pendant la grossesse et dans un état de détente totale…

Cependant, scientifiquement, nous sommes loin d’avoir élucidé ce mystère, les glandes urétrales étant bien trop petites comparées la prostate pour produire un jaillissement parfois aussi abondant que 50 ml de liquide. Nous pouvons donc conclure que si ce phénomène, dont on commence à connaître le mécanisme physiologique, a toujours été connu de nos ancêtres, il n’était que peu mentionné à l’époque, bien que parfois considéré comme une étape nécessaire à la fécondation et à la procréation. La sexualité féminine est un monde mystérieux, si vaste et complexe, d’une richesse et d’une diversité illimitée… A nous de respecter cette part de mystère et d’en jouir au lieu d’en faire un objet de consommation et d’en ôter la magie et le charme.…

Complément d’enquête.

Pour bien comprendre ce mécanisme, il faut savoir que chez l’homme ce sont les spasmes de l’urètre postérieure (partie de l’urètre traversant la prostate) qui provoque l’éjaculation. N’oublions pas non plus que cette stimulation urétrale indirecte lors des rapports sexuels est un élément déclencheur de l’orgasme masculin et donc de son éjaculation. Cela explique la sensibilité plus importante de la partie du pénis qui entoure l’urètre (le tissu spongieux), elle est d’ailleurs beaucoup plus superficielle. Par ailleurs il existe sur l’urètre 2 sphincters : un lisse et un strié (des sortes de vannes) : un à la base de la vessie, le lisse et l’autre à la base de la prostate, le strié. Ces muscles contrôlent la miction et empêche au sperme de remonter dans la vessie au moment de l’éjaculation.

Chez la femme, les mécanismes sont similaires, la stimulation de l’urètre (le fameux point G) lors de rapport sexuel peut déclencher un orgasme à point de départ vaginal profond. Un orgasme clitoridien peut par contagion exciter la partie la plus externe de l’urètre et provoquer aussi des spasmes de celle-ci et donc une éjaculation plus ou moins abondante, fonction de l’importance des glandes para-urètrales. Mais il est fréquent, que ces spasmes ouvrent le sphincter lisse si bien qu’un peu d’urine peut se mélanger au sécrétion des glandes para-urétrales. On comprend que le volume puisse être fonction de l’intensité de l’orgasme et de l’intensité du laisser aller. Ce mécanisme n’a rien d’anormal et il est très souvent apprécié par l’homme qui est ainsi flatté dans sa virilité. Il nécessite simplement quelques précautions !

Il existe, d’ailleurs une pratique : le squirt (il n’existe pas de traduction française) qui a pour but de provoquer une stimulation intense de ces zones pour déclencher un jet très puissant dont le coté spectaculaire est utilisé sur certaines séquences pornographiques.

Mais n’oublions pas que les facteurs déclencheurs et amplificateurs de la jouissance féminine se situe toujours au niveau du cerveau.

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Une sexualité sans pénétration?

On en parle beaucoup dans les media actuellement, même sur France Culture ( Les pieds sur terre). C’est possible, mais peut-on vraiment parler de sexualité? Je vais y revenir un peu plus loin.

Une sexualité sans pénétration ne peut se concevoir qu’en absence de désir d’enfant. Il est bien sûr possible de recourir à l’insémination ou à la GPA (interdite en France). C’est plus compliqué et il y aura toujours intromission même si on refuse la notion de pénétration, ne serait-ce que pour déposer le sperme au niveau du col de l’utérus.

En ce qui concerne une sexualité récréative, il est bien sûr possible de se caresser le sexe seul ou réciproquement et d’atteindre le plaisir, voire la jouissance sans pénétration. Cela ressemble plus à de la masturbation qu’à une véritable relation sexuelle. Mais pourquoi pas? Il est ainsi tout à fait possible de se limiter à ce qui était « autrefois »considéré comme des préliminaires.

Alors, pourquoi ce débat, manifestement influencé par certains courants féministes que l’on peut lire ou entendre sur quelques médias en cette période de « déconstruction »?

D’une part, il est tout à fait vrai que ce sont plutôt les hommes qui recherchent la pénétration: c’est toujours plus agréable de se servir d’un vagin que de sa main pour se masturber! Cela reste néanmoins une sorte de « masturbation ».

D’autre part, pour beaucoup de femmes, la pénétration est loin d’être toujours agréable! Elle est souvent perçue comme un passage obligé vers un avenir incertain. Si une majorité éprouve du plaisir avec leur clitoris, l’orgasme à point de départ vaginal est beaucoup plus rare et plus difficile à obtenir car il n’est absolument pas naturel, mais le fruit d’un apprentissage et nécessite de la part du partenaire un bon contrôle de la survenue de son éjaculation.

Par contre si la femme connait le chemin des orgasmes vaginaux, si l’homme sait se contrôler et s’il existe une effectivement une relation affective réciproque (sans forcément parler du grand amour), cette interpénétration des corps peut permettre d’atteindre parfois le 7ème ciel. Et dans ce cas, il n’y a pas photo! Et surtout ce plaisir désiré et partagé renforcera la relation affective.

Et malgré tout si Mesdames, vous préférez choisir de ne pas subir la pénétration, vous pouvez trouver sur internet d’excellentes cages ou ceintures de chasteté dont, bien sûr, vous conserverez la clé ou si vous êtes fan de pegging, acquérir d’excellents god-ceinture afin de lui faire découvrir à lui aussi les « plaisirs » de la pénétration et son point P! Vous avez aussi la solution décrite dans l’article précédent!

On peut toujours consommer du sexe selon son bon plaisir avec ou sans pénétration c’est assez facile et accessible à tous et à toutes, mais faire de son sexe un instrument de communication et d’expression amoureuse c’est une autre histoire….

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