Quand on évoque l’attirance, on pense essentiellement à l’attirance sexuelle ou romantique
En fait il existe plusieurs formes d’attirance qui peuvent être isolées ou associées et qui n’ont pas un caractère sexuel ou romantique.
Petit tour d’horizon:
L’attirance esthétique: il nous est possible d’éprouver un attrait, une attirance pour la beauté physique d’une personne sans éprouver le désir d’avoir une relation plus intime, amoureuse ou sexuelle.
Dans cette attirance esthétique, peuvent se mêler un intérêt pour sa façon de s’habiller, son style, sa façon d’être, de bouger.
L’attirance romantique: elle est un peu plus difficile à différencier de l’attirance sexuelle. Elle se manifeste par un fort désir de partager sa vie, de vivre un amour chaste, platonique.
L’attrait intellectuel: on est séduit par l’intelligence, la culture, voire les idées ou opinions.
L’attirance sensuelle fait intervenir une dimension sensorielle comme le désir de toucher un corps, de le sentir, d’entendre le son de sa voix.
L’attirance physique est souvent un mélange de sensuel et de sexuel en proportion variable selon chacun et chaque interaction.
Cette attirance physique est exclue des communautés qui de définissent comme a-romantiques ou a-sexuées.
L’attirance sexuelle inclus le désir, l’idée d’avoir des relations sexuelles, ce qui n’est pas le cas de l’attirance esthétique.
Il est également possible d’avoir des désirs sexuels pour une personne pour laquelle on n’a pas d’attirance esthétique.
Quelques signes d’attirance esthétique:
1: Vous ressentez une sensation d’excitation, de fébrilité à la vue d’une personne
2: Vous aimez ses cheveux, ses yeux, son regard
3: Vous n’en avez jamais assez et passez votre temps à la regarder sur vos réseaux sociaux
4: En leur présence, le monde n’existe plus
5: Vous cherchez à les imiter: vêtements, cheveux, maquillage, tatouage, etc…
6: votre attirance ne s’exprime que sur le plan cérébral
Définir son attirance et la comparer à celle de son ou sa partenaire peut permettre d’éviter des malentendus et de mieux vivre sa relation de couple.
Sur une feuille de papier, dessinez chacun un « camembert ». Puis vous le découper en proportions selon les différentes sortes d’attrait. Enfin comparez les. Vous aurez ainsi une petite idée de votre compatibilité.
Les rythmes du désir et du plaisir chez l’homme et chez la femme se jouent très rarement sur un accord parfait. Elles préfèrent le plus souvent la tendresse des préludes alors qu’ils cherchent malheureusement à prouver trop rapidement leurs performances.
Ce titre évoque bien sûr la chanson de Juliette Gréco. Il devrait être le refrain de toute composition amoureuse féminine. Aussi loin que l’on remonte dans la littérature érotique, de l’Art d’Aimer d’Ovide, du Kama Soutra, aux Contes des Mille et Une Nuits, cette même idée est retrouvée, avec constance: Faire l’amour à une femme ne se résume pas à la pénétration. Elle aime, désire une approche plus délicate, plus respectueuse. Elle apprécie les préliminaires d’autant plus que la relation est récente. Elle a horreur d’être réduite à un sexe. Le Kama Soutra nous dit: « L’homme approchera la jeune femme avec les ménagements qu’elle désire employant les procédés les plus aptes à lui inspirer confiance ».
NE JAMAIS CONSIDÉRER QUE CE QUI EST BON POUR SOI EST BON POUR L’AUTRE.
La première étape
La Maison Souquet Paris
Il s’agit de trouver un cadre agréable, propice à l’intimité, à un agréable, délicieux tête à tête comme un dîner. En général (il y a bien sûr des cas particuliers) l’acceptation d’un dîner permet d’envisager une suite…
Deuxième étape
Le déshabillage doit être très progressif (nous ne sommes pas des sauvages). Puis viennent les caresses, les baisers de la bouche, du visage, des cheveux. Tout en restant attentif aux réactions, il est possible de poursuivre par les seins. Toujours commencer par les parties du corps qui n’ont pas un caractère immédiatement sexuel. Il n’y a pas que les mains pour caresses, mais aussi la bouche, les lèvres, la langue. A la différence de la plupart des hommes, les zones érogènes de la femme sont innombrables: le lobe de l’oreille que l’on mordille, le cou que l’on respire, les épaules que l’on déguste, les hanches, le creux des reins, les fesses que l’on empoigne avec délicatesse, les pieds, les mains que l’on embrasse. Explorer son corps est un parcours délicieux. Car l’intensité du plaisir est aussi dans l’attente.
Troisième étape
Les caresses sexuelles peuvent commencer par les seins qui sont pris en main toujours avec délicatesse. De nombreuses femmes (pas toutes) aiment qu’on leur lèche, mordille, pince le bout des seins, souffle sur les mamelons. Quant aux caresses sexuelles, elles ne doivent surtout pas se limiter au clitoris qui est plus ou moins sensible selon les femmes. Il faut toujours commencer avec délicatesse; ensuite c’est selon…Les petites lèvres, l’entrée du vagin, la vulve ont leur propre sensibilité. Les caresses vaginales couplées avec celles de l’anus (pas avec le même doigt, question d’hygiène) peuvent être appréciées par certaines. Pas trop de fantaisies pour commencer, les diverses positions du Kama Soutra ne sont pas accessibles au commun des mortels!
Suite
S’il est bon de commencer par des mots tendres que l’on chuchote à l’oreille, le langage peut « verdir », devenir plus vulgaire voire grossier lorsque l’excitation s’intensifie (ce n’est pas une obligation). Avant la pénétration, le cunnilinctus est une gâterie souvent appréciée. L’anilinctus ou Feuille de Rose pour les poêtes ne doit pas être imposé, pas plus qu’il n’est souhaitable de lui imposer une fellation et encore moins une éjaculation dans sa bouche.
Quatrième étape
Lors de la pénétration, il ne faut jamais oublier que le sexe est aussi un instrument de communication. Le préservatif souvent indispensable lors des premières relations pourra faire partie du jeu. Mis en place par l’homme ou la femme, il est mieux d’essayer d’oublier sa présence. Avant tout mouvement, il est bon de se sentir l’un dans l’autre, l’un avec l’autre. S’accorder, trouver son rythme est essentiel. Faire l’amour n’est pas un concours, une performance à réaliser. Si l’orgasme de l’homme qui se conclue par l’éjaculation est assez facile et rapide à atteindre, celui de la femme est multiforme, plus complexe; il peut être plus difficile et plus lent obtenir. Les orgasmes multiples sont possibles mais pas systématiques. Par ailleurs il est inutile et absurde de rechercher à tout pris la jouissance simultanée qui nécessite une très grande connaissance de soi et de l’autre.
Après l’amour, les confidences…
La pire chose qu’un homme puisse faire après l’amour est de se retourner et de s’endormir sans dire un mot. Ou encore de fumer, d’aller se laver et de se rhabiller. Les quelques minutes qui suivent une relation sexuelle sont souvent très importantes pour la femme. Elles permettent d’exprimer sa tendresse, son affection, de partager vraiment son intimité. Elles sont propices au partage des émotions et confidences.
Véronique témoigne: J’adore que mon copain m’attache pour me faire l’amour, je me sens entièrement à sa merci, en quelque sorte contrainte et cela me fait jouir très intensément.» avant de préciser: « Bien sûr c’est un jeu, parce que s’il cherchait à me contraindre réellement, alors là ça me ferait fuir…»
Roxanne avoue « j’admets que je ne jouis vraiment bien que si je suis attachée; si en plus j’ai les yeux bandés , alors là c’est top! Je peux me laisser aller à jouir , puisque je n’ai pas le choix! Ainsi contrainte, je peux aussi rêver, imaginer que c’est un beau prince charmant qui me fait l’amour, ou encore qu’il me prête à un complice… Autrement, je n’oserais jamais exprimer de tels désirs ajoute-t-elle pudiquement…»
Edouard raconte : « avec ma copine on a des jeux érotiques, et celui qu’elle préfère, c’est quand je la poursuis, l’attrape avant de l’attacher pour l’obliger à me prodiguer des caresses ou me faire une fellation. Cette situation l’excite au plus haut point et moi aussi. Mais précise Edouard, je ne suis pas un prédateur! j’admets que j’apprécie aussi beaucoup quand on inverse les rôles!»
Attacher, contraindre pour mieux jouir fait partie des jeux érotiques les plus appréciés des libertins. Ces pratiques n’ont absolument rien à voir avec un viol même si elles en organisent une forme de simulacre. Mais, elles permettent de passer outre certaines inhibitions. Certaines femmes s’interdisent psychologiquement le plaisir quand elles font l’amour avec leur partenaire, jouir c’est en quelque sorte se rendre, se soumettre, donner à l’autre un pouvoir ce qui, pour des raisons variées peut être inacceptable. Mais, cette inhibition a quelque chose de bien gênant puisqu’elle prive du plaisir! Donc, pour contourner l’obstacle, la femme choisit parfois de se la jouer «prisonnière à la merci de l’homme». Ce dernier en la privant de sa liberté, lui interdit de s’inhiber, elle peut donc jouir à l’insu de son plein gré!
La réponse n’est pas simple. Si on s’en tient à l’expression des gènes, c’est à dire aux phénotypes, notre apparence physique,( exception faite de quelques cas l’ambiguïté sexuelle d’origine génétique) il n’existe classiquement que deux sexes le masculin et le féminin, ou deux aspects corporels masculin et féminin. La majorité des sociétés a fonctionné ainsi depuis la nuit des temps, associant le genre à l’aspect physique. Il existe néanmoins des sociétés où a pu se développer un troisième genre: en Inde avec Hijras et en polynésie avec les RaeRae ou Manu. S’il n’y a pas de justification, il faut comprendre que dans des temps pas si lointain, la survie de l’espèce était l’objectif de toute société. Ne pouvait être reconnu par celle-ci que ceux qui y contribuaient. Les autres étaient marginalisés pour ne pas dire éliminés.
La construction du genre
La construction de l’individu est un processus complexe. Il y a bien sûr les gènes qui façonnent et déterminent notre apparence physique et des potentialités positives ou négatives. Ils ne s’exprimeront que dans certains contextes individuels (son histoire depuis sa naissance) et des influences socio culturelles. Nous ne ferons pas tous le même métier et nous n’aurons pas tous les mêmes maladies. J’ai été amené à découvrir grâce à l’hypnose (processus dissociatif) que je pratique et j’enseigne que notre cerveau n’enregistrait pas toutes les informations acquises depuis notre naissance au même endroit et ceux gràce à l’imagerie fonctionnelle cérébrale. Ainsi pour simplifier les informations concernant les éléments factuels comme notre apparence physique, notre anatomie, notre physiologie sont enregistrés dans certaines parties de notre cerveau et resteront pour l’essentielles conscientes. Nous savons que nous avons un penis, un vagin, une poitrine, etc… Mais c’est là où tout se complique! Notre corps n’est qu’une « habitation » pour notre esprit. Alors comment l’habite-t-on?
La construction symbolique
Nos sensations et émotions, nos affects sont enregistrés dans d’autres structures cérébrales. Elles vont déterminer nos représentations. Ces représentations sont très variables d’une personne à une autre. Elles ne sont pas conscientes. Nous pouvons ainsi avoir développé depuis notre enfance des sensations et émotions en rapport avec le genre féminin tout en habitant un corps masculin, la sensation d’être une femme dans un corps d’homme. Pour donner une image informatique: le « hard » est masculin et le « soft » féminin! L’interaction ou l’incongruence entre le contenant et le contenu va être plus ou moins source de problèmes en fonction de son acceptation personnelle et de celle de la société. C’est valable dans les deux sens. Quelque soit le sexe anatomique, nous possédons tous les deux genres. Mais en fonction de la position du curseur, nous pouvons nous orienter vers tel ou tel sexe. Il ne faut pas oublier que l’influence de l’environnement familial et socio-culturel, inscrit dans le temps va jouer aussi un rôle important.
Doncpour répondre à la question posée dans le titre.La réponse est NON, on ne devient pas, on EST d’un genre différent. Il existe une grande variété de genres: gay, trans, cis, etc…Nos sociétés ne sont pas adaptés à cette richesse.
L’hypnose
Il n’y a rien de bien mystérieux, elle existe sous divers noms depuis la nuit des temps. L’humain est un être de sens et d’émotions. Dès son enfance, il se construit en accumulant un nombre considérables d’informations qui vont aller enrichir nos différentes bases de données cérébrales. Il y a les éléments factuels qui resteront conscients et les affects inaccessibles en tant que tels et qualifiés d’inconscients. Seul le langage de l’hypnose permettra d’y avoir accès, mais sous une forme particulière, analogique, métaphorique, voire poétique. Une maladie comme l’eczéma qui a une forte composante psychosomatique pourra être l’expression d’un conflit avec un supérieur hiérarchique. La peau lésée sera en quelque sort la représentation symbolique, métaphore de l’agression. Le mariage non consommé est le plus souvent dû à une absence de représentation du vagin. La patiente en a le savoir (dessins anatomiques, mais pas la connaissance, l’expérience). En état d’hypnose, le conscient aura accès aux données contenues dans l’inconscient sous forme d’analogies ou de métaphores. En agissant sur ces dernières, le patient va trouver lui-même la solution à son problème. Ayant eu l’occasion d’accompagner un certain nombre de personne dans leur changement d’identité, l’hypnose leur a permis de mieux se comprendre et de s’accepter dans cette « originalité », cette différence.
Si ces articles vous intéressent et vous plaisent, merci de les partager.
Il faut savoir que la plupart des difficultés sexuelles sont d’origine psychosomatique et même celles qui ont un caractère organique c-a-d physique sont aggravées par le psychisme. L’hypnose est sans aucun doute une des meilleures techniques en psychosomatique.
Comment fonctionne l’hypnose.
C’est un état particulier, dissociatif, qui permet au cerveau conscient d’avoir accès aux informations enregistrées dans le cerveau inconscient. Lorsque nous vivons un évènement quelqu’il soit notre cerveau va le décomposer avant de l’enregistrer. Les faits dont nous allons nous souvenir sont enregistrés dans le conscient, par contre toutes les sensations ou émotions associées le sont dans le cerveau inconscient (je simplifie). Le souvenir est donc toujours une reconstruction. Si le conscient s’exprime à travers des actes volontaires, l’inconscient le fait à l’aide d’analogie, de métaphore ou de symptôme. Si nous prenons l’exemple d’un eczéma. Il peut être l’expression cutanée d’un climat agressif dans son entreprise. Il faut bien comprendre que ces structures cérébrales qui contiennent les affects agissent sur le corps essentiellement en utilisant les neuro-transmetteurs (Adrénaline, Sérotonine, Dopamine, etc…).
En sexologie.
Beaucoup de mariages non-consommés (impossibilité d’avoir un rapport sexuel) sont provoqués par un vaginisme. La contraction involontaire de certains muscles du périnée va empêcher la pénétration ou la rendre très douloureuse. Si le conscient sait que le vagin existe, l’inconscient n’en a pas construit une représentation. Toute tentative de pénétration est vécue comme quelque chose qui va pénétrer dans le corps, comme une piqure et non dans une cavité du corps. D’où la contraction qui est un réflexe de défense. L’hypnose va permettre de modifier ses représentations. Et, en général, ce problème peut se résoudre en quelques semaines avec un bon hypnothérapeute. Il en est de même pour la jouissance, l’orgasme, fruit d’un mélange d’innée et d’acquis.
Les représentations.
Nous avons tous des représentations inconscientes de notre corps dans ses aspects physiques et psychologiques. Elles se sont construites depuis notre enfance, influencées par des facteurs familiaux, environnementaux et socio-culturels. Elles sont ainsi très variables d’une personne à une autre et d’une époque à l’autre. Ainsi dans le domaine de la sexualité, les représentations que nous en avons aujourd’hui sont différentes de celles d’il y a 10 ans, 20 ans, etc…Il en est de même pour l’hypnose qui doit s’adapter à son temps. L’hypnose éricksonienne peut être considérée comme dépassée ou pas adaptée à notre époque. Il en est de même pour de nombreuses psychothérapies qui pour être efficaces doivent être adaptées aux croyances et cognitions du patient. Pour résumer, il faut la bonne technique avec le bon patient.
Retour à l’hypnotisme
Il correspond plus à cet état modifié de conscience qui doit être pour le maximum d’efficacité être aussi profond que possible et adapté à chaque personne d’où sa difficulté; il est donc nécessaire pour le praticien d’en posséder une grande expérience. Je ne citerai pas les techniques à la « mode » apparentées à l’hypnose qui finiront par disparaître, remplacées la nouveauté. Ce qui n’est pas le cas de l’hypnotisme qui existe sous différentes formes depuis la nuit des temps: transes chamanismes, magnétisme, hypnotisme, hypnose ericksonienne, etc… Elles sont été efficaces tant qu’elles ont été adaptées à leur époque et aux connaissances et croyances du patient.
Ce terme n’est plus beaucoup utilisé; sa connotation est trop négative. On parle plutôt de troubles de l’érection ou de dysérection. C’est l’incapacité pour l’homme de maintenir une érection suffisante pour permettre une pénétration. Un Français sur cinq souffrirait de telles »pannes ». Avant d’évoquer ses causes et son traitement, il est important d’en connaître son mécanisme.
La mécanique ou physiologie
L’érection est un mécanisme vasculaire. C’est le remplissage des corps caverneux de la verge par du sang apporté par des artères. La verge est constituée de 2 sortes de tube (les corps érectiles ou corps caverneux) qui en se remplissant vont durcir et rendre le pénis tendu et rigide. Pour que cela se fasse, il faut que les artères ne soient pas bouchées. Il faut que le système de commande (le cerveau et les nerfs) fonctionne bien, enfin que le tissu érectile ait gardé une certaine souplesse, ou élasticité (ce sont les hormones: la Testostérone). Tout cela est un peu plus compliqué, mais suffisant pour comprendre le fonctionnement. On comprend que si on a une maladie qui touchent les artères, les nerfs, le mental ou les hormones, on puisse avoir quelques problèmes! Admettons qu’on est aucun problème à ce niveau là. Et c’est assez facile de le savoir….
Le système de commande
On constate de bonnes érections matinales ou nocturnes (un homme peut avoir entre 3 et 5 érections la nuit au cours de son sommeil, et cela même s’il rêve à son percepteur et qu’il ou elle n’est pas sexy! Cela signifie, dans la très grande majorité des cas que la cause n’est pas physique, mais psychique. En effet toute situation de stress, d’anxiété et même d’hypervigilance va empêcher l’érection ou elle sera de mauvaise qualité. On imagine bien que notre ancêtre préhistorique n’allait pas « bander » s’il était coursé par un mammouth. Le stress, ainsi que l’état de vigilance vont provoquer la sécrétion d’adrénaline. Le sang n’a plus un débit suffisant pour remplir le sexe correctement. L’érection est impossible ou de mauvaise qualité. Maintenant être détendu ou desinhibé ne suffit pas, il faut une excitation sexuelle.Celle-ci va provoquer tout un processus un peu complexe qui part du cerveau et qui va entrainer le relâchement de petits muscles à l’intérieur des deux corps caverneux (ils ont contractés lorsque la verge est au repos). C’est une substance: le monoxyde d’azote (c’est un très puissant vasodilatateur) qui en est responsable.
Avoir une bonne érection
C’est être en bonne santé ne pas avoir de maladie affectant le système vasculaire, neurologique, hormonal, ou au moins les soigner, ne pas être anxieux ou déprimé et avoir une excitation suffisante. Ne pas prendre certains médicaments ou drogues. Une consultation auprès d’un spécialiste est souvent utile voire nécessaire pour faire la part des choses et proposer le meilleur traitement. La plupart des problèmes d’érection a une solution.
À savoir.
Les médicaments comme Le Viagra, Cialis, Levitra et autres IPDE5 qui sont des donneurs de NO (le monoxyde d’azote) ne provoquent pas d’érection, mais empêchent de la perdre. Ce sont de puissants vasodilatateurs qui ne doivent pas être pris inconsidérément. L’association avec d’autres substances (popers)ou médicaments qui sont aussi donneurs de NO peut être dangereuse. Pour les sportifs, ils font partie des substances dopantes. Selon l’origine de ces troubles, il y aura divers traitements associant souvent conseils, médicaments et thérapies. L’hypnose est sans aucun doute une des thérapies des plus efficaces. Si un certain nombre de substances illicites ont une action desinhibitrice (chemsex) et facilitent la survenue de l’érection à cours terme, elles vont se relever rapidement néfastes pour l’organisme.
Apprenez à bien connaître votre corps et à l’aimer
« J’ai 21 ans, je vis avec un homme de 23 ans. Nous nous aimons beaucoup, mais nous ne sommes pas heureux, car je n’arrive pas à le satisfaire sur le plan sexuel. J’ai toujours eu une peur bleue de l’amour, surtout de la pénétration. J’aime bien les caresses et les baisers, mais j’ai rarement envie de faire l’amour et je ne ressens pratiquement jamais de plaisir. Pourtant, mon ami est très doux et patient avec moi. Je ne veux pas le perdre. J’ai l’impression de ne pas être comme les filles de mon âge. Que faire?Mlle J.R. Corbeil Essonne
Vous n’êtes pas la seule à ressentir une peur presque panique au moment de la pénétration. Sur le plan inconscient, la pénétration peut représenter le risque d’une blessure, donc être douloureuse (c’est ce qu’on appelle) un vaginisme. Vous pouvez déjà apprendre à mieux connaître votre anatomie et votre physiologie sexuelle. Un miroir et vos doigts suffisent pour voir et explorer votre région génitale aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur. N’hésitez pas à toucher votre clitoris afin de découvrir le plaisir qui est un excellent stimulant à cette exploration et un bon préliminaire à une sexualité partagée. Très souvent les jeunes femmes qui vous ressemblent ont des idées préconçues, dévalorisant leur sexe et souvent, même, leur corps. Toutes ces inhibitions trouvent leur origine dans l’enfance et l’adolescence. Commencez donc par faire connaissance avec vous-même et chaque fois que vous vous dites : »ne fais pas cela, ce n’est pas bien, c’est sale » posez vous la question: POURQUOI? Vous comprendrez que vous véhiculez de fausses croyances et que ce sont celles-ci qui sont la source de vos peurs, de vos angoisses, de votre inhibition. Il est parfois utile de consulter.
L’émission rapide du sperme après la pénétration est loin d’être anormale. C’est un mécanisme réflexe qui survient la plupart du temps lorsque l’excitation sexuelle a atteint une certaine intensité. L’homme est en effet programmé physiologiquement pour éjaculer en 30 à 60 secondes. Malheureusement, compte tenu que sa finalité n’est plus essentiellement procréatrice, la partenaire n’y trouve vraiment pas son compte.
L’éjaculation prématurée ou rapide est excessivement fréquente. Quatre hommes sur dix souffriraient de ce problème. Ce qui ne veut pas dire que les autres maîtrisent tous bien le moment de survenue de l’éjaculation. Maîtriser son éjaculation n’est pas naturel, mais le fruit d’un apprentissage qui demande un peu de temps et fréquemment l’aide du sexotherapeute.
L’éjaculation retardée ou même l’absence d’éjaculation sont souvent retrouvés chez des personnalités rigides qui ne supportent pas l’idée de ne pas maîtriser cet acte réflexe. Mais elles sont aussi secondaires, à une maladie du système nerveux, à la prise de certains médicaments comme les anti-dépresseurs, et aux interventions chirurgicales sur la prostate. Lors des suites d’intervention pour adénome de la prostate (assez fréquente chez l’homme vieillissant), l’éjaculation est souvent rétrograde s’effectuant dans la vessie.
Il est important de savoir qu’éjaculation n’est pas synonyme de jouissance ou d’orgasme chez l’homme. Certains mécanismes réflexes comme une forte émotion (une peur intense) peuvent la provoquer.
Il ne faut oublier de mentionner l’éjaculation féminine qui est bien une réalité pas très fréquente. Elle a pu faire couler beaucoup d’encre (suivez le lien ci-dessus pour en savoir plus.
Il y a encore quelques années, il était difficile de parler de sexualité ; le sujet était tabou et n’était abordé timidement que dans le cadre de la reproduction, il restait essentiellement du domaine de la femme.
Le Couple et sa sexualité en « occident ».
Il y a encore quelques années, il était difficile de parler de sexualité ; le sujet était tabou et n’était abordé timidement que dans le cadre de la reproduction, il restait essentiellement du domaine de la femme. Les choses ont commencé à changer avec l’invention d’une contraception efficace dans les années 50.
L’invention de la pilule contraceptive par Pincus et Miramontes en 1956 dans un but de planifier les naissances allait déboucher à une dissociation de l’acte sexuel de la reproduction. L’émergence de cette nouvelle « liberté » sexuelle féminine fut sans aucun doute le point de départ de la sexologie moderne.
Les années 70, à la suite des mouvements contestataires ont vu naître une nouvelle société plus hédoniste où la recherche du plaisir, de tous les plaisirs devenait essentielle. Le plaisir sexuel en fait bien-entendu partie !
Les règles du jeu en furent définitivement changées, en effet, la femme s’émancipant dans la mouvance des mouvements féministes, devenant l’égale de l’homme revendique elle aussi le droit au plaisir.
Les années 70.
De fait, jusqu’à ces années 70, la normalité sociale de la femme dans le domaine sexuel était de faire des enfants ; il n’est jamais fait mention de plaisir féminin dont les manifestations jusqu’à une époque relativement récente étaient condamnées par l’église et par une certaine société bourgeoise. Quant au plaisir de l’homme, il était normal car associé à la survenue de son éjaculation. Mais une certaine population féminine américaine émancipée n’accepte plus les rapports sexuels dans de telles conditions ! La prise de conscience de cette situation conjugale conflictuelle ou pré-conflictuelle par deux médecins américains Masters et Johnson aboutit au développement de tout un ensemble de nouvelles pathologies sexuelles non plus fonctionnelles, mais liées à la relation de couple qu’il soit hétérosexuel ou homosexuel.
Les connaissances médicales étant, à cette époque, limitées aussi bien sur le plan de la physiologie, de la pathologie que de la thérapeutique, leur analyse et leur interprétation se font sur des bases d’observation influencées par le savoir psychologique et sociologique de l’époque, sans oublier l’influence malheureuse de la psychanalyse, théorie pseudo-scientifique.
Encore, de nos jours, la sexologie reste très influencée par les théories de ces pionniers. Si bien que les approches thérapeutiques, exception faite des nouveaux médicaments n’a guère évoluée. Surtout quand on sait que ces médicaments ne sont destinés qu’à traiter des troubles fonctionnels masculins, et plus particulièrement les troubles de l’érection.
Déjà on avait tendance à transposer à la femme, le modèle sexuel masculin, le phénomène s’est récemment accéléré avec l’apparition d’une nouvelle discipline qu’est la médecine sexuelle où il est question de soigner avec des médicaments des insuffisances ou défauts d’apprentissage. Cette transposition, nous le verrons est très malheureuse !
En effet et nous allons bientôt l’aborder, l’essentiel des troubles sexuels n’est pas d’ordre physio-pathologique, mais en rapport à de mauvais apprentissage.
Quelles sont les bases ou fondations anatomo-physiologiques de la sexualité ?
L’homme étant avant tout un mammifère, la finalité originelle de la sexualité est avant tout la reproduction.
La nature étant prévoyante, elle a su optimiser ce mécanisme faisant en sorte qu’il soit le plus facilement possible à réaliser.
Elle a donc donné à l’homme jeune en âge de procréer une érection facile et une éjaculation suffisamment rapide afin d’assurer au mieux la survie de l’espèce. L’assurance du résultat n’étant pas garantie à tous les coups, leur répétition en augmentait les chances. Qui plus est et afin de le récompenser et d’avoir envie de recommencer, elle l’a gratifié d’une bonne sécrétion d’endorphines et de dopamine, voire d’ocytocine au moment de l’éjaculation.
Quant à la femme, elle l’a pourvue d’un clitoris dont la fonction essentielle est, après stimulation, de provoquer, bien sûr du plaisir, et surtout une bonne lubrification et une ouverture vaginale afin de faciliter la pénétration, sa récompense étant la grossesse et ce pouvoir de donner la vie.
Comme c’est le cas pour de nombreuses fonctions vitales et ce, toujours pour assurer la survie de l’espèce, la nature a fait en sorte que ces mécanismes soient pour l’essentiel d’origine involontaire donc sous la dépendance du système nerveux autonome par l’intermédiaire des hormones et des neuro-médiateurs.
Nous savons que la Testostérone joue, ici, un rôle essentiel ; elle est à l’origine des pulsions sexuelles qui sont le plus souvent importantes et quasi permanentes chez l’homme jeune et en bonne santé alors qu’elles sont nettement plus faibles et circonstancielles chez la femme car en rapport avec la survenue de l’ovulation. Il est bon de préciser qu’il n’existe des récepteurs à la testostérone qu’au niveau du clitoris. Le vagin n’en possède pas.
Ce qui explique déjà le décalage important des pulsions sexuelles entre l’homme et la femme. Et qui peut nous faire dire que si la femme n’a des rapports sexuels qu’en fonction de ses pulsions, ce ne serait que de deux à trois jours par cycle.
Fort heureusement, pour nous les hommes, la femme a su sans doute avant nous humaniser sa sexualité, passant d’une sexualité pulsionnelle à une sexualité de la relation où la notion d’attachement et d’affect devient importante. Bien qu’aujourd’hui, on ne puisse exclure, sous l’influence des médias et de la pornographie une recherche hédonique, c-a-d de plaisir. Jouir est devenu une « norme » contraignante. Mais je n’ai jamais vu qu’une femme restait avec un homme parce que celui-ci était « un bon coup » et la faisait jouir !
S’il est facile, en effet, pour la plupart des hommes d’avoir une relation sexuelle désiré sans sentiment, c’est beaucoup plus difficile chez la plupart des femmes, mais rien n’est impossible, surtout après avoir consommé certaines substances deshinibitrices, licites ou non.
Si notre principal organe sexuel est notre cortex, la femme en est certainement plus dépendante que l’homme qui surtout s’il est jeune possède toujours le relais de ses pulsions. Après 50 ans, elles sont tendances à diminuer.
La « Norme »
Elle est d’abord reproductrice, l’homme jeune possède normalement une érection facile, une éjaculation rapide (elle survient, en moyenne, en 2 à 3 minutes), la femme jeune quant à elle peut éprouver assez facilement un plaisir et une jouissance clitoridienne afin de provoquer et de faciliter son désir d’être pénétrée, mais elle n’éprouve pas naturellement ou spontanément une jouissance vaginale ; il faut savoir, mais ce n’est un secret que pour les hommes, que la plupart des femmes simulent l’orgasme, la jouissance lors de la pénétration, ce qui ne veut pas dire qu’elle n’éprouve pas de plaisir. Par contre la jouissance clitoridienne par stimulation directe ou indirecte est connue par le plus grand nombre.
Quelle est l’évolution de la sexualité du couple « standard » au cours de sa vie
L’homme, jeune, animée par ses pulsions, a un désir fréquent et important ; il n’a pas en général de problème d’érection, mais une éjaculation rapide compensée par une phase réfractaire de courte durée lui permettant de « remettre facilement le couvert ». Une fréquence élevée des rapports diminuera son excitation ce qui permettra d’allonger un peu la durée des rapports dont la durée « normale » (ce qui ne veut pas dire grand-chose si ce n’est de vouloir se conformer à une norme arbitraire) a été évaluée statistiquement, en moyenne, à 5 minutes et 40 secondes. Si pour une raison ou une autre, maladie, grossesse, séparation, la fréquence des rapports diminue, la survenue de l’éjaculation redevient plus rapide voire prématurée par développement d’une angoisse de l’échec ou de performance. Il est d’ailleurs assez rare que la femme se plaigne de ces rapports assez courts. Nous verrons pourquoi plus loin.
Au fur et à mesure qu’il avance en âge, la diminution progressive du taux de testostérone peut entraîner une diminution de ses pulsions, à moins qu’il ait pu ou su érotiser sa sexualité en développant tout un univers fantasmatique. Sa sexualité étant devenue plus cérébrale, elle est moins dépendante de ses hormones, ce qui lui permet de se prolonger dans le temps, mais en contrepartie, elle se fait plus fragile, beaucoup plus soumise aux aléas de sa vie psychique et c’est surtout à ce moment là que vont commencer à se développer chez l’homme les troubles de l’érection d’origine psychologique, exception faite de ceux qui ont déjà certains problèmes de santé : diabète, athérosclérose, etc…. Il faut préciser que même d’origine organique, il existe toujours des éléments psychologiques qui vont s’ajouter.
Une sexualité différente
Si assez nombreuses sont les jeunes femmes qui découvrent leur clitoris et le plaisir qu’elles peuvent en tirer, elles abandonnent assez rapidement la masturbation, ce qui n’est pas le cas de l’homme. En effet ce qui motive la relation sexuelle de la jeune femme, c’est avant tout la construction de la relation à l’autre. Dans la fantasmatique féminine, le rapport sexuel est motivé par le désir de se sentir normale, d’être acceptée, reconnue, aimée par l’homme choisi.
L’origine du désir féminin est avant tout « narcissique » et non sexuel comme l’est essentiellement le désir masculin. Chez l’homme le sexe est le plus souvent une finalité alors que chez la femme, le sexe est un moyen pour parvenir à ses fins. Le rapport sexuel est le passage obligé pour être aimé. Il symbolise l’amour et pour beaucoup de jeunes femmes, faire l’amour est synonyme de fabriquer de l’amour. Amoureuses, elles ne comprennent pas qu’elles n’éprouvent pas de plaisir et se sentent très souvent anormales, surtout si en plus les rapports sont douloureux. Fréquemment, elles simulent le plaisir de peur que l’être aimé parte chercher fortune ailleurs. Elles développent très souvent, dans un premier temps un sentiment de culpabilité et d’anormalité devant ce problème. C’est ce que nous retrouvons dans la majorité des cas ; il existe bien sûr des cas particuliers différents, mais minoritaires.
Cette insatisfaction provoque en quelques mois ou années (6 mois à 3 ans ½) une diminution de la fréquence des rapports source de conflits ou d’incompréhension. L’inamoramento, l’état amoureux excède rarement 3 ans ½ selon Francesco Alberoni. Une éjaculation prématurée chez le partenaire est souvent la bienvenue car elle permet de justifier un refus en mettant la responsabilité sur le dos de l’autre. Le trouble ne peut que s’aggraver car les rapports devenant moins fréquents, l’éjaculation est de plus en plus rapide, ce qui fait que les rapports sont de moins en moins satisfaisants.
Les choses sembleront s’améliorer lorsque surviendra un désir d’enfants ; mais chez la plupart la fréquence diminuera à nouveau lorsqu’elle sera enceinte sauf à assurer le minimum « syndical » pour que Monsieur n’aille pas chercher fortune ailleurs ce qui est souvent le cas. Souvent cette diminution du désir augmente dans le post-partum pour des raisons qui pour une fois peuvent avoir une composante organique.
Lorsque ce désir d’enfants est assouvi, les problèmes vont véritablement commencer. La femme va mettre en place un ensemble de stratégies d’évitement. Tous les moyens semblent bons pour éviter une intimité qui risquerait de provoquer le désir du mâle ; la dépression peut en faire partie ainsi que le développement d’un ensemble de symptômes gynécologiques et névrotiques.
On comprend que le conflit conjugal puisse aboutir à la séparation ou au divorce.
Bien sûr, cela semble être une caricature, mais en fait nous ne sommes pas très loin de la réalité. L’harmonie sexuelle n’est malheureusement pas à l’ordre du jour !
Il existe, bien sûr, quelques variantes : les femmes peuvent, elles aussi, aller chercher fortune ailleurs. Certains sites comme Gleeden en font leur image de marque. Une relation extra-conjugale ou un nouveau partenaire à la suite d’une séparation ou un divorce va pouvoir lui permettre de retrouver un certain appétit sexuel. Si une nouvelle relation peut améliorer une communication qui était défectueuse, elle subira la même évolution.
Comment aller vers une harmonie sexuelle ?
Il faut pour cela donner du sens à son sexe et à sa sexualité et passer du pulsionnel au relationnel.
A l’origine, le sens de notre sexualité est la reproduction et si cela convient aux deux membres du couple il n’est pas nécessaire d’évoquer d’autres choix possibles. Mais nous pouvons faire autre chose de notre sexualité, nous pouvons en faire un moyen d’échanger de communiquer ses affects, ses sentiments, ses émotions.
Pour cela il faut d’abord envisager les organes sexuels comme les instruments de l’échange, de la relation où chacun doit apprendre à donner à l’autre.
L’homme, et cela naturellement, lorsqu’il a un rapport sexuel va avoir tendance à rechercher le plaisir de son éjaculation ; sans s’en rendre vraiment compte, il se caresse le pénis avec le vagin féminin. Centré sur son plaisir, il éjacule le plus souvent assez rapidement, parfois trop rapidement ce qui fait qu’il entretient et développe son éjaculation prématurée.
Il serait sans aucun doute meilleur amant si au contraire de se stimuler, de prendre son plaisir, il caressait le vagin de sa partenaire à l’écoute de son plaisir à elle. Il me plait à comparer le corps de la femme à un violoncelle, son vagin contient les cordes, le pénis de l’homme en est l’archet et ce dernier le musicien. Il est évident que la musique doit venir du violoncelle. Cela semble simple, mais pour l’homme de nature égocentrique, le fait de chercher ailleurs que dans l’éjaculation un plaisir qu’il ne connaît pas encore, le plaisir de la relation, n’est pas chose facile.
Pour la femme, les choses sont encore plus compliquées : l’intégration mentale de son vagin pour en faire un véritable organe de la relation et non de le percevoir comme un vide à combler n’est pas chose évidente. Cela nécessite pour elle d’en réaliser une véritable exploration sensorielle. Elle doit pouvoir se le représenter comme un véritable organe habité et animé par son esprit.
Nous savons que l’absence totale du vagin dans le schéma corporel est responsable des vaginismes et des unions non consommées.
Elle doit ensuite transformer cet organe en instrument qu’elle pourra utiliser comme outil de la relation exprimant à travers lui ses sentiments, ses émotions, son amour comme elle pourrait le faire de son regard, de ses baisers, de ses caresses. La femme devient ainsi sexuellement actrice de sa relation ; elle n’est plus dans l’attente de quelque chose qui ne vient jamais, enfermée dans la croyance que c’est l’homme qui doit lui donner son plaisir. Je précise lors de la pénétration. Ainsi ne subissant plus la relation, elle acquiert ainsi la liberté de son désir et de son plaisir qui sont manifestement liés et interdépendants. Cet investissement psycho- affectif de son vagin lui permettra de découvrir d’autres plaisirs, voire, même l’orgasme profond, différent, pour les femmes qui l’ont découvert, de l’orgasme clitoridien.
Nous remarquons que ces notions vont plutôt à l’encontre des précédentes théories de la sexualité.
En fait c’est la pertinence du sens que l’homme et la femme vont donner à leur sexualité qui va permettre d’atteindre ou non l’épanouissement amoureux et sexuel souhaité.
Une déclaration récente de la WAS (Word Association of Sexology) le 11 septembre 2021 affirme qu’il est important de placer le plaisir sexuel à la pointe de la promotion de la santé sexuelle.
COMMENT ABORDER ET RÉSOUDRE CES DIFFICULTÉS
Si améliorer la communication du couple est la première étape essentielle car elle va permettre de comprendre et d’accepter ses différences.
L’HYPNOSE est sans aucun doute une des meilleures, si ce n’est la meilleure technique thérapeutique pour les résoudre.
Pourquoi l’hypnose ?
Depuis notre plus petite enfance, notre cerveau enregistre les événement de notre vie. Avant d’être encodés, les souvenirs factuels, (ceux dont nous restons conscients) sont séparés des souvenirs sensoriels et émotionnels (inconscients) qui affectent et enrichissent les souvenirs factuels. Ces divers éléments sont enregistrés dans des structures cérébrales différentes. Ce qui nous permet d’affirmer que le souvenir est toujours une reconstruction.
L’hypnose, surtout si elle est profonde permet de créer un état dissociatif, permettant d’accéder aux souvenirs sensoriels et émotionnels qui vont apparaître à ce qui reste de vigilance à l’esprit conscient, et cela sous une forme, analogique, métaphorique, poétique, onirique. Nos rêves en sont un exemple frappant car ce ne sont que l’expression sous forme analogique ou métaphoriques de nos affects. Ce qui nous perturbent en rendent parfois leur interprétation difficile, c’est qu’ils utilisent comme support affectif des souvenirs éloignés dans le passé, les mélangeant à des souvenirs récents.
Il faut savoir que l’inconscient, mémoire de nos affects, est ignorant du temps et de la négation (il ne connait que ce qu’il n’a jamais pu ressentir sur le plan sensoriel). Ainsi la perception d’une couleur rouge peut réunir deux événement séparés dans le temps, qui n’ont aucun rapport si ce n’est cette couleur ! C’est ce que j’appelle un pont sémantique.
Revenons à la sexualité des hommes et des femmes et à ce qui les différencie.
L’hypnose va nous permettre de prendre conscience de ce qui nous fait différends et de ce qui nous rapprochent, nous réunis, femmes et hommes.
Prenons l’exemple d’un couple en difficulté. Ils ont toujours des sentiments l’un pour l’autre, ils ne souhaitent pas se séparer, mais n’ont plus aucune intimité. Ainsi après les avoirs aidés à entrer dans un état d’hypnose aussi profond que possible, on leur propose ou suggère d’échanger leur corps et de vivre, leurs affects sentimentaux et sexuels dans le corps de l’autre. L’expérience vécue est souvent riche de surprises. Cette prise de conscience est révélatrice de fausses croyances sur le fonctionnement du sexe chez chacun.
Ce n’est qu’un résumé : en effet, il y a plusieurs étapes à franchir avant d’en arriver à cette séance. Mais cela s’adresse aux thérapeutes ayant un intérêt ou une pratique de l’hypnose.
Vous souhaitez un avis, un conseil, une consultation spécialisée par une sexothérapeute, hypnothérapeute:
Jusqu’à présent, la sexologie n’en évoquait que deux: l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal. Un étude récente réalisée sous forme d’enquête auprès d’une centaine de femmes peut laisser supposer qu’il existe trois orgasmes. En fait la terminologie est assez impropre car l’orgasme est unique mais l’intensité du plaisir et sa diffusion dans le corps de la femme est fonction de son point de départ. Il est donc plus précis de parler d’orgasme à point de départ clitoridien et à point de départ vaginal; mais c’est là qu’il y a problème si l’on peut dire. Isabelle connaît bien sûr les orgasmes à point de départ clitoridien qu’elle peut se procurer par la masturbation, mais elle a découvert un orgasme «vaginal» lors de la pénétration qu’elle ne peut obtenir que dans une seule position. «Mon partenaire doit me pénétrer par derrière (position dite en petites cuillères), car je dois serrer très fortement les cuisses pour jouir à tel point que j’en ai parfois mal dans les cuisses.» «Mon plaisir est tout à fait comparable à celui obtenu par la stimulation directe de mon clitoris: il est intense et ne touche que la sphère génitale; je le préfère néanmoins car il représente plus ce que j’attends de ma relation amoureuse, une véritable communion avec lui.»
Cet orgasme est provoqué par une stimulation plus ou moins indirecte des structures érectiles clitoridiennes internes.
Anaïs décrit à peu près la même chose sauf qu’elle a découvert un autre orgasme qui part du fond de son vagin et diffuse beaucoup plus dans le corps; il remonte dans le ventre, la poitrine et dans quelques rares cas provoque une perte transitoire de conscience. La littérature érotique appelle cela: «la petite mort». «Il est très souvent accompagné d’une sensation d’inondation vaginale brutale que je pense être une sorte d’éjaculation. Cela m’a gênée au départ surtout vis à vis de mon partenaire, mais celui-ci a su me rassurer et a trouvé cela au contraire très excitant……»
Anaïs poursuit et précise: «Je pensais connaître les deux orgasmes décrits par la sexologie, mais j’ai découvert également au cours de mes jeux sexuels un autre orgasme vaginal plus superficiel; je le ressens dans le premier tiers de mon vagin et il se rapproche beaucoup de celui que je peux ressentir lorsque je me masturbe.»
Nous pouvons affirmer qu’il peut exister trois points de départs de l’orgasme chez la femme: un externe: clitoridien, un moyen vaginal mais en fait clitoridien et un autre moins fréquent vaginal profond dont le point de départ semble être l’urètre.
À la suite de cette enquête, il apparaît que de nombreuses femmes connaissant les deux premiers aient tendance non pas à les confondre car la stimulation est différente, mais à ne pas différencier la jouissance ressentie. Cependant dans l’enquête 60% pensent que le ressenti de cet orgasme «vaginal» moyen augmentent leur désir sexuel surtout si la découverte est récente. On peut penser que c’est la dimension relationnelle qui en accroît le désir et non le plaisir ressenti, car avec le temps le désir sexuel diminue de la même façon pour les deux types d’orgasme clitoridien d’où une diminution de la fréquence des rapports sexuels qui va rapidement provoquer des situations conflictuelles dans le couple. Enfin selon la même étude, il ne semble pas que la femme qui ressent ce plaisir attache une grande importance au contrôle de l’éjaculation de son partenaire.
Par contre les femmes qui connaissent l’orgasme vaginal profond dont on peut évaluer le nombre à 25 à 30% (mais c’est difficile de l’affirmer) semblent dire que celui-ci ne peut être obtenu que si le partenaire possède le contrôle de la survenue de son éjaculation; en effet entre le moment de la pénétration et le moment de l’orgasme, il peut facilement s’écouler 15 à 30 minutes et que la jouissance ressentie plus diffuse, plus envahissante provoque une sensation de fusion à l’être aimé, incomparable. Le désir et le plaisir s’en trouvent à chaque fois renforcés et persistent beaucoup plus dans le temps tant que le partenaire reste aimé et désirable.
À la différence de l’homme plus pulsionnel dans sa nature où désir sexuel et jouissance sont relativement liés, le désir sexuel féminin est intimement relié à son désir fusionnel et va trouver son apothéose dans l’orgasme vaginal profond. Il ne faut pas cependant que cela fasse oublier, renier ou dénigrer les autres orgasmes qui ont aussi leur importance, mais sans doute pas la même valeur ou le même sens pour la femme sexuellement épanouie qui a su en découvrir le chemin.
Ce 3ème « orgasme » n’est pas aussi naturel et spontané que les deux autres car il est le fruit d’un apprentissage conscient mais mais surtout inconscient. Il est ainsi possible de déclencher des orgasmes par stimulation des tétons!