Comment s’en prémunir avec quelques conseils simples.
Quelque soit le réseau social: Facebook, Instagram, WhatsApp, si vous êtes contacté par une personne que vous ne connaissez pas, il est préférable de ne pas répondre. Vous êtes au moins sûr de ne pas vous faire piéger par un brouteur ou « arnacœur ». (définition en cliquant sur le lien)
Si malgré tout vous êtes curieux (se), l’approche est souvent la même « coucou, je suis célibataire ou divorcé (e) avec un ou deux enfants, j’aimerais faire ta connaissance… est-ce que je peux te tutoyer ». Il n’est pas rare de constater une faute d’orthographe à chaque ligne si ce n’est à chaque mot. Regardez attentivement les photos: elles ne sont pas très nombreuses et se ressemblent beaucoup. On y trouve souvent des indices qui indiquent que la personne n’habite pas ou ne connaît pas l’endroit où la photo a été prise ni le lieu qu’elle est censée habiter. Et pour cause, elles ont été dérobées. En général le physique est plutôt agréable et suggestif. Il est vrai que les brouteurs aiment bien les poitrines généreuses. Sur leurs contacts, ils ont de nombreux abonnements, mais peu d’abonnés. La date de création de leur compte est souvent récente.
Lorsque vous voulez avoir quelques précisions sur l’endroit où elles habitent afin de mieux les connaître, il est très fréquent de constater de nombreuses incohérences. Ce qui est normal car elles n’y ont jamais mis les « pieds »! Quant à la profession, lorsqu’il s’agit de pseudo femmes, elles travaillent presque toutes dans les produits de beauté et viennent d’être licenciées. Quant à ceux qui cherche à arnaquer des femmes en mal de solitude, ils jouent sur la corde sensible de l’amour et de la santé. Ils ne peuvent pas payer les médicaments pour eux-mêmes ou pour des proches…
Très rapidement votre générosité financière va être mise à contribution, et vos ennuis commencer.
Ne rêvez pas! aucune âme sensible inconnue va brutalement être prise d’un irrésistible amour ou désir sexuel pour vous.
Quant aux sites de rencontres, si on y trouve moins de « brouteurs », ils sont le siège de nombreuses usurpations d’identité quand ce n’est pas le site lui-même qui crée de faux profils pour attirer « l’esseulé(e) ». Le développement de l’IA permet de créer des avatars au physique très séduisant et correspondant bien sûr aux critères de la recherche. Ce n’est pas très nouveau, le minitel rose était à l’époque entretenu par de nombreuses animatrices payées pour ce service.