La sexualité de l’homme et de la femme se structure sur trois niveaux :
Les trois niveaux de la sexualité:
Il est vraiment important de bien les comprendre car ils expliquent les différentes attentes, les différents plaisirs les différentes frustrations liés à chaque niveau. La sexualité de l’homme et de la femme se structurent sur trois niveaux:
Le niveau pulsionnel: il est inscrit dans nos gènes. C’est l’instinct qui nous pousse à nous reproduire.
Le niveau compulsif: c’est la pulsion avec l’autre, mais dirigé vers soi; on se sert de l’autre pour satisfaire ses propres désirs et envies. Comportement égocentrique. L’autre est utilisé comme instrument « masturbatoire ».
Le niveau relationnel: On ne se sert plus de l’autre; on lui donne. Son plaisir vient du plaisir de l’autre et réciproquement.
Il faut savoir que souvent les hommes et les femmes ne jouent pas au même niveau.
Les aspects pulsionnels et compulsifs apparaissent beaucoup plus développés chez l’homme que chez la femme qui privilégie bien davantage les aspects relationnels. Bien qu’on voit se développer, actuellement, chez bon nombre de jeunes femmes une sexualité compulsive (sans doute par imitation). Elle deviendra rapidement insatisfaisante. Ce qui laisse à penser également que la sexualité de l’homme est assez souvent une sexualité d’adolescent, immature. Autrement dit et pour simplifier, dans l’expression « RELATION SEXUELLE », la femme privilégie, le plus souvent le terme RELATION, alors que l’homme privilégie l’aspect SEXUEL de la relation! Sans vouloir aborder un prochain dossier qui traitera de l’homosexualité. Chez l’homosexuel masculin, la sexualité s’arrête le plus souvent, (mais pas toujours) au niveau compulsif et cela sans vouloir porter aucun jugement de valeur.
Le Plaisir et le désir
Ils sont parfaitement indissociables, même si certains (es) prétendent qu’ils (elles) peuvent avoir du plaisir sans désir comme l’inverse. Un rapide survol de la littérature spécialisée montre que 60% des femmes accèdent facilement à l’orgasme à point de départ clitoridien. On retient généralement les chiffres suivants :
40% des femmes n’a aucun orgasme ni clitoridien ni vaginal.
60% des femmes a un orgasme clitoridien
40% des femmes a un orgasme clitoridien et vaginal.
Toute femme normalement constituée a la possibilité de découvrir et de connaître les deux. »
A quoi sert le clitoris ?
Cela peut paraître étrange de se poser la question tant chacun croit connaître la réponse à travers l’abondance d’informations. Les mouvements féministes des sixties ont contribué à valoriser la jouissance clitoridienne, jusqu’à exclure parfois toute autre possibilité d’atteindre l’extase. Il est évident qu’au début de sa vie sexuelle, le clitoris suffit à apporter du plaisir et de l’excitation, son rôle est d’ailleurs bien connu. Pourtant, sans vouloir minimiser le rôle du clitoris, il peut être judicieux de revenir aux réalités biologiques.
« Si l’érection de l’homme est indispensable pour permettre la pénétration vaginale, il est nécessaire que la femme ait été stimulée pour que la pénétration soit possible ; c’est la fonction du clitoris : organe essentiellement destinée à l’excitation et au plaisir féminin. Il va permettre la lubrification vaginale indispensable à une pénétration facile, non douloureuse. La nature ne perd pas de temps! La pénétration est naturellement de courte durée, l’éjaculation survient la plupart du temps en moins de 2 minutes, ce qui est largement suffisant pour une reproduction efficace, surtout que le vagin féminin n’a pas la faculté de déclencher spontanément du plaisir. Ce qui revient à dire que l’homme est naturellement «programmé» pour éjaculer rapidement et que la femme l’est aussi naturellement à ne pas ressentir de plaisir et encore moins d’orgasme à point de départ vaginal. Très certainement en rapport avec des sécrétions hormonales importantes les aspects reproductifs de la sexualité sont dominants chez l’adulte jeune. Cet aspect pulsionnel ou compulsif débute au moment de la puberté pour commencer à diminuer entre 25 et 30 ans. »
Mais, bientôt, cette excitation ne suffit plus à déclencher le désir d’un rapport sexuel. Bien d’autres facteurs interviennent, la femme doit avoir envie de séduire, se sentir disponible, attirante, pour accepter les avances de l’homme.
D’où vient le désir de la femme ?
Les origines comme l’expression du désir sont variées, selon les tendances, on invoquera tantôt des raisons biologiques pures et dures, mettant en exergue les aspects de notre animalité humaine ; d’autres écoles mettront l’accent sur les déterminismes sociaux (cf Orgasme et Occident de Robert Muchembled), où il distingue à travers les siècles les clivages sociaux et l’inégalité devant le plaisir). ; la tendance « tout-psy » se raccroche aux basques du génial viennois obsédé sexuel reconnu !
Il serait peu réaliste de privilégier une origine particulière : biologie et déterminismes se mêlent à l’histoire personnelle en une expérience unique. Il reste possible de distinguer quelques phases significatives dans l’évolution du désir et les attentes féminines.
Quand elle s’engage dans une relation amoureuse, la femme cherche plus ou moins consciemment à satisfaire un besoin fusionnel, ne faire qu’un, mêler les corps dans une étreinte délicieuse menant à l’extase sensuelle et sentimentale…
A suivre…