DE L’IMAGERIE ÉROTIQUE AUX POSITIONS SEXUELLES

Le sexe mâle serait-il fragile?

Pas si sûr!

Depuis quelques années, de nombreux articles dressent le portrait d’un homme affaibli, fragilisé dans sa sexualité.

Beaucoup se plaisent à le dire, l’émancipation de la femme n’est pas source d’épanouissement pour l’homme. Il fut un temps où ce dernier était «puissant». A tel point que lorsque la femme ne le trouvait pas assez, elle se devait de simuler son plaisir pour ne pas heurter la sensibilité de son partenaire. A cette époque, l’homme était une machine à faire l’amour, machine du tout biologique sans raté (mais pas sans à-coups). A tel point qu’il pouvait appréhender son sexe comme un prolongement de sa personne voire une entité extériorisée (un objet ?) source de plaisir inconditionnel pour ses dames. Un problème ? Rien de plus facile, il suffisait de réparer la mécanique.

La prise de conscience pour l’homme de la sexualité des femmes pouvait être aussi ludique l’a fait redescendre de son nuage. Les femmes veulent autre chose, elles veulent jouir pour de vrai : on s’engage alors sur la voie de la performance. Aïe ! Mais comment faire si ce sont elles qui demandent ? Le corps médical a résolu en partie le problème : mise sur le marché des IPDE5 (Viagra, Cialis, Levitra et génériques…. Ces messieurs sont rassurés, leur belle mécanique peut repartir sur commande.

Mais rien n’y fait, ce n’est toujours pas la solution miracle tant attendue. Les difficultés persistent. Sauf que là, Monsieur n’est plus d’accord, il sent le piège : dévoilement de son intimité, préoccupation de sa partenaire, demande de performance et de résultat…

Mais où va-t-on ? Veut-on lui retirer sa virilité ?

Pour vous, Mesdames, vos conjoints ne sont plus un tout mais seulement un sex-toy organique. Vous vous en contentez à moins qu’ils ne défaillent. Les magazines féminins construisent la figure d’une femme doublement «libérée » : elle veut jouir dans les cadres inchangés de la sexualité sexiste et être une consommatrice « décomplexée » . La femme castratrice, la femme couguar fait peur, les fait fuir.

Quel revirement de situation, l’homme devient proie et objet sexuel à son tour.

Ainsi, les partenaires sont devenus adversaires sur le terrain de la sexualité. C’est à celui qui jouira le plus fort. La sexualité se pratique en solo, chacun dans son coin :

 » je dois bander pour qu’elle jouisse! » « je dois jouir pour qu’il bande! » .

Cela dit, l’homme a de la ressource et sait apprendre du passé. Il ne va pas lâcher aussi facilement sa position de « dominant ». Si on regarde autour de soi, ne voit-on pas poindre les Mouvements de Défense des Hommes Fragiles ? La migraine du soir ou l’abstinence masculine émerge dans les ménages. Pour se protéger d’éventuelles désillusions ? Ou tout simplement pour affirmer, de nouveau, leur pouvoir de domination comme le rapporte Michelle Boiron. Après avoir perverti les hommes pendants des siècles, les femmes les fragiliseraient à présent. Que certains se sentent le devoir de trouver des explications aux menus tracas de leurs semblables est compréhensible. Par contre, que certaines trouvent leurs justifications acceptable, est plus discutable. N’ouvrons pas la porte à de nouvelles polémiques délétères pour le couple (8).

Aussi, Mesdames, puisqu’on vous attribue la cause de tous les maux de tête à venir de vos partenaires plus «fragiles », laissez-leur le temps de s’habituer à votre sexualité qu’ils découvrent bien malgré eux.

Sébastien Philippe psycho-sexologue

LA CHIRURGIE PLASTIQUE DES PETITES LÈVRES ou LABIAPLASTIE

Qu’est-ce qui incite les femmes à demander une chirurgie plastique des petites lèvres?

La chirurgie plastique des petites lèvres est devenue ces derniers temps une demande plus fréquente que par le passé.
Une étude américaine publiée en 2008, mais réalisée entre 2005 et 2007 dans un centre américain a montré qu’au cours de cette période 131 femmes avaient subi une réduction chirurgicale des petites lèvres.
La moyenne d’âge de ces femmes était de 35,7 ans et étaient mère de 1 à 2 enfants.
À la suite de cette étude, 3 groupes de femmes ont été définis, en fonction du motif de la demande.
Le premier groupe recouvrant 37% de celles-ci l’avait demandé pour des motifs purement esthétiques.
Le 2ème groupe de l’ordre de 32 % recouvrait les femmes dont la demande était purement fonctionnelle comme une gêne ressentie au port de certains vêtements trop seyants, ou lors de certaines activités physiques ou sportives: jogging, velo, ou lors de rapport sexuel (une ou deux lèvres s’invaginant au moment de la pénétration et lors des mouvements de va et vient pendant le coït).
Le 3ème groupe de 31 % rassemblait un mélange des deux motifs précédents.
Dans le 3ème groupe, il a pu être noté l’influence d’éléments extérieurs comme le ou la partenaire: 7,5 % des cas pour les premiers et 5 % des cas pour les secondes.
Il est noté que pour l’ensemble du groupe 93,1% des femmes l’on fait pour des raisons purement personnelles alors que 6, 9 % des femmes admettaient avoir été influencées par leur partenaire.
La saillie des petites lèvres débordant ainsi les grandes lèvres semble pouvoir concerner de nombreuses femmes aussi bien sur un plan fonctionnel qu’esthétique. Il peut concerner l’une ou les deux lèvres, être symétrique ou asymétrique et d’importance variable. L’origine peut être congénitale, ou acquise, d’origine hormonale, essentiellement sous une influence androgénique (la testostérone), manuelle provoquée par des étirements volontaires ou involontaires, ou encore irritative.

Une autre étude portant sur 163 femmes interrogées après avoir subi une réduction chirurgicale des petites lèvres a montré que c’était dans 87% des cas pour une raison esthétique, dans 65% des cas pour des raisons d’inconfort au port de certains vêtements, dans 26% pour une gêne lors de pratiques sportives et 43% pour dyspareunie orificielle (douleur lors de la pénétration).

Qu’est-ce qui justifie cette intervention?

Beaucoup considère que la réduction de taille des petites lèvres est justifiée lors qu’il s’agit de douleur ou d’inconfort lors du port de certains vêtements ou lors de certaines activités physiques ou sexuelles, celle-ci leur semble moins justifiée sur des critères purement esthétiques.
Une autre étude toujours américaine portant sur 3627 femmes a montré que les femmes qui avaient une meilleure image d’elle-même avaient une plus grande activité sexuelle, prenaient plus d’initiatives , avaient plus d’orgasmes, plus de relations sexuelle lumière allumée, n’étaient pas gênées d’être nues devant leur partenaire et étaient plus à l’aise pour expérimenter des positions moins classiques.
Malheureusement, il existe peu d’études sur l’éventuelle relation entre l’image qu’à la femme de son sexe et son activité sexuelle.
Il est possible de comprendre que certaines femmes puissent être gênées si elles ne se sentent pas à l’aise devant l’image qu’elles ont de leur appareil génital externe, vulve et vagin. On peut de demander si le modèle pornographique (vulve épilée, petites lèvres masquées par les grandes ) n’est pas devenu la norme?

Quels critères permettent-ils d’évaluer la « bonne » taille des petites lèvres?

Existent-t-ils des critères esthétiques objectifs qui puissent déterminer une norme quant à la taille et la morphologie des petites lèvres? 
Doit on considérer que des petites lèvres débordant des grandes lèvres soient anormales?
Et quelle doit être la saillie minimale ou maximale?
Enfin cela joue-t-il un rôle dans l’épanouissement sexuel de la femme?

Si nous prenons comme référence l’Atlas du sexe de la femme du Dr Zwang: il y décrit 3 types principaux selon leur taille (la plus grande largeur se situant au niveau du méat urétral: 
Le type court est de 15 à 20 mm
Le type moyen qui serait le plus fréquent varie de 25 à 40 mm; il peut être de forme semi-lunaire ou triangulaire.
Le type aliforme, ressemblant aux ailes déployées d’un papillon peut dépasser les
50 mm.

Chez les Hottentotes tribu du sud-ouest de l’Afrique, une coutume consistait à étirer les petites lèvres afin de les allonger jusqu’à atteindre ainsi une taille assez considérable! Et cela en fonction de critères esthétiques culturels!

Critères culturels, conformismes…

La réduction de taille des petites lèvres fait probablement plus appel à des critères esthétiques fonction d’une culture, d’un groupe social ou encore d’un effet de mode. D’ailleurs à ce propos, la mode du piercing n’a pas oublié les nymphes dont l’effet produit va plutôt dans le sens de l’allongement de ces dernières.
Ainsi il existe actuellement une mode aux USA qui consiste en l’ablation des petites lèvres voire même du capuchon du clitoris: la circoncision féminine très différente de l’excision puisque le but en serait d’augmenter le plaisir.
À quel conformisme, la femme, est-elle obligée de se soumettre pour correspondre à la norme? Et d’ailleurs de quelle norme parle-t-on? S’agit-il de devenir une actrice du porno? Et encore il n’est pas certain qu’elles aient toutes subi un lifting vulvaire! Doit-on considérer ce débordement nymphéal comme indécent et à partir de quelle taille l’est-il?

Phénomène de mode

Ce phénomène de mode, car il s’agit de mode relève plus d’une certaine image féminine véhiculée par les médias ou tout «débordement» doit être gommé, afin de tendre vers l’image parfaite, lisse. Il est vrai que l’usage du string, passé de mode, ne facilite pas les choses! Sans doute l’épilation intégrale ou le «maillot» ont été révélateurs d’une «disgrâce» auparavant masquée. Car doit-on parler de disgrâce lorsqu’une légère protubérance fait saillir l’entrecuisse du maillot de bain!
À moins qu’il s’agisse de plaire à un partenaire qui n’a rien demandé et qui ne passe probablement pas son temps, les yeux rivés sur cette partie intime de l’anatomie féminine. Ce qui est bien montré dans l’étude américaine, puisqu’ils ne sont que 6,9% à avoir influencé leur partenaire.
Il est amusant par ailleurs de constater que chez les hommes, c’est plutôt l’opération inverse qui est effectué: il ne cherche surtout pas à réduire, mais au contraire à augmenter. 

D’ailleurs si certains hommes apprécient un pubis glabre, dépourvu de la moindre pilosité, d’autres le préfèrent bien poilu!

Par contre il est concevable qu’une saillie importante puisse représenter une gêne fonctionnelle et encore faudrait-il le prouver car bon nombre de femmes ayant cette particularité anatomique ne semblent pas en être gênée que ce soit lorsqu’elles portent certains vêtements, pratiquent certaines activités physiques ou lors de leurs rapports sexuels. 
On ne peut nier néanmoins que dans quelques cas particuliers comme une taille vraiment très excessive, ou une asymétrie importante, il soit utile voire nécessaire d’intervenir chirurgicalement et surtout s’il y a gêne fonctionnelle.

En ce qui concerne le dernier point, il est probablement exact qu’une femme ayant une bonne image d’elle-même puisse être plus à l’aise avec son corps, sa sensualité et sa sexualité, mais fait-elle intervenir comme critère de cette bonne image la morphologie de sa vulve et la taille de ses petites lèvres? Il est difficile d’y répondre et une enquête sur ce sujet serait déjà en soi une influence sur la réponse.

Ainsi peu de femmes dans mes consultations apportent une réponse positive. Elles ne placent pas leur vulve comme moyen de séduction que celle-ci soit narcissique ou altruiste .
Ne s’agirait-il pas plutôt d’une projection toute masculine; en effet nous savons très bien pour y avoir été confronté que la taille du pénis joue un rôle important dans la perception que l’homme a de sa virilité. Quant à affirmer que la femme place sa féminité dans son sexe, c’est beaucoup moins certain, alors que pour sa poitrine, cela semble beaucoup plus évident.

La chirurgie esthétique dénoncée comme un tue l’amour.

Selon un article paru il y a quelques années dans un journal suisse.


Désormais, une sexualité correcte devra assumer les fesses tristounettes, les seins rabougris, les grandes petites lèvres et les maigres zigounettes. Selon une enquête publiée à la même époque 71 % des hommes disent ne pas aimer les seins refaits et 87 % les lèvres repulpées. Pourtant, les belles qui hantent leurs fantasmes possèdent à la fois des lèvres pulpeuses, des seins et des fesses aux arrondis sensuels… suivant en cela le modèle véhiculé sur les réseaux sociaux.

Un plaisir narcissique!


Un peu plus loin un sexologue parisien rapporte le témoignage de clientes aux seins remodelés qui affirment être sexuellement épanouies, malgré une modification de la sensibilité. Et l’éminent spécialiste de conclure que ces femmes éprouvent en réalité un plaisir narcissique qui remplacerait le vrai plaisir…
Comme quoi, ce que disent les femmes est toujours compris de travers, car après tout au nom de quelle norme devrait-on dire que tel plaisir est plus correct qu’un autre?
C’est une totale hypocrisie de prétendre que l’aspect du corps ne compte pas en amour. Que l’on soit homme ou femme, le désir du corps de l’autre passe par les yeux. Dans un monde où les images sont partout présentes, et en particulier celles de corps idéalisés, comment ne pas être tenté par ces remodelages corporels qui, par ailleurs, sont habilement présentés comme des solutions à la déprime, au sentiment de dévalorisation, et bien sûr au manque de séduction, mais qui frise parfois et malheureusement à la caricature.


Les réponses ne sont ni dans les discours moralisateurs prétendant définir le sexuellement correct, ni dans le recours obligé à la chirurgie esthétique, laquelle, comme tout acte chirurgical présente de vrais risques. Quant à dire que le corps ne compte pas parce que tout se passe dans la tête, cela revient à se concevoir comme des êtres chimériques dépourvus de corps, mais muni d’une tête et parfois d’organes sexuels.

D’ailleurs les hommes ne sont pas en reste cherchant à rajeunir leur apparence ou allonger et gonfler un penis jugé trop petit!

Sexualité et cancer

Un sujet douloureux et difficile qui peut toucher aussi bien les hommes que les femmes.

La maladie et ses traitements peuvent perturber la sexualité et aggraver une relation de couple préalablement fragile.

Le dossier que vous trouverez en suivant le lien et réalisé avec le concours du Dr Sandrine Atallah permet de mieux comprendre ses conséquences et solutions.

Résoudre ses problèmes sexuels par la pensée analogique

Après avoir résolu les problèmes sexuels d’origine physique, il reste tous les autres. La pensée analogique nous offre un outil d’une efficacité remarquable.

La pensée utilise différentes formes d’expression.

Il ne faut pas se limiter aux  « dialogues intérieurs »

Essayons de comprendre ce qu’est la pensée analogique. Beaucoup de gens réduisent leur pensée à la «petite» voix de leur dialogue intérieur. Or, nous savons que la pensée ce sont aussi des images, des sons, des sensations et des émotions. La pensée analogique utilise les représentations mentales qui font appel à des sensations ou des émotions et non à la raison logique.  Elle est à l’origine de ce que l’on appelle les manifestations ou symptômes psychosomatiques.
C’est l’hypnose qui a permis de mettre en évidence cette forme de pensée. Elle peut aussi s’utiliser en dehors de l’état hypnotique.

Prenons l’exemple de l’amitié : n’importe quel dictionnaire en donne une définition logique; par contre s’il s’agit de se la représenter, il sera nécessaire de faire appel à ses souvenirs, à ses expériences d’amitié en évoquant des moments partagés avec un ami. Chacun détient une certaine représentation de l’amitié qui varie en fonction de son expérience vécue. La plupart du temps, nous ne sommes pas conscient de ce processus mental et pourtant, celui-ci, bien davantage que la raison exerce une influence déterminante sur notre comportement et notre ressenti.

Se représenter son sexe

En ce qui concerne les problèmes sexuels, la représentation que chacun a de son sexe, du sexe de l’autre, de leur interaction et du rapport sexuel en général sera déterminante sur le vécu sexuel.


Il existe un problème sexuel féminin relativement fréquent que l’on appelle Vaginisme : il est responsable à 90% des cas des unions non consommées, le rapport sexuel est très douloureux, voire impossible. Certaines études ont montré qu’il existait encore de nos jours de 1 à 2% de mariages ou unions non consommées.

Le Vaginisme est une contracture involontaire et réflexe de muscles (releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve) entourant l’entrée du vagin interdisant ainsi toute pénétration ou la rendant très douloureuse.
Nous nous apercevons que la plupart du temps, la femme qui présente ce problème n’a pas de représentation de son vagin : elle est incapable de décrire son vagin en utilisant des informations d’ordre sensoriel. Elle peut bien sûr, en faisant appel à sa raison, décrire ce qu’elle a vu dans un livre
.

Une expérience et non un savoir théorique

Dans l’expérience intime de cette femme, tout se passe comme si son vagin n’existait pas bien que la raison lui dise le contraire. Si le vagin n’existe pas dans sa représentation mentale, la tentative de pénétration sera vécue comme si un objet, en l’occurrence l’organe sexuel masculin allait pénétrer (par effraction) dans son corps et non dans une cavité.
Un réflexe naturel vient alors interdire cette intrusion : la contraction des muscles.

Nous connaissons tous ce réflexe au niveau des muscles abdominaux.
Au niveau des représentations mentales, de la pensée analogique, une pénétration à l’intérieur du corps ne peut être que douloureuse, dangereuse voire mortifère ; il faut donc la rendre impossible. Ce qui est en contradiction avec la raison qui dit que cela est possible. Nous comprenons ainsi que, par association d’idées, le pénis ou le phallus évoque une arme blessante. Chacun ou plutôt chacune pourra en fonction de son vécu développer un fantasme ou plutôt une métaphore qui aura comme constante : une forme évoquant le pénis en érection associée à la douleur ou à la mort, d’où le serpent, le poignard, le glaive , etc…

Des découvertes déterminantes

À la différence du garçon qui découvre son sexe très tôt et de manière involontaire et non consciente, la fille va découvrir le sien que beaucoup plus tard ; le plus souvent lors de son premier rapport sexuel. On comprend ainsi que ce qui détermine la douleur du premier rapport n’est pas comme on le pense, le plus souvent, la déchirure d’un hymen en réalité insensible.
La jeune fille devra donc découvrir ce lieu vaginal par sa propre expérience sensorielle : essentiellement la vue et le toucher : introduire un doigt dans son vagin va lui permettre de s’explorer, de donner une forme donc une réalité représentative de toutes les caractéristiques physiques du lieu : forme, souplesse, élasticité, humidité, chaleur, etc…
À partir de cette connaissance qui est bien autre chose qu’un savoir, elle pourra accéder à son sexe et commencer à l’utiliser. Pour atteindre le plaisir , il faudra s’engager dans un autre parcours.

Il existe une petite expérience très simple à réaliser. Il s’agit en se représentant un rapport sexuel d’essayer de faire la différence entre la notion de pénétration, d’intromission et de préhension.
La femme commence par se représenter pénétrée. Elle essaye en même d’entrer en contact avec les émotions ressenties à cet instant, puis elle fait la même chose en se représentant l’intromission et de percevoir ce qui est différent puis la notion de préhension, imaginant son vagin était sa main enveloppant le sexe de son partenaire.
Connaître cela, c’est accéder à ses ressources personnelles et au plaisir recherché.
La pensée analogique est donc responsable de nombreuses difficultés sexuelles masculines et féminines , mais, une fois comprise et maîtriser, elle permet aussi de les résoudre avec une efficacité inégalée.

Il est souvent nécessaire de faire appel à un hypnothérapeute pour développer cette outil remarquable.

Passion Désir Affection, les ingrédients de l’Amour

Dire « je t’aime », reconnaître qu’on aime, se savoir aimé, recouvrent des sens différents qui se complètent. Qualité de la relation, durée de celle-ci, attentes mutuelles personnalisent le sens du mot « aimer ».
Le sens attribué à ce mot « aimer » prend ses origines dans les modèles éducatifs, et socio culturels. Ainsi on s’autorise ou on s’interdit d’exprimer son sentiment et on en limite les manifestations. L’amour ne se dit ni ne s’exprime de la même façon selon le sexe, la culture, l’âge de la relation, et celui des partenaires.

Les questions suivantes font apparaître ces différences.
Comment savez-vous qu’on vous aime?
Comment voulez-vous qu’on vous aime?
Comment lui montrez-vous que vous l’aimez?

Les réponses à ces questions révèlent les ingrédients de l’amour: Désir, Passion, et Affection les trois contextes dans lesquels il s’exprime.

Le désir concerne le sexe, la passion le coeur et l’affection la tête …

On dit que l’on aime, mais on ne distingue pas nécessairement entre l’amour passionnel, le désir ou l’affection. Ces trois ingrédients de l’amour coexistent chez la même personne, mais pas dans les mêmes proportions ni simultanément…Ce qui rend les choses encore plus compliquées c’est que les partenaires de la relation ne vivent pas nécessairement la passion, le désir et l’affection d’une façon parfaitement synchronisée, pourtant, ils disent chacun qu’ils s’aiment.

Comment aimez-vous votre partenaire ?

Imaginez un cercle et divisez le en trois zones à la manière de ces « camemberts statistiques », une zone pour le désir, une pour la passion et une autre pour l’affection. Quelle est la zone la plus importante ? 

Toutes les combinaisons sont possibles, quand le couple est parfaitement synchronisé, tout va pour le mieux, le moindre décalage qui fait dire « tu ne m’aimes pas », illustre un changement dans la répartition du désir de la passion et de l’affection.

Les femmes ont tendance à se montrer plus altruistes que les hommes, plus autonomes quant à eux. Les femmes mélangent davantage les contextes de l’amour car elles ont l’habitude de jouer plusieurs rôles : épouse, mère.

En parlant de l’amour, elles évoquent plus volontiers une expérience globale, et de ce fait tendent à vouloir installer une relation dans laquelle tous les ingrédients sont mêlés.


Les hommes, plus souvent d’un naturel conquérant et chasseur, laissent le désir piloter ses choix. Ils mettent en oeuvre des stratégies d’approche, de séduction pour parvenir à leurs fins. La femme est « l’objet du désir », et le désir est synonyme d’élan vital. Quand le moral est en baisse et que la déprime s’installe, la vigueur du désir sexuel est la première victime. 


Ces traits ne s’appliquent pas à toutes les femmes ni à tous les hommes, d’autant que la tendance à la bisexualité bouleverse les rôles habituellement dévolus à l’un et l’autre sexe.

La passion rassemble les hommes comme les femmes dans une sorte de délire ou la réalité habituelle cède le pas à une autre dimension qu’ils ont construite, habitent et peuplent de leurs rêves ou leurs cauchemars amoureux. 
Vivre une passion partagée conduit plus ou moins à un enfermement rarement durable, sauf si le quotidien demeure préservé. La promiscuité et l’intimité tuent la passion en portant atteinte à l’image idéalisée et qu’on essaie de faire coller au réel.

Dans son ouvrage, Belle du Seigneur, Albert Cohen décrit avec une cruelle précision l’attaque et les ravages du quotidien et du trivial sur la passion.


L’affection, sincèrement partagée est un gage de fiabilité relationnelle car elle s’installe dans la durée et s’accompagne d’autres attitudes positives, telles que la tolérance, et la disponibilité. L’affection installe la relation dans un climat de confiance et permet de surmonter les épreuves, le quotidien n’a pas de prise sur elle : les gens qui s’aiment de la sorte se voient et s’apprécient tels qu’ils sont.


Le désir est la pièce maîtresse de l’amour, la relation amoureuse débute par le désir, même s’il se dissimule dans des voiles romantiques. On ne décide pas qu’on aime, on « tombe » amoureux. Le désir c’est le trouble perturbateur qu’inspire Aphrodite, qui abolit les différences et sème le désordre. Le désir peut être à l’origine de la passion. Il est souvent symbolisé par le feu, qui détruit en même temps qu’il anime et demande sans arrêt du combustible pour continuer de briller et de réchauffer…

Une aide est souvent nécessaire pour rétablir l’équilibre…

Anatomie sexuelle interne de la femme

Dans son livre L’orgasme et l’Occident, l’historien Robert Muchembled, rappelle que les savants du XVIème et XVII ème siècle, reprenant les savoirs antiques , pensaient que les organes sexuels de la femme étaient les mêmes que ceux de l’homme, mais demeuraient cachés . Le célèbre anatomiste André Vésale, dans son ouvrage De humani corporis machina (1543) montre un dessin représentant un vagin dont la forme est exactement celle d’un pénis..mais retourné comme un doigt de gant!

Le Vagin et l’hymen

Comme le pénis de l’homme, c’est un véritable organe et non une simple cavité ; nous verrons qu’il possède des propriétés bien particulières. Ses parois délimitent grossièrement un cône cylindrique dont le diamètre extérieur correspondant à son entrée est plus petit que le diamètre interne correspondant au col de l’utérus. Sa longueur moyenne est d’une dizaine de cms environ avec des variations individuelles. L’examen digital réalisé par la femme lui permet de constater que sa paroi n’est pas toujours lisse ; il existe ainsi de petites stries transversales dans son premier tiers au niveau de la face antérieure ou supérieure selon la position debout ou allongée.

L’hymen

L’hymen est une cloison membraneuse normalement incomplète qui obture l’entrée du vagin appelée encore vestibule. Il n’a d’importance que sur les plans culturel, idéologique ou religieux, mais peu ou pas sur les plans anatomiques ou physiologiques. Il est visible chez la jeune femme vierge ou « pucelle » en écartant légèrement les petites lèvres.
Il n’est pas innervé et peu vascularisé puisque sa destinée est de disparaître ; il peut présenter différents aspects aux noms plus ou moins poétiques : falciforme, cribiforme, annulaire, labié, etc.


Si lors du premier rapport, sa déchirure peut saigner légèrement, ce n’est pas une généralité, et la douleur ressentie par la jeune femme, n’en est pas la conséquence. Mais c’est la contraction réflexe et involontaire de certains muscles du périnée, les releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve qui en est responsable.
Un grand écart lors d’exercices sportifs ou de danses peut avoir pour effet de le réduire à sa plus simple expression ! On peut comprendre que l’usage de tampons avant « la première fois » aura le même effet.

En explorant son vagin

Au fond du vagin, la femme peut percevoir avec l’extrémité de ses doigts une masse plus dure qui correspond au col de l’utérus. Il faut savoir que sa longueur d’une dizaine de cms ne varie pas habituellement avec l’âge, sauf en cas de prolapsus. Ce qui correspond à une descente de l’utérus dans l’espace vaginal. La déficience des muscles suspenseurs de l’utérus est souvent la conséquence de nombreux accouchements.

Le diamètre externe varie un peu de quelques cms en fonction des accouchements par voie naturelle ; il répond à une plus ou moins grande tonicité de certains muscles du périnée et plus particulièrement du releveur de l’anus et du constricteur de la vulve . Il est donc plus étroit chez la jeune femme que chez celle qui a eu de nombreux enfants.

1.trompe de Fallope
2.vessie
3.symphyse pubienne
4.ligaments vésico-pubiens
5.clitoris
6.petites lèvres
7.vagin

8. ovaire
9. péritoine sigmoïde
10. utérus
11. cul-de-sac vaginal
12. col de l’utérus
13. rectum
14. anus

Nous comprenons l’importance de la rééducation de la musculature périnéale à la suite de l’accouchement. En l’absence de pénétration les parois du vagin sont accolées dans son 1/3 externe comme une porte à deux battants fermée. Le schéma ci-dessous ne rend pas compte de cette disposition et, comme la plupart des représentations de l’anatomie sexuelle féminine, il présente le vagin comme une sorte de tube ce qui, nous l’avons vu est faux… Plus large au fond, plus, étroit à l’entrée, il a globalement la forme d’une poire. Sa paroi antérieure est naturellement plissée, lui permettant de s’adapter, entre autre, à la tête du bébé lors de l’accouchement.

Lors d’une excitation importante, le fond du vagin s’agrandit, augmente de volume: c’est la ballonisation permettant d’éviter un contact direct du pénis avec le col de l’utérus souvent désagréable, lors des rapports sexuels.

Zone « G »

Les parois du vagin et plus particulièrement la zone en regard de l’urètre (la zone G et non pas le point G) sont richement vascularisées et innervées. Du tissu spongieux entoure l’urètre, comme chez l’homme mais avec une disposition légèrement différente.

La lubrification vaginale

Lors de l’excitation sexuelle, il y aura une vasodilatation des artères entourant le vagin, provoquant la lubrification de celui-ci ; ce n’est pas pour l’essentiel une sécrétion glandulaire, mais une véritable sudation de la paroi vaginale. Cependant, il existe à l’entrée du vagin deux petites glandes : les glandes de Bartholin qui lubrifient légèrement son entrée. Cette lubrification (sudation) est plus ou moins importante selon les femmes et leur excitation. Une lubrification très importante caractérisera ce que l’on nomme : « la femme fontaine ». Certains auteurs définissent la femme fontaine comme étant celle qui aura une éjaculation lors de l’orgasme… Il existe en effet, chez certaines, des reliquats embryonnaires de la prostate entourant l’urètre féminine responsables de cette éjaculation. Il est souvent difficile de connaître l’origine de cette abondante émission lorsqu’elle survient.
Une absence ou insuffisance d’excitation, certains médicaments, un tabagisme important et quelques maladies peuvent être responsables d’une sécheresse vaginale.

Toutes les femmes peuvent accéder à l’orgasme vaginal

Il est essentiel que la femme ait une bonne connaissance de son organe vaginal qui bien qu’étant en creux, concave est tout à fait comparable dans sa réalité et sa fonction à la verge masculine.
Cette représentation formelle sera déterminante pour que la femme puisse accéder à l’orgasme lors des rapports sexuels, c’est-à-dire à l’orgasme à point de départ vaginal qui est différent de l’orgasme clitoridien. Et il est important de savoir que toute femme possède le potentiel de ressentir les deux à condition de mettre en œuvre certaines conditions.

À savoir:
S’il est facile d’accéder à une sexualité destinée à la reproduction de l’espèce, à sa survie car inscrite dans nos gènes, la sexualité ludique n’est pas innée et nécessite un apprentissage qui n’est pas toujours simple et facile…

L’anatomie externe du sexe féminin

La vulve

 Elle représente l’ensemble des organes génitaux externes féminins visibles.
La vulve de la femme adulte est une fente verticale bordée de chaque côté par deux paires de replis cutanés que sont les grandes lèvres les plus externes et les petites lèvres les plus internes.

Les grandes lèvres

Elles sont charnues ; elles se rejoignent au niveau du pubis, encore nommé poétiquement le Mont de Vénus.
La surface externe et la bordure des grandes lèvres sont naturellement recouverts d’une pilosité qui commence à apparaître au moment de la puberté ; vue de l’extérieur, la surface sexuelle féminine recouverte de poils a une forme triangulaire, pointe en bas, alors que c’est plutôt le contraire chez l’homme. En fonction de particularités individuelles : origine ethnique, pigmentation, cette pilosité est plus ou moins importante, plus ou moins brune ou blonde et devient plus clairsemée avec le vieillissement. Il est évident que cette pilosité est modifiée par l’épilation qui va du maillot à l’épilation intégrale; cette dernière étant pratiquée habituellement chez les populations musulmanes. Elle est devenue très fréquente dans la population féminine occidentale sous l’influence de la pornographie.

Les petites lèvres

À l’intérieur des grandes lèvres, nous allons trouver les petites lèvres ou nymphes beaucoup plus fines et plus ou moins cachées par les grandes lèvres. Il est en effet banal et courant que les petites lèvres dépassent des grandes lèvres. À leur partie supérieure, les petites lèvres se rejoignent pour former le capuchon du clitoris qu’elles dissimulent plus ou moins. A la partie inférieure leur jonction forme la fourchette située en avant de l’anus. Il est assez fréquent de trouver à son niveau de petites coupures très fines responsables de rapport sexuel douloureux.
Peuvent en être responsable une absence de lubrification par insuffisance d’excitation sexuelle, un tabagisme, une activité sexuelle trop fréquente ou prolongée ainsi qu’un climat hormonal faible en œstrogènes.
Une toilette intime régulière est nécessaire pour éliminer une substance blanchâtre qui se forme habituellement et naturellement dans le sillon formé de chaque côté par les grandes lèvres et les petites lèvres : c’est le smegma qui est retrouvé aussi sous le capuchon du clitoris, il peut être responsable d’irritation et d’une mauvaise odeur due à sa fermentation. Il est toujours préférable de se laver avec la main, les gants étant d’excellents réservoirs de microbes, en utilisant un savon doux et adapté à la toilette intime.

La peau et les muqueuses sont naturellement protégées par un film lipidique. Une toilette excessive les fragilise et sera responsable d’irritations, et même faciliter la survenue de mycoses.

Le Clitoris

Anatomie

Il se situe à la jonction supérieure des petites lèvres, masqué plus ou moins par le capuchon du clitoris: c’est un bouton charnu plus ou moins développé en fonction de critères individuels ; sa taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres (2 à 3 cms). C’est un peu comme le nez : il y a autant de tailles de clitoris qu’il y a de tailles de nez.
Il est constitué par la réunion externe de 2 corps érectiles situés pour leur plus grande partie de part et d’autre de la vulve sous les lèvres. Le clitoris est exclusivement constitué de corps caverneux mais sans l’albuginée, membrane extensible, mais non élastique qui recouvre les corps caverneux masculins et assure leur rigidité chez l’homme. Ce n’est donc pas un petit pénis puisqu’il ne possède pas le tissu spongieux qui constitue le gland de l’homme. Sa stimulation peut provoquer un plaisir intense du fait d’une remarquable innervation. Elle est tout à fait caractéristique d’un orgasme clitoridien.
Mais comme tout instrument de musique, il faut apprendre à en jouer !  Et la meilleur façon de commencer est sans aucun doute la masturbation.

à suivre…

L’anatomie sexuelle de l’homme

Suite…

Anatomie interne: Le sexe de l’homme et ses particularités

La verge est constituée de 3 corps érectiles :

– Les 2 corps caverneux situés sur le dessus comme les canons juxtaposés d’un fusil. Chaque corps caverneux est entouré d’une membrane inextensible : l’albuginée qui sera responsable de la rigidité mécanique de la verge.
– Le corps spongieux entourant l’urètre et se terminant par le gland ; celui-ci n’est jamais totalement rigide pour ne pas écraser l’urètre et empêcher l’éjaculation de se produire.
L’intérieur des corps caverneux est constitué de travées de fibres musculaires lisses qui doivent se relâcher pour permettre l’érection par remplissage sanguin.


Il est important de savoir qu’une substance comme l’adrénaline secrétée de manière excessive lors d’une situation de stress ou d’anxiété va empêcher le relâchement de ces fibres et par conséquence l’érection. On imagine bien qu’à l’époque préhistorique, il n’était pas très pratique de bander, coursé par un mammouth! Aujourd’hui, ils sont toujours présents mais dans la tête!

Les bourses

C’est le scrotum des anatomistes : c’est une sorte de sac libre et pendant . Elles contiennent les testicules (les bijoux de familles) lieu de fabrication des spermatozoïdes et de la testostérone: hormone mâle indispensable au bon fonctionnement sexuel. Chaque testicule est coiffé de l’epidydime. Ils ont pour fonction essentielle la maturation des spermatozoïdes. Les deux bourses sont séparées par un petit bourrelet longitudinal : le raphé médian qui se prolonge jusqu’à la marge de l’anus. En général, la bourse gauche et plus basse que la droite. C’est plus facile pour marcher ou courir.Situées sur le même plan, on jouerait au billard !
A l’âge adulte, elles sont recouvertes de poils et leur pigmentation brune est plus ou moins importante.


L’aspect des bourses varie en fonction: 
– de l’âge : toniques et rondes chez l’enfant, elles deviennent de plus en plus flasques et distendues en vieillissant.
– de la température : le froid les rétracte, les rendant plus plissées alors que la chaleur les rend plus lisses et distendues.  Le dartos, un muscle situé sous la peau des bourses intervient dans ce mécanisme.
– le stress peut les rétracter 
– certaines pathologies également: hernie, hydrocèle, varicocèle en augmentent le volume

L’anatomie du sexe de l’homme

Une petite révision est souvent utile et évite bien des inquiétudes.

Anatomie externe: Le sexe de l’homme et ses particularités

Le sexe de l’homme se compose de la verge et des bourses qui contiennent les deux testicules:

La verge

Elle a deux usages : au repos, elle contribue à la miction et en érection aux rapports sexuels, que ceux-ci aient une finalité procréatrice ou bien ludique.
Si on peut l’appeler également pénis, le langage populaire toujours très imagé lui a donné de très nombreux noms : queue, braquemard, kekette, biroute, et de nombreux autres « noms d’oiseau »…… !!
Elle est fixée aux os du pubis par l’intermédiaire des corps érectiles et plus particulièrement par les deux corps caverneux. La verge est recouverte en partie de poils qui deviennent plus denses au fur et à mesure que l’on se rapproche de sa racine ; cette pilosité, variable selon chacun, se prolonge au niveau des bourses et du pubis. La répartition des poils de ce dernier est particulière à l’homme : elle est triangulaire, pointe en haut.

La taille et le volume de la verge se modifient lors des érections.

Selon certaines données statistiques, au repos la longueur varierait de 7,25 cm à 11,5 cm pour une circonférence de 7,5 cm à 10,5 cm alors qu’en érection la longueur irait de 12 à 21 cm et la circonférence de de 8,5 cm à 12 cm. S’il est inutile de préciser qu’il n’y a pas de corrélation entre la longueur du nez et celle de la verge, il faut savoir que pour un même individu, la taille de la verge est toujours la même en érection, ce qui n’est pas le cas au repos, où toute situation de stress qu’elle soit physique comme le froid ou psychique comme la peur va en réduire la taille.
Il est fréquent que voir des hommes jeunes en consultation pour un sexe de «petite taille ». Ils ont acquis cette croyance se comparant à leurs camarades dans les vestiaires ou dans les douches. Cette « idée »de petite taille provoque un stress qui va, de fait, en réduire la taille et le volume !

La pigmentation et forme de la verge

(coloration plus ou moins brune) varie selon chaque individu. Elle est, la plupart du temps normale, exceptées lorsque ces modifications sont récentes. Les méditerranéens ont souvent une pigmentation plus foncée des organes génitaux ; cette pigmentation n’est pas totalement homogène sur toutes les parties de la verge et du sexe .
La forme de la verge peut présenter une courbure qui est parfaitement normale lorsqu’elle reste harmonieuse et modérée. Cependant, certaines maladies (maladie de La Peyronie) ou malformations congénitales peuvent provoquer une courbure ou plutôt une coudure plus importante qui va gêner les rapports.

La verge est recouverte d’une peau relativement fine

Elle est parcourue par de nombreuses veines superficielles dont certaines sont bien visibles surtout en érection. Cette peau se prolonge vers l’extrémité de la verge, le gland, possédant une consistance différente du reste de la verge.
Cette partie de peau qui recouvre le gland se nomme le prépuce.

Le prépuce

Il est retenu à la partie inférieure du gland par un filet que l’on nomme le frein.
Si en général le gland est recouvert par le prépuce au repos, il l’est beaucoup moins, voire plus du tout en érection. Il existe parfois une brièveté du frein empêchant de décalotter complètement.

La rupture du frein peut survenir lorsque celui est trop court et que la partenaire est un peu trop serrée ou peu lubrifiée ; cette rupture est parfois partielle ce qui va rendre les rapports sexuels douloureux du fait de micro-coupures du frein ou complète et impressionnante car il existe à son niveau une petite artère et non une veine qui va se rompre. Ce saignement peut sembler impressionnant , mais il n’est pas très grave. Il faut comprimer avec son doigt, passer sa verge sous l’eau froide pour provoquer une détumescence (perte d’érection) et aller voir son médecin. 


D’autre part il arrive que l’anneau réalisé par l’extrémité du prépuce soit trop petit interdisant de décalotter, soit en permanence soit en érection :

C’est un phimosis, plus ou moins serré. Il faut, dans ce cas réaliser une petite intervention bénigne qui consiste soit à enlever le prépuce, c’est la circoncision qui n’est plus pratiquée la plupart du temps, soit à élargir celui-ci.

La circoncision 

Elle est pratiquée encore à l’heure actuelle de manière rituelle par les juifs et les musulmans et ce, sans aucune raison médicale, mais uniquement religieuse. Pendant longtemps celle-ci a été pratiquée aussi de manière systématique par les Nord-Américains pour des « raisons » d’hygiène, chose qui n’a jamais été scientifiquement prouvée ! Cette pratique aurait tendance à disparaître actuellement.
Il est important que l’homme apprenne très tôt à décalotter afin d’une part d’éviter la constitution d’adhérences (c’est la peau du prépuce qui se colle à la « peau » du gland) et d’autre part pour permettre d’éliminer le smegma (c’est une substance blanchâtre qui de développe naturellement au niveau de la couronne du gland dans le sillon balano-préputial) ; celui-ci , s’il n’est pas enlevé, fermente donnant une odeur nauséabonde et peut être aussi source d’inflammation, voire d’infection.

L’extrémité du gland se termine par le méat urétral d’où s’écoule l’urine lors de la miction et d’où jaillit le sperme lors de l’éjaculation.

Il faut savoir, car source fréquente d’inquiétude, qu’il existe chez certains hommes, autour de la couronne du gland de minuscules petits boutons blancs, gros comme des têtes d’épingle : c’est la couronne perlée du gland ; elle est physiologique et persistera toute la vie. Il ne faut surtout pas chercher à les enlever .

C’est la même chose pour les grains de Fordyce : ce sont des papules jaunâtres comme de petits grains de semoule de blé visibles sous la peau de la verge et même des bourses. Ce sont de petits amas de sébum.

A suivre…