B comme BAISER

Il n’y a pas grand chose à dire du bisou, si ce n’est que depuis quelques temps avec le Covid, il est moins fréquent. Le Baiser profond ou « French Kiss, ou encore le baiser amoureux » pour les anglo-saxons, ce contact des deux langues représente toujours la première étape du contact fusionnel entre deux personnes qui s’aiment. Apprécié pour sa valeur symbolique et émotionnelle en occident, il peut être perçu comme sale voir « dégoutant » dans d’autres cultures. Il est d’une grande diversité et il n’y a pas à proprement parlé de mode d’emploi. Pour anecdote, il y a quelques années, un jeune homme m’a demandé dans quelle sens faut-il tourner la langue? Dans les deux lui ai-je répondu en souriant! Bien fait il peut être source de beaucoup de plaisir. On peut le considérer comme un prélude amoureux ou faire partie des préliminaires, ce qui n’est pas exactement la même chose.

Le baiser profond peut néanmoins transmettre, rarement, des germes infectieux, s’il n’existe pas de lésion bucco-dentaire, tel celui qui est responsable de la Mononucléose infectieuse dite à tort « maladie du baiser ». C’est plus une maladie de l’adolescence ou de la jeunesse, des premiers contacts! Il faut savoir que la salive joue un rôle protecteur, non négligeable contre les contaminations. Mais, à la moindre lésion comme l’herpès labial ou infection respiratoire comme la grippe, ou le Covid, il est plus que prudent d’éviter ce contact intime. A ma connaissance, il n’y a pas de preuve de transmission du VIH lors du baiser.

Il existe un certain nombre de livres ou d’articles sur le baiser: https://www.philomag.com/livres/contribution-la-theorie-du-baiser

Auteur/autrice : Patrice Cudicio

Médecin

Sexualités: Le Magazine de toutes les sexualités

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