Ces croyances qui bloquent le plaisir

Les représentations mentales

En matière de sexualité, il est un thème que l’on n’aborde presque jamais et qui se révèle pourtant crucial, en particulier chez les femmes : les représentations mentales. La jolie Claire, notre aimable cobaye, se décrit spontanément comme « libre, pas coincée et sans trop de préjugés. » Une jeune femme tout ce qu’il y a de plus normale, menant une vie sexuelle heureuse. Elle en a été d’autant plus surprise lorsqu’elle a découvert qu’elle se connaissait nettement moins bien qu’elle le pensait… Une source de blocages dont elle n’avait aucune conscience.

En tant que femmes modernes vivant au XXIè siècle, nous pouvons nous considérer comme relativement libérées dans notre sexualité, du moins en comparaison avec nos grand-mères. Abreuvées de littérature en tout genre, nous disposons d’un vaste savoir technique sensé faire des merveilles avec les plus sportives d’entre-nous. D’où la croyance bien ancrée que la femme moderne grimpe aux rideaux tous les samedis soirs, excepté les jours de foot (là elle ne grimpe plus mais descend, et ce avec la poubelle remplie de cannettes vides).

Il a fallu attendre quelques-unes des très récentes études sur la sexualité des Français pour découvrir que la plupart d’entre-nous ne s’élevait même pas au dessus de la tête de lit. Culpabilité oblige, nous potassons donc avec une ardeur décuplée les magazines féminins, les sites internet et les réseaux sociaux, afin de découvrir quelle peut bien être la formule magique qui nous échappe…
Pourtant, il faut bien savoir que ce n’est pas dans le gadget ou la technique que l’on parviendra à mieux maîtriser sa sexualité, et c’est précisément pour cela que nous avons souhaité livrer une expérience très révélatrice.

Une Jeune femme branchée et sexuellement « épanouie »

A 22 ans, Claire correspond en tous points à la description qu’elle donne d’elle-même. Étudiante coquette et branchée, elle entame son neuvième mois de relation avec Sébastien, un peu plus âgé qu’elle.  » Notre couple fonctionne bien et nous sommes très épanouis sexuellement. J’ai beaucoup de plaisir à faire l’amour avec lui. » Elle n’a pas d’orgasme lors de la pénétration :  » Mais souple comme je suis, avec un peu d’entraînement… » 
Or il y a quelques mois, Claire découvre par hasard qu’elle avait une ou deux croyances dont, tout compte fait, elle se serait bien passée. « Ça a commencé le jour où j’ai voulu tester un appareil pour faire travailler le muscle du périnée : j’avait un peu de mal à faire rentrer dans mon vagin les boules que j’était sensée retenir par contraction. » Bizarrement, elle s’est dit qu’il n’y avait peut-être pas la place pour ces petites boules de trois ou quatre centimètres de diamètre. « J’avais peur de toucher quelque chose à l’intérieur et de me faire mal. » Ce qui est un peu paradoxal si l’on considère que pour Sébastien, il y a toute la place qu’il faut. 
L’histoire des boules en plastique rose l’ayant un peu amusé, elle en parle plus tard à sa gynécologue; laquelle trouve cela assez curieux. « Elle m’a dit que mon vagin n’était pas si fragile, et m’a demandé si j’y avais déjà mis les doigts pour le connaître bien. J’ai dit oui parce que je sais très bien comment je suis faite « .

Qui cependant a « horreur » de son vagin

En réalité, il se trouve que non! Claire ne savait pas si bien que cela ce qu’il y avait là-dedans. Parce que lorsque sa gynécologue lui demande de décrire la forme de son vagin, sans s’appuyer sur les schémas que nous avons toutes en tête, elle ne peut sortir qu’une réponse très évasive. «  J’ai du faire allusion à une espèce de tube avec un truc mou au bout…« . Pas très fière de sa réponse, et pour ne pas rester bête, elle tente une exploration rentrée chez elle.  » …et ça m’a fait un peu mal, je sentais que ça résistait. C’est comme quand il faut mettre un tampon : j’ai horreur du contact de mon vagin avec mes doigts « . 
Contrairement à ce qu’elle croyait, il n’est pas normal du tout d’avoir ce genre de phénomène de répulsion, assorti d’une petite contraction, signe qu’elle ne savait pas franchement où elle mettait les doigts.

Au final il s’est avéré que notre charmante Claire, un peu inquiète mais soulagée de ne pas avoir de  » truc mou qui s’ouvre sur un espace indéfini« , avait une représentation plus que brumeuse du haut de son vagin. Qu’y a-t-il au dessus du truc mou ? L’utérus certainement, mais d’après les schémas et pas selon son expérience. Parce que, après réflexion, elle a finalement compris qu’elle avait très peur de toucher le dit organe. «  J’ai réalisé que j’avais des représentations qui dataient d’une classe de bio en 4ème. Je croyais que l’utérus était un organe d’assez grande taille et très sensible. Je me souviens avoir adopté à ce moment là l’image d’une éponge pour décrire mes règles. Au final je me représentais un phénomène assez violent d’un organe ultra sensible, l’utérus, qui se presse jusqu’à détruire une partie interne de lui-même « .

De là l’élaboration de constructions mentales erronées du vagin, mal connu, débouchant sur l’utérus, organe blessé et vulnérable, qui fait mal par définition. On comprend pourquoi notre Claire n’aimait pas trop y mettre les doigts. Depuis cette épisode, et maintenant qu’elle a une connaissance d’elle-même digne d’une gynécologue, le problème ne se pose plus. Elle sait qu’elle ne risque pas de se faire mal et trouve encore plus de plaisir à faire l’amour.

La véritable clé du plaisir féminin

Ce qui est vrai pour la douleur l’est aussi pour le plaisir. Les représentations mentales qui transforment le sexe féminin en une zone très sensible, ou susceptible de faire mal, créent une douleur ou une gêne, dans tous les cas un blocage. Le plaisir féminin est en grande partie psychologique (exception faite, en partie, du clitoris qui fonctionne un peu comme le sexe masculin), et dépend beaucoup de la façon dont une femme se connaît et se perçoit. En l’occurrence, il est nécessaire de savoir d’où vient précisément son propre plaisir pour être capable de l’augmenter.

Il faut donc construire une image de son sexe comme une zone ouverte et agréable, source de plaisir.

Cela paraît logique, mais comme a pu le constater notre adorable cobaye, ça ne va pas de soi. Claire, qui n’avait «  aucun problème sexuel  » a expérimenté malgré elle l’influence de ses représentations mentales, qui lui paraissaient banales, sur ses sensations, sur la douleur et le plaisir de faire l’amour.

Malgré tout, la jeune femme a eu de la chance car elle aurait pu développer des problèmes plus graves. Une méconnaissance de soi peut conduire, par exemple, à un vaginisme; c’est une contraction qui rend la pénétration douloureuse, voir impossible. Mais qui n’est rien de plus qu’un mécanisme de défense.


Ainsi avons-nous presque toutes, à des degrés divers, des représentations plus ou moins erronées. Elles nous viennent parfois de notre éducation, de croyances ou de lectures, elles sont parfois conscientes, mais le plus souvent inconscientes.

Le plaisir féminin se situe alors à un tout autre niveau, dans le mental plus que dans la technique. Dès lors il n’est plus question de nouveaux gadgets à acquérir, mais bien de tout reprendre depuis le début par un indispensable bilan de ses connaissances et de ses croyances :  » Comment est-ce que je perçois mon sexe ? « . Si ce n’est pas lencore la ligne droite vers un plaisir délirant (ce serait trop facile, non ?), du moins on est une bonne voie !

Jasmine Saunier

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À quoi sert le clitoris? Le cunnilinctus?

Mais a-t-il vraiment une fonction?

Une majorité de femmes et d’hommes répondra que sa seule fonction est de donner du plaisir, de jouir.

Ce n’est pas tout à fait exact comme l’écrit fort bien mon ami Gérard Verroust.

« Je voudrais ajouter un commentaire scientifique sur la fonction du clitoris.
Nous sommes les héritiers d’une lignée de primates, et donc de mammifères. Chez le primate humain, sexuellement actif en permanence, la sexualité a deux fonctions biologiques : relation interindividuelle et reproduction. Alors que chez les animaux à œstrus (rut) la sexualité est uniquement la fonction de reproduction. Le primate humain est biologiquement un animal social.
Chez les mammifères (y compris ceux à œstrus), la période d’excitation de la femelle en ovulation s’accompagne d’une sécrétion de goût agréable qui attire la langue du mâle, l’odeur des phéromones l’ayant fait venir (parfois de loin). La sécrétion vulvaire attire la langue du mâle. Léchant la vulve, il lèche le clitoris et ce plaisir provoque l’ouverture du vagin que le mâle pénètre. La fonction du clitoris est bel et bien d’être léché (le cunnilingus ou cunnilinctus). Et la cyprine a un goût agréable et personnel. (d’où le gentil nom de « goudous » – goût doux – que se donnent les lesbiennes).
On sait que le coït prend des formes diverses chez les divers mammifères après ce préliminaire. Chez le chien par exemple, un gros bulbe situé à la base du pénis se gorge de sang et coince le pénis dans le vagin de la chienne pendant la durée de l’éjaculation.
Marie Bonaparte, groupie de Freud, s’était fait déplacer le clitoris afin qu’il soit excité par le coït qui selon Freud était le seul acte légitime. C’est à peu près comme si un physicien truquait une expérience pour rendre ses résultats conformes à sa théorie… »

Son excitation favorise la lubrification et donc la pénétration.

Le cunnilinctus

Ce sont des caresses bucco-linguales du clitoris et de la vulve ayant pour but de donner du plaisir et parfois un orgasme. Fréquent dans les préliminaires, il peut être pratiquer à n’importe quel moment de la relation sexuelle.

Il aurait une triple signification

Selon les anthropologues, il permettrait comme chez certains animaux, la prise de possession du corps féminin en le marquant par sa salive. Ce serait une survivance du stade oral où on goûte sa partenaire avant se s’en servir. (Peut-être à l’époque préhistorique!) Pour la femme , il représenterait une offrande totale de son corps.

Selon les sexologues, il a pour but du donner du plaisir soit de manière altruiste, soit par ce désir « machiste » de faire jouir sa partenaire dans une optique dominatrice très excitante pour beaucoup d’hommes.

Pour les psychanalystes, ce serait une pulsion libidinale fondamentale de l’homme. Il exprimerait son désir de retourner dans les eaux calmes du liquide amniotique maternel. En plongeant sa tête entre les cuisses de la femme, il simulerait une accouchement à l’envers, un sorte de retour aux sources: de la mère à la mer, origine de toute vie. Chez les lesbiennes il serait l’expression de la relation mère-fille.

À chacun(e) de trouver son bonheur!

Mode d’emploi

Nato 1975

Chaque femme et chaque clitoris étant différent, il est difficile de donner des règles précises, mais la délicatesse est de mise. Ainsi selon l’intensité de l’excitation (ce qui nécessite d’être à l’écoute), il peut être léché, sucé, aspiré, mordillé. Sa langue sera d’autant plus efficace (parfois trop)qu’il est toujours excité. Il est donc préférable qu’il n’ait pas joui. Certaines femmes aiment être « bue », d’autres (mais c’est plus rare) qu’il nettoie sa vulve rempli de ce mélange de cyprine et de sperme de sa langue et de sa bouche.

Pour le plaisir des mots, un peu de culture: LE PETIT CITATEUR (curiosités érotiques 1881)

CLITORISER (se): se branler entre femmes; se chatouiller le clitoris, seule ou à deux, réciproquement.  » La nature le veut; c’est le seul moyen d’être sage au couvent, puisqu’on ne peut l’être sans se clitoriser ou se manuéliser. » MERCIER DE COMPIÈGNE

 » Quelle vision! grand Dieu!…Ma mère sur le dos, les cuisses repliées vers sa poitrine et les jambes en l’air, d’une main tenant un livre et de l’autre… se chatouillant le clitoris avec la plus belle vivacité… » JOIES DE LOLOTTE

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Genres, un homme peut-il devenir femme?

La réponse n’est pas simple. Si on s’en tient à l’expression des gènes, c’est à dire aux phénotypes, notre apparence physique,( exception faite de quelques cas l’ambiguïté sexuelle d’origine génétique) il n’existe classiquement que deux sexes le masculin et le féminin, ou deux aspects corporels masculin et féminin. La majorité des sociétés a fonctionné ainsi depuis la nuit des temps, associant le genre à l’aspect physique. Il existe néanmoins des sociétés où a pu se développer un troisième genre: en Inde avec Hijras et en polynésie avec les RaeRae ou Manu. S’il n’y a pas de justification, il faut comprendre que dans des temps pas si lointain, la survie de l’espèce était l’objectif de toute société. Ne pouvait être reconnu par celle-ci que ceux qui y contribuaient. Les autres étaient marginalisés pour ne pas dire éliminés.

La construction du genre

La construction de l’individu est un processus complexe. Il y a bien sûr les gènes qui façonnent et déterminent notre apparence physique et des potentialités positives ou négatives. Ils ne s’exprimeront que dans certains contextes individuels (son histoire depuis sa naissance) et des influences socio culturelles. Nous ne ferons pas tous le même métier et nous n’aurons pas tous les mêmes maladies. J’ai été amené à découvrir grâce à un outil qui provoque un état mental dissociatif, en l’occurrence l’hypnose, que notre cerveau n’enregistrait pas toutes les informations acquises depuis notre naissance au même endroit et ceux gràce à l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Ainsi pour simplifier les informations concernant les éléments factuels comme notre apparence physique, notre anatomie, notre physiologie sont enregistrés dans certaines parties de notre cerveau et resteront pour l’essentielles conscientes. Ces informations font appels à notre raison. Nous savons ainsi que nous avons un penis, un vagin, une poitrine, etc… Mais c’est là où tout se complique! Notre corps n’est qu’une « habitation » pour notre esprit. Alors comment l’habite-t-on?

La construction symbolique

Nos sensations et émotions, nos affects sont enregistrés dans d’autres structures cérébrales. Elles vont déterminer nos représentations qui n’ont rien de rationnelles. Ces représentations sont très variables d’une personne à une autre car issues de sensations et émotions éprouvées dans un contexte, une situation donnée. Elles ne sont pas conscientes. Nous pouvons ainsi avoir développé depuis notre enfance des sensations et émotions en rapport avec le genre féminin tout en habitant un corps masculin, la sensation d’être une femme dans un corps d’homme. Pour donner une image informatique: le « hard » est masculin et le « soft » féminin! L’interaction ou l’incongruence entre le contenant et le contenu va être plus ou moins source de problèmes en fonction de son acceptation personnelle et de celle de la société. C’est valable dans les deux sens. Quelque soit le sexe anatomique, nous possédons tous les deux genres. Mais en fonction de la position du curseur, nous pouvons nous orienter vers tel ou tel sexe. Il ne faut pas oublier que l’influence de l’environnement familial et socio-culturel, inscrit dans le temps va jouer aussi un rôle important.

Donc pour répondre à la question posée dans le titre. La réponse est NON, on ne devient pas, on EST d’un genre différent. Il existe une grande variété de genres: gay, trans, cis, etc…Nos sociétés ne sont pas adaptés à cette richesse.

L’hypnose

Elle n’a rien de bien mystérieux, ni de magique, elle existe sous divers noms depuis la nuit des temps. Ce n’est qu’un outil ou une technique qui permet de faciliter l’entrée dans un état particulier: EMC* (état modifié de conscience). Elle permet de créer un état mental dissociatif. Ce n’est donc pas un pouvoir, mais simplement un savoir. L’humain est un être de sens et d’émotions, aussi dès son enfance, il se construit en accumulant un nombre considérables d’informations qui vont aller enrichir nos différentes bases de données cérébrales. Il y a les éléments factuels qui resteront conscients accessibles à la raison et les affects inaccessibles en tant que tels et qualifiés d’inconscients et irrationnels. Seul le langage de l’hypnose qui variera en fonction de son contexte socio-culturel permettra d’y avoir accès, mais sous une forme particulière, analogique, métaphorique, voire poétique. Une maladie comme l’eczéma qui a une forte composante psychosomatique pourra être, en partie, l’expression d’un conflit avec un supérieur hiérarchique. La peau lésée sera en quelque sort la représentation symbolique, métaphore de l’agression (ce n’est qu’une composante). Le mariage non consommé est le plus souvent dû à une absence de représentation du vagin. La patiente en a le savoir (dessins anatomiques, mais pas la connaissance, c-a-d l’expérience). En état modifié de conscience, le conscient aura accès aux données contenues dans l’inconscient sous forme d’analogies ou de métaphores. En agissant sur ces dernières, le patient va trouver lui-même la solution à son problème. Ayant eu l’occasion d’accompagner un certain nombre de personne dans leur changement d’identité, l’hypnose leur a permis de mieux se comprendre et de s’accepter dans cette « originalité », dans cette différence.

*L’état modifié de conscience est un état psychique particulier. Il peut être plus ou moins spontané comme dans l’hystérie et les extases mystiques ou provoqué par différentes techniques: hypnose, EMDR, relaxation, sophrologie, méditation, méditation de pleine conscience, subspace etc…Ce qui va les différencier c’est la profondeur de l’EMC, c-a-d de la dissociation. Ensuite c’est une question de mode et de croyances aux vertus d’une technique particulière. L’avantage de l’hypnose, c’est qu’elle n’est pas inscrite dans une époque donnée et qu’elle s’adapte à la personne et au contexte socio-culturel en vigueur à un certain moment. Ainsi parler aujourd’hui d’hypnose ericksonnienne en France est assez incongru. Milton Erickson est mort en 1980 et ses techniques très intéressantes et efficaces sur sur des patients américains de son époque doivent être adaptées à la nôtre. La mode, de nos jours est plus au Mindfullness (Méditation de pleine conscience) ou à l’EMDR, jusqu’à ce qu’elles ne deviennent, comme bien d’autres, obsolètes ou plus vraiment à la mode…

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Le Subspace ou l’extase masochiste du BDSM

L’extase masochiste, ou subspace, chez les anglo-saxons, est un état de transe provoqué lors de scènes BDSM. La réduction du champ de conscience en situation d’abandon – du fait de liens, d’un éclairage tamisé, des yeux bandés, et des sensations régulières du fouet sur le corps, en résonance avec une musique répétitive- va provoquer chez certains soumis, et surtout soumises, un état de transe extatique avec ou sans contact sexuel direct. Le  maître du jeu ou « dom » doit bien connaître sa partenaire et parfaitement maîtriser la situation.  

On y retrouve du fait de la dissociation psychique une abolition de la sensibilité et de la motricité surprenante, voire inquiétante pour les non-initiés à ces pratiques.

Autres extases

Madeleine en extase Le caravage

Il existe bien sûr d’autres formes d’extase, connues depuis fort longtemps.  Des rapports sexuels classiques « vanilles » peuvent parfois provoquer une jouissance intense qualifiée de 7ème ciel. L’Extase des mystiques : Marie-Madeleine, Sainte Thérèse, Catherine de Sienne, sont connues pour leurs expériences extatiques intenses « en faisant l’amour avec Dieu». Quelques sage-femmes ont pu observer un orgasme au moment de l’accouchement de certaines femmes. 

Quel en est le mécanisme ?

Il s’agit d’un processus dissociatif bien connu par quelques hypnothérapeutes.

Lorsque nous vivons un événement, notre cerveau va dissocier les éléments factuels, qui vont rester conscients, des affects (émotions et sensations) qui sont enregistrés à un niveau inconscient.  Pour simplifier les choses, nous allons représenter cela par la notion de personnalité première (le conscient) et la personnalité seconde (l’inconscient). Elles ont été inventées par le Dr Pierre Janet.  Nous avons tous, en effet, une double représentation de notre personne. La première, qui correspond à l’ensemble des cognitions : anatomie, physiologie, en fait tout ce que nous avons appris en utilisant notre esprit rationnel. La seconde est faite de sensations et d’émotions intemporelles, inaccessibles en tant que telle, mais qui peuvent émerger à la conscience par l’intermédiaire d’une analogie ou une métaphore. Par exemple, dans un jeu SM, le sentiment passionnel peut être symbolisé par les cordes, les liens qui nous « attachent » à l’autre.  Lors de l’accouchement, l’amour est représenté par le bébé. Le vagin en est donc rempli.

Dans un état « normal », le processus dissociatif n’a pas lieu, et c’est la personnalité première, la plus corticalisé qui se manifeste. Il arrive parfois quelques échappements, ce sont les lapsus, et les actes manqués chers à la psychanalyse. 

Par contre, dans certaines circonstances, spontanées ou provoquées, la personnalité seconde va se manifester. La transe chamanique, facilitée par la prise de certaines substances, va entraîner le chaman dans le monde des « esprits ». Ce monde est lié au contexte socio-culturel, c-a-d aux croyances. 

Les crises des hystériques, décrites au XIXème siècle par certains psychiatres ou psychologues, Janet, Charcot, Bernheim ou Freud, pour n’en citer que quelques-uns ne sont que les manifestations de cette personnalité seconde survenant spontanément. Ce qui explique la facilité qu’ils avaient à provoquer l’hypnose (technique dissociative) chez ces sujets. On peut comprendre l’importance de manifestations à caractère sexuel de ces « crises d’hystérie » (d’où la dénomination) car l’époque était connue pour son puritanisme et la répression de la sexualité féminine (toujours l’importance du contexte). Nous pouvons appliquer la même analyse pour les extases mystiques, la martyrologie où l’esprit de la personne s’évade dans un autre monde, celui de la personnalité seconde.

De nos jours, certaines techniques, comme l’hypnose et la méditation, permettent de provoquer cette dissociation qui reste néanmoins partielle. L’état de transe nécessite une dissociation quasi complète, sinon c’est le sommeil. Ce qui différencie la transe du rêve, c’est la persistance d’un contact plus ou moins ténu avec le monde extérieur, éventuellement l’hypnothérapeute ou le, la « dom ».

La disparition ou la transformation de toute sensation corporelle superficielle nécessitera donc une hypnose profonde.

On retrouve dans l’extase amoureuse ou masochiste cet état de transe. Les coups répétés du fouet lors du subspace provoquent progressivement une réduction du champ de conscience. Le corps donc la douleur disparaît au profit de la sensation d’être envahi(e), rempli(e) de……c’est fonction de chacun(e). Chaque soumis (e) »sub » a son propre chemin. 

Si la transe extatique ne présente en soi aucun risque, le contexte de survenue SM (positions, liens, etc…) n’est pas sans danger. C’est donc tout l’art du maître ou maitresse du jeu de le prévenir. L’usage de substance agissant sur l’état de conscience est à éviter Chemsex).

Les recherches en neurosciences, grâce à l’imagerie fonctionnelle cérébrale, ont mis en évidence un déplacement des zones cérébrales actives au cours de ces états modifiés de conscience.  En simplifiant un peu, la personnalité seconde correspond aux structures cérébrales archaïques, les plus anciennes, alors que la première correspond plus aux structures corticales les plus récentes dans l’évolution. Les structures archaïques agissent sur l’ensemble du corps de manière inconsciente par l’intermédiaire du système nerveux autonomes et des neuromédiateurs. Ce qui peut expliquer les phénomènes de somatisation ou encore l’effet placebo. 

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LE SYNDROME D’EXCITATION GÉNITAL PERMANENT OU PERSISTANT (SEGP)

Sa prévalence, c-a-d sa fréquence est de l’ordre de 1%. Si ce trouble peut exister chez l’homme, il semble plus fréquent chez la femme. En fait, on ne devrait jamais utiliser le terme « excitation » qui prête à confusion et qui laisse entendre qu’elle est nymphomane ou obsédée sexuelle mais plutôt d’irritation car il n’y a pas d’excitation sexuelle à proprement parler. Il existe plutôt une distorsion dans l’interprétation des sensations perçues : irritation et excitation sont tous les deux des phénomènes inflammatoires. Et si l’excitation sexuelle peut aboutir à un orgasme résolutif, ce n’est pas le cas pour l’irritation. Je vais donc reprendre la définition du Dr Waldinger en changeant le mot excitation par irritation, plus juste.

Critères de définition du syndrome d’irritation génital persistant

-Apparition d’une irritation clitoridienne ou vaginale persistant sur une période allant de plusieurs heures à plusieurs jours, voire plusieurs mois. -L’irritation sexuelle n’est pas en rapport avec un désir sexuel subjectif. -La cause de l’irritation sexuelle ne peut être identifiée -L’irritation sexuelle permanente est ressentie par la patiente comme intrusive et non voulue. -L’irritation sexuelle est au minimum vécue comme une détresse psychologique modérée≥ 4 sur une échelle allant de 0 à 10.

Pourquoi changer le terme excitation par irritation ? Ce dernier dans ses représentations conscientes et inconscientes évoque plus une pathologie qu’une obsession sexuelle, il est donc nettement moins culpabilisant.

La recherche d’une étiologie et donc d’une explication a amené Waldinger à y associer le symptôme des jambes sans repos, une hyperactivité vésicale, une hyperesthésie douloureuse à la pression au niveau de la zone génitale.  Les auteurs de l’article étant urologues donc avec une orientation très organiques, nous allons constater que les hypothèses étiologiques émises n’apportent pas d’explications satisfaisantes permettant de résoudre le syndrome.

Hypothèses étiologiques :

Psychologiques :  si certaines études, selon les auteurs vont retrouver des troubles psychiatriques à type de dépression ou de syndrome bipolaire, des abus ou violences sexuelles, une anxiété généralisée, d’autres ne retrouverons pas de passé psychiatrique. Varices pelviennes : Dans quelques rares cas, il a pu être retrouvé une pathologie artério-veineuse au niveau génital. Il est désormais facile de les éliminer par l’échographie, l’artériographie, et l’IRM. Les antidépresseurs : S’ils améliorent un état dépressif, ils ont souvent pour effet secondaire d’empêcher l’orgasme et donc ne pas permettre la résolution d’une tension qui n’est pas que sexuelle. Donc leur action est très variable d’une personne à une autre. Ils vont parfois améliorer ce syndrome et parfois l’aggraver. Les hypothèses neurologiques : Aucune donnée n’a permis d’identifier spécifiquement une origine centrale (le cerveau) ou périphérique (les nerfs). L’existence de neuropathie a pu être évoqué. Il est vrai que lorsque l’on cherche, on trouve toujours quelque chose. Quant à dire que la « trouvaille » en est responsable, c’est une autre histoire. L’hypothèse hormonale : Le fait que les symptômes surviennent plus fréquemment au moment de la ménopause a pu faire suspecter une origine hormonale. Mais aucune anomalie n’a pu être retrouvée lors de dosages hormonaux.

Le traitement

Nous allons voir comment, il est possible d’améliorer, voire de résoudre le problème.

Dans un premier temps, il est important d’éliminer une éventuelle cause organique, physique, psychiatrique ou iatrogène (médicamenteuse) tout en sachant qu’il n’est pas certain que ce soit la solution du problème. Un professionnel compétant et connaissant le sujet sera indispensable. En fait et bien que cela paraisse rassurant et plus facile à soigner, la solution ne se situe pas le plus souvent au niveau sexuel, vasculaire, neurologique ou hormonal. Si certains médicaments psychotropes sont parfois utiles et efficaces dans un premier temps, leur efficacité est le plus souvent limitée dans le temps.

La solution

Il faut déjà éliminer la masturbation, le sextoy et les rapports sexuels qui ne feront qu’aggraver la situation. Ce qu’il faut comprendre, c’est que ce symptôme (ce n’est pas un syndrome) est une métaphore, il est une représentation physique d’une problèmatique psychologique inconsciente. Depuis notre enfance, nous construisons plus ou moins bien une double représentation de nous-même : une première consciente, rationnelle, pas toujours objective et une autre inconsciente totalement subjective. S’il est facile pour un homme d’avoir une représentation objective de son sexe, ce n’est pas toujours le cas de beaucoup de femmes qui n’ont qu’une connaissance parcellaire de leur sexe. Ayant eu l’occasion de soigner de nombreuses femmes pour mariage ou union non consommée, il m’est apparu que si celles-ci savaient qu’elles avaient un sexe, elles n’en avaient aucune connaissance. Ainsi toute tentative de rapport sexuel était vécue comme un risque de pénétration d’un « corps étranger » dans le corps et non dans une cavité du corps (inconnue). D’où ce reflexe de défense, provoquant une contraction des muscles du périnée. Le rapport est douloureux voire impossible. C’est ce même mécanisme qui explique la douleur du premier rapport sexuel et non la « déchirure » d’un hymen qui n’a pas d’innervation. Avoir accès aux représentations inconscientes du sexe responsables de ce symptôme est possible en utilisant certaines thérapies dissociatives qui vont permettre à l’esprit conscient d’avoir accès aux représentations inconscientes, différentes pour chaque personne. Cette complexité nécessite un approche thérapeutique personnalisée. La plus efficace dans mon expérience est l’hypnose, mais réalisé par un(e) hypnothérapeute formé(e) à la sexologie. Les autres techniques thérapeutiques EMDR et TCC sont moins efficaces. 

Explications

Lorsque l’on évoque une représentation inconsciente, beaucoup croient que c’est juste la vue d’un esprit un peu perturbé. En fait les informations conscientes et inconscientes ne sont pas enregistrées dans les mêmes structures cérébrales. Si les conscientes sont plutôt dans le cortex, les inconscientes le sont au niveau des structures archaïques (le souvenir est toujours une reconstruction). L’imagerie fonctionnelle cérébrale a pu permettre d’observer un déplacement de l’activité cérébrale en hypnose. Ces structures archaïques (à l’origine des manifestations appelées psychosomatiques) agissent sur le corps par l’intermédiaire du système nerveux autonomes et des neuromédiateurs, insensibles à la volonté et aux raisonnement cartésiens.

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L’identité sexuelle et le genre

Sujet fort sensible que je vais tenter d’expliquer et démystifier afin de mieux comprendre la notion d’identité sexuelle et de trans-identité.

Quelques définitions pour commencer

Il est difficile de définir l’identité sexuelle aussi nous devons faire appel aux concepts d’identité sexuée et d’identité de genre pour donner une vision complète de cette notion. Nous définirons donc comme faisant partie de l’identité sexuée tout ce qui concerne le biologique et l’expression de ce biologique, c’est-à-dire  le sexe génétique, le sexe gonadique et le sexe phénotypique (corporel);  l’identité de genre, quant à elle, fait référence à des critères comportementaux, sociaux et légaux, donc en rapport avec les représentations de ce qui est de l’ordre du masculin ou du féminin. Le rôle du genre en est l’expression individuelle effective et visible telle qu’elle est manifestée par l’individu (Corraze, 2004).

Si en général l’identité sexuée et l’identité de genre sont cohérentes et convergentes chez un même individu, il existe chez certains des divergences qui se manifesteront par ce que nous nommons « trouble » de l’identité de genre ou transsexualisme.
Sur le plan biologique, nous connaissons un certain nombre d’anomalies génétiques et chromosomiques que sont les syndromes de Turner, syndrome XXX, le syndrome de Klinefelter, le syndrome XYY, l’hermaphrodisme et les pseudo-hermaphrodismes que nous n’aborderons pas dans cet article.

Le déterminisme sexuel est d’abord d’ordre biologique et nous faisons la distinction de ce qui est de l’ordre du génétique et de ce qui est de l’ordre du chromosomique. Chez l’homme comme chez l’animal, le sexe de l’individu est déterminé dès la fécondation par les chromosomes sexuels : XX chez la fille, XY chez le garçon.

Les tests prénataux

En plus de détecter certaines anomalies génétiques, les tests prénataux non invasifs (NIPT) et les tests génétiques préimplantatoires (PGT) peuvent discerner le sexe chromosomique d’un fœtus avant la naissance. Lors du scanner anatomique de 20 semaines, l’échographiste peut détecter la présence d’organes génitaux externes pour déterminer le sexe. 

Construction de l’identité sexuelle

L’identité sexuelle se définit comme un ensemble de comportements, d’attitudes, de symbolisations et de significations qui s’élaborent au cours du développement psycho-sexuel. Elle est un long processus d’imitation, d’éducation et d’apprentissage et se modèle à partir des représentations que l’enfant intériorise sur la façon dont il doit se penser et se comporter comme être sexué.

Si le sexe biologique nous définit comme mâle ou femelle, ce n’est pas suffisant pour nous qualifier de masculin ou de féminin.Selon Chiland (1988), « l’être humain est une abstraction, seuls existent des hommes et des femmes ».  Devenir un individu sexué fait partie intégrante de la construction de son identité.

Approches théoriques de la construction

Plusieurs modèles théoriques ont été développées: le modèle psychanalytique, le modèle cognitiviste et le modèle de l’apprentissage social. Nous verrons qu’ils ne sont pas très satisfaisants.

Le modèle psychanalytique:

Selon Freud, les différences psychiques entre les hommes et les femmes dépendent de leurs différences anatomiques : « L’anatomie, c’est le destin » a-t-il ainsi pu écrire. S’appuyant par ailleurs sur des données anatomiques et embryologiques, Freud élabora une théorie de la bisexualité psychique : « Ni du point de vue biologique, ni du point de vue psychologique, les caractères d’un des sexes chez un individu n’exclut ceux de l’autre. » Pour Freud l’enfant est d’abord psychologiquement bisexuel; c’est son organisation œdipienne qui lui permettra de se différencier. Pour lui, l’organe génital ne peut être que phallique. Ainsi la petite fille méconnaîtrait son vagin et ne connaîtrait que son clitoris, considéré comme un pénis atrophié. Se sexuer, reviendrait alors se positionner par rapport au phallus : la petite fille s’estime dépourvue (complexe de castration), le petit garçon a peur de le perdre (angoisse de castration). Dans ce modèle, le masculin-phallique s’oppose au féminin-châtré et dans ce contexte, la petite fille est d’abord un petit garçon, ce qui n’est pas sans rappeler le modèle biblique : la femme créée à partir de l’homme… 

Par contre pour Winnicot (1971), l’enfant de par sa fusion à la mère au cours de la grossesse serait d’abord féminin. Ce n’est que parce qu’il se différencie de sa mère qu’il peut accéder au masculin!

Enfin Stoller (1978) dégage le concept d’identité de genre, opérant une distinction entre « sexe », qui désigne ce qui est relatif à la sexualité, et « genre», qui renvoie au sexe social. L’un serait le sexe anatomique, l’autre le sexe psychologique. Cette théorie ne laisse que peu de place au choix du sujet dans la sexuation qui est essentiellement l’œuvre des autres. (j’ai résumé car c’est un peu plus compliqué).

Le modèle cognitiviste

D’après ce modèle, la mise en place des comportements sexués et l’acquisition de l’identité sexuelle (le genre) s’élaborent par stades, le passage d’un stade à un autre s’accompagnant chez l’enfant d’une augmentation des connaissances relatives à l’identité sexuelle et aux rôles qu’elle  implique. Ici l’enfant prend donc une part active dans la structuration de cette identité grâce à la mise en œuvre d’activités cognitives donnant naissance à un « schéma de genre ».  Il introduit la notion d’appartenance ou non à un groupe-sexe: « Les filles jouent à la poupée, pas les garçons« ; donc « je suis un garçon car je ne joue pas à la poupée« . L’élaboration du genre ou de l’identité sexuelle se fait donc à partir de ses cognitions, en l’occurence de l’activité de l’enfant et ses capacités intellectuelles.

Le modèle de l’apprentissage social 

Selon cette théorie, l’apprentissage des rôles sexués s’effectue selon les règles qui régissent toute forme d’apprentissage. Ainsi, l’adoption de comportements par l’enfant s’effectue sur la base de renforcements positifs et négatifs. L’enfant apprend également en imitant tous les modèles potentiels qui lui sont proposés : parents, autres adultes, fratrie, pairs, média. ce qui lui permet de se classer comme masculin ou féminin. Progressivement, l’enfant prend conscience des attentes que son entourage exerce à son égard et adopte les conduites qu’il a préalablement codifiées comme celles appartenant à son sexe.

Un nouveau modèle théorique

Dès sa naissance, l’individu va se construire sur deux plans qui vont évoluer en parallèle, mais aussi en perpétuelle interaction. (C’est l’hypnose qui reposant sur la dissociation de ces deux plans, m’a permis d’élaborer cette hypothèse) Un plan que l’on peut qualifier de rationnel ou raisonné qui restera conscient: il sera alimenté par le langage à travers les mots nommant les choses de lui-même et de tout son environnement. Ainsi sera défini l’appartenance objective à tel ou tel sexe. Il définit l‘identité sexuée. Un plan symbolique inconscient construit uniquement à partir de sensations ou d’émotions (les affects) perçues comme agréables ou désagréables (positives ou négatives), d’intensité variable et fonction de nombreux facteurs environnementaux: parents, famille, école, société, etc…: l’identité de genre. Les neuro-sciences nous ont permis d’objectiver leur localisation différente dans le cerveau. Ainsi le souvenir est-il toujours une reconstruction: associant éléments factuels et affects: identité sexuée et identité de genre.

L’identité sexuelle va se construire sur ces deux plans qui peuvent plus ou moins coïncider ou s’accorder. Il est ainsi possible de posséder un physique masculin, tout en se sentant femme ou inversement. Cette double « identité »est présente chez tous les êtres humains, faisant partie intégrante de notre constitution. Mais la position du curseur est variable d’une personne à l’autre, d’un sexe à un autre. Nous allons nous sentir plus ou moins homme ou femme et ce quelque soit notre sexe anatomique. « En statistique, c’est toujours au milieu (courbe de Gauss) que se situe le maximum. Et c’est ainsi que la société définit une « normalité », à partir d’un maximum; ce qui ne veut pas dire que le reste de la courbe est anormal!« 

C’est tout là le problème, mais aussi la richesse de notre humanité si nous sommes capables d’accepter nos différences et de profiter de ce que la nature nous a donné.

Quel genre?

Lorsque les opposants aux soins d’affirmation de genre affirment qu’aucune personne ne peut changer de sexe, ont-ils raison ou sont-ils dans l’erreur ? La réponse à cette question dépend entièrement de la définition du sexe utilisée. Chromosomique ? Gonadique ? Phénotypique ? C’est un fait immuable qu’aucun humain ne peut changer de sexe chromosomique. Personne dans la communauté transgenre ne le contesterait. Cependant, nous pouvons supprimer les gonades et modifier le sexe phénotypique. L’objectif du traitement hormonal et de la chirurgie d’affirmation de genre n’est pas de changer le sexe chromosomique, mais de modifier le sexe phénotypique (corporel) pour faire en sorte que le corps physique qu’un patient voit, et que d’autres voient, reflète ce que ressent le patient. En fait, de nombreuses personnes cisgenres révisent également leur sexe phénotypique lorsqu’elles subissent une plastie mammaire, une modification du pénis ou une vulvoplastie pour exactement la même raison.

Pas toujours simple…

Dans le cas d’un nourrisson qui a un caryotype XY (sexe génétique) connu avant la naissance mais un phénotype (sexe corporel) féminin à la naissance (comme on l’observe dans une affection rare appelée (testicules féminisants), quel sexe faut-il attribuer à ce bébé ? L’enfant doit-il être élevé selon le genre masculin ou féminin? De nombreux préjudices involontaires mais importants ont résulté du fait que les médecins et les parents ont tenté de répondre à cette question. Les mauvais soins infligés aux patients intersexués par des traitements médicaux et chirurgicaux forcés et coercitifs, souvent pendant la petite enfance, devraient nous rappeler que le sexe et le genre ne sont pas aussi biologiquement aussi binaires comme nous avons pu l’expliquer précédemment.

Ref: The Multiple Meanings of Sex K. Ashley Brandt, DO; Medscape Professional Network.

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Les trois orgasmes de la femme

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Jusqu’à présent, la sexologie n’en évoquait que deux: l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal. Un étude récente réalisée sous forme d’enquête auprès d’une centaine de femmes peut laisser supposer qu’il existe trois orgasmes. En fait la terminologie est assez impropre car l’orgasme est unique mais l’intensité du plaisir et sa diffusion dans le corps de la femme est fonction de son point de départ. Il est donc plus précis de parler d’orgasme à point de départ clitoridien et à point de départ vaginal; mais c’est là qu’il y a problème si l’on peut dire. Isabelle connaît bien sûr les orgasmes à point de départ clitoridien qu’elle peut se procurer par la masturbation, mais elle a découvert un orgasme «vaginal» lors de la pénétration qu’elle ne peut obtenir que dans une seule position. «Mon partenaire doit me pénétrer par derrière (position dite en petites cuillères), car je dois serrer très fortement les cuisses pour jouir à tel point que j’en ai parfois mal dans les cuisses.» «Mon plaisir est tout à fait comparable à celui obtenu par la stimulation directe de mon clitoris: il est intense et ne touche que la sphère génitale; je le préfère néanmoins car il représente plus ce que j’attends de ma relation amoureuse, une véritable communion avec lui.»

Cet orgasme est provoqué par une stimulation plus ou moins indirecte des structures érectiles clitoridiennes internes.

Le 3ème orgasme

Anaïs décrit à peu près la même chose sauf qu’elle a découvert un autre orgasme qui part du fond de son vagin et diffuse beaucoup plus dans le corps; il remonte dans le ventre, la poitrine et dans quelques rares cas provoque une perte transitoire de conscience. La littérature érotique appelle cela: «la petite mort». «Il est très souvent accompagné d’une sensation d’inondation vaginale brutale que je pense être une sorte d’éjaculation. Cela m’a gênée au départ surtout vis à vis de mon partenaire, mais celui-ci a su me rassurer et a trouvé cela au contraire très excitant……».

Anaïs poursuit et précise: «Je pensais connaître les deux orgasmes décrits par la sexologie, mais j’ai découvert également au cours de mes jeux sexuels un autre orgasme vaginal plus superficiel; je le ressens dans le premier tiers de mon vagin et il se rapproche beaucoup de celui que je peux ressentir  lorsque je me masturbe.»

Nous pouvons affirmer qu’il peut exister trois points de départs de l’orgasme chez la femme: un externe: clitoridien, un moyen vaginal mais en fait clitoridien et un autre moins fréquent vaginal profond dont le point de départ semble être l’urètre.

À la suite de cette enquête, il apparaît que de nombreuses femmes connaissant les deux premiers aient tendance non pas à les confondre car la stimulation est différente, mais à ne pas différencier la jouissance ressentie. Cependant dans l’enquête 60% pensent que le ressenti de cet orgasme «vaginal» moyen augmentent leur désir sexuel surtout si la découverte est récente. On peut penser que c’est la dimension relationnelle qui en accroît le désir et non le plaisir ressenti, car avec le temps le désir sexuel diminue de la même façon pour les deux types d’orgasme clitoridien d’où une diminution de la fréquence des rapports sexuels qui va rapidement provoquer des situations conflictuelles dans le couple. Enfin selon la même étude, il ne semble pas que la femme qui ressent ce plaisir attache une grande importance au contrôle de l’éjaculation de son partenaire.

Un contrôle de l’éjaculation nécessaire

Par contre les femmes qui connaissent l’orgasme vaginal profond dont on peut évaluer le nombre à 25 à 30% (mais c’est difficile de l’affirmer) semblent dire que celui-ci ne peut être obtenu que si le partenaire possède le contrôle de la survenue de son éjaculation; en effet entre le moment de la pénétration et le moment de l’orgasme, il peut facilement s’écouler 15 à 30 minutes et que la jouissance ressentie plus diffuse, plus envahissante provoque une sensation de fusion à l’être aimé, incomparable. Le désir et le plaisir s’en trouvent à chaque fois renforcés et persistent beaucoup plus dans le temps tant que le partenaire reste aimé et désirable.

À la différence de l’homme plus pulsionnel dans sa nature où désir sexuel et jouissance sont relativement liés, le désir sexuel féminin est intimement relié à son désir fusionnel et va trouver son apothéose dans l’orgasme vaginal profond. Il ne faut pas cependant que cela fasse oublier, renier ou dénigrer les autres orgasmes qui ont aussi leur importance, mais sans doute pas la même valeur ou le même sens pour la femme sexuellement épanouie qui a su en découvrir le chemin.

Ce 3ème « orgasme » n’est pas aussi naturel et spontané que les deux autres car il est le fruit d’un apprentissage conscient mais surtout inconscient. Il est ainsi possible de déclencher des orgasmes par stimulation des tétons!

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Les secrets ou mystères du plaisir sexuel féminin

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Si la plupart des femmes peut avoir des rapports sexuels, le plaisir qu’elles peuvent en éprouver est très variable.
Comme chez l’homme, il existe chez la femme une certaine dimension mécanique ou pulsionnelle à la sexualité, sans doute moins importante malgré tout que la dimension relationnelle.
Nous pouvons ainsi définir, chez elle, trois façons d’avoir un plaisir sexuel, voire d’atteindre l’orgasme avec celui-ci. Néanmoins, il ne faut pas oublier l’importance des préliminaires, car le plaisir de la femme ne se réduit pas qu’à son sexe; en effet, la bouche, les seins, les cuisses , les fesses souvent être aussi source de plaisir. Il faut également toujours garder à l’esprit que le principal organe du plaisir est le cerveau.

La première est très mécanique

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C’est la stimulation du clitoris. Elle peut se faire
– par la masturbation manuelle ou à l’aide d’un sex-toy.
– en serrant de manière rythmique les cuisses croisées.
– Les caresses manuelles ou buccales du partenaire.
La dimension relationnelle est peu importante, dépendante de fantasmes plus ou moins élaborés.

La seconde est un peu moins mécanique, bien que…


– Lors de la pénétration, les mouvements de va-et-vients du pénis ou d’un sex-toy vont provoquer une stimulation indirecte du clitoris et de ses branches internes. Le point de départ de l’orgasme quant il survient est en fait clitoridien. Il nécessite souvent une stimulation intense dépendante de l’anatomie féminine, c-a-d de la taille du clitoris et des petites lèvres, de la largeur vaginale, de la tonicité du périnée, mais aussi de la largeur du pénis. Il nécessite de la part de l’homme une grande maîtrise de son éjaculation. En absence de celle-ci, elle favorise plutôt la survenue d’une éjaculation prématurée, en effet les mouvements coïtaux de la femme qui cherche son plaisir vont rendre la gestion de l’excitation masculine pour le moins compliquée surtout s’il doit se comporter en « marteau-piqueur »
– Il peut exister néanmoins une petite dimension relationnelle lié eau plaisir de s’unir à l’être aimé et à son plaisir. Cette dimension relationnelle ne peut à elle seule provoquer un orgasme.

La troisième façon selon les 20 à 30% des femmes qui le connaissent est surtout relationnelle.


Ce qui ne peut pas dire que la dimension mécanique ne soit pas présente et n’ai pas son importance. Liée à la pénétration, cette jouissance vaginale profonde trouve son point de départ dans la représentation, et l’investissement émotionnel et affectif que la femme va réussir à faire de son vagin. Faisant de celui-ci un véritable instrument de communication. Elle le vit comme le lieu où elle accueille amoureusement l’être désiré ou l’organe qui va le prendre, l’absorber, le « dévorer ». Le fond du vagin s’agrandit, se ballonise comme pour agrandir le lieu de ce désir fusionnel.
L’orgasme est d’autant plus intense qu’il n’est pas recherché, mais le fruit de ce dialogue érotique des deux sexes, l’éjaculation masculine n’étant que sa pause voluptueuse utile, mais non nécessaire!


– La taille du sexe masculin peut avoir une certaine importance, adapté à la morphologie du vagin féminin. Cette importance était déjà mentionnée par le sage indien Vâtsyâyana dans le Kâma-Sûtra.
– Il est aussi essentiel que l’homme ait une certaine maîtrise de son instrument, de son éjaculation, et il n’est plus nécessaire de jouer uniquement de la « techno » pour qu’elle accède à l’extase, à la petite mort, au septième ciel.

L’association plus ou moins importante de ces deux composantes expliquent la variabilité de l’orgasme féminin, amplifiée des capacités ou incapacités masculines. Ainsi, selon ses dispositions, circonstances, relation avec le ou la partenaire, elle aura ou n’aura pas de plaisir et ce dernier pourra être à chaque fois différent. Plus que chez l’homme, chez la femme c’est la tête qui a toujours le dernier mot! Pour la garder (sa tête), il vaut mieux éviter l’usage ou l’abus d’un certain nombre de substances plus ou moins licites ou illicites. Si le Chemsex facilite les rapports, il est plutôt une entrave à l’orgasme.

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L’extase sexuelle

L’extase de Marie-Madeleine par Il Caravaggio

Expérience incomparable, appelée le plus souvent « petite mort« ou « septième ciel« , elle peut survenir de manière tout à fait aléatoire au cours d’une relation sexuelle. Elle semble plus fréquente chez la femme que chez l’homme. Si, l’extase apparaît le plus souvent au décours d’un orgasme sexuel, elle n’y est pas toujours associée du moins dans son déclenchement.

Définir l’extase

Elle est difficile à définir car particulier à chacun (e) et nous verrons pourquoi un peu plus loin. Selon les auteurs, c’est un état mental particulier caractérisé par une contemplation profonde intériorisée, avec abolition de la sensibilité et de la motricité (Garnier et Delamare). Volupté intime qui absorbe tout autre sentiment. Dans l’extase, les fonctions intellectuelles sont détournées et le monde extérieur s’efface. Un sentiment de bonheur, de joie indéfinissable envahit l’esprit (Pierre Janet: Une extatique). Pour Boutroux : Le Mysticisme, l’extase est la réunion de l’âme à son objet.

Une transe particulière

Depuis la nuit des temps, les pratiques des chamanes ont permis de créer chez certains individus un état psychique particulier appelé transe. Selon Pierre Janet (médecin, philosophe et psychologue), il existe en chacun de nous une dualité sous la forme d’une personnalité première présente au monde et une personnalité seconde à laquelle un autre monde se rend présent, émerge avec la transe. Lors de la transe induite par certaines situations ou provoquée au cours de séances d’hypnose, il y a altération de la conscience de la personnalité première. Elle se trouve plus ou moins « endormie »selon la profondeur de celle-ci.

Extase de Ste Thérèse Le Bernin

Les neuro-sciences ont pu mettre en évidence grâce à l’imagerie cérébrale fonctionnelle (pet-scan) un déplacement des zones d’activité cérébrale au cours de l’hypnose. Lorsque nous vivons un événement, notre cerveau n’enregistre pas toutes les informations au même endroit. Ainsi le souvenir est toujours une reconstruction associant les informations factuelles conscientes et les informations sensorielles et émotionnelles inconscientes stockées dans des zones cérébrales différentes. Ce sont ces dernières qui vont s’exprimer lors des phénomènes de transe et cela en fonction du contexte socio-culturel ou factuel. Ce sont elles que l’on cherche à activer avec l’hypnose. Cette recherche de l’extase sexuelle prendra un caractère mystique et spirituel dans le taoïsme ou tantrisme, malheureusement inadaptée à notre historicité. En effet, ces pratiques ne sont signifiantes que dans un monde historique donné ( Le Monde Magique, Ernesto di Martino ethnologue Italien).

Il existe ainsi différents types de transes: chamanique, religieuse, mystique, et sexuelle, selon le contexte de survenue.

En pratique

Quelque-soit le type de transe, on y retrouve presque toujours des stimulations répétitives afin d’accéder à son intériorité: Elle peut être visuelle, auditive ou kinesthésique. -Visuelle: par fixation d’une flamme vacillante, d’un pendule, d’un mouvement régulier. Il est plus ou moins rapide… – Auditive: mélopée, pendule d’une horloge, musique rythmée, mantra… – Kinesthésique: sensations comme les mouvements réguliers de la respiration ou du coït… Ces stimuli peuvent être isolés ou multiples, mais toujours réguliers en rapport avec ses perceptions internes et associés aux représentations analogiques, métaphoriques des affects, sentiments ou émotions indéfinissables si ce n’est par la poésie.

L’extase sexuelle survient plus facilement lors d’un état passionnel où par exemple le mouvement de va et vient régulier de la pénétration s’associe au désir de fusion et/ou d’abandon à l’autre en se sentant soit envahi(e) soit possédé(e). La jouissance et ce à condition qu’elle soit prolongée facilitera sa survenue. Mais si on peut en créer des conditions favorables, sa survenue demeure toujours imprévisible. Cette représentation de la fusion peut se manifester sous différentes formes métaphoriques, particulières à chacun(e). Et dans certaines conditions le fantasme peut parfois suffire. Par contre un orgasme trop rapide va interrompre le processus.

L’extase masochiste

L’extase masochiste ou subspace des anglo-saxons est un état de transe provoqué lors de scènes BDSM. La réduction du champ de conscience en situation d’abandon du fait de liens, d’un éclairage tamisé, des yeux bandés, et des sensations régulières du fouet sur le corps en résonance à une musique répétitive va provoquer chez certains soumis et surtout soumises un état de transe extatique avec ou sans contact sexuel direct. Le « dom » doit bien connaître sa partenaire et parfaitement maîtriser la situation. On y retrouve du fait de la dissociation psychique une abolition de la sensibilité et de la motricité surprenante voire inquiétante pour les non-initiés à ces pratiques.

Les chemins de l’extase sont invisibles aux aveugles.

Dans le cadre d’un mémoire de sexologie que réalise une étudiante au DIU de sexologie, la rédaction recherche des témoignages d’extase sexuelle et d’extase masochiste. Laissez vos témoignages et un contact dans les commentaires. (anonymat assuré)

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À quoi sert le rapport sexuel?

Il peut sembler étrange de poser cette question, pourtant, ses réponses vont nous conduire au cœur des problématiques sexuelles. L’objectif du rapport sexuel détermine aussi son enjeu, et donc les critères de réussite ou d’échec. Il peut aussi révéler une distance considérable entre l’objectif énoncé et l’enjeu émotionnel réel. Ainsi, une femme qui accepte de faire l’amour pour «faire plaisir » à son partenaire, inscrit-elle cet acte dans une dimension relationnelle, voire contractuelle. Différents enjeux découlent logiquement de ce choix, cohésion du couple , fidélité, apaisement des instincts… Mais, cet objectif conduira tôt ou tard à une impasse et une dysfonction sexuelle, car une relation équilibrée, capable de s’installer positivement dans la durée ne peut pas se fonder sur une mise à l’écart des objectifs réels de chacun.

Il est donc important de savoir quel objectif nous allons attribuer à l’acte sexuel, quels en seront les enjeux réels, et les critères de réussite ou d’échec.

Quelle est sa finalité?

Choisissez la réponse qui vous semble la plus proche de votre opinion à ce sujet, si vous souhaitez donner plusieurs réponses, classez les par ordre d’importance. Répondez à ces questions avec votre partenaire et comparez vos réponses :

1-La reproduction

2-L’apaisement des instincts sexuels

3-Le plaisir de l’homme

4-Le plaisir de la femme

5-Faire plaisir à mon (ma) partenaire

6-Plaisir et émotions partagés

7- Le remercier de… (contrat)

8- Maintenir la cohésion du couple

9-Être normal (e ) 

Selon l’objectif de l’acte sexuel, votre vécu varie, parce que les enjeux sont différents, parfois contradictoires, souvent décalés.

Seront développées dans les prochains articles les différentes finalités. En attendant amusez-vous à faire le test. (extraits du livre ci-dessous)

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