Ces croyances qui bloquent le plaisir

Les représentations mentales

En matière de sexualité, il est un thème que l’on n’aborde presque jamais et qui se révèle pourtant crucial, en particulier chez les femmes : les représentations mentales. La jolie Claire, notre aimable cobaye, se décrit spontanément comme « libre, pas coincée et sans trop de préjugés. » Une jeune femme tout ce qu’il y a de plus normale, menant une vie sexuelle heureuse. Elle en a été d’autant plus surprise lorsqu’elle a découvert qu’elle se connaissait nettement moins bien qu’elle le pensait… Une source de blocages dont elle n’avait aucune conscience.

En tant que femmes modernes vivant au XXIè siècle, nous pouvons nous considérer comme relativement libérées dans notre sexualité, du moins en comparaison avec nos grand-mères. Abreuvées de littérature en tout genre, nous disposons d’un vaste savoir technique sensé faire des merveilles avec les plus sportives d’entre-nous. D’où la croyance bien ancrée que la femme moderne grimpe aux rideaux tous les samedis soirs, excepté les jours de foot (là elle ne grimpe plus mais descend, et ce avec la poubelle remplie de cannettes vides).

Il a fallu attendre quelques-unes des très récentes études sur la sexualité des Français pour découvrir que la plupart d’entre-nous ne s’élevait même pas au dessus de la tête de lit. Culpabilité oblige, nous potassons donc avec une ardeur décuplée les magazines féminins, les sites internet et les réseaux sociaux, afin de découvrir quelle peut bien être la formule magique qui nous échappe…
Pourtant, il faut bien savoir que ce n’est pas dans le gadget ou la technique que l’on parviendra à mieux maîtriser sa sexualité, et c’est précisément pour cela que nous avons souhaité livrer une expérience très révélatrice.

Une Jeune femme branchée et sexuellement « épanouie »

A 22 ans, Claire correspond en tous points à la description qu’elle donne d’elle-même. Étudiante coquette et branchée, elle entame son neuvième mois de relation avec Sébastien, un peu plus âgé qu’elle.  » Notre couple fonctionne bien et nous sommes très épanouis sexuellement. J’ai beaucoup de plaisir à faire l’amour avec lui. » Elle n’a pas d’orgasme lors de la pénétration :  » Mais souple comme je suis, avec un peu d’entraînement… » 
Or il y a quelques mois, Claire découvre par hasard qu’elle avait une ou deux croyances dont, tout compte fait, elle se serait bien passée. « Ça a commencé le jour où j’ai voulu tester un appareil pour faire travailler le muscle du périnée : j’avait un peu de mal à faire rentrer dans mon vagin les boules que j’était sensée retenir par contraction. » Bizarrement, elle s’est dit qu’il n’y avait peut-être pas la place pour ces petites boules de trois ou quatre centimètres de diamètre. « J’avais peur de toucher quelque chose à l’intérieur et de me faire mal. » Ce qui est un peu paradoxal si l’on considère que pour Sébastien, il y a toute la place qu’il faut. 
L’histoire des boules en plastique rose l’ayant un peu amusé, elle en parle plus tard à sa gynécologue; laquelle trouve cela assez curieux. « Elle m’a dit que mon vagin n’était pas si fragile, et m’a demandé si j’y avais déjà mis les doigts pour le connaître bien. J’ai dit oui parce que je sais très bien comment je suis faite « .

Qui cependant a « horreur » de son vagin

En réalité, il se trouve que non! Claire ne savait pas si bien que cela ce qu’il y avait là-dedans. Parce que lorsque sa gynécologue lui demande de décrire la forme de son vagin, sans s’appuyer sur les schémas que nous avons toutes en tête, elle ne peut sortir qu’une réponse très évasive. «  J’ai du faire allusion à une espèce de tube avec un truc mou au bout…« . Pas très fière de sa réponse, et pour ne pas rester bête, elle tente une exploration rentrée chez elle.  » …et ça m’a fait un peu mal, je sentais que ça résistait. C’est comme quand il faut mettre un tampon : j’ai horreur du contact de mon vagin avec mes doigts « . 
Contrairement à ce qu’elle croyait, il n’est pas normal du tout d’avoir ce genre de phénomène de répulsion, assorti d’une petite contraction, signe qu’elle ne savait pas franchement où elle mettait les doigts.

Au final il s’est avéré que notre charmante Claire, un peu inquiète mais soulagée de ne pas avoir de  » truc mou qui s’ouvre sur un espace indéfini« , avait une représentation plus que brumeuse du haut de son vagin. Qu’y a-t-il au dessus du truc mou ? L’utérus certainement, mais d’après les schémas et pas selon son expérience. Parce que, après réflexion, elle a finalement compris qu’elle avait très peur de toucher le dit organe. «  J’ai réalisé que j’avais des représentations qui dataient d’une classe de bio en 4ème. Je croyais que l’utérus était un organe d’assez grande taille et très sensible. Je me souviens avoir adopté à ce moment là l’image d’une éponge pour décrire mes règles. Au final je me représentais un phénomène assez violent d’un organe ultra sensible, l’utérus, qui se presse jusqu’à détruire une partie interne de lui-même « .

De là l’élaboration de constructions mentales erronées du vagin, mal connu, débouchant sur l’utérus, organe blessé et vulnérable, qui fait mal par définition. On comprend pourquoi notre Claire n’aimait pas trop y mettre les doigts. Depuis cette épisode, et maintenant qu’elle a une connaissance d’elle-même digne d’une gynécologue, le problème ne se pose plus. Elle sait qu’elle ne risque pas de se faire mal et trouve encore plus de plaisir à faire l’amour.

La véritable clé du plaisir féminin

Ce qui est vrai pour la douleur l’est aussi pour le plaisir. Les représentations mentales qui transforment le sexe féminin en une zone très sensible, ou susceptible de faire mal, créent une douleur ou une gêne, dans tous les cas un blocage. Le plaisir féminin est en grande partie psychologique (exception faite, en partie, du clitoris qui fonctionne un peu comme le sexe masculin), et dépend beaucoup de la façon dont une femme se connaît et se perçoit. En l’occurrence, il est nécessaire de savoir d’où vient précisément son propre plaisir pour être capable de l’augmenter.

Il faut donc construire une image de son sexe comme une zone ouverte et agréable, source de plaisir.

Cela paraît logique, mais comme a pu le constater notre adorable cobaye, ça ne va pas de soi. Claire, qui n’avait «  aucun problème sexuel  » a expérimenté malgré elle l’influence de ses représentations mentales, qui lui paraissaient banales, sur ses sensations, sur la douleur et le plaisir de faire l’amour.

Malgré tout, la jeune femme a eu de la chance car elle aurait pu développer des problèmes plus graves. Une méconnaissance de soi peut conduire, par exemple, à un vaginisme; c’est une contraction qui rend la pénétration douloureuse, voir impossible. Mais qui n’est rien de plus qu’un mécanisme de défense.


Ainsi avons-nous presque toutes, à des degrés divers, des représentations plus ou moins erronées. Elles nous viennent parfois de notre éducation, de croyances ou de lectures, elles sont parfois conscientes, mais le plus souvent inconscientes.

Le plaisir féminin se situe alors à un tout autre niveau, dans le mental plus que dans la technique. Dès lors il n’est plus question de nouveaux gadgets à acquérir, mais bien de tout reprendre depuis le début par un indispensable bilan de ses connaissances et de ses croyances :  » Comment est-ce que je perçois mon sexe ? « . Si ce n’est pas lencore la ligne droite vers un plaisir délirant (ce serait trop facile, non ?), du moins on est une bonne voie !

Jasmine Saunier

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Les Dangers du CHEMSEX

Le Chemsex, de l’expression anglaise chemical sex associe les rapports sexuel à la prise concomitante de drogue: cocaïne, ketamine et surtout cathinones.

Apparu aux USA, au début du siècle, et touchant le milieu gay (HSH), sa pratique a tendance à se généraliser.

Les cathinones sont des produits synthèse dérivés du Khat. Elles font partie de la famille des amphétamines. Elles ont des propriétés stimulantes.

Plusieurs facteurs ont favoriser son développement: les rencontres faciles gràce au Apps de rencontres comme Grindr ou Tinder, la prise associée de GHB pour ses effets sédatif et desinhibiteur, la PrEP ainsi que l’efficacité et la tolérance des nouveaux traitements contre le VIH.

Ses Dangers

Si cette possibilité de sexualité débridée ne débouchent plus aussi facilement à une maladie potentiellement mortelle comme le VIH, avec la PrEP et les nouveaux traitements anti-viraux, on voit se développer un certain nombre d’IST comme la Syphillis, l’Hépatite C, la Gonococcie, les Chlamidiae et plus récemment la Variole du Singe.

Les propriétés amphétaminique des cathinones associées au GHB vont augmenter dans un premier temps la libido, permettant ainsi une augmentation de la fréquence des rapports sexuels, mais provoquer, dans le même temps des troubles de l’érection nécessitant une prise régulière d’IPDE5 (Viagra, Cialis, Levitra).

La plupart du temps, une prise ponctuelle sera sans conséquence majeure sur la santé si ce n’est un désintérêt progressif de la sexualité. Par contre une prise régulière, hebdomadaire ou plus va rapidement entraîner une addiction et faire entrer le consommateur dans une toxicomanie et son cortège de conséquences: décès par accident domestique ou de la voie publique, suicide ou arrêt cardiorespiratoire par overdose comme on vient de le voir récemment à Bordeaux.

Pour en savoir plus

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Le Pénis: ses dimensions sont elles importantes?

Il semble que de nos jours, ce soit une préoccupation importante de la gente masculine, plus que la féminine d’ailleurs! La réponse n’est pas aussi simple, mais nous y reviendrons après un petit rappel anatomique, étape indispensable pour ne pas s’angoisser inutilement!

Le sexe de l’homme et ses particularités :

Anatomie externe

La verge

Le sexe de l’homme est composé de la verge et des bourses qui contiennent les deux testicules :

Elle a deux usages : au repos, elle contribue à la miction et en érection aux rapports sexuels, que ceux-ci aient une finalité procréatrice ou bien ludique.

Si on peut l’appeler aussi pénis, le langage populaire toujours très imagé lui a donné de très nombreux noms : queue, braquemard, kekette, biroute, et de nombreux autres « noms d’oiseau »…… !!

Elle est fixée aux os du pubis par l’intermédiaire des corps érectiles et plus particulièrement par les deux corps caverneux. La verge est recouverte en partie de poils qui deviennent plus denses au fur et à mesure que l’on se rapproche de sa racine ; cette pilosité qui est variable selon chaque personne, se prolonge au niveau des bourses et du pubis. La répartition des poils de ce dernier est particulière à l’homme : elle est triangulaire, pointe en haut.

La taille et le volume de la verge se modifient lors des érections.

Selon certaines données statistiques, au repos la longueur varierait de 7,25 cm à 11,5 cm pour une circonférence de 7,5 cm à 10,5 cm  alors qu’en érection une longueur irait de 12 à 21 cm et la circonférence allant de 8,5 cm à 12 cm. Il est inutile de préciser qu’il n’y a pas de corrélation entre la longueur du nez et celle de la verge. Il faut savoir que pour un même individu, la taille de la verge est toujours la même en érection, ce qui n’est pas le cas au repos, où toute situation de stress qu’elle soit physique comme le froid ou psychique comme la peur va en réduire la taille. Mécanisme de protection de « l’engin ».

Il est fréquent d’avoir en consultation des hommes jeunes qui viennent consulter pour un sexe de « petite taille ». Ils ont tendance à se comparer aux camarades dans les vestiaires ou dans les douches ou encore à certaines anatomies des films pornos. La croyance en cette petite taille provoque un stress qui va de fait en réduire plus encore la taille et le volume!

La forme et la pigmentation de la verge (coloration plus ou moins brune) varient selon chaque individu et sont la plus part du temps normales, exceptées lorsque ces modifications sont récentes. De manière naturelle, les méditerranéens d’origine européenne ont une pigmentation plus foncées des organes génitaux ; qui plus est, cette pigmentation n’est pas totalement homogène sur toutes les parties de la verge et du sexe en général.

Sa forme peut présenter une courbure qui est parfaitement normale lorsqu’elle reste harmonieuse et modérée. Nous verrons dans un autre dossier que certaines maladies ou malformations congénitales peuvent provoquer une courbure ou plutôt une coudure plus importante et gênant les rapports. 

La verge est recouverte d’une peau relativement fine, parcourue par de nombreuses veines superficielles dont certaines sont bien visibles surtout en érection. Cette peau se prolonge vers l’extrémité de la verge, le gland, possédant une consistance différente du reste de la verge.

Cette partie de peau qui recouvre le gland se nomme le prépuce.

Le prépuce

Le prépuce est retenu à la partie inférieure du gland par un filet que l’on nomme le frein. Si en général le gland est recouvert par le prépuce au repos, il l’est beaucoup moins, voire plus du tout en érection. Il existe parfois une brièveté du frein empêchant de décalotter complètement. La rupture du frein peut survenir lorsque celui est trop court et la partenaire un peu trop serrée ou peu lubrifiée ; cette rupture est parfois partielle ce qui va rendre les rapports sexuels douloureux du fait de micro-coupures du frein. Complète elle est impressionnante. Il existe au niveau du frein une petite artère et non une veine qui va se rompre. Le saignement peut sembler important. Ce n’est pas très grave : il faut comprimer avec son doigt, passer sa verge sous l’eau froide pour provoquer une détumescence (perte d’érection) et aller voir son médecin.

D’autre part il arrive que  l’anneau réalisé par l’extrémité du prépuce soit trop petit interdisant de décalotter, soit en permanence soit en érection : c’est un phimosis; il est plus ou moins serré. Dans ce cas réaliser une petite intervention bénigne consistera soit à enlever le prépuce, c’est la circoncision qui n’est plus réalisée la plus-part du temps, soit à élargir celui-ci.

La circoncision est pratiquée encore à l’heure actuelle de manière rituelle par les personnes de confession juive ou musulmane et ce, sans aucune raison médicale, mais uniquement religieuse. Pendant longtemps celle-ci a été pratiqué aussi de manière systématique par les Nord-Américains pour des « raisons » d’hygiène, chose qui n’a jamais été scientifiquement prouvée ! Cette pratique aurait tendance à disparaître actuellement

Il est important que l’homme apprenne très tôt à décalotter afin d’une part d’éviter la constitution d’adhérences (c’est la peau du prépuce qui se colle à la « peau » du gland) et d’autre part pour éliminer le smegma (c’est une substance blanchâtre qui de développe naturellement  au niveau de la couronne du gland dans le sillon balano-préputial) ; non enlevé, il fermente provoquant une odeur nauséabonde. Il peut être aussi source d’inflammation, voire d’infection.

L’extrémité du gland se termine par le méat urétral par où s’écoule l’urine lors de la miction et le sperme lors de l’éjaculation.

Il faut savoir, car source fréquente d’inquiétude, qu’il existe chez certains hommes, autour de la couronne du gland de minuscules petits boutons blancs, gros comme des têtes d’épingle : c’est la couronne perlée du gland : papules ou papilles; elle est physiologique et persistera toute la vie. Il ne faut donc surtout pas chercher à les enlever . C’est la même chose pour les grains de Fordyce : ce sont des papules jaunâtres comme de petits grains de semoule de blé visibles sous la peau de la verge et même des bourses. Ce sont de petits amas de sébum, lubrifiant naturel de la peau.

L’anatomie interne de la verge,

 les 2 corps caverneux

La verge est constituée de 3 corps érectiles : situés sur le dessus comme les canons juxtaposés d’un fusil. Chaque corps caverneux est entouré d’une membrane inextensible : l’albuginée qui sera responsable de la rigidité mécanique de la verge. (elle n’existe pas au niveau du clitoris)

le corps spongieux

Il entoure l’urètre et se termine par le gland ; celui-ci n’est jamais totalement rigide pour ne pas écraser l’urètre et empêcher l’éjaculation de se produire.L’intérieur des corps caverneux est constitué de travées de fibres musculaires lisses qui doivent se relâcher pour permettre l’érection par remplissage sanguin.Il est important de savoir qu’une substance comme l’adrénaline secrétée de manière excessive lors d’une situation de stress ou d’anxiété va empêcher le relâchement de ces fibres et par conséquence l’érection.

Les Bourses

C’est le scrotum des anatomistes : c’est une sorte de sac libre et pendant . Elles contiennent les testicules lieu de fabrication des spermatozoïdes et de la testostérone, hormone mâle indispensable à un bon fonctionnement sexuel ; chaque testicule est recouvert par les epidydimes qui ont pour fonction essentielle la maturation des spermatozoïdes. Les bourses (elles sont deux) sont séparées par un petit bourrelet longitudinal : le raphé médian ; il se prolonge jusqu’à la marge de l’anus. En général, la bourse gauche et plus basse que la droite. Ce ne serait pas facile de marcher et encore moins de courir si elles étaient situées sur le même plan !

A l’âge adulte, elles sont recouvertes de poils et leur pigmentation brune est plus ou moins importante.

L’aspect des bourses varie en fonction : 

  • de l’âge : toniques et rondes chez l’enfant, elles deviennent de plus en plus flasques et distendues en vieillissant.
  • de la température : le froid les rétracte, les rendant plus plissées et que la chaleur les fait plus lisses et distendues. Intervient dans ce mécanisme un muscle situé sous la peau des bourses : le dartos
  • du stress qui les rétractent également
  • de certaines pathologies : hernie, hydrocèle, varicocèle

Ai-je la bonne taille?

Penser avoir un sexe de petite taille est une source fréquente d’angoisse pour de nombreux hommes surtout lorsqu’ils sont jeunes et imprégnés d’images pornographiques mettant en valeur des instruments de taille gigantesque.

La longueur

Données statistiques au repos

Est-elle aussi importante que cela quand on sait qu’un vagin ne dépasse guère 8 cm de profondeur? C’est une stupidité que de croire que plus c’est grand, meilleur c’est! Ce qui ne veut pas dire que cela n’a aucune espèce d’importance. En effet, c’est la croyance ou le fantasme qui peut rendre l’instrument attrayant ou effrayant car le vagin est très souple et élastique et va pouvoir d’adapter à l’organe qui y pénètre. Donc ce n’est pas une question d’anatomie mais plus la qualité de la relation qui est importante. Faire l’amour c’est d’adapter l’un à l’autre et pas un concours. Un sexe très long peut-être source de problème: fracture de la verge lors d’une fausse route, malaise par vol (l’érection complète nécessite une plus grande quantité de sang et en position debout, il peut manquer un peu de pression au niveau du cerveau; c’est assez rare). Dyspareunie profonde (douleur au fond du vagin, le pénis venant heurter le col de l’utérus) surtout si l’excitation féminine n’est pas suffisante.

La grosseur

Elle semble jouer un rôle moins important dans la fantasmatique féminine. En effet un périnée un peu tonique ou serré peut rendre la pénétration désagréable ou douloureuse. Beaucoup de jeunes femmes présentent, surtout, au début de leur vie sexuelle un certain degré de vaginisme (contraction involontaire de muscles entourant l’entrée du vagin). Il arrive néanmoins qu’après plusieurs grossesses et une lubrification importante que les sensations soient moins intenses. Mais si le couple fonctionne bien, un changement de position permettra de régler facilement le problème. N’oublions jamais que faire l’amour c’est avant tout une relation et pas une recherche de performance. Ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas chercher à s’améliorer.

Que dire de la chirurgie de la verge?

Exception faite de micropénis (rare). Sur plusieurs milliers d’hommes vus en consultation, j’ai du observer 2 à 3 cas dont la solution a été médicale et non chirurgicale. Elle est plus source d’ennuis qu’autre chose. Il est impossible d’allonger la verge. L’astuce est de sectionner des muscles suspenseurs au niveau du pubis pour donner l’illusion d’un allongement au prix d’une instabilité latérale. Quant à augmenter sa taille, elle provoque à moyen terme assez souvent une déformation de la verge, assez effrayante!

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Genres, un homme peut-il devenir femme?

La réponse n’est pas simple. Si on s’en tient à l’expression des gènes, c’est à dire aux phénotypes, notre apparence physique,( exception faite de quelques cas l’ambiguïté sexuelle d’origine génétique) il n’existe classiquement que deux sexes le masculin et le féminin, ou deux aspects corporels masculin et féminin. La majorité des sociétés a fonctionné ainsi depuis la nuit des temps, associant le genre à l’aspect physique. Il existe néanmoins des sociétés où a pu se développer un troisième genre: en Inde avec Hijras et en polynésie avec les RaeRae ou Manu. S’il n’y a pas de justification, il faut comprendre que dans des temps pas si lointain, la survie de l’espèce était l’objectif de toute société. Ne pouvait être reconnu par celle-ci que ceux qui y contribuaient. Les autres étaient marginalisés pour ne pas dire éliminés.

La construction du genre

La construction de l’individu est un processus complexe. Il y a bien sûr les gènes qui façonnent et déterminent notre apparence physique et des potentialités positives ou négatives. Ils ne s’exprimeront que dans certains contextes individuels (son histoire depuis sa naissance) et des influences socio culturelles. Nous ne ferons pas tous le même métier et nous n’aurons pas tous les mêmes maladies. J’ai été amené à découvrir grâce à un outil qui provoque un état mental dissociatif, en l’occurrence l’hypnose, que notre cerveau n’enregistrait pas toutes les informations acquises depuis notre naissance au même endroit et ceux gràce à l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Ainsi pour simplifier les informations concernant les éléments factuels comme notre apparence physique, notre anatomie, notre physiologie sont enregistrés dans certaines parties de notre cerveau et resteront pour l’essentielles conscientes. Ces informations font appels à notre raison. Nous savons ainsi que nous avons un penis, un vagin, une poitrine, etc… Mais c’est là où tout se complique! Notre corps n’est qu’une « habitation » pour notre esprit. Alors comment l’habite-t-on?

La construction symbolique

Nos sensations et émotions, nos affects sont enregistrés dans d’autres structures cérébrales. Elles vont déterminer nos représentations qui n’ont rien de rationnelles. Ces représentations sont très variables d’une personne à une autre car issues de sensations et émotions éprouvées dans un contexte, une situation donnée. Elles ne sont pas conscientes. Nous pouvons ainsi avoir développé depuis notre enfance des sensations et émotions en rapport avec le genre féminin tout en habitant un corps masculin, la sensation d’être une femme dans un corps d’homme. Pour donner une image informatique: le « hard » est masculin et le « soft » féminin! L’interaction ou l’incongruence entre le contenant et le contenu va être plus ou moins source de problèmes en fonction de son acceptation personnelle et de celle de la société. C’est valable dans les deux sens. Quelque soit le sexe anatomique, nous possédons tous les deux genres. Mais en fonction de la position du curseur, nous pouvons nous orienter vers tel ou tel sexe. Il ne faut pas oublier que l’influence de l’environnement familial et socio-culturel, inscrit dans le temps va jouer aussi un rôle important.

Donc pour répondre à la question posée dans le titre. La réponse est NON, on ne devient pas, on EST d’un genre différent. Il existe une grande variété de genres: gay, trans, cis, etc…Nos sociétés ne sont pas adaptés à cette richesse.

L’hypnose

Elle n’a rien de bien mystérieux, ni de magique, elle existe sous divers noms depuis la nuit des temps. Ce n’est qu’un outil ou une technique qui permet de faciliter l’entrée dans un état particulier: EMC* (état modifié de conscience). Elle permet de créer un état mental dissociatif. Ce n’est donc pas un pouvoir, mais simplement un savoir. L’humain est un être de sens et d’émotions, aussi dès son enfance, il se construit en accumulant un nombre considérables d’informations qui vont aller enrichir nos différentes bases de données cérébrales. Il y a les éléments factuels qui resteront conscients accessibles à la raison et les affects inaccessibles en tant que tels et qualifiés d’inconscients et irrationnels. Seul le langage de l’hypnose qui variera en fonction de son contexte socio-culturel permettra d’y avoir accès, mais sous une forme particulière, analogique, métaphorique, voire poétique. Une maladie comme l’eczéma qui a une forte composante psychosomatique pourra être, en partie, l’expression d’un conflit avec un supérieur hiérarchique. La peau lésée sera en quelque sort la représentation symbolique, métaphore de l’agression (ce n’est qu’une composante). Le mariage non consommé est le plus souvent dû à une absence de représentation du vagin. La patiente en a le savoir (dessins anatomiques, mais pas la connaissance, c-a-d l’expérience). En état modifié de conscience, le conscient aura accès aux données contenues dans l’inconscient sous forme d’analogies ou de métaphores. En agissant sur ces dernières, le patient va trouver lui-même la solution à son problème. Ayant eu l’occasion d’accompagner un certain nombre de personne dans leur changement d’identité, l’hypnose leur a permis de mieux se comprendre et de s’accepter dans cette « originalité », dans cette différence.

*L’état modifié de conscience est un état psychique particulier. Il peut être plus ou moins spontané comme dans l’hystérie et les extases mystiques ou provoqué par différentes techniques: hypnose, EMDR, relaxation, sophrologie, méditation, méditation de pleine conscience, subspace etc…Ce qui va les différencier c’est la profondeur de l’EMC, c-a-d de la dissociation. Ensuite c’est une question de mode et de croyances aux vertus d’une technique particulière. L’avantage de l’hypnose, c’est qu’elle n’est pas inscrite dans une époque donnée et qu’elle s’adapte à la personne et au contexte socio-culturel en vigueur à un certain moment. Ainsi parler aujourd’hui d’hypnose ericksonnienne en France est assez incongru. Milton Erickson est mort en 1980 et ses techniques très intéressantes et efficaces sur sur des patients américains de son époque doivent être adaptées à la nôtre. La mode, de nos jours est plus au Mindfullness (Méditation de pleine conscience) ou à l’EMDR, jusqu’à ce qu’elles ne deviennent, comme bien d’autres, obsolètes ou plus vraiment à la mode…

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Les plantes dites « Aphrodisiaques »

La Mandragore

(Mandragora officinarum) surnommée l’«herbe aux magiciens», est entourée de mystères et de légendes. Sa racine en forme de corps de femme est sans doute à l’origine de sa réputation d’aphrodisiaque, jamais démontrée. Cette plante est riche en alcaloïdes aux effets hallucinogènes et toxiques.

Le Ginkgo

(Ginkgo biloba) est la plus vieille espèce d’arbre connue. On lui reconnaît de nombreuses propriétés thérapeutiques, mais aussi un pouvoir de stimulant sexuel. Des travaux ont en effet montré que le gingko peut intervenir dans les troubles de la sexualité. Il possède un effet vasodilatateur et favorise la libération de dopamine et de noradrénaline, deux neurotransmetteurs du cerveau. Le ginkgo semble efficace sur les deux sexes.

Le Yohimbe

(Corynanthe yohimbe) est utilisé depuis toujours par les tribus d’Afrique occidentale comme stimulant érotique. Son nom est déjà tout un programme, puisqu’il signifie «nuit blanche». Ce grand arbre, originaire du Cameroun, du Gabon et du Congo, contient dans son écorce de la yohimbine, un alcaloïde utilisé (uniquement sur ordonnance) pour traiter les impuissances masculines. Si la yohimbine a la réputation de faciliter l’érection, il faut prendre garde aux effets secondaires : nausées, maux de tête, priapisme, voire problèmes cardiaques. A n’utiliser que sur avis médical.

Le Bois bandé

(Richeria grandis) est une espèce endémique des Caraïbes. C’est son écorce, mélangée à du rhum, qui est réputée aphrodisiaque, en raison de son effet vasodilatateur. Aucune étude n’a corroboré une quelconque efficacité. On connaît mal le principe actif responsable de ses vertus, et encore moins bien ses effets secondaires. Alors, prudence

Le Ginseng

(Panax ginseng)a décidément bien des vertus. Réputé capable d’allonger la vie, c’est aussi l’un des aphrodisiaques les plus connus. Les empereurs chinois en étaient de grands consommateurs. Selon les spécialistes, il existe plusieurs sortes de ginsengs aux qualités inégales, le meilleur étant le ginseng coréen. Il agirait sur les glandes corticosurrénales qui stimulent les organes sexuels. Une propriété appuyée par des travaux expérimentaux qui confirment l’action de cette plante dans les troubles de la libido et de l’érection. Mais de trop fortes doses entraînent des effets indésirables : troubles du sommeil, anxiété, nervosité, faiblesse et tremblements…

Le Tribulus terrestre

(Tribulus terrestris) est censé améliorer la vigueur, augmenter la masse musculaire et favoriser la sexualité. Longtemps considérée comme une mauvaise herbe, cette plante aurait aidé 85% des patients ayant une libido basse après trente jours de consommation, et 94% après soixante jours, selon une étude (non publiée dans un journal scientifique reconnu). Ses bienfaits seraient efficaces sur les deux sexes. On ne connaît pas ses effets à long terme.

Le Guarana

(Paullinia cupana)  connaît un succès fou au Brésil où il se trouve sous toutes les formes (boissons, chewing-gums…). Ce «fruit de la jeunesse», comme l’appellent les chamans amérindiens, est riche en caféine. Il est réputé repousser les limites de la fatigue physique et nerveuse et accroître les performances corporelles. Des substances présentes dans ses graines agiraient par ailleurs sur les centres nerveux du cerveau et provoqueraient une stimulation érogène.

La Maca

(Lepidium meyenii) pousse à une altitude de 3 500 à 4 500 mètres, dans les Andes péruviennes. Ce tubercule contiendrait une hormone, la prostaglandine, qui aurait des effets positifs sur la fertilité masculine et féminine et une influence sur la frigidité et l’impuissance. Des expériences en laboratoire menées sur les rats et les cochons d’Inde nourris de maca auraient abouti à une très nette augmentation de leur spermogenèse et… de leur progéniture.

La Canelle

(Cinnamomum zeylanicum) est un aphrodisiaque qui entrait dans le philtre d’amour liant Tristan à Yseult. La médecine chinoise la recommande contre l’impuissance masculine et la stérilité féminine. Antivirale et stimulante, elle réchauffe l’organisme et augmente la vitalité.

Le Gingembre

(Zingiber officinalis)a pour nom chinois Cheng kiang, qui signifie «virilité». C’est tout dire… Cette plante, reconnue pour ses propriétés tonifiantes, stimulerait les organes sexuels masculins. On l’utilise surtout en usage externe sous la forme d’huile douce, le but étant de provoquer un échauffement local.

Méfiez-vous des produits achetés à la sauvette ou sur internet et consultez un médecin avant toute prise de produit dit aphrodisiaque.

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La Testostérone: nouvelles infos

Hormone naturelle de la sexualité sécrétée par les testicules, sa prescription médicamenteuse chez l’homme, était sujette à caution. En effet, on évoquait, jusqu’à la publication d’une étude récente ( Medscape le 18 janvier 2024) des risques cardio-vasculaires et prostatiques. Son taux diminue avec l’âge, sans qu’il y ait un arrêt total de sa sécrétion (sauf castration). L’andropause n’existe donc pas.

Les résultats de cette étude

Ayant porté sur 5200 hommes qui présentait une insuffisance de Testostérone (moins de 3pg/ml), elle a montré qu’il n’y avait pas d’augmentation de maladies cardiaques (infarctus, AVC), qu’elle ne provoquait pas de cancer de la prostate, ni n’aggravait ceux-ci.

Par contre, si elle améliore la libido et augmente l’activité sexuelle, elle n’a en monothérapie aucune action sur les érections. Il est probable, mais les résultats n’ont pas été publié qu’elle puisse améliorer la masse musculaire, certaines dépressions et le sommeil et diminuer la masse graisseuse.

Contrindication

Une hématocrite trop élevée (sans trop épais du fait de trop de globules rouges dans le sang). Prescrite sur ordonnance, une surveillance médicale est nécessaire. Son utilisation n’est pas conseillée chez les femmes compte tenu de ses effets secondaires (virilisation).

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Le syndrome de maladie post-orgasmique (POIS)

Syndrome rare ne touchant que les hommes, il ne survient qu’à la suite d’une éjaculation.

Les hommes atteints du syndrome de maladie post-orgasmique (POIS) tombent malades quelques minutes ou quelques heures après avoir eu une éjaculation.

Les manifestations

Fatigue extrême, douleurs musculaires, état grippal avec démangeaisons des yeux, nez bouché ou larmoiement, sensation de fièvre, mal de gorge et maux de tête, mais aussi irritabilité, difficulté à se concentrer et difficulté à formuler des phrases.

Survenue

Ces symptômes surviennent après chaque éjaculation, que ce soit après une masturbation, des rapports sexuels ou une éjaculation spontanée lors du sommeil. Les symptômes peuvent persister de 2 à 7 jours. Le syndrome de maladie post-orgasmique (POIS) apparaît au moment de la puberté et peut persister pendant de nombreuses années. Il peut néanmoins apparaître pour la première fois à un âge plus avancé.

Pour éviter cela, de nombreux hommes touchés par le POIS vont décider à un certain moment de leur vie de s’abstenir de toute activité sexuelle. D’autres vont planifier leur activité sexuelle et l’éjaculation, évitant ainsi toute période pouvant entraver leurs obligations. Cependant, cette abstinence sexuelle volontaire est généralement difficile à maintenir, car des éjaculations spontanées se développent après une période de temps variable, puis les plaintes typiques du POIS réapparaissent.

Origine (Etiologie) et Traitement

Elle est inconnue à ce jour. Divers traitement ont été tentés: anti-inflammatoires (ibuprofène), anti-histaminiques (Tt des allergies) , IRS ( Tt antidépresseur). Les résultats en ont été très variables et inconstants.

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Le préservatif

POLITIQUEMENT INCORRECT,

De nos jours le préservatif semble être un outil indispensable à la sexualité; il ne faut cependant pas se voiler la face et affirmer qu’il n’y a aucune différence entre un rapport  avec et un rapport sans préservatif. L’usage du préservatif retentit obligatoirement sur la qualité des rapports même si ceux-ci sont agrémentés d’artifices: rainures, picots, vibrateur voire même musical, etc…!! La sensibilité vaginale n’est pas telle que la femme puisse en percevoir une quelconque différence! 

N’oublions jamais que notre principal organe sexuel est notre cerveau.

Et dès que le rapport sexuel dure plus de 10 minutes l’usage du préservatif devient problématique car très rapidement irritant pour une muqueuse vaginale insuffisamment lubrifiée, l’idéal étant dans ce cas d’en changer régulièrement, toutes les 10 mn ou d’ajouter un lubrifiant adapté à cet usage. D’autre part la moindre défaillance érectile, ce qui peut se concevoir au bout d’une certaine durée  de rapport, risque de provoquer l’égarement de l’objet dans la cavité vaginale lui faisant perdre ainsi toute utilité.

Donc le préservatif c’est très bien pour une durée de rapport qui n’excède pas une dizaine de minutes.

Aussi s’il s’agit de “baiser” ou de “tirer un coup”, il est certainement indispensable, mais quant à faire l’amour son utilisation paraît plus contestable.

Comme nous l’avons évoqué dans un précédent article, il existe deux niveaux de sexualité: le niveau pulsionnel et le niveau relationnel. 

On peut tout à fait admettre que s’il s’agit de se soulager de ses pulsions, le préservatif ne présente aucun inconvénient, bien au contraire. Mais quand il s’agit d’établir une véritable relation amoureuse, il est plus difficilement concevable sauf dans des cas précis: contraception, IST. C’est comme si on se caressait avec une paire de gants.

En Conclusion quelle serait la bonne conduite à tenir.

Lors de premières rencontres ou d’une aventure d’un soir avec une nouvelle personne; c’est aussi une question de respect et de responsabilité, le préservatif est indispensable. Si la relation perdure dans le temps et que s’établit une véritable relation affective avec instauration d’un climat de confiance, on peut envisager sa non utilisation mais après avoir pris quelques précautions.

-une contraception efficace

-une sérologie HIV (sida), HVC  (hépatite C) avec consultation médicale s’il existe quelques doutes pour d’autres MST. La sérologie HIV doit être réalisée après 3 mois d’abstinence, ou d’utilisation systématique du préservatif.

Il est enfin possible de ne pas utiliser le préservatif lors d’une rencontre que l’on souhaite durable dans le temps. Il s’agit dans ce cas d’utiliser la période d’abstinence pour se découvrir.

Quid des rapports anaux ou bucco-génitaux: fellation, cunilingus.

Ne serait-ce que par hygiène, l’usage du préservatifs dans les rapports anaux est indispensable. On doit savoir que la muqueuse anale est beaucoup plus fragile et laisse beaucoup plus facilement passer les germes ou virus dans le sang.

Fellation et cunilingus

Quant aux rapports bucco-génitaux, s’il s’agit d’une sorte de masturbation réciproque, il vaut mieux utiliser une protection comme le préservatif, par contre si ce type de rapport s’inscrit dans une véritable relation amoureuse où chacun y trouve son plaisir, pas uniquement le plaisir de recevoir mais aussi le plaisir de faire, on en revient à ce qui a été dit précédemment, c-a-d une prise de sang dans les délais prévus avant toute pratique.

Une personne vierge en bonne santé, n’ayant jamais reçue de transfusion n’a pas besoin normalement de subir une prise de sang, ni d’utiliser un préservatif sauf pour des raisons contraceptives lors de relations sexuelles avec une personne se trouvant dans la même situation ou ne présentant aucun risque.

Attention, néanmoins aux piercings et tatouages divers qui peuvent représenter une porte d’entrée aux microbes et virus de tout genre. Les conditions d’hygiènes en particulier l’usage de matériels parfaitement stériles est impérative.

Ne pas oublier non plus d’attendre une cicatrisation complète en cas de piercings génitaux.

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L’ESTHÉTIQUE SEXUELLE

Chez l’homme

La taille de la verge qui comprend sa longueur et sa grosseur inquiète de très nombreux hommes et représente le motif de nombreuses consultations surtout depuis que les media ont évoqué à plusieurs reprises la possibilité de les améliorer. L’allongement pénien peut être réalisé pour des raisons médicales et esthétiques; il a été estimé qu’aux USA, entre 1989 et 1996, 10000 hommes ont subi une intervention chirurgicale pour des raisons esthétiques. On imagine bien qu’aujourd’hui, cette demande a plus que doublé.

Mais qu’en-est-il?

Si nous nous référons à certains travaux anthropologiques la longueur du pénis au repos varie en moyenne de 7 cm à 12 cm, et en érection de 11 à 22 cm; quant à le circonférence, elle va de 7 à 11 cm au repos et de 8 à 12 cm en érection. Ainsi bien que la plus part de ces hommes qui consultent se situe dans cette normalité, un certain nombre d’entre eux n’en sont pas satisfait et recherche les moyens d’y remédier.

Depuis de nombreuses années les sex-shops commercialisent des pompes à vide encore appelées vacuum dans lequel l’homme glisse son pénis; le vide créé par la pompe aspire la verge qui va gonfler. On comprend bien que l’augmentation de taille obtenue: longueur et volume ne fait que reproduire celle obtenue lors d’une érection. Elle ne sera donc que provisoire. Par contre certaines pompes commercialisées par des laboratoires et plus sophistiquées peuvent être un traitement des troubles de l’érection.

Une société espagnole: ANDROMEDICAL®: http://www.andromedical.com commercialise un appareil de traction qui permettrait selon leurs résultats d’augmenter le longueur de la verge de 3 à 4 cm en érection ainsi qu’au repos et de la faire grossir d’1 cm. Ce dispositif “normalement invisible sous un pantalon doit être porté de 4 à 9h/j et cela pendant 4 à 6 mois. Il permettrait également de corriger des incurvations physiologiques de la verge ainsi que des coudures lors de la maladie de La Peyronie.

La chirurgie esthétique de la verge…

surtout depuis qu’elle est médiatisée semble être la méthode de choix. L’allongement de la verge selon la méthode et les études varie de 1,1 cm à 4 cm au repos. Il est important de savoir que cet allongement est la conséquence chirurgicale du déplacement relatif de la fixation de la verge sur le pubis et qu’il ne s’agit aucunement d’un allongement réel des tissus érectiles de celle-ci; si bien qu’en érection la longueur n’est pas réellement modifiée. Du fait de la section des ligaments suspenseurs, la verge se dressera moins lors de l’érection et elle perdra un peu de stabilité latérale, augmentant le risque de fausse route et de fracture.

Maintenant, cet allongement peut avoir des effets bénéfiques sur la confiance en soi et l’idée que l’homme se fait de lui même et de sa virilité.

En ce qui concerne l’augmentation de la grosseur, elle est réalisée par l’implantation de lambeaux de tissus autologues (venant de l’individu lui-même), tissus graisseux ou fibroblastiques ou encore de synthése. Le gain en circonférence va de 2,5 cm à 4 cm avec une moyenne de 3,2 cm.

Les résultats sont souvent décevants

Il est important de savoir que l’attente que ces hommes ont de la chirurgie est la plus part du temps totalement irréaliste, si bien qu’ils sont le plus souvent déçus, insatisfaits des résultats. Cette dysmorphophobie pénienne doit donc être d’abord envisagée plus comme un problème psychologique que comme une réelle malformation, la chirurgie étant réservée à ceux qui ont une attente réaliste.

Quelques hommes adultes demandent parfois une circoncision pour des raisons esthétiques.

Chez la Femme

La chirurgie plastique des petites lèvres est devenue ces derniers temps une demande plus fréquente que par le passé. Elle est néanmoins un peu moins fréquente que celle de la poitrine ou des lèvres (bouche)!
Une étude américaine publiée en 2008, mais réalisée entre 2005 et 2007 dans un centre américain a montré qu’au cours de cette période 131 femmes avaient subi une réduction chirurgicale des petites lèvres.
La moyenne d’âge de ces femmes était de 35,7 ans et étaient mère de 1 à 2 enfants… suite de l’article avec le lien

Quelques rares femmes estiment avoir des petites lèvres trop longues dépassant trop selon elles les grandes lèvres. La chirurgie permet de les raccourcir.

L’autre demande un peu plus importante est la reconstruction de l’hymen pour des raisons religieuses, idéologiques ou autres.

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Une fertilité masculine en chute libre

Entre 1973 et 2011, la concentration de spermatozoïdes a sur le plan mondial diminué de près de 53%. Cette chute a été régulière et ne semble pas vouloir s’arrêter compte tenu de l’effet néfaste de nombreux facteurs environnementaux et comportementaux

Les responsables

  • L’alimentation: une mauvaise hygiène alimentaire: obésité, surpoids est liée à une diminution du taux de testostérone
  • Le manque de sommeil
  • Le tabac
  • Les perturbateurs endocriniens: parabènes dans la mousse à raser et diverses crèmes ou savons, phthalates dans les bouteilles en plastique, divers pesticides dans les fruits et légumes (non bio)
  • Les infections urogénitales: chlamidiae, gonocoque, VIH, HPV, oreillons, Hépatite C, etc…
  • Le varicocèle (varices au niveau des bourses)

On voit qu’ils sont nombreux et assez souvent associés. Il est donc important et nécessaire de consulter. D’une part pour faire un spermogramme qui devra être renouvelé en cas de diminution du nombre de spermatozoïdes, de présences de formes anormales ou d’une diminution de leur mobilité et d’autre part afin rechercher toutes les causes possibles de cette baisse de fécondité, voire de stérilité.

Quelques règles hygiéno-diététiques simples

Il faut consommer plus de fruits et légumes, améliorer son sommeil, éviter autant que cela est possible les produits contenant des perturbateurs endocriniens.

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