LA BISEXUALITÉ EN 36 QUESTIONS

1: Quelle est la différence entre bisexualité et ambiguïté sexuelle?

Cela n’a rien à voir, vous pouvez avoir des relations sexuelles et sentimentales avec des partenaires des deux sexes, sans douter de votre propre identité sexuelle. L’ambiguïté sexuelle relève d’une problématique d’identité ou de genre, elle se révèle quand la personne a le sentiment d’un décalage ou d’un conflit entre son sexe biologique et son genre.

2: La bisexualité est-elle une modalité de pratique sexuelle ou constitue-t-elle une identité sexuelle à part entière?

Un ménage à trois?

Cette question n’est pas simple car on peut envisager au moins deux cas de figure. Dans un premier votre sexe biologique et votre genre sont en harmonie, les éléments masculins et féminins sont parfaitement intégrés, le choix bisexuel reflète alors une recherche de plaisirs, un parcours hédoniste. Dans d’autres cas, les éléments masculins et féminins qui composent votre genre ne sont pas intégrés et s’expriment par des conflits intérieurs, vous ne savez pas qui vous êtes et vous vous cherchez auprès de partenaires des deux sexes. Vous pouvez lire sur certaines professions de foi que les bisexuels revendiquent une identité sexuelle propre, différente de celle des hétérosexuels ou des homosexuels (LGBT). Pour ma part, j’ai tendance à penser qu’il s’agit d’un choix comportemental: la bisexualité a toujours existé dans de nombreuses cultures depuis l’Antiquité, mais a généralement été réprimée au même titre que l’homosexualité.

3: La bisexualité est-elle une perversion sexuelle?

La médecine sexuelle ne retient que les perversions comportementales qu’elle nomme paraphilies, il s’agit de l’exhibitionnisme, de la pédophilie, du sadisme sexuel et du fétichisme. La bisexualité ne fait pas partie des perversions sexuelles, on peut tout au plus la considérer comme une tendance. Les choix sexuels demeurent étroitement liés à la culture. Un climat culturel qui permet le développement de toutes ses facettes représente un terreau favorable à la bisexualité.

4: La bisexualité est-elle un trouble de la sexualité?

Oui, si la personne souffre de sa bisexualité, mais en examinant le problème, on trouve généralement des conflits sentimentaux qui ont des répercussions sur la sexualité. Dire que la bisexualité est un trouble me semble très exagéré.

5: De quelle guérison, de quelle normalité pouvons nous parler ici? La bisexualité est-elle anormale?

Le modèle hétérosexuel représente la normalité pour les relations sexuelles, il s’agit d’un coït avec pénétration intra-vaginale dont la durée « normale » n’excède pas 5 minutes et 40 secondes (données statistiques). Cela suffit en regard de critères purement médicaux à qualifier de normale cette relation. Mais l’amour et les sentiments ne se plient pas à des normes, l’épanouissement de la sexualité exige plus. C’est dans ce « plus » que la pudibonderie place « l’anormal », le « déviant »….

6: Quelles sont en chacun de nous les racines de la bisexualité?

Nous possédons tous en nous les aspects psychologiques des deux sexes que l’éducation et la culture s’appliquent souvent à réprimer. Ce ne sont pas les mêmes aspects selon les cultures. Autrefois la répartition des rôles entre les sexes était très claire; les femmes assuraient la totalité des soins à apporter aux enfants et des travaux à la maison. Aujourd’hui, hommes et femmes travaillent à l’extérieur du foyer et les travaux ménagers sont donc partagés (dans la plupart des cas). Pendant des siècles, on a voulu imposer aux femmes un modèle de passivité pour la sexualité et d’activité pour l’homme. La psychanalyse s’est toujours accommodé de ce schéma simpliste. Par exemple en attribuant aux femmes un désir de pénis et en présentant la mère comme toujours fautive. Le péché originel s’est donc maintenu… On sait aujourd’hui que l’embryon humain est porteur à la fois de potentiels féminins et masculins; le différenciation sexuelle ne s’effectue qu’à partir de la 5ème semaine de vie embryonnaire…Il ne faut néanmoins pas y voir nécessairement les « racines » de la bisexualité qui ne peut s’exprimer que dans des conditions favorables.

7: La bisexualité est-elle plus facilement acceptable que l’homosexualité dans la société actuelle? La bisexualité est-elle une sexualité taboue? Plus taboue que l’homosexualité?

Dans les cultures où elle est réprimée la bisexualité n’est pas moins tabou que l’homosexualité. Ces deux choix détournent la sexualité de la reproduction ce qui semble inacceptable au regard des religions occupant une place prépondérante dans les mentalités. Dans la société actuelle du moins dans de nombreux pays d’Europe, la bisexualité ne pose de problème que dans le cercle relationnel des gens concernés: famille traditionnelle ( mais il y en a de moins en moins), voisins médisants ( à propos de tout et pas seulement de la sexualité). Les comportements de type homophobe sont plus à craindre, mais il ne faut rien exagérer. En France, on peut la plupart du temps être ouvertement homosexuel ou bisexuel sans se faire agresser ou jeter en prison… Ce ne sont ni des délits, ni des maladies…

8: Les individus qui se disent ouvertement bisexuels sont-ils rares?

Bien que minoritaire, je rencontre dans ma pratique de plus en plus de gens qui expriment ouvertement leur tendance bisexuelle, ainsi que des fantasmes de ce type…S’afficher ou s’exprimer? la sexualité appartient à la sphère intime de chacun. Faut-il nécessairement en parler? Et à qui doit on en parler? En quels termes et dans quelle intention?

9: La bisexualité est-elle moins tabou pour une femme que pour un homme?

Beaucoup d’hommes fantasmes sur les amours lesbiennes ou sur le triolisme. Il faut plutôt s’interroger sur la façon particulière dont les femmes éprouvent et expriment l’amour. La sexualité lesbienne est le plus souvent fondée sur une dimension relationnelle que purement sexuelle… Par ailleurs, il ne faut pas perdre de vue que les femmes ont pendant des siècles considéré dans la chrétienté comme des créatures dépourvues d’âme. La femme par nature était supposée posséder une sexualité animale guidée par le plaisir et porteuse du péché. Les « dérives » sexuelles d’une femme sont donc moins déviantes et plus prévisibles que celles d’un homme!

10: La bisexualité est-elle une solution de facilité quand on a du mal à faire un choix entre homosexualité et hétérosexualité?

Exprimer sa bisexualité n’est pas une solution de facilité, cela peut traduire une ambivalence, un état de recherche de soi. Par ailleurs, on peut varier: être bisexuel à certaines époques de sa vie et pas à d’autres.

11: La bisexualité est-elle une simple étape entre hétérosexualité et homosexualité? Est-elle un état transitoire? Ne serait-elle qu’une étape vers l’homosexualité?

La bisexualité peut en effet se situer comme une étape sur un parcours d’épanouissement sexuel, mais cela ne signifie pas qu’une fois franchie, la personne ne puisse y revenir…Il faut cesser d’étiqueter les gens; en tant qu’être humain, nous sommes déterminés à nous adapter en permanence à notre environnement. Si vous pensez que vous pouvez tomber amoureux, vous ne savez pas à l’avance de qui vous le serez et quel sera son sexe et son genre.

12: La bisexualité masque t-elle le plus souvent un désir homosexuel non assumé?

Un désir homosexuel non assumé se manifeste aussi par un refus de la sexualité ou de prises de position extrêmes à l’encontre de ce que l’on cherche à nier. La personne souffre d’un conflit intérieur.

13: La bisexualité résulte t-elle seulement de doutes concernant son orientation sexuelle?

On peut être parfaitement à l’aise dans son identité sexuelle et choisir des partenaires des deux sexes. C’est un fantasme hétérosexuel que de croire que dans un couple homosexuel, il n’y en a qu’un qui joue le rôle de l’homme et l’autre de la femme. La plupart du temps les homosexuels(les) assument parfaitement leur sexe biologique et leur genre. C’est cela qui construit une identité homosexuelle. Les homosexuels ne sont pas des adolescents attardés. Et ce n’est pas parce que ces derniers ont souvent des relations homosexuelles avant de se déterminer vers un autre choix qu’ils sont bisexuels. Les bisexuels ne sont pas plus attardés, bien au contraire car affirmer pleinement sa tendance est plutôt un signe de grande maturité.

14: La bisexualité est-elle une troisième sexualité?

C’est en effet une alternative à l’hétérosexualité ou à l’homosexualité stricte et exclusive.

15: De quoi résulte la bisexualité si on l’aborde sous l’angle freudien? Resulte t-elle de quelque complexe, de quelqu’angoisse? Que dit Freud de cela?

Ce que dit Freud est intéressant d’un point de vue historique et philosophique, mais doit être mis en perspective de l’époque qui a vu émerger ses travaux. Freud avait tendance à interpréter la majorité des difficultés de ses patients comme des symptômes d’homosexualité refoulée et celles de ses patientes à des problèmes hystériques. Il analysait les faits avec les outils conceptuels de son époque… obsolètes aujourd’hui!

16: Etre exclusivement homosexuel ou hétérosexuel ne revient-il pas à se priver de certaines expériences de vie? La bisexualité dans ce sens ne serait-elle pas la sexualité idéale?

William Masters et Virginia Jonhson

C’est ce que conjecturaient les deux célèbres sexologues américains Masters et Johnson dans leurs derniers travaux. Mais cette évolution sexuelle a été brutalement interrompu par l’apparition du SIDA. Bien que le mouvement ait repris, il me semble toutefois que le choix bisexuel restera encore un certain temps minoritaire, non pas tant en raison de tabous que parce qu’il nécessite un véritable engagement hédoniste.

17: Pourquoi est-il si facile d’admettre « la bisexualité psychique »quand il est si difficile à l’orientation « sexuelle » bisexuelle? Que représente la bisexualité psychique?

C’est tout à fait normal dans un monde qui sépare « l’âme » et le corps. La bisexualité psychique reste un concept un peu flou, commode pour justifier ses fantasmes.

18: Pourquoi la bisexualité est-elle vécu de façon si souterraine?

Pas si souterraine que cela; la mouvance bisexuelle possède des associations (LGBTQI+, Bi’Cause), des sites, des liens à l’échelon national et international. Par ailleurs qu’auraient à gagner les bisexuels dans une hypermédiatisation de leurs choix privés?

19: Les bisexuels ne s’affichent-ils pas de peur d’être taxés d’homosexuels?

Les bisexuels ne sont ni des homosexuels ni des hétérosexuels et encore moins des chimères représentant la somme des deux. Ce sont des êtres humains qui font des choix personnels. La bisexualité n’est pas exhibitionniste. La plupart des bisexuels sont plutôt épanouis et n’est-ce pas cela qui dérange le plus?

Hermaphrodite

20: La bisexualité souffre-t-elle de son invisibilité?

Cette invisibilité est toute relative. Quels sont les enjeux d’une mise en avant de la bisexualité. Par exemple, voteriez-vous pour un(e) candidat(e) à une élection parce qu’il (elle) est bisexuel(le) ou parce que son programme emporte votre adhésion?

21: La bisexualité est-elle à la mode? Se démocratise t-elle du moins?

Aussi paradoxal que cela lui paraître, j’ai le sentiment que la mode est davantage à la répression sexuelle. Et il y a au moins deux façons de s’y prendre: soit en taisant toute allusion sexuelle soit en déversant une avalanche d’allusions sexuelles soigneusement formatées… Il est vrai que le choix bisexuel a souvent été le privilège de classes sociales dirigeantes ou du moins placées à l’abri des foudres de la morale et de la religion. Aujourd’hui, en France, les bisexuels peuvent vivre leur sexualité; ce n’est pas le cas dans d’autres pays d’Europe où les persécutions à l’encontre des « gays » sont monnaie courante.

22: Peut-on parler de « cycles » homosexuels et hétérosexuels dans le cadre de la bisexualité?

Ce serait sans doute trop rigide. pourquoi ne pas plutôt évoquer des fluctuations de choix, des adaptations? Les circonstances de la vie modèlent nos orientations.

23: La bisexualité ne resterait-elle pas d’une abolition totale du sexe qui ne conduirait à ne regarder que l' »âme » de la personne aimée?

Un de mes patients s’est considéré comme homosexuel jusqu’à l’âge de cinquante six ans, bien qu’il ait été marié et père de famille. Divorcé à trente cinq ans, il a vécu un amour passionnel pendant plus de vingt ans pour un homme qui n’a jamais répondu à ses sentiments ni à ses désirs. Il a fini par rompre ce lien douloureux; aujourd’hui, il se sent capable de tomber amoureux d’un homme ou d’une femme. C’est en effet pour lui, les sentiments qui prédominent. Cela ne signifie pas abolition du sexe…

24: Est-ce qu’être bi est une torture émotionnelle?

Cela peut l’être tant qu’on n’a pas trouvé la solution personnalisée pour assumer ses choix.

25: Les bisexuels: trop homos pour les hétérosexuels et trop hétérosexuels pour les homos?

Il existe bien des préjugés à l’encontre des bisexuels; cela provient d’un mélange de méconnaissance et de fantasmes et les définition que vous proposer illustrent parfaitement le dilemme. Quand vous vous reconnaissez dans les codes et les valeurs d’une communauté, cela vous rend plus conscient de vos différences et conduit à exclure les gens qui ne correspondent pas à ces critères. Les bisexuels ne sont ni des homos, ni des hétéros et cela dérange.

26: La biphobie existe-t-elle vraiment ou n’est-elle qu’un mythe?

Dès qu’une différence est visible, il y a des gens pour s’acharner à la nier ou à la combattre. Dans la plupart de cultures la différence n’a pas sa place ou alors en marge des autres.

27: Si la bisexualité est à mi-chemin entre homosexualité et hétérosexualité, elle devrait être logiquement plus acceptée socialement que l’homosexualité: Pourquoi n’est ce pas le cas?

Si la plupart des gens connaissent aujourd’hui les codes sociaux de l’homosexualité, il n’en va pas de même avec la bisexualité. C’est un sujet qui demeure assez largement absent des vecteurs culturels comme le cinéma ou la littérature tandis que l’homosexualité y occupe souvent une place prépondérante. La bisexualité se vit, mais ne s’expose pas; sans doute fâche-t-elle encore beaucoup de personnes. En effet, les homosexuels qui, aujourd’hui, revendiquent une visibilité se plient à un schéma social bien connu: le couple. Le mariage « gay » fait en quelque sorte rentrer dans le rang de la légitimité ceux que leur sexualité rejetait hier jusque dans ses marges. Mais faut-il envisager un mariage à trois ou plus encore faut-il donner un statut spécifique aux personnes qui choisissent de vivre en communauté comme par exemple les adeptes du polyamour ou du hiving?

28: Pourquoi les bisexuels sont-ils à la fois rejetés par les homos et hétérosexuels?

Pour certains homos ou hétéros, les « bi » représentent une menace car ils (elles) peuvent convoiter et séduire leurs partenaires. C’est voir les choses à court terme. Si l’on souhaite à chaque être humain un épanouissement sexuel, on doit respecter ses choix. Nos différences peuvent être au contraire de nouvelles opportunités de découvertes, de plaisirs, et non des cloisons étanches entre les êtres.

29: Les bisexuels sont-ils une entrave à l’épanouissement des mouvements gays et lesbiens?

Les bisexuels cherchent d’abord à vivre leur sexualité dans la sérénité; ils ne cherchent pas à obtenir une reconnaissance au détriment des gays ou des lesbiennes. D’ailleurs, ce sont souvent les mouvements gays et lesbiens qui ont permis aux « bi » d’obtenir une certaine visibilité.

30: Un des clichés les plus véhiculés sur les bisexuels est qu’ils sont infidèles, voire obsédés, qu’ils « sautent sur tout ce qui bouge ».

Les bisexuels sont des gens fidèles à leur principe, mais pas nécessairement aux moyens de les satisfaire comme tout autre personne. La fidélité est un comportement culturel qui permet de maintenir en place la structure sociale du couple. Or qu’en est-il aujourd’hui? Ce ne sont pas les bisexuels qui ont déconstruit le couple. Ce n’est pas l’orientation des préférences sexuelles qui détermine le nombre et la fréquence des rapports. La France serait avec la Grèce l’un des pays où on fait l’amour le plus souvent, toute tendances confondues.

31: Choisir entre homosexualité et hétérosexualité est-il un impératif social?

Cela dépend de la façon dont on souhaite être reconnu. Si vous deviez choisir un seul qualificatif pour vous représenter, quel serait-il? Mère de famille, fonctionnaire, homosexuel, fille d’immigré, cadre au chômage, français, célibataire, divorcé… etc. Si vous estimez que c’est plus important pour vous d’être identifiable en tant qu’homo, hétéro ou bi, alors oui, en effet, vous devez choisir.

32: Les bisexuels dont-ils instables dans leurs choix.

Comme l’évoque un dicton: « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas! »Nous modelons notre personnalité en fonction de nos expériences, de nos rencontres. Être bisexuel n’implique pas nécessairement une instabilité. Le modèle monogamique qui prévaut pour les couples n’assure en rien l’épanouissement sexuel. Le projet de couple, s’il existe, peut être davantage orienté vers un rôle parental que conjugal. Il est fréquent de chercher en dehors du couple qu’il soit hétérosexuel ou homo des plaisirs qui en sont absents. Des sites comme Gleeden en font leur « profession de foi ». Ces choix ne reflètent pas une instabilité mais plutôt une recherche d’équilibre.

33: Pourquoi les bisexuels éprouvent-ils le besoin de se cacher?

Il me semble au contraire que les bisexuels ne cherchent ni à se dissimuler, ni à revendiquer la reconnaissance d’une quelconque « tribu ». Je pense qu’ils souhaitent qu’on les laisse vivre leur choix, sans être jugé de celui-ci.

34: Un bisexuel est-il un obsédé faisant « feu de tout bois »?

Cette affirmation fait partie de nombreux préjugés à leur encontre. La bisexualité s’appuie sur un appétit de découvertes, de recherche de plaisirs. Ce qui semble être un atout pour avoir une sexualité épanouie.

35: Jean David Nazio, psychanalyste affirme que du point de vue psychanalytique, nous sommes tous bisexuels.

Chaque être humain dispose d’un immense potentiel de choix. Le cerveau représente le premier organe sexuel et la sexualité l’un des comportements les plus influencés par l’environnement psychosocial. Compte tenu de tout cela, chaque personne peut être bisexuelle. Mais les déterminismes sociaux et culturels associés à son histoire naturelle viendront stimuler ou inhiber ce potentiel.

36: Sommes nous tous sexuellement programmés pour aimer les hommes et les femmes selon un certain degré?

Si les potentiels existent, ce serait faire de la divination que de chiffrer son pourcentage d’attirance vers les hommes et vers les femmes. Néanmoins il est possible d’évaluer sa tendance bisexuel grâce aux test de Klein et de Fischer.

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Auteur/autrice : Patrice Cudicio

Médecin

Sexualités: Le Magazine de toutes les sexualités

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