Il peut sembler étrange de poser cette question, pourtant, ses réponses vont nous conduire au cœur des problématiques sexuelles. L’objectif du rapport sexuel détermine aussi son enjeu, et donc les critères de réussite ou d’échec. Il peut aussi révéler une distance considérable entre l’objectif énoncé et l’enjeu émotionnel réel. Ainsi, une femme qui accepte de faire l’amour pour «faire plaisir » à son partenaire, inscrit-elle cet acte dans une dimension relationnelle, voire contractuelle. Différents enjeux découlent logiquement de ce choix, cohésion du couple , fidélité, apaisement des instincts… Mais, cet objectif conduira tôt ou tard à une impasse et une dysfonction sexuelle, car une relation équilibrée, capable de s’installer positivement dans la durée ne peut pas se fonder sur une mise à l’écart des objectifs réels de chacun.
Il est donc important de savoir quel objectif nous allons attribuer à l’acte sexuel, quels en seront les enjeux réels, et les critères de réussite ou d’échec.
Quelle est sa finalité?
Choisissez la réponse qui vous semble la plus proche de votre opinion à ce sujet, si vous souhaitez donner plusieurs réponses, classez les par ordre d’importance. Répondez à ces questions avec votre partenaire et comparez vos réponses :
1-La reproduction
2-L’apaisement des instincts sexuels
3-Le plaisir de l’homme
4-Le plaisir de la femme
5-Faire plaisir à mon (ma) partenaire
6-Plaisir et émotions partagés
7- Le remercier de… (contrat)
8- Maintenir la cohésion du couple
9-Être normal (e )
Selon l’objectif de l’acte sexuel, votre vécu varie, parce que les enjeux sont différents, parfois contradictoires, souvent décalés.
Seront développées dans les prochains articles les différentes finalités. En attendant amusez-vous à faire le test. (extraits du livre ci-dessous)
Une étude publiée dans le BMJ (British Médical Journal)par David K Ho semble démontrer le manque d’efficacité des traitements actuels, du moins ceux qui sont proposés en Grande Bretagne.
Un certains nombres d’affaires survenues dans ce pays , entourant des personnalités publiques bien connues ont remis au premier plan l’existence de cette délinquance.
Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais le public s’étonne que celle-ci ait pu exister impunément pendant aussi longtemps.
Il est important d’informer le public de ce qui se passe après la sentence.
Pour la plupart, ils seront emprisonnés dans des espaces réservés afin d’ éviter la vindicte de codétenus surtout quant il s’agit de pédophilie.
Un traitement leur sera proposé en vue d’une réhabilitation et des remises de peine.
En Grande Bretagne, le traitement de base est de 6 mois et comprend 86 séances de groupe. Il peut être prolongé de 4 mois supplémentaires. Il s’agit d’une psychothérapie dans le cadre d’un groupe de parole, visant à faire prendre conscience de la gravité des actes commis.
A la sortie de prison, ils sont sensés être réhabilités.
En fait, il n’existe aucune preuve de l’efficacité de ce programme car il n’a pas, en effet, réduit le nombre des récidives.
Bien sûr, il n’est pas possible de mettre tous les délinquants sexuels dans le même « panier » car ils n’ont pas tous le même profil psychologique. La prise en charge ne sera pas la même s’il s’agit d’un pervers ou d’un alexythymique. Ce dernier n’a pas ou peu accès à la pensée symbolique: il ne peut qu’agir ses pulsions et donc la parole qui n’est que symbole ou représentation analogique est inopérante.
En France la prise en charge de la délinquance sexuelle n’est pas meilleure, encore trop influencée par une culture psychanalytique totalement inefficace.
Les seuls traitements ayant fait la preuve de résultats assez satisfaisants, dans notre expérience, sont pharmacologiques: les anti-androgènes (castration pharmacologique), mais ils nécessitent la collaboration du délinquant. Les TCC (thérapies comportementales et cognitives) peuvent néanmoins donner quelques résultats chez certains pervers intelligents. Globalement les résultats sont en général très décevants .
Le terme de “paraphilie” désigne ce qu’il était convenu d’appeler les “perversion sexuelles” : exhibitionisme, pédophilie, sadomasochisme, fétichisme, thèmes qui ont intéressé la sexologie depuis ses origines.
Richard Freiherr von Krafft-Ebing, psychiatre austro Hongrois, Août 1840-Décembre 1902 , publie en 1886 un ouvrage intitulé “Psychopathia sexualis” qui est la première étude descriptive et explicative de ce qu’on nomme les perversions sexuelles. C’est à cet auteur que l’on doit d’avoir inventé le terme de sadomasochisme…
Le terme de paraphilie est issu de la psychiatrie américaine, et désigne les conduites sexuelles différentes d’une hétérosexualité procréative et puritaine, considérée comme normale. Il convient cependant de restreindre le champ sémantique des paraphilies aux comportements sexuels autrefois nommés perversions.
Liste « amusante » et non exhaustive.
Voici une liste des différentes paraphilies, dans laquelle on pourra identifier de nombreuses formes de fétichisme
L’exhibitionnisme, qui consiste à montrer en public ses organes génitaux.
Le voyeurisme, c’est-à-dire le fait d’obtenir du plaisir sexuel en observant d’autres personnes, notamment dans leurs relations intimes, généralement illégale lorsque ces autres personnes sont observées à leur insu dans un lieu privé
La nécrophilie, ou l’attirance sexuelle pour les cadavres ;
La pédophilie, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour les enfants ;
La pédérastie et plus généralement l’hébéphilie, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour les adolescents, dont la légalité de l’acte dépend de l’âge de la majorité sexuelle ;
La zoophilie, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour les animaux, dont l’acte n’est pas systématiquement illégal en fonction des pays.
Le bondage, ou la pratique consistant à empêcher un partenaire de se mouvoir, à l’entraver, l’attacher au moyen de chaînes, de sangles ou de cordes dans des positions simples ou complexes ;
Les crachats, une pratique d’humiliation et de fétichisme ;
Le masochisme est le fait d’obtenir du plaisir en subissant de la douleur ou des humiliations ;
Le sadisme est le fait d’obtenir du plaisir en infligeant de la douleur ou des humiliations.
L’acomoclitisme, ou l’attirance sexuelle pour les pubis rasés ;
L’acrotomophilie, ou l’excitation par l’idée d’avoir des relations sexuelles avec une personne amputée ;
L’acupression, ou la stimulation par pression directe des doigts de certains centres nerveux correspondant généralement aux points définis par l’acupuncture ;
L’anisonogamie, idem à la chronophilie;
L’autonepiophilie est l’attirance sexuelle pour les couches-culottes et par le désir d’être traité comme un bébé.
L’axilisme, ou l’attirance sexuelle pour les aisselles ;
La chronophilie, ou l’attirance pour un partenaire d’âge complètement différent
Le coït intercrural, ou l’excitation ressentie en insérant le pénis entre les cuisses du partenaire ;
La cryophilie, excitation due au froid ;
Les douches (douches dorées), pratique sexuelle qui consiste à asperger son partenaire de ses liquides corporels (voir urophilie) ;
L’échangisme, ou la sexualité de groupe ;
L’émétophilie, ou l’attirance sexuelle pour le vomi ;
L’éxobiophilie, ou l’attirance pour les extraterrestres;
Le fétichisme sexuel, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour certains objets ou catégories d’objets ;
Le fist-fucking, ou l’insertion de la main ou du poing fermé dans le vagin ou l’anus ;
Le frotteurisme (ou pelotage), l’acte de se frotter contre le corps de quelqu’un ou contre un objet à des fins érotiques ;
La gérontophilie, c’est-à-dire l’attirance sexuelle pour les vieillards ;
L’harpaxophilie, ou l’excitation sexuelle à l’idée d’un vol ;
La hiérophilie, ou l’attirance érotique vers les choses sacrées ;
L’hygrophilie (comprenant la nasomycinophilie, la dacryphilie, la salirophilie, l’urophilie, la coprophilie, …), ou l’attirance pour les sécrétions corporelles humides, gluantes ou visqueuses ;
L’infantilisme, ou l’excitation ressentie en jouant le rôle d’un enfant ou d’un bébé ;
La klysmaphilie, ou l’attirance sexuelle pour les lavements ;
La lactophilie, ou l’attirance sexuelle pour les femmes allaitantes ;
La lictiophilie, excitation sexuelle provoquée par l’action de lécher une personne ;
La maïeusophilie, ou l’attirance sexuelle pour les femmes enceintes ;
Le mélangisme, ou la sexualité de groupe ;
La nanophilie, ou l’attirance sexuelle pour les gens de petite taille ;
La nécrodendrophilie, ou l’attirance sexuelle pour les arbres morts ;
La pédiophilie, ou l’attirance pour les poupées, les ours en peluche, les jouets zoomorphes ou anthropomorphes ;
Les pinces, qui peuvent être utilisées dans le cadre des jeux érotiques ;
La podophilie, ou le fétichisme du pied ;
La pygmalionisme, ou le fétichisme des statues ;
La scatophilie, ou l’attirance sexuelle pour les excréments, ou pour les actes d’excrétion ;
La scopophilie, ou l’attirance fortement marquée pour tous les spectacles sexuels : en support média (revues, cinéma, vidéo, internet, …) ou en réel (strip-tease, peep-show, …) ; le scopophile ne cherche pas à se cacher ni à surprendre et se distingue en cela du voyeur ;
La sidérodromophilie, ou l’excitation sexuelle procurée par les trains ; ce fantasme conjugue plusieurs facteurs : l’intimité du compartiment et sa promiscuité obligée, l’exhibitionnisme sans risque du train passant devant les habitations mais aussi les trépidations du train ; de nombreux récits érotiques ont le train pour cadre (notamment les toilettes des trains) ;
La sitophilie, ou l’utilisation de la nourriture à des fins sexuelles ;
La somnophilie, excitation érotique provoquée par une personne qui dort, attirance sexuelle pour cette personne ;
La spermophilie, attirance sexuelle du sperme (et par extension de sa manipulation et de son ingestion). ;
La tératophilie, ou l’art de l’amour avec des êtres socialement considérés comme difformes, monstrueux, voire inhumains ;
La trichophilie, ou l’excitation sexuelle par les poils, les cheveux ;
La trimammophilie, ou le fantasme de la femme à trois seins ;
L’urophilie ou ondinisme, ou l’attirance sexuelle pour l’urine ou pour la miction ;
Le vampirisme, ou excitation sexuelle provoquée à l’idée de sucer le sang de son/sa partenaire (ou vice versa) pendant l’acte sexuel.
Selon un article de Justin Lehmiller psycho-sexologue canadien, les regrets d’une vie concerneraient plus la vie sentimentale et sexuelle: opportunités perdues, tromperie, et première relation sexuelle…
Mais sont-ils les mêmes dans les deux sexes?
Dans une étude auprès d’étudiants, interrogés sur leur déception, leurs regrets, une majorité des femmes interrogées a manifesté des regrets d’action, comme avoir eu leur première expérience sexuelle avec la mauvaise personne, tromper leur petit copain ou « coucher » trop rapidement.
Par contre chez les hommes, le regret était plutôt celui de l’inaction comme ne pas affirmer son attirance, son désir. En résumé NE PAS OSER!
On retrouve cette même distinction entre les femmes lesbiennes, bisexuelles et les hommes gays et bisexuels.
Comment interpréter cela?
Selon les auteurs de ces études, les résultats seraient en rapport avec la théorie évolutionniste: L’idée principale est qu’il existe différents coûts de « forme reproductive » associés à l’action/inaction sexuelle. Les femmes seraient plus susceptibles de regretter des relations sexuelles occasionnelles qui ne se sont pas transformées en relation durable, tandis que les hommes regretteraient d’avoir perdu du temps sans avoir pu « profiter » de la cerise sur le gâteau« .
Il existe d’autres interprétations possible. Ainsi, autant la sexualité et les « conquêtes » masculines sont-elles valorisées dans la plupart des sociétés, autant la femme va-t-elle craindre pour sa réputation et de craindre d’apparaître comme une « fille facile »!
Le concave et le convexe
On ne peut exclure de cette différence de regrets la représentation que chacun et chacune a de son sexe et du rapport sexuel. Le sexe masculin est perçu comme quelque chose d’extérieur alors que le féminin se situe à l’intérieur du corps. Ainsi la perception de l’intimité n’est probablement pas la même pour l’homme et pour la femme. Le rapport sexuel est souvent perçu, pour elle, comme une intrusion « acceptée » dans son intimité. L’homme ne pourra connaître cette sensation que s’il est pénétré à son tour. Ce qui n’est pas des plus habituels! Pénétrer ou être pénétré(e) ne signifient pas la même chose.
On regrette rarement d’être aller chez l’autre. On regrette plus souvent d’avoir accueilli quelqu’un chez soi.
[1] Morrison, M., Epstude, K. et Roese, NJ (2012). Les regrets de la vie et le besoin d’appartenance. Sciences de la psychologie sociale et de la personnalité, 3, 675-681. est ce que je:10.1177/1948550611435137
[2] Galperin, A., Haselton, MG, Frederick, DA, Poore, J., von Hippel, W., Buss, DM et Gonzaga, GC (2013). Regret sexuel : preuves de différences sexuelles évoluées. Archives du comportement sexuel.
En effet l’épilation intégrale qui ne se limitait pas qu’au maillot et au sexe féminin est une vielle histoire… S’il est difficile d’avoir des sources préhistoriques (on a pu néanmoins trouver quelques instruments pouvant faire office de rasoir) l’antiquité en commençant par l’égyptienne nous apporte quelques informations.
Il était, en effet d’usage de raser intégralement le corps, des pieds à la tête: tout y passait, même le crâne et les sourcils. ce qui n’empêchait pas de mettre des postiches.
On sait que chez les grecs, la barbe était un signe de virilité. Cela ne concernait pas le système pileux qui était systématiquement éliminé. Les romains ont par la suite suivi ces mêmes usages. Par contre ils n’aimaient ni la barbe ni les moustaches. Il était s’usage pour une femme de s’épiler totalement avant toute activité sexuelle. Ovide dans l’Art d’aimer a écrit : « Qu’un bouc farouche ne devait pas loger sous vos aisselles et que vos jambes ne devaient pas être hérissées de poils rudes ». Les poils étaient rattachés à l »animalité » la barbarie. Bref… on n’était pas civilisé si on avait des poils…
Au moyen âge
Le christianisme, toujours répressif vis à vis des mœurs trop libertins de l’antiquité ne saurait laisser les femmes trop tentatrices. Donc plus question d’épilation sauf que nos « braves chevaliers » revenus des croisades ont remis au goût du jour cette épilation toujours d’usage au moyen orient, mais sur un mode essentiellement féminin. Par la suite sous Louis XIV, l’épilation intégrale allait se retrouver dans l’aristocratie, mais guère dans les classes populaires.
De nos jours
C’est le bikini qui a remis au gout du jour une épilation qui n’était pas forcément intégrale au niveau du maillot. Si aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de règles, nombreuses sont les femmes qui s’épilent intégralement. Quant aux hommes, ils commencent à s’y mettre également sous l’influence probable des milieux Gays. On ne peut nier l’influence de l’image pornographique qui montre le sexe de l’homme aussi bien que celui de la femme totalement glabre.
Une bonne ou mauvaise idée?
Si on exclut la question de mode, l’épilation donne l’impression d’un corps plus propre, plus lisse. Il est évident qu’un sexe féminin épilé évoque au regard de l’homme une disponibilité sexuelle, des possibilités au libertinage, le poils représentant aux yeux de beaucoup une entrave, une gêne aux jeux sexuels. Il est vrai que le cunilingus est plus facile et agréable sans poils et cela sans vouloir entrer dans des détails odorants!
Un risque pour sa santé?
Néanmoins, selon certains experts, l’épilation intégrale du maillot favoriseraient les IST. Selon le Dr Bohbot: « Chez les femmes épilées, le risque d’attraper (…) de l’herpès, la syphilis ou des condylomes est multiplié par 2,6. Même pour des infections (…) comme les chlamydias, le risque est multiplié par 1,7. (…) Ainsi que des infections de type viral, comme le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus »
Sans mettre en doute ces chiffres, ce n’est pas aussi simple que cela. En effet cette épilation a une connotation sexuelle et il est fort probable que les tenants et tenantes de cette usage ont une activité sexuelle plus riche et plus débridée qui favorise naturellement un risque plus important d’IST. Sans oublier que la technique utilisée pour l’épilation peut fragiliser la peau, facilitant l’entrée microbienne ou virale. Il est donc préférable d’éviter « les parties de jambes en l’air » immédiatement après une épilation et surtout de prendre les précautions d’usage: préservatifs, examen biologique si nécessaire, bonne hygiène.
Les barbus feraient-ils moins d’angine que les autres? Peut-être un sujet de thèse!
La masturbation ou le rapport sexuel peuvent-ils provoquer une infection urinaire?
Aurélie, 30 ans Je vous envoie ce mail pour vous poser une question qui me préoccupe beaucoup en ce moment. Il y a quelques jours, j’ai malheureusement contracté une infection urinaire, alors que je ne suis habituellement pas sujetteà ce trouble. Je souhaiterais savoir si cette infection peut être due à une pratique occasionnelle de la masturbation (je précise toutefois, car je sais que cela a une importance- que la pénétration est uniquement vaginale et pas du tout anale).En vous remerciant par avance de bien vouloir me rassurer.
Bonjour Aurélie, Il me semble important de vous préciser d’abord quels sont les mécanismes habituels d’une infection urinaire chez la femme. Comme vous le savez l’urètre féminine est courte et les germes viennent, dans la grande majorité des cas de l’extérieur. Toute manœuvre qui a tendance à ouvrir le méat peut être responsable de la migration de quelques germes dans l’urètre et donc dans la vessie. Ce ne sont donc pas la masturbation à proprement parlé, ni le rapport sexuel qui sont responsables le la cystite. Mais si la masturbation est prolongée et « trop irritante » ou si vous n’êtes pas suffisamment lubrifiée lors d’un rapport sexuel, vous pouvez ouvrir le méat et développer une cystite. En résumé, lubrifiez « l’endroit » si vous voulez éviter ce genre de désagrément et videz votre vessie ensuite: l’urine stérile va nettoyer l’urètre, d’où l’importance de boire suffisamment d’eau. Il est évident que si le problème devez se répéter, il faut consulter pour rechercher d’autres causes.
Taille des testicules
Cyril, 16 ans se demande s’il est normal. Il écrit: je suis un adolescent en pleine puberté et je me demande s’il est normal que mon testicule droit soit plus petit et placé plus bas que le gauche…
Bonjour Cyril, Bien observé en effet, il est tout à fait normal qu’un testicule soit légèrement plus petit que l’autre; il est également normal qu’il y en ait un plus bas que l’autre; cela facilite la marche. S’ils étaient exactement au même niveau, ils se heurteraient, ce qui serait particulièrement gênant pour marcher, courir et dans toutes les activités de la vie quotidienne…
De petites veines apparentes sur les testicules
Maxime 16 ans écrit:: « je voudrais vous demander si c’est tout a fait normal que l’on puisse voir des petites veines sur les testicules ( notamment lorsque je sors de la douche ou que jai chaud ), de couleur je dirai … hum … rouge , rouge foncé,… et je me demandais si ce n’était pa dû a des problemes de circulation … J’en ai parlé à mes parents et mon père m’a dit que c’était pareil pour lui, sûrement même que cela se voit plus encore… Merci de me donner votre avis, cordialement
Bonjour Maxime Ces veines superficielles sont tout à fait normales. Comme il s’agit de sang veineux, leur couleur en est naturellement plus sombre. Elles ont naturellement tendance à se développer avec la chaleur et aussi avec l’âge.
Irritations et démangeaisons
Cedric et Audrey, jeune couple, la trentaine. Cedric écrit:Cela fait 3 ans que lorsque j’ai un rapport sexuel avec ma copine je me retrouve le lendemain avec des points rouges sur le gland qui restent quelques jours, qui me démangent et qui finissent par partir avec une crème anti mycosique. Ma copine a aussi des démangeaisons le lendemain lorsqu elle va aux toilettes. Il lui faut ensuite quelques jours pour avoir moins mal et vouloir refaire un calin ce qui évidemment ne favorise pas l’harmonie dans le couple. Nous avons vu chacun de notre côté des médecins, des gynécologues, fait des traitements pour cystite, prélèvement vaginal, analyse urinaire, analyse de sang pour l’herpès et les résultats sont négatifs, nous n’avons d’après les médecins rien hormis un pH trop acide pour ma copine. Je tiens à préciser que ma copine a mal à l’entrée du vagin sur un endroit très précis lors de nos rapports depuis l’épisiotomie lors de la naissance de notre fille il y a deux ans et que l’entrée de son vagin reste relativement sec. Pouvez vous nous donner un conseil car on ne peut plus continuer ainsi et je dois avouer que je ne peux plus croire les médecins qui continuent à dire que nous n’avons rien?
Vous donnez vous même l’explication à votre problème! Du fait de sa douleur vulvaire, votre amie a développé un petit vaginisme (contraction involontaire des muscles qui entourent le vagin) par peur d’avoir mal; la pénétration est donc plus difficile surtout que cette appréhension est aussi responsable d’une insuffisance de lubrification. Les frottements qui s’ensuivent lors du rapport deviennent irritants surtout s’ils sont assez longs d’où la survenue de petites rougeurs visibles sur votre gland, mais moins visibles chez votre amie. Le processus de cicatrisation est responsable d’une démangeaison passagère qui disparaîtrait d’elle même, sans traitement. Et compte tenu des différents examens négatifs, il vaut mieux vous abstenir de traitements qui auraient plutôt tendance à aggraver la situation. Il est préférable d’utiliser un lubrifiant.
Paul : J’ai 72 ans, et, depuis quelques années, je me sens diminué dans ma virilité, mes érections ne sont plus aussi fréquentes. Je sais bien que je n’ai plus vingt ans, mais j’ai peut-être atteint la limite d’âge.Je voudrais savoir si je dois faire le deuil de ma vie sexuelle, et si continuer d’avoir des rapports sexuels n’est pas dangereux pour ma santé?
Une chose est sûre, c’est que, chez l’homme, il n’y a pas un âge particulier où la sexualité s’interrompt. Chez la femme, la ménopause peut avoir pour conséquence une baisse voire un désintérêt pour l’activité sexuelle, c’est dû à l’arrêt de la production de certaines hormones. Ce n’est pas du tout le cas chez l’homme, qui, tout au long de sa vie fabrique des hormones mâles. Il arrive cependant qu’un taux de testostérone faible soit responsable de troubles sexuels; dans votre cas, il faudrait effectuer un dosage de testostérone biodisponible. On oublie aussi trop souvent que certains médicaments, indispensables par ailleurs, ont des effets néfastes sur l’activité sexuelle, votre médecin traitant pourra adapter éventuellement la thérapeutique. Certaines maladies sont responsables de troubles de l’érection, sans entrer dans les détails, les maladies qui affectent les artères sont les plus souvent en cause. Enfin, le rôle de la partenaire est déterminant : schématiquement, on dit qu’à 30 ans, 30% de l’érection dépend de la femme mais à 70 ans, c’est 70% ! Après 50 ans, si on cesse trop longtemps d’avoir des relations sexuelles, la remise en marche est parfois difficile, autant pour l’homme que pour la femme. Une aide est parfois nécessaire…
Anévrisme, et activité sexuelle
Ma question va peut-être vous surprendre ..J’ai 85 ans, et oui, vous avez bien lu 85! Jusqu’à présent, j’ai eu une activité sexuelle satisfaisante, en complétant mes relations par une masturbation qui, depuis la ménopause de mon épouse était devenue hebdomadaire. Un anévrisme de l’artère iliaque a été découvert; un chirurgien réputé a tenté le pontage, il y a un mois, et a été obligé d’y renoncer en raison de l’état de mes artères d’ancien fumeur . Cet anévrisme paraissant stable depuis 2 ans, il considère que je peux « vivre avec » pendant de nombreuses années. La masturbation qui est devenue beaucoup moins « tonique » peut-elle augmenter mon espérance de vie, par l’équilibre psychique qu’elle procure, ou au contraire risquer de provoquer un accident mortel ? Pouvez-vous apporter une réponse … fiable ? !!!
Je vais essayer de répondre simplement à votre question. Comme vous le savez, le risque de l’anévrisme, c’est sa rupture et ses conséquences « fâcheuses »; cette rupture peut se faire lors d’une brusque augmentation de tension artérielle. Toute activité physique est responsable d’une augmentation de la T.A. dont l’intensité est fonction de cette activité. Il faut savoir qu’un rapport sexuel classique avec une partenaire habituelle augmente peu cette T.A., en tout cas moins que de monter deux étages d’un escalier. Je ne pense donc pas que la masturbation puisse présenter pour vous un risque important, maiss tout au contraire serait plutôt bénéfique pour votre propre équilibre. Si vous disposez d’un tensiomètre, il est vous est possible de vérifier votre tension avant et après et vous serez sans aucun doute rassuré.
Tout savoir à propos des sécrétions vaginales
Bonjour , je souhaiterais comprendre ce que sont les taches blanches un peu visqueuses que je constate dans les slips de ma copine quand je séléctione le linge pour mettre au lavage. Parfois ces taches sont de couleur jaune et cela a une odeur de vinaigre. Et d’autre fois son slip et mouillé d’une subtance comme l’eau mais collante et cela a une odeur proche du sperme. Et est-ce que cela est normal? Merci de me répondre.
Toutes ces taches que vous observez sont des sécrétions vaginales tout à fait normales : le vagin est en effet un organe vivant qui s’exprime, et ce sous différentes formes. Les parois du vagin sont tapissées d’une membrane qui ressemble à l’intérieur de la bouche : l’épithélium vaginal. Cette muqueuse est toujours humide, mais cette humidité varie en fonction du cycle de la femme ou de son état d’excitation sexuelle. Les sécrétions blanches, qui peuvent devenir jaunâtres en séchant, sont l’expression des mécanismes de défense du vagin contre les infections. A l’état naturel, le vagin abrite de « bons germes », les bacilles de Doderlein, qui composent la flore vaginale habituelle, et qui sont des « lactobacilles » (comme le yaourt…) ce qui explique la coloration de ces sécrétions, composées à la fois de bacilles de Doderlein et de cellules mortes de l’épithélium vaginal. Ces sécrétions sont souvent plus importantes dans les jours qui précédent les règles. D’autres sécrétions vaginales sont effectivement visqueuses et transparentes. Il peut s’agir : – Soit de la glaire cervicale produite par le col de l’utérus, particulièrement abondante au moment de l’ovulation, qui protège les spermatozoïdes et favorise leur passage dans l’utérus. Celle-ci n’apparaît pas en cas de contraception hormonale. – Soit de la lubrification vaginale (mouillure) produite en cas d’excitation sexuelle. Il s’agit en ce cas d’une sorte de « transpiration » du vagin due à l’afflux de sang dans les organes génitaux. Enfin, chez toute femme en bonne santé, il est tout à fait normal que ces sécrétions soient légérement odorantes. Ces odeurs jouent le rôle de signal sexuel… même si notre civilisation nous offre des produits de substitution comme le parfum ! Sachez en dernier point que le vagin est « auto-nettoyant », parfaitement propre, et qu’une toilette extérieure quotidienne au niveau de la vulve avec du savon est amplement suffisante.
Il s’agit d’un dispositif amovible, destiné à interdire les rapports sexuels comme la masturbation. On connaît surtout la version féminine de cet accessoire, mais il existe aussi des instruments destinés aux hommes. J.M Lo Duca, dans son Dictionnaire érotique, n’envisage que la version féminine et présente la ceinture comme « un instrument inventé par les jaloux pour interdire aux femmes toute satisfaction érotique à laquelle ils ne consentent point.
Différents modèles
Il existe différents modèles de ceintures, en général elles comprennent deux parties, l’une enserre la taille, l’autre est une sorte de plaque souvent triangulaire qui passe entre les jambes, et comprend de petits orifices pour permettre les fonctions naturelles, mais ceux-ci, ne permettent pas d’y glisser un doigt. Dans la version masculine, un étui pénien est fixé sous la plaque. Les deux parties de la ceinture s’emboîtent et un cadenas fixé devant, ou au dos complète le dispositif. L’objet ici appartient à la collection du musée de Cluny, mais des recherches récentes ont montré qu’il s’agissait probablement d’un faux datant du 19ème siècle.
Des origines un peu confuses …
L’origine de la ceinture de chasteté est en rapport avec la pratique de l’infibulation, venue d’Orient quant à elle. Il n’existe aucune preuve de l’existence de telles pratiques dans l’Antiquité Grecque et Romaine pas plus qu’à l’époque du Moyen Age, contrairement à des croyances largement répandues. La fameuse ceinture ne serait-elle qu’une pratique marginale, propre à enflammer l’imagination et à engendrer des légendes. La première représentation d’une ceinture de chasteté est un dessin de Konrad Kyeser,(à gauche) dans un de ses carnets de voyage en Italie en 1405, il s’agit du « Bellifortis » d’origine florentine selon l’auteur. On peu lire « Est florentinarum hoc bracile dominarum ferreum et durum ab antea sit reseratum » (une “culotte pour dame” de métal dur, d’origine florentine, qui s’ouvre par devant), à Florence, les femmes auraient porté ce “bijou”, afin de décourager les violeurs.
Un autre objet, du 15ème siècle était visible au Palais Ducal de Venise. Il s’agit d’une ceinture dont le modèle, plus simple que le précédent a peu évolué dans son principe au cours des siècles.
Mais une pratique « justifiée » …
Vente par correspondance en 1905
Deux modèles de ceintures présentés dans le catalogue de l’American Hygien, 1905-1910, société parisienne spécialisée dans la fabrication et la diffusion d’ustensiles de « confort » sexuel (préservatifs, bidets, et remèdes miracle pour tout problème sexuel).
Bientôt, un peu partout en Europe, on trouve des documents attestant de l’usage de la ceinture. Elle ne cessera pour ainsi dire jamais d’exister, et jusqu’à une date récente il était possible de s’en procurer dans certains grands magasins londoniens, mais, s’agissant d’un objet très personnel, les utilisateurs convaincus privilégient généralement la fabrication sur mesure et la vente par correspondance.
Ces ceintures sont destinées à interdire la masturbation considérée comme la source de maux redoutables depuis le fameux livre du Dr Tissot l’onanisme, paru en 1760. Les affirmations de ce médecin suisse ont fortement influencé ses contemporains comme ses successeurs, et justifié l’acharnement à réprimer le « fléau ».
Les Hommes aussi…
Les ceintures de chasteté pour hommes se développent surtout à partir du 19ème siècle. Contrairement aux dispositifs féminins dont l’objectif est d’interdire le viol, il s’agit de « protéger » le porteur contre ses propres envies… Ci-dessous, modèles de ceintures pour homme récemment vendues par un antiquaire.
Fabriquées sur mesure, en argent, en or, en nickel, c’est l’acier inoxydable qui, à partir des années cinquante, sera privilégié pour les modèles les plus classiques, copiés pour la plupart sur le modèle « florentin ».
Des dispositifs en plastique dur, légers et transparents apparaissent dès 1990, ce sont les « cages de chasteté » masculines qui maintiennent le petit oiseau à l’abri de toute manipulation.
Pourquoi porter une ceinture de chasteté?
La vogue actuelle de la chasteté réactive la demande, voici les raisons invoquées par les porteurs de ceintures et les détenteurs des clés, elles proviennent de témoignages recueillis sur différents sites comme celui-ci.
– Interdire la masturbation – Interdire les rapports hétérosexuels avec un ou une autre partenaire- Empêcher les stimulations sexuelles oro-génitales : fellation et cunnilingus -S’assurer de sa fidélité – Protéger la porteuse contre le viol – Gêner, voire empêcher l’érection – Libérer le porteur, ou la porteuse de sa culpabilité quand il (elle) se trouve en présence de personnes de l’autre sexe. Le flirt est donc autorisé, et la ceinture empêche d’aller plus loin. – Simple méthode de contraception aux dires de certains – Des célibataires choisissent de porter une ceinture de chasteté pour s’assurer de rester vierges jusqu’au mariage – La ceinture est parfois portée pour empêcher les rapports sexuels à certaines périodes – La ceinture entre dans des jeux de domination et soumission – Le port de la ceinture peut aussi faire partie d’un fantasme et stimuler le désir par l’irrésistible attrait de l’interdit…
Un joujou pour fétichistes
Un objet qui n’est plus un luxe…(la chine est passée par là!)
Aujourd’hui, on peut répertorier une bonne vingtaine de fabricants européens : les Allemands occupent la première place juste devant les Anglais qui font pourtant figure de référence ; en Amérique du Nord, USA et Canada, une forte concurrence règne et force la créativité des fabricants. En Europe comme en Amérique, il est très facile de se procurer une ceinture ou une cage de chasteté! Il y a quelques années cet objet n’était pas à la portée de toutes les bourses, il fallait investir environ 350 à 400 € pour un modèle classique en acier inoxydable…Elles sont maintenant fabriquées en Chine en plastique, silicone ou acier à des prix tout à fait abordables.
On peut se demander si de nos jours et compte tenu de l’attitude de nombreux hommes vis-à-vis des femmes, il ne serait pas utile que la plupart de ceux-ci en soit pourvu, leur compagne en gardant la clé surtout qu’ils existent désormais toute une variété de cages pouvant être portées plusieurs jours, voire plusieurs semaines… !!!
Elle est responsable de dyspareunie orificielle (douleur au moment de la pénétration).
Concernant la partie la plus externe de la vulve, le vestibule, c’est une forme de vulvodynie. Elle n’affecte que le partie externe de la vulve. C’est une douleur qui survient au toucher ou à une pression exercée sur celle-ci.
Les symptômes
Si le principal symptôme est une dyspareunie orificielle, elle peut survenir lors de contacts non sexuels (jean trop serré, string, mise en place d’un tampon ou encore lors d’un examen gynécologique. Elle se manifeste par des sensations de brûlure, de coupure vive, d’irritation et de contracture périnéale.
Les Causes
Selon certains « experts » du sexe, il existerait trois sous-types de vestibulodynies:
La vestibulodynie neuroproliférative
La vestibulodynie d’origine hormonale
La vestibuodynie inflammatoire
La première serait causée par un trop grand nombre de terminaisons nerveuses dans le vestibule. C’est plus une croyance qu’une réalité scientifique. En effet, je ne connais pas d’étude qui ait pu permettre de le confirmer.
La seconde hormonale serait provoquée par un taux de testostérone libre trop élevé ou par une insuffisance d’œstrogène. La contraception orale pourrait être mise en cause. Là encore, il n’existe aucune preuve scientifique à ces affirmations.
Enfin l’inflammatoire qui est une une irritation chronique de la vulve.
Infection
Epilation trop fréquente
Toilette intime excessive
Sous vêtements ( surtout synthétique)
Latex (des préservatifs)
Rapports sexuels prolongés
Fissures au niveau de la fourchette
Absence de désir, donc de lubrification
Etc… C’est une véritable enquêtequi peut nécessiter un examen clinique
Le Traitement
On peut toujours modifier ou interrompre une contraception hormonale. Un gel anesthésiant ou hormonal peut être utilisé si nécessaire. L’efficacité n’est pas garantie.
Donc dans un premier temps, il s’agit d’éliminer tous les facteurs irritants et ce n’est pas toujours simple ou évident. Mais cela suffit dans un certain nombre de cas.
Mais c’est le plus souvent psycho-somatique, conséquence d’un vaginisme par absence d’intégration ou de représentations du vagin dans le schéma corporel. Si la femme sait qu’elle possède un vagin, elle est incapable de se le représenter et toute tentative de pénétration est vécue inconsciemment comme l’intrusion d’un corps étranger dans le corps et non dans une cavité de celui-ci. La pénétration lorsqu’elle existe est douloureuse. Il n’y a pas d’excitation (ce qui peut se comprendre) donc pas de lubrification. La vulve devient une sorte de plaie ouverte dans sa représentation inconsciente. Une sexothérapie utilisant l’hypnose va permettre, le plus souvent en quelques séances de réaliser cette intégration et ainsi résoudre ce problème. Il est, bien sûr, nécessaire auparavant d’avoir éliminer les possibles causes physiques.
Une étude récente publiée dans le British Médical Journal semble montrer que le fait de changer fréquemment de partenaire pourrait avoir une influence sur les risques de cancer.
Réalisée en Grande Bretagne, cette étude portant sur 5722 personnes dont 2537 hommes et 3187 femmes (âge moyen 64ans) a montré l’existence d’une corrélation statistique entre le nombre de partenaires sexuels au cours de la vie et le risque de survenue de cancer dans les deux sexes.
Ainsi les femmes qui ont eu plus de 10 partenaires sexuels auraient 91% plus de risque de cancer que celles n’en ayant qu’un seul. Chez les hommes le risque est augmenté de 57%.
En ce qui concerne d’autres affections (maladies de longue durée), il n’a été retrouvé aucune corrélation chez les hommes , par contre le risque est augmenté (hépatite C par exemple) de 64 % chez les femmes.
Explications
On ne peut émettre que quelques hypothèses.
Corrélation avec le tabagisme et une plus grande consommation d’alcool?
Surveillance médicale insuffisante en rapport avec les connaissances de l’époque?
Peu de précautions lors des rapports sexuels (l’usage du préservatif s’est développé avec les années SIDA)
Variété des pratiques sexuelles: fellation, sodomie, cunnilingus, etc….
C’est toujours multifactoriel.
Mieux vaut prévenir…
Préservatif
Frottis régulier
Prise de sang
Consultation gynécologique, urologique et ORL si doute ou inquiétude
Le HPV chez l’homme.
Une autre étude récente, publiée dans le Lancet (méta-analyse de 65 études dans 35 pays) ont montré que 31% des hommes de plus de 15 ans étaient porteurs de papillomavirus. Si tous ne sont pas cancéreux, 21% sont oncogènes! Il est estimé, toujours par le Lancet à 69400 le nombre de cancer dû au HPV chez l’homme en 2018. Ce sont essentiellement des cancers de la gorge, du rectum et de la verge.
La vaccination avant l’âge des premiers rapports (avant 15 ans en moyenne) est sans aucun doute la meilleure prévention.