Encore une étude qui n’apprend rien de bien nouveau et qui ne sert pas à grand chose.
Il s’agit donc d’une étude récente portant sur un millier de femmes américaines. 59% de celles-ci ont déclaré n’avoir des orgasmes qu’une fois sur deux lors des rapports sexuels s’il n’y avait pas une stimulation clitoridienne simultanée. Par contre la fréquence de ceux-ci augmente lorsqu’il y a stimulation de celui-ci.
Cela n’est en rien anormal quand on sait que la majorité des femmes n’a d’orgasmes qu’à point de départ clitoridien. Il est d’ailleurs assez fréquent que le clitoris puisse être stimulé directement ou indirectement lors de la pénétration. La main, un vibromasseur, une position particulière vont favoriser la survenue de l’orgasme. Mais cela reste toujours un orgasme à point de départ clitoridien même s’il survient au cours de la pénétration. On comprend mieux ainsi que certaines positions puissent être préférées quand il s’agit d’orgasme.
Une étude récente en République Tchèque, portant sur 11000 femmes a montré que la position préférée (sur 13 positions proposées) pour l’obtention de l’orgasme est la position dite d’ « Andromaque » (assise à califourchon et en face à face sur son partenaire). Une variante est la même si ce n’est que l’homme n’est plus allongé mais assis sur une chaise ou dans un fauteuil.
Il est évident que dans cette position, la femme peut agir plus facilement sur son clitoris.
Par contre et ce qui peut sembler étonnant, 80% des rapports sexuels se font en position dite du « missionnaire » où l’homme est allongé sur la femme.
On peut se demander pourquoi?
En effet, même s’il n’y a pas d’orgasme, cette position représente plus la relation affective, l’intimité que celle où assise en « pleine lumière » elle se sent observée (même si ce n’est pastoujours vrai) du partenaire.
Il ne s’agit pas ici de dévaloriser l’orgasme à point de départ clitoridien, mais simplement de montrer qu’une majorité de femmes ne connait que celui-ci. Quand elles le connaissent!
Quant à l’orgasme à point de départ vaginal, c’est nettement plus compliqué.
Il implique plusieurs conditions car il n’est absolument pas naturel.
- une connaissance du vagin
- une érotisation de celui-ci
- Et aussi un bon contrôle de l’éjaculation du partenaire.
Et ce ne sont là que les ingrédients de base.
Il est possible de se débrouiller seule quand on a bien compris le mécanisme (voir l’article sur l’orgasme féminin), mais une sexothérapie est parfois nécessaire.
Néanmoins, une femme ne reste jamais avec homme pour la seule raison qu’il la fait « grimper aux rideaux »!