Ménopause et sexualité

Selon une étude américaine réalisée sur 3300 femmes âgées entre 42 et 52 ans, l’influence du moral est plus importante que la chute des hormones sur la baisse de la libido.

Rôle de la Testostérone

Ce n’est pas tant la baisse de l’estradiol que celle de la testostérone qui comme chez l’homme est l’hormone a avoir le plus d’influence sur le désir et le plaisir féminin. Il apparaît ainsi que le taux de celle-ci est d’autant plus élevé chez la femme ménopausée qu’elle a une activité sexuelle régulière soit avec son ou sa partenaire, soit au moyen de la masturbation. Le sextoy a ici toute son utilité. Car comme dit le proverbe la fonction crée l’organe. Compte tenu des effets collatéraux (virilisation entre autre), il vaut mieux éviter la prescription médicamenteuse de cette hormone même à faible dose.

Les limites de cette étude

Il s’agissait de femmes en bonne santé possédant toujours leur utérus et au moins un ovaire intact sans THS (traitement hormonal substitutif) ni antidépresseur. Une consultation médicale: généraliste, gynéco, endocrino est parfois nécessaire et une séxothérapie souvent utile pour remettre en fonction « l’organe ».

Ainsi l’humeur, la situation amoureuse et une activité sexuelle régulière sont beaucoup plus importants que les taux d’hormones.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Auteur/autrice : Patrice Cudicio

Médecin

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