La Pornographie!

Elle envahit inexorablement l’univers médiatique soulevant des réactions fortement contrastées dont nous allons faire l’écho dans ce dossier. Pourquoi est-ce si compliqué de définir la pornographie? Peut-on parler d’une histoire de la pornographie? Quels sont ses buts, ses cibles, pourquoi fait-elle peur à certains tandis qu’elle en fait rire ou en dégoûte d’autres? Que l’on soit pornophobe ou pornophile, autant savoir de quoi on parle, et mesurer la valeur de nos arguments en regard de notre culture, nos représentations sociales, notre éducation, nos principes. Et pour tous ceux qui veulent en savoir plus, une bibliographie et  des sources internet…

– Définir la pornographie. Pornographie ou représentation explicite de la sexualité? Les repères historiques

– Pornographie et érotisme

– Les dangers de la pornographie

– Les chiffres qui « tuent », l’industrie pornographique, une affaire très lucrative…

-A quoi sert la pornographie?

– Le film X et l’expression du désir féminin

– Les féministes et la pornographie, la littérature féminine, l’hyperréalisme du discours sur le sexe

– Portraits ( Cicciolina… Ovidie…)

– Bibliographie

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La femme et son désir

Le désir féminin a longtemps été pour moi, sujet masculin, source de difficultés, d’interrogations, voire parfois d’incompréhension, jusqu’au jour de la « révélation ». Le désir féminin n’est pas, à priori, comme chez la plupart des jeunes hommes , d’ordre sexuel! Cela ne veut pas dire que la femme n’a pas d’intérêt pour son sexe, mais il est le plus souvent secondaire. Disons pour être un peu plus trivial qu’il a une fonction « complémentaire ».


J’exclue de mes propos les troubles du désir qui pourraient avoir une origine médicale (ils sont rares et sont la conséquences de pathologies complexes: hormonales, psychiatriques, etc).

Le temps de l’amour

Le désir féminin est d’abord narcissique: c’est avant tout le désir de plaire , de séduire , de conquérir, d’offrir; c’est celui d’une relation amoureuse; l’expression de son pouvoir peut aussi trouver sa place, de même le désir d’amitié. Tout cela n’est pas forcément conscient. Le sexe, ainsi que divers attributs qualifiés de sexuels, variables selon les cultures ne seront que des moyens, des outils, d’expression de ce désir qui n’est pas d’ordre sexuel comme peut être le désir masculin, constamment interpelé, lorsqu’il est jeune, par ses érections plus ou moins intempestives!


Par exemple, dans des culture traditionnelles, polynésienne, ou africaines, la poitrine n’est pas érotisée; la montrer ou l’exhiber ne présente aucun caractère sexuel, ce qui n’est pas le cas, aujourd’hui, en occident. Par contre, le maillot de bain style brésilien, très échancré aux hanches serait considéré comme très érotique chez les polynésiens. Les pieds bandés l’était également dans la chine traditionnelle.
Même s’il a été dénaturé avec le temps et la société, il n’en demeure pas moins que le vêtement ou les attributs vestimentaires ont un code porteur de sens et que ce sens est très variable d’une culture à une autre. A l’origine, si le vêtement servait à protéger, il avait aussi pour fonction de mettre en valeur, de pointer la partie du corps qu’il dissimulait.

Je pourrais en parler longuement, mais revenons au désir féminin.

L’histoire de Virginie



Néanmoins, il se sent bien avec elle, et il n’a pas envie de rompre, même si l’idée lui a traversé l’esprit et commence à souhaiter une famille, Virginie a maintenant 28 ans et le temps commence à presser. Le désir de Virginie semble se réactiver, surtout qu’elle a arrêté la pilule. Les rapports sont plus fréquents et reviennent amusants.

La grossesse


Les premiers jours de grossesse, c’est l’euphorie, puis apparaissent les premiers signes « sympathiques » qui n’ont rien de très sympathiques. S’ils sont assez fréquents comme les nausées, ils ne sont pas systématiques. Les rapports s’estompent, mais c’est surtout Alex qui n’est pas très à l’aise avec ce ventre qui augmente de volume: peur de blesser le fœtus ou présence « incestueuse » de cet « autre »?Quant à elle, Virginie se demande si elle est toujours désirable et apprécierait malgré son dos un peu douloureux un peu plus de manifestation du désir de Monsieur.
L’accouchement approche, tout s’est bien passé jusqu’à présent et même s’il n’y a à priori aucune contrindication médicale (elles peuvent exister), il n’y a plus de rapport.
Il règne au sein du couple un mélange d’angoisse, de bonheur, de fatigue. Tout cela n’est assez confus, chacun assurant son rôle.
Après l’accouchement, l’état vulvaire de Virginie ne permet guère de fantaisie.
Elle a pris un peu de poids, son ventre a perdu un peu de sa tonicité, ses seins sont un peu trop sensibles. Elle se sent peu désirable. Et si après le retour de couche, elle a quelques rapports, c’est vraiment pour lui faire plaisir.
L’enfant, le quotidien, la fatigue du travail prennent de plus en plus de place; il reste le WE quand c’est possible et encore si on n’a pas à faire les courses de la semaine, ou chamaillé toute la semaine.

Le couple

Ils ont de moins en moins d’intimité!
Quelles conséquences en attendre:
Alex s’ennuie; il se sent terriblement frustré, rentre plus tard de son travail et envisage des aventures surtout qu’il ne laisse pas indifférent Elise, une rencontre sur un site spécialisé.

Autres conséquences

Antoine n’ose pas franchir le pas et passe beaucoup de temps à se masturber en regardant des pornos.
Nathan passe beaucoup de temps en salle de sport et avec les copains.
Pierre pense au divorce et en attendant se défonce au travail.
Quant à Maryline, elle simule pour avoir la paix et éviter les conflits
Tout cela n’est pas très réjouissant, mais représente la vie de 3/4 des couples.

Les solutions

Il y a pourtant des solutions: je les évoqueraient dans le prochain Post.

Tous éjaculateurs précoces


Manifestement, selon les théories psychanalytique utilisées en sexologie dans les années 80, nous faisions partis du lot et ce à des degrés plus ou moins importants! Si la formation de la Société Française de Sexologie Clinique était essentiellement théorique, celle de l’Institut de Sexologie se voulait plus pratique. Nous devions participer à plusieurs séminaires dont un « sorte de thérapie de groupe » très influencé par la psychanalyse. Il se voutait être une remise en question, être un travail sur soi. Il faut dire aussi qu’à l’époque, ces techniques étaient très à la mode: il existait même des groupes marathons sur un WE entier, les animateurs se relayant jours et nuits. L’objectif était de faire tomber ses résistances. Des couples se formaient, aboutissant parfois à des partis de « jambes en l’air », pourtant interdites par le réglement, dans le parc de la propriété utilisée à l’occasion. Je me rappelle également des séminaires de massage californien où la nudité était de rigueur. Epoque New Age du Peace and Love, toutes ces pratiques nous arrivaient tout droit des USA. Il fallait être assez bien structuré pour ne pas devenir complètement névrosé, influencé par les interprétations psychanalytiques. Lacan était une énigme ; je me sentais complètement idiot devant ce charabia incompréhensible – j’ai su plus tard que je n’étais pas le seul-. Fort heureusement , le comportementalisme qui n’était pas encore cognitiviste commençait à se développer en France. Il semblait plus facile à comprendre et surtout à utiliser. C’est aussi au cours d’un de ces séminaires que j’ai découvert l’hypnose. Elle avait plutôt mauvaise presse, car considérée comme manipulatrice. Il faut dire que Freud a inventé la psychanalyse sur la dépouille de l’hypnose. On oublie trop souvent d’ailleurs qu’il était venu en France, à Paris pour suivre les enseignements d’hypnose de Charcot et à Nancy de Bernheim. Mais mauvais praticien, il la transformé en psychanalyse tout en en conservant le rituel.
Bref, comme nous étions tous des névrosés, il était évident que l’E.P. en était une des conséquences. Je n’ai jamais croisé un homme qui ait pu prolonger la durée d’un rapport grâce à cette thérapie!

E.P. Solutions

Les Solutions
En relisant les posts précédents , je m’aperçois qu’il m’a fallu de nombreuses années pour comprendre que ce symptôme avait été inventé de toute pièce. Appliquant les enseignements prodigués dans les années 70-80 par la Société Française de Sexologie Clinique et l’Institut de Sexologie, je ne comprenais pas bien le manque d’efficacité des différentes techniques et méthodes évoquées . Bien sûr, il y avait parfois quelques résultats, mais dans l’ensemble, ils étaient peu satisfaisants. Et pour cause: elles partaient du principe que l’éjaculation rapide était anormale, voire pathologique!
Je me répète sans doute: l’éjaculation est physiologiquement et naturellement rapide chez l’homme jeune en âge de procréation. Elle peut persister avec l’âge, mais est surtout amplifiée par les normes sexuelles véhiculées. Les sexologues et les médias sont malheureusement les responsables involontaires de la généralisation et de l’aggravation de ce symptôme en fabriquant une « maladie ». L’anxiété de ne pas se sentir suffisamment performant (angoisse de l’échec ou de performance) n’a fait qu’empiré les choses. En fait, retarder son éjaculation, c’est détourner un processus normal et naturel de sa fonction initiale: la procréation. Le plaisir n’est plus tant dans sa jouissance ou son orgasme, que dans la rétention de celui-ci , prolongeant le plaisir de l’excitation. Ce jeu sexuel va prolonger l’acte; il aura pour effet de maintenir un contact intime entre les deux sexes. Plus satisfaisante pour la partenaire, la pénétration est ressentie alors comme un véritable échange où chacun a le temps d’exprimer ses sentiments les plus profonds, les plus intenses. Le vagin n’est plus vécu par la femme libérée des contraintes de la maternité et désireuse comme une sorte d’exutoire de la jouissance spermatique masculine.
Faire l’amour devient une communication, un échange avec son sexe. On y devine la solution. Fruit d’un apprentissage, c’est un changement de représentation de la fonction sexuelle. Il s’agit pour l’homme, d’apprendre à caresser, à donner avec son penis et non pas comme il le fait trop souvent, se servir du vagin – comme il le fait avec sa main- pour se masturber. Toute l’attention est dirigée vers l’autre et non vers soi.
Au cours d’une consultation, j’utilise souvent l’image du violoncelle: «  si le corps de la femme est comme un violoncelle, les cordes son vagin, l’archet est le pénis qui va les faire vibrer et jouer une musique des plus délicieuses. »

Devenir un artiste n’est malheureusement pas aisé; on ne change pas un comportement inné, des habitudes, des conditionnements socio-culturels aussi facilement que cela.

La première étape consiste à mieux se connaître, à mieux percevoir ses sensations, ses émotions. Les techniques de relaxation, de méditation peuvent être utiles.

La deuxième consiste à devenir plus altruiste, plus généreux, moins égoïste, moins centré sur son plaisir. C’est avant tout un état d’esprit à acquérir. Il est dirigé vers l’autre et non vers soi, sans esprit de performance. C’est un des effets secondaires du « Sensate Focus » qui consiste à se caresser de manière réciproque, non simultanée, non sexuelle dans un premier temps puis sexuelle dans un deuxième. Cette technique comportementale est rarement très efficace, car vécue le plus souvent comme une sorte de recette magique, malgré tout contraignante.

La troisième est de concevoir, d’imaginer son sexe comme un outil, un instrument de dialogue, de communication, le prolongement de son esprit.

Et enfin de s’exprimer à travers lui.


Le meilleur outil capable d’agir sur ses différents niveaux est l’hypnose. Le processus dissociatif sur lequel elle repose, permet de changer assez facilement et rapidement les représentations mentales inconscientes responsables de l’éjaculation. A l’inverse d’autres techniques, elle n’impose pas une méthode. Elle utilise les ressources mentales propre à chacun, mais différentes selon son histoire. C’est ce qui en fait son efficacité. Toutes les autres techniques utilisées en sexothérapie ne sont efficaces que s’il y a adhésion, résonance entre ses propres conceptions ou croyances et celles de son « thérapeute ». Ce qui explique leur efficacité très relative. La même technique ne fonctionnera pas de la même façon chez deux personnes. Un adepte de la psychanalyse n’adhérera pas aux théories comportementales et inversement!

Besoin d’aide, de renseignements: contactez-moi.

E.P. suite

Interrogations?
Il y a pourtant des hommes qui ne se plaignent jamais d’éjaculation rapide!
En effet!
Je me suis également posé la question et j’ai pu trouver quelques réponses.
-Le détournement d’attention qui consiste à penser à quelque chose de peu agréable, voire même désagréable.Il peut diminuer l’excitation, et retarder de ce fait l’éjaculation.
L’efficacité est modérée et peut satisfaisante surtout pour la ou le partenaire.
-Une autre technique, un peu plus intéressante est d’éjaculer une heure avant le rapport en se masturbant. L’excitation sera moins forte et le rapport un peu plus long. Ce n’est valable que pour les jeunes qui peuvent récupérer rapidement une excitation satisfaisante. Avec l’âge, la récupération est plus longue et le retour à une bonne érection plus difficile.
-L’alcool ou quelques autres substances illicites: elles diminuent l’excitation et donc… Ce n’est certainement pas la solution, mais explique la survenue d’éjaculation prématurée qualifiée de secondaire.
Une anecdote: Sébastien 26 ans vient consulter car il se plaint depuis quelques temps d’éjaculer trop rapidement. Le problème est apparu lorsqu’il a commencé à avoir une relation régulière avec Zoé. Elle ne s’en plaint pas particulièrement. Par contre Sébastien développe de plus en plus une angoisse de l’échec ou de performance aggravant le problème jusqu’a présenté parfois une éjaculation « ante-portas », avant la pénétration. Auparavant, il n’avait pas ce problème. Il faut dire que ses précédentes relations se faisaient dans un contexte festif, avec une consommation excessive d’alcool ou autre psychotrope. En fait l’éjaculation rapide primaire (présente dès le début de sa vie sexuelle) était masquée par l’alcool, le cannabis ou autre.
L’âge et celui de la relation peuvent altérer le désir et de ce fait l’excitation et donc rendre l’éjaculation plus difficile. Il faut dire que nombreuses sont les femmes qui après quelques années de vie de couple, prises par le travail, les enfants et l’intendance n’ont que peu de désir sexuel. Un rapport rapide permet d’assurer le « minimum syndical! »sans remettre en question le couple.
Paul 45 ans vient consulter car il n’est pas satisfait de ses rapports. Il trouve que son épouse a peu de désir et il pense qu’il en est responsable car il éjacule trop rapidement (selon les normes véhiculées par les média). Je lui pose quelques question sur son anatomie: son érection est-elle de bonne qualité, ne présente-t-il pas un phimosis ou une brièveté du frein? Rien de tout cela.
Son épouse se plaint-elle du problème; pas vraiment, si ce n’est que parfois, elle dit qu’elle n’a pas très envie, qu’elle est fatiguée, qu’elle a la migraine…Il pense donc, comme beaucoup d’homme qu’il ne la satisfait pas sexuellement à cause de son éjaculation précoce.
Je lui demande de revenir consulter avec elle pour mettre en place une thérapie de couple: il s’agit d’ exercices associant les techniques comportementales du Squeeze et du Stop and Go.
Lors de la 2ème consultation, il vient donc avec son épouse Sophie, 39 ans. Elle semble tout à fait compréhensive et partie prenante.
Mais lors de la 3ème consultation, il est à nouveau seul et me demande s’il est possible de résoudre ce problème margé tout car son épouse ne souhaite plus revenir après une tentative d’exercice infructueuse. « C’est ton problème !» lui dit-elle!

Difficile à résoudre. Il est possible de lui prescrire de la Dapoxetine « Priligy® », dérivée d’antidépresseur; si celle-ci retarde de quelques minutes l’éjaculation, pas plus de 4 mn, c’est au prix de nombreux effets secondaires, surtout qu’il faut, en plus, programmer le rapport sexuel. Solution très romantique! Ce produit n’a que peu d’intérêt si ce n’est pour le laboratoire fabricant! Et même si les rapports sont un peu plus longs, ils restent aussi peu fréquents.
Thomas 50 ans vient consulter également pour une éjaculation rapide, mais qui ne survient qu’avec son épouse Hélène 46 ans. Ils vivent ensemble depuis 25 ans. Les rapports sont de moins en moins fréquents et peu satisfaisants. Les enfants ayant grandis et son travail un peu moins prenant, il a rencontré récemment une jeune femme de 15 ans sa cadette. « C’est étonnant, je n’ai plus cette même difficulté. Il faut dire que Pauline est très différente, plus active, plus sensuelle. Et j’ai vraiment envie de lui donner du plaisir. Je suis surpris du temps que nous passons à nous caresser, à jouer avant d’en arriver à la conclusion ».
Et c’est sans aucun doute là que se trouve la solution d’un symptôme qui n’en est pas un! J’expliquerai, plus loin, comment il est possible d’être un bon artisan, voire un artiste en amour.
Enfin et pour conclure ce paragraphe: une technique assez particulière, plutôt pratiquée dans le monde Gay et BDSM: le « Milking  (traite en français)»: Il s’agit d’introduire un doigt dans le rectum et de masser régulièrement la prostate. Au bout d’un temps plus ou moins long, une éjaculation baveuse, c-a-d sans orgasme, va survenir, décongestionnant ainsi la partie de l’urètre située dans la prostate et les vésicules séminales. L’excitation étant toujours présente, il est beaucoup plus facile, mais pas nécessaire de prolonger le jeu sexuel.

E.P. Flashback

Toujours à propos de l’éjaculation précoce qui allait devenir prématurée, avant d’être qualifiée quelques décennies plus tard de rapide.
Fin des années 70: j’assiste à un des cours de sexologie dispensée par la Société Française de Sexologie Clinique à l’ancienne Faculté de Pharmacie de Paris. Lors de mon Internat, j’étais tombé par hasard sur une revue médicale de sexologie, la première du genre en France. Curieux, je découvre un univers inconnu des études médicales . Sans être un accroc du sexe, je me dis que mieux connaître le sujet, ne peut être qu’un plus! Je m’inscris donc à l’enseignement de le SFSC. Je vais y rencontrer quelques « célébrités » de la sexologie française. L’enseignement s’inspirait beaucoup des livres de Masters et Johnson pimenté d’une bonne dose de psychanalyse. Ainsi et pour résumer, on interprétait et c’est malheureusement encore le cas, l’éjaculation prématurée comme le fruit d’une angoisse de castration, la peur d’un « vagin denté ». Les femmes sont vraiment animées de mauvaises intentions!!!. Ecartelé entre son désir sexuel et la peur de se faire dévorer son « instrument », le jeune mâle doit faire vite! Si cette peur de l’inconnu vaginal a pu persister chez quelques névrosés influencés des théories freudiennes, elle n’était, fort heureusement, pas retrouvée dans la grande majorité. Bref, tout cela pour dire, qu’avec la psychanalyse, c’est quelques années de thérapie pour espérer, ne pas résoudre ce problème, mais l’accepter. On imagine le résultat et les conséquence pour le couple!
Fort heureusement, ces cours de sexologie évoquent de nouvelles approches basées sur les thérapies comportementales qui deviendront plus tard cognitivistes (TCC). C’est essentiellement la technique du « squeeze » inventée par Seemans et reprise par notre couple américain. Elle consiste entre autre à demander à la partenaire de serrer la base du gland au signal de l’homme afin d’interrompre et de marquer l’excitation sexuelle. Elle serra reprise et interprétée par une psychologue américaine Meg Kaplan qui préconise le Stop and Go. Elle consiste à interrompre les mouvements coïtaux lorsque l’excitation atteint un certain seuil, le seuil d’inévitabilité, puis à les reprendre et ainsi de suite. Dans mon expérience de quelques milliers d’éjaculateurs rapides, ces méthodes n’ont qu’une efficacité très relatives. Cette faible efficacité n’est pas à attribuer à la méthode, mais plutôt à ses effets secondaires.
Quant à la technique de contraction du périnée utilisée par certains kinésithérapeutes, elle est du même acabit, tout aussi peu efficace!
On arrive au même résultat, voire mieux en comptant les motifs de sa tapisserie en en pensant à son percepteur! La solution est ailleurs! Je vais y venir plus loin…

Comment maîtriser son éjaculation: les méthodes

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Si vous avez lu l’ensemble des posts précédents sur l’éjaculation prématurée, vous avez probablement déjà pu vous améliorer.

Vous avez besoin de consulter, vous allez voir un « spécialiste » pour vous faire aider.

Si on vous prescrit le Priligy®, ne vous attendez pas à faire des exploits! Il n’agit que sur une composante du problème comme nous l’avons vu précédemment; vous ne dépasserez guère les 3 mn.

Les thérapies comportementales comme le « squeeze »: la partenaire serre la base du gland à un signal, ou la technique du Stop-Go de Kaplan ont une efficacité très modérée. Elle permettent simplement de prendre conscience du niveau d’excitation à ne pas dépasser, mais jamais de  maîtriser véritablement le moment de survenue de son celle-ci. Et elles nécessitent l’aide du ou de la partenaire; ce qui manque singulièrement de romantisme.

Les techniques taoistes ou tantriques  qui consistent à exercer une traction sur les testicules ou à contracter le périnée à un certain moment du rapport sont comparables aux TCC.

Quant à une rééducation du périnée, cela n’a en soi aucun intérêt.

Ne parlons pas les techniques basées sur la masturbation; autant penser à son percepteur ou à compter les motifs d’une tapisserie en faisant l’amour!

En fait après les avoir toutes testées, la seule qui se soit avérée efficace est l’hypnose qui permet au patient de changer les représentations de son sexe et de son fonctionnement , c-a-d d’en changer le mode d’emploi comme expliqué dans le post précédent sur l’éjaculation prématurée.

 

Violences sexuelles chez les étudiantes américaines

Le Titien,  Le viol de Lucrèce
Le Titien,
Le viol de Lucrèce

Environ 20% d’étudiantes américaines subissent des violences ou agressions sexuelles.

Publiée en septembre 2015, cette étude porte sur 150 000 étudiantes en licence diplômées ou non, dans 27 collèges et universités américaines: Harvard, Yale, l’état du Yowa et l’Université du Sud de la Californie.

Les étudiants interrogés au cours de cette même étude de rapportent que 5% « d’incidents ».

Seules 25% de celles qui ont été pénétrées ou subit une tentative de pénétration ont rapporté l’incident aux autorités ou ont porté plainte.

Ces violences sexuelles atteignent les 30% en Californie.

SexHealthMatters

Il est fort probable que cette même étude réalisée en France montrerait des résultas similaires.

Dr Patrice Cudicio

Voyeurisme! Elle photographie le sexe de son patient!

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Une infirmière New-Yorkaise, Kirsten Johnson, 27 ans a été arrêtée, il y a 1 an pour avoir photographié le pénis d’un patient inanimé avec son iPhone.

Ayant plaidé coupable, elle a été condamnée à 3 ans de prison avec sursis et a rendu sa licence d’infirmière aux autorités.

Metronews