Hijra en Inde, une très ancienne tradition aujourd’hui menacée

En Inde, environ 5 millions de personnes ne sont ni des hommes ni des femmes, elles vivent travesties, exercent les métiers de danseuse, de musicienne et des fonctions d’ordre spirituel, ce sont les hijras, appelés aussi Aravanis. Leur communauté est actuellement de plus en plus menacée et nombre de hijras se livrent à la prostitution pour survivre.

Au départ, ce sont des hommes qui ne se reconnaissent pas en tant que tels et qui choisissent de devenir Hijra, ils sont issus de toutes les castes de la société, certains même sont d’origine musulmane. Les enfants qui naissent hermaphrodites sont également accueillis dans les communautés hijra. Enfin et surtout, les hijras accueillent des jeunes rejetés par leurs familles et leurs castes quand une ambiguïté de genre est soupçonnée.
Il faut comprendre que les hijras font partie intégrante de l’hindouisme, elles n’ont donc pas besoin de justifier leur existence; ce qui serait dans la société occidentale compris comme une ambiguïté de genre qui ici prend un tout autre sens. Les Hijras vouent en effet leur vie au culte de Bahuchara Mata (une des nombreuses formes de Parvati, épouse du Dieu Shiva, représentée munie de quatre bras).
Bahuchara Mata est assise sur un coq, un symbole d’innocence. Elle enseigne, conformément à la norme, que le meurtre des animaux ou de toute créature est une faute et que la non-violence est la voie de la sainteté. L’une des légendes raconte que la déesse fut autrefois une princesse qui castra son époux car il préférait aller dans la forêt pour se travestir et se comporter comme une femme plutôt que d’honorer sa couche… D’autres histoires expliquent qu’un homme qui avait importuné Bahuchara Mata, fut d’abord condamné à l’impuissance. Pour obtenir le pardon de la déesse , elle exigea qu’il fut castré, vêtu en femme et passât désormais sa vie à l’honorer.
Le temple de Bahuchara Mata se trouve à Shankhalpur (Gujarat).

Les hijras, selon la tradition, doivent sacrifier leur vie sexuelle et privilégier leur vie spirituelle.

Dans les faits, aujourd’hui, la place sociale des hijras se situe tout en bas de l’échelle sociale. On rattache également leur tradition à celle des eunuques de l’empire Moghol (16e siècle). Beaucoup d’homosexuels travestis rejoignent les communautés hijras, c’est le prix à payer là où l’homosexualité est le plus souvent cachée car considérée comme un vice.

Les communautés hijras sont dirigées par un gourou

Elles comptent le plus souvent une vingtaine de membres. L’intégration dans la communauté exige le travestissement en femme, mais s’il veut avoir plus de pouvoir, l’apprenti devra subir une émasculation complète. Aucun soin particulier ne lui sera prodigué, le risque vital est réel, la douleur atroce. Le geste symbolise la mort et la renaissance. L’homme meurt pour renaître hijra… Les hijras (eunuques) sont considérées comme de puissantes magiciennes. Toutefois, 70% des hijras n’ont pas subi l’opération et se contentent de prendre des traitements hormonaux pour féminiser leur apparence.
Ainsi, à chaque étape importante de leur vie, les Indiens demandent la bénédiction d’un hijra, et leur présence aux fêtes données pour les naissances ou les mariages. Plus le hijra a de prestige et plus sa rémunération est élevée. Non seulement, les hijras peuvent porter chance, mais elles sont musiciennes, danseuses, chanteuses et animent des spectacles recherchés.

Les hijras se réunissent chaque année à Koovagam

Ce village est situé au sud de l’Inde sur la côte est. C’est là que se tient leur festival annuel. Concours de beautés, chant, danse et théâtre sont au menu de la fête. Ce rassemblement est désormais organisé par des associations de lutte contre le SIDA (Initiative anti SIDA) et une ONG Voluntary Health Service.
Les hijras perpétuent la tradition en jouant l’épisode du Mahabharata (long poème épique, livre sacré de l’hindouisme) qui évoque leur rôle.


« Celui qui, abandonnant tous les désirs, vit libre de toute entrave personnelle et de tout égoïsme, celui-là obtient la paix » (Mahâbhârata, VI, Bhagavad-Gîtâ, II ; 71)


“Fatigués des combats sans fin entre les Kauravas et les Pandavas, les dieux décidèrent que serait déclaré vainqueur le clan qui leur sacrifierait un jeune homme. Le prince Aravan, du clan des Pandavas, se désigna mais exigea de connaître les joies du mariage avant son sacrifice. Aucun père ne voulu donner sa fille, promise à un veuvage et condamnée par la suite à vivre dans la misère. Krishna s’incarna alors, pour une nuit, en Mohini l’enchanteresse et s’unit à Aravan. C’est pourquoi chaque année, les hijras commémorent l’union de Dieu et des hommes.

« Il n’y a jamais eu un temps passé ou nous n’existions pas, il n’y aura jamais un futur ou nous cesserons d’être »

Malgré l’accroissement de leur visibilité, les hijras sont de plus en plus marginalisées comme le rapelle Laxmi, dirigeante d’une communauté à Bombay et présidente de la seule ONG dédiée aux castrats en Asie.
Laxmi mène un combat acharné pour faire reconnaître la communauté des hijras : leur donner une place réelle dans la société au lieu d’être condamnées à la mendicité, la prostitution et décimées par le sida.
Le jour Laxmi anime sa communauté et prodigue son soutien à tous ceux qui viennent demander de l’aide. La nuit, elle se métamorphose en danseuse de talent, fascine les spectateurs par sa fougue et son art consommé du geste et du regard. La danse de Laxmi entretient ainsi la ferveur du public: tout indien quelle que soit son appartenance sociale sollicite la bénédiction des Hijras pour porter bonheur à ses projets…
Aujourd’hui, en Inde, on reconnaît un troisième genre. Le passeport d’un citoyen de l’Union Indienne peut porter la mention M pour masculin, F pour féminin et E pour eunuque….

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Les délinquants sexuels sont-ils guérissables?

Une étude publiée dans le BMJ (British Médical Journal)par David K Ho semble démontrer le manque d’efficacité des traitements actuels, du moins ceux qui sont proposés en Grande Bretagne.

En Grande Bretagne

Des affaires survenues il y a quelques temps dans ce pays , entourant des personnalités publiques bien connues ont remis au premier plan l’existence de cette délinquance. Ce n’est pas un phénomène nouveau, mais le public s’étonne que celle-ci ait pu exister impunément pendant aussi longtemps.

Il est important d’informer le public de ce qui se passe  après la sentence. Pour la plupart, ils seront emprisonnés dans des espaces réservés afin d éviter la vindicte de codétenus surtout quant il s’agit de pédophilie.

Le traitement

Un traitement leur sera proposé en vue d’une réhabilitation et des remises de peine.

En Grande Bretagne, le traitement de base est de 6 mois et comprend 86 séances de groupe. Il peut être prolongé de 4 mois supplémentaires. Il s’agit d’une psychothérapie dans le cadre d’un groupe de parole, visant à faire prendre conscience de la gravité des actes commis.

A la sortie de prison, ils sont sensés être réhabilités. En fait, il n’existe aucune preuve de l’efficacité de ce programme car il n’a pas, en effet, réduit le nombre des récidives.

Bien sûr, il n’est pas possible de mettre tous les délinquants sexuels dans le même « panier » car ils n’ont pas tous le même profil psychologique. La prise en charge ne sera pas la même s’il s’agit d’un pervers ou d’un alexythymique. Ce dernier n’a pas ou peu accès à la pensée symbolique: il ne peut qu’agir ses pulsions et donc la parole qui n’est que symbole ou représentation analogique est inopérante. 

En France

En France la prise en charge de la délinquance sexuelle n’est pas meilleure, encore trop influencée par une culture psychanalytique totalement inefficace.  Les seuls traitements ayant fait la preuve de résultats assez satisfaisants, dans mon expérience, sont pharmacologiques: les anti-androgènes, mais il nécessite la collaboration du délinquant. Les TCC (thérapies comportementales et cognitives) peuvent néanmoins donner quelques résultats chez certains pervers intelligents. 

La question du jour?

Peut-on parler de délinquance sexuelle à propos des violences sexuelles faites aux femmes de nos jours? Si oui, une prise en charge contraignante et thérapeutique efficace s’avère nécessaire. Mais si les pervers semblent accessibles à la thérapie, ce n’est pas le cas des alexythymiques!

Le problème actuel probablement responsable d’une augmentation d’une délinquance qui n’est pas que sexuelle est que si une majorité possède une tête bien pleine, celle-ci n’est pas bien faite. Il est assez facile de l’observer dans l’appauvrissement du langage. En effet ce dernier ne permet plus d’exprimer symboliquement ses affects. Le passage à l’acte est leur seule issue libératrice.

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Anatomie sexuelle interne de la femme

Dans son livre L’orgasme et l’Occident, l’historien Robert Muchembled, rappelle que les savants du XVIème et XVII ème siècle, reprenant les savoirs antiques , pensaient que les organes sexuels de la femme étaient les mêmes que ceux de l’homme, mais demeuraient cachés . Le célèbre anatomiste André Vésale, dans son ouvrage De humani corporis machina (1543) montre un dessin représentant un vagin dont la forme est exactement celle d’un pénis..mais retourné comme un doigt de gant!

Le Vagin et l’hymen

Comme le pénis de l’homme, c’est un véritable organe et non une simple cavité ; nous verrons qu’il possède des propriétés bien particulières. Ses parois délimitent grossièrement un cône cylindrique dont le diamètre extérieur correspondant à son entrée est plus petit que le diamètre interne correspondant au col de l’utérus. Sa longueur moyenne est d’une dizaine de cms environ avec des variations individuelles. L’examen digital réalisé par la femme lui permet de constater que sa paroi n’est pas toujours lisse ; il existe ainsi de petites stries transversales dans son premier tiers au niveau de la face antérieure ou supérieure selon la position debout ou allongée. Elles ressemblent aux plis d’un rideau qui en se déployant vont permettre une augmentation du volume vaginal. La tête du bébé lors de l’accouchement occupe un certain volume!

L’hymen

L’hymen est une cloison membraneuse normalement incomplète qui obture l’entrée du vagin appelée encore vestibule. Il n’a d’importance que sur les plans culturel, idéologique ou religieux, mais peu ou pas sur les plans anatomiques ou physiologiques. Il est visible chez la jeune femme vierge ou « pucelle » en écartant légèrement les petites lèvres.
Il n’est pas innervé et peu vascularisé puisque sa destinée est de disparaître ; il peut présenter différents aspects aux noms plus ou moins poétiques : falciforme, cribiforme, annulaire, labié, etc.


Si lors du premier rapport, sa déchirure peut saigner légèrement, ce n’est pas une généralité, et la douleur ressentie par la jeune femme, n’en est pas la conséquence. Mais c’est la contraction réflexe et involontaire de certains muscles du périnée, les releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve qui en est responsable.
Un grand écart lors d’exercices sportifs ou de danses peut avoir pour effet de le réduire à sa plus simple expression ! On peut comprendre que l’usage de tampons avant « la première fois » aura le même effet.

En explorant son vagin

Au fond du vagin, la femme peut percevoir avec l’extrémité de ses doigts une masse plus dure qui correspond au col de l’utérus. Il faut savoir que sa longueur d’une dizaine de cms ne varie pas habituellement avec l’âge, sauf en cas de prolapsus. Ce qui correspond à une descente de l’utérus dans l’espace vaginal. La déficience des muscles suspenseurs de l’utérus est souvent la conséquence de nombreux accouchements.

Le diamètre externe varie un peu de quelques cms en fonction des accouchements par voie naturelle ; il répond à une plus ou moins grande tonicité de certains muscles du périnée et plus particulièrement du releveur de l’anus et du constricteur de la vulve . Il est donc plus étroit chez la jeune femme que chez celle qui a eu de nombreux enfants.

1.trompe de Fallope
2.vessie
3.symphyse pubienne
4.ligaments vésico-pubiens
5.clitoris
6.petites lèvres
7.vagin

8. ovaire
9. péritoine sigmoïde
10. utérus
11. cul-de-sac vaginal
12. col de l’utérus
13. rectum
14. anus

Nous comprenons l’importance de la rééducation de la musculature périnéale à la suite de l’accouchement. En l’absence de pénétration les parois du vagin sont accolées dans son 1/3 externe comme une porte à deux battants fermée. Le schéma ci-dessous ne rend pas compte de cette disposition et, comme la plupart des représentations de l’anatomie sexuelle féminine, il présente le vagin comme une sorte de tube ce qui, nous l’avons vu est faux… Plus large au fond, plus, étroit à l’entrée, il a globalement la forme d’une poire. Sa paroi antérieure est naturellement plissée, lui permettant de s’adapter, entre autre, à la tête du bébé lors de l’accouchement.

Lors d’une excitation importante, le fond du vagin s’agrandit, augmente de volume: c’est la ballonisation permettant d’éviter un contact direct du pénis avec le col de l’utérus souvent désagréable, lors des rapports sexuels.

Zone « G »

Les parois du vagin et plus particulièrement la zone en regard de l’urètre (la zone G et non pas le point G) sont richement vascularisées et innervées. Du tissu spongieux entoure l’urètre, comme chez l’homme mais avec une disposition légèrement différente.

La lubrification vaginale

Lors de l’excitation sexuelle, il y aura une vasodilatation des artères entourant le vagin, provoquant la lubrification de celui-ci ; ce n’est pas pour l’essentiel une sécrétion glandulaire, mais une véritable sudation de la paroi vaginale. Cependant, il existe à l’entrée du vagin deux petites glandes : les glandes de Bartholin qui lubrifient légèrement son entrée. Cette lubrification (sudation) est plus ou moins importante selon les femmes et leur excitation. Une lubrification très importante caractérisera ce que l’on nomme : « la femme fontaine ». Certains auteurs définissent la femme fontaine comme étant celle qui aura une éjaculation lors de l’orgasme… Il existe en effet, chez certaines, des reliquats embryonnaires de la prostate entourant l’urètre féminine responsables de cette éjaculation. Il est souvent difficile de connaître l’origine de cette abondante émission lorsqu’elle survient.
Une absence ou insuffisance d’excitation, certains médicaments, un tabagisme important et quelques maladies peuvent être responsables d’une sécheresse vaginale.

Toutes les femmes peuvent accéder à l’orgasme vaginal

Il est essentiel que la femme ait une bonne connaissance de son organe vaginal qui bien qu’étant en creux, concave est tout à fait comparable dans sa réalité et sa fonction à la verge masculine.
Cette représentation formelle sera déterminante pour que la femme puisse accéder à l’orgasme lors des rapports sexuels, c’est-à-dire à l’orgasme à point de départ vaginal qui est différent de l’orgasme clitoridien. Et il est important de savoir que toute femme possède le potentiel de ressentir les deux à condition de mettre en œuvre certaines conditions. Il faut savoir que l’orgasme vaginal a comme chez l’homme une origine urétral (l’urètre postérieur possède une certaine sensibilité qui érotisé sera le point de départ du déclenchement de l’orgasme.

À savoir:
S’il est facile d’accéder à une sexualité destinée à la reproduction de l’espèce, à sa survie car inscrite dans nos gènes, la sexualité ludique n’est pas innée et nécessite un apprentissage qui n’est pas toujours simple et facile…

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L’anatomie externe du sexe féminin

La vulve

 Elle représente l’ensemble des organes génitaux externes féminins visibles.
La vulve de la femme adulte est une fente verticale bordée de chaque côté par deux paires de replis cutanés que sont les grandes lèvres les plus externes et les petites lèvres les plus internes.

Les grandes lèvres

Elles sont charnues ; elles se rejoignent au niveau du pubis, encore nommé poétiquement le Mont de Vénus.
La surface externe et la bordure des grandes lèvres sont naturellement recouverts d’une pilosité qui commence à apparaître au moment de la puberté ; vue de l’extérieur, la surface sexuelle féminine recouverte de poils a une forme triangulaire, pointe en bas, alors que c’est plutôt le contraire chez l’homme. En fonction de particularités individuelles : origine ethnique, pigmentation, cette pilosité est plus ou moins importante, plus ou moins brune ou blonde et devient plus clairsemée avec le vieillissement. Il est évident que cette pilosité est modifiée par l’épilation qui va du maillot à l’épilation intégrale; cette dernière étant pratiquée habituellement chez les populations musulmanes. Elle est devenue très fréquente dans la population féminine occidentale sous l’influence de la pornographie.

Les petites lèvres

À l’intérieur des grandes lèvres, nous allons trouver les petites lèvres ou nymphes beaucoup plus fines et plus ou moins cachées par les grandes lèvres. Il est en effet banal et courant que les petites lèvres dépassent des grandes lèvres. À leur partie supérieure, les petites lèvres se rejoignent pour former le capuchon du clitoris qu’elles dissimulent plus ou moins. A la partie inférieure leur jonction forme la fourchette située en avant de l’anus. Il est assez fréquent de trouver à son niveau de petites coupures très fines responsables de rapport sexuel douloureux.
Peuvent en être responsable une absence de lubrification par insuffisance d’excitation sexuelle, un tabagisme, une activité sexuelle trop fréquente ou prolongée ainsi qu’un climat hormonal faible en œstrogènes.
Une toilette intime régulière est nécessaire pour éliminer une substance blanchâtre qui se forme habituellement et naturellement dans le sillon formé de chaque côté par les grandes lèvres et les petites lèvres : c’est le smegma qui est retrouvé aussi sous le capuchon du clitoris, il peut être responsable d’irritation et d’une mauvaise odeur due à sa fermentation. Il est toujours préférable de se laver avec la main, les gants étant d’excellents réservoirs de microbes, en utilisant un savon doux et adapté à la toilette intime.

La peau et les muqueuses sont naturellement protégées par un film lipidique. Une toilette excessive les fragilise et sera responsable d’irritations, et même faciliter la survenue de mycoses.

Le Clitoris

Anatomie

Il se situe à la jonction supérieure des petites lèvres, masqué plus ou moins par le capuchon du clitoris: c’est un bouton charnu plus ou moins développé en fonction de critères individuels ; sa taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres (2 à 3 cms). C’est un peu comme le nez : il y a autant de tailles de clitoris qu’il y a de tailles de nez.
Il est constitué par la réunion externe de 2 corps érectiles situés pour leur plus grande partie de part et d’autre de la vulve sous les lèvres. Le clitoris est exclusivement constitué de corps caverneux mais sans l’albuginée, membrane extensible, mais non élastique qui recouvre les corps caverneux masculins et assure leur rigidité chez l’homme. Ce n’est donc pas un petit pénis puisqu’il ne possède pas le tissu spongieux qui constitue le gland de l’homme. Sa stimulation peut provoquer un plaisir intense du fait d’une remarquable innervation. Elle est tout à fait caractéristique d’un orgasme clitoridien. (Une étude récente a montré un nombre comparable de corpuscules vibrotactiles, les corpuscules de Krause connus depuis les années 50 dans le gland clitoridien et pénien. Compte tenu de la différence de taille, la concentration au mm2 est 15 fois plus importante chez la souris femelle. Le corpuscule de Krause est sensible aux vibrations de 40 à 50 Hertz chez la souris. On peut supposer que ce soit la même chose chez l’être humain.)
Mais comme tout instrument de musique, il faut apprendre à en jouer !  Et la meilleur façon de commencer est sans aucun doute la masturbation.

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Des que

L’anatomie sexuelle de l’homme (suite)

Anatomie interne: Le sexe de l’homme et ses particularités

La verge est constituée de 3 corps érectiles :

– Les 2 corps caverneux situés sur le dessus comme les canons juxtaposés d’un fusil. Chaque corps caverneux est entouré d’une membrane inextensible : l’albuginée qui sera responsable de la rigidité mécanique de la verge.
– Le corps spongieux entourant l’urètre et se terminant par le gland ; celui-ci n’est jamais totalement rigide pour ne pas écraser l’urètre et empêcher l’éjaculation de se produire.
L’intérieur des corps caverneux est constitué de travées de fibres musculaires lisses qui doivent se relâcher pour permettre l’érection par remplissage sanguin.


Il est important de savoir qu’une substance comme l’adrénaline secrétée de manière excessive lors d’une situation de stress ou d’anxiété va empêcher le relâchement de ces fibres et par conséquence l’érection. On imagine bien qu’à l’époque préhistorique, il n’était pas très pratique de bander, coursé par un mammouth! Aujourd’hui, ils sont toujours présents mais dans la tête!

Les bourses

C’est le scrotum des anatomistes : c’est une sorte de sac libre et pendant . Elles contiennent les testicules (les bijoux de familles) lieu de fabrication des spermatozoïdes et de la testostérone: hormone mâle indispensable au bon fonctionnement sexuel. Chaque testicule est coiffé de l’epidydime. Ils ont pour fonction essentielle la maturation des spermatozoïdes. Les deux bourses sont séparées par un petit bourrelet longitudinal : le raphé médian qui se prolonge jusqu’à la marge de l’anus. En général, la bourse gauche et plus basse que la droite. C’est plus facile pour marcher ou courir.Situées sur le même plan, on jouerait au billard !
A l’âge adulte, elles sont recouvertes de poils et leur pigmentation brune est plus ou moins importante.


L’aspect des bourses varie en fonction: 
– de l’âge : toniques et rondes chez l’enfant, elles deviennent de plus en plus flasques et distendues en vieillissant.
– de la température : le froid les rétracte, les rendant plus plissées alors que la chaleur les rend plus lisses et distendues.  Le dartos, un muscle situé sous la peau des bourses intervient dans ce mécanisme.
– le stress peut les rétracter 
– certaines pathologies également: hernie, hydrocèle, varicocèle en augmentent le volume

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L’anatomie du sexe de l’homme

Une petite révision est souvent utile et évite bien des inquiétudes.

Anatomie externe: Le sexe de l’homme et ses particularités

Le sexe de l’homme se compose de la verge et des bourses qui contiennent les deux testicules:

La verge

Elle a deux usages : au repos, elle contribue à la miction et en érection aux rapports sexuels, que ceux-ci aient une finalité procréatrice ou récréative
Si on peut l’appeler également pénis, le langage populaire toujours très imagé lui a donné de très nombreux noms : queue, braquemard, kekette, biroute, et de nombreux autres « noms d’oiseau »…… !!
Elle est fixée aux os du pubis par l’intermédiaire des corps érectiles et plus particulièrement par les deux corps caverneux. La verge est recouverte en partie de poils qui deviennent plus denses au fur et à mesure que l’on se rapproche de sa racine ; cette pilosité, variable selon chacun, se prolonge au niveau des bourses et du pubis. La répartition des poils de ce dernier est particulière à l’homme : elle est triangulaire, pointe en haut.

La taille et le volume de la verge se modifient lors des érections.

Selon certaines données statistiques: au repos la longueur varierait de 7,25 cm à 11,5 cm pour une circonférence de 7,5 cm à 10,5 cm alors qu’en érection la longueur irait de 12 à 21 cm et la circonférence de de 8,5 cm à 12 cm. S’il est inutile de préciser qu’il n’y a pas de corrélation entre la longueur du nez et celle de la verge, il faut savoir que pour un même individu, la taille de la verge est toujours la même en érection, ce qui n’est pas le cas au repos, où toute situation de stress qu’elle soit physique comme le froid ou psychique comme la peur va en réduire la taille.
Il est fréquent que voir des hommes jeunes en consultation pour un sexe de «petite taille». Ils ont acquis cette croyance se comparant à leurs camarades dans les vestiaires ou dans les douches. Cette « idée »de petite taille provoque un stress qui va, de fait, en réduire la taille et le volume !

La pigmentation et forme de la verge…

…de coloration plus ou moins brune, varie selon chaque individu. Elle est, la plupart du temps normale, exceptées lorsque ces modifications sont d’apparition récente (il vaut mieux consulter). Les méditerranéens ont souvent une pigmentation plus foncée des organes génitaux ; cette pigmentation n’est pas totalement homogène sur toutes les parties de la verge et du sexe .
La forme de la verge peut présenter une courbure; elle est parfaitement normale lorsqu’elle reste harmonieuse et modérée. Cependant, certaines maladies (maladie de La Peyronie) ou malformations congénitales peuvent provoquer une courbure ou plutôt une coudure plus importante qui va gêner les rapports. Il faut mentionner la fracture de la verge. Lors de mouvements de va et vient, une « fausse route » peut provoquer une fracture par pliure brutale. Là aussi, il est préférable de consulter.

La verge est recouverte d’une peau relativement fine

Elle est parcourue par de nombreuses veines superficielles dont certaines sont bien visibles surtout en érection. Cette peau se prolonge vers l’extrémité de la verge, le gland, possédant une consistance différente du reste de la verge.
Cette partie de peau qui recouvre le gland se nomme le prépuce.

Le prépuce

Il est retenu à la partie inférieure du gland par un filet que l’on nomme le frein.
Si en général le gland est recouvert par le prépuce au repos, il l’est beaucoup moins, voire plus du tout en érection. Il existe parfois une brièveté du frein empêchant de décalotter complètement.

La rupture du frein peut survenir lorsque celui est trop court et que la partenaire est un peu trop serrée ou peu lubrifiée ; cette rupture est parfois partielle ce qui va rendre les rapports sexuels douloureux du fait de micro-coupures du frein ou complète et impressionnante car il existe à son niveau une petite artère et non une veine qui va se rompre. Ce saignement peut sembler impressionnant , mais il n’est pas très grave. Il faut comprimer avec son doigt, passer sa verge sous l’eau froide pour provoquer une détumescence (perte d’érection) et aller voir son médecin. 


D’autre part il arrive que l’anneau réalisé par l’extrémité du prépuce soit trop petit interdisant de décalotter, soit en permanence soit en érection :

C’est un phimosis, plus ou moins serré. Il faut, dans ce cas réaliser une petite intervention bénigne qui consiste soit à enlever le prépuce, c’est la circoncision qui n’est plus pratiquée la plupart du temps, soit élargir celui-ci.

La circoncision 

Elle est pratiquée encore à l’heure actuelle de manière rituelle par les juifs et les musulmans et ce, sans aucune raison médicale, mais essentiellement religieuse. Pendant longtemps elle a été pratiquée aussi de manière systématique par les Nord-Américains pour des « raisons » d’hygiène. Aucune preuve scientifique la justifie ! Cette pratique semble disparaître actuellement.
Il est important que l’homme apprenne très tôt à décalotter afin d’une part d’éviter la constitution d’adhérences (c’est la peau du prépuce qui se colle à la « peau » du gland) et d’autre part afin d’éliminer le smegma (c’est une substance blanchâtre qui de développe naturellement au niveau de la couronne du gland dans le sillon balano-préputial) ; celui-ci , s’il n’est pas enlevé, fermente donnant une odeur nauséabonde et peut être aussi source d’inflammation, voire d’infection.

L’extrémité du gland se termine par le méat urétral d’où s’écoule l’urine lors de la miction et d’où jaillit le sperme lors de l’éjaculation.

Il faut savoir, car source fréquente d’inquiétude, qu’il existe chez certains hommes, autour de la couronne du gland de minuscules petits boutons blancs, gros comme des têtes d’épingle : c’est la couronne perlée du gland ; elle est physiologique et persistera toute la vie. Il ne faut surtout pas chercher à les enlever .

C’est la même chose pour les grains de Fordyce : ce sont des papules jaunâtres comme de petits grains de semoule de blé visibles sous la peau de la verge et même des bourses. Ce sont de petits amas de sébum.

à suivre…

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Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus

C’est le titre d’un livre de John Gray paru en 1992 et qui eut à l’époque un certain succès ! On ne peut accorder qu’un crédit limité à ses hypothèses psychologiques. Par contre, sur le plan sexuel, il semble tout à fait adapté, malgré les apparences. On n’échappe pas à ses hormones !

Résultats de l’enquête

Une enquête réalisée par l’Ifop pour le site de rencontre sexuelle Wyylde et publiée le 21 décembre 2022 à l’occasion de « La journée Mondiale de l’Orgasme » semble révéler le contraire. L’ifop a, ainsi interrogé près de 5000 femmes dans les cinq principaux pays européens (Allemagne, Espagne, France, Italie et Royaume Unis) à propos de leur sexualité récréative ou de loisir, une sexualité sans sentiment, ni engagement.

Pub années 80

Ainsi, d’après cette étude, une majorité d’européennes auraient eu un rapport sexuel avec un partenaire dès leur première rencontre : 38% pour l’ensemble de françaises et 41% chez les moins de 25 ans. 5% de plus qu’en 2015.  47% des européennes avouent avoir eu des rapports sexuels, sans lendemain. Certaines reconnaissent avoir eu un rapport sexuel tout en sachant bien ne pas revoir le partenaire. Ce chiffre atteint les 49% chez les françaises de moins de 25 ans. C’est le « one night stand« . Le « sex friends » (rapport sexuel sans engagement avec un ami, une connaissance) est pratiqué par 41 % des françaises de moins de 25 ans . Quant à l’usage de drogue dure et d’alcool (pour leurs effets desinhibiteurs), il est relativement fréquent: une britannique sur 5 contre 16% des françaises.

On peut douter de la validité de ces chiffres . En effet, les interviews ont été réalisés par questionnaire auto-administré en ligne du 17 au 26 octobre 2022. La sincérité des réponses est très hypothétique et correspond plus à l’image que l’on veut donner de soi qu’à une réalité. La sexualité est de, nos jours, un sujet sensible. Elle est très influencée par une «norme » véhiculée par les medias.

Aussi pour être sexuellement normale, il faut être « libérée » ! Ce qui veut dire en terme explicite : fellation, pénétration vaginale, sodomie et orgasme (simulé la plupart du temps).Tout cela sans état d’âme !

Libérée?

Il est intéressant de constater que cette sexualité féminine libérée de tout sentiment sert plutôt les hommes. En effet la plupart de hommes jeunes ont des pulsions sexuelles en rapport avec la sécrétion de testostérone. Ce qui me fait dire (étant un homme, je peux me le permettre) qu’ils n’ont souvent que deux neurones en dessous de la ceinture. Influencés par la pornographie, ils pensent que les femmes ont le même fonctionnement. C’est bien entendu une caricature et il ne faut pas généraliser.

Ce n’est pas le cas de la femme qui n’a pas de pulsion sexuelle comparable à celle de l’homme. Elle n’a pas ou vraiment très peu de testostérone. Elle peut avoir un désir sexuel, mais il est toujours secondaire à un désir narcissique. C’est le désir de plaire, de séduire, de se sentir désirée, de se sentir « normale » qui est le plus important. Le sexe vient après soit comme argument séducteur (on n’attrape pas des mouches avec du vinaigre) soit pour conclure. C’est en quelque sorte la cerise sur le gâteau qu’elle offre à son ou sa partenaire. Le plaisir provoqué par des caresses clitoridiennes bien effectuées (ce n’est malheureusement pas très fréquent) auraient pu suffire ! Mais il est important de montrer qu’elle est «un bon coup »! 

L’influence hormonale

Du fait des différences hormonales, la sexualité des femmes et des hommes est différente ce qui est manifestement objectivée par les photos que nous observons sur les réseaux sociaux. Pour être un bon produit « consommable« , il semble important pour la jeune femme d’exhiber ses seins et ses fesses, plus rarement son sexe. Que montrent les hommes si ce n’est un sexe en érection ?

Le message est pourtant clair à qui sait ouvrir les yeux : femmes et hommes ne désirent pas à la même chose.

Si imiter la sexualité masculine fait le bonheur de ceux-ci. Elle provoque très rapidement déception et insatisfaction chez la grande majorité des femmes.

La masturbation a été volontairement exclue. Elle n’est pas à proprement parlé de la sexualité, mais la découverte de son sexe , de son fonctionnement et du plaisir.

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Qu’est ce que l’intelligence amoureuse

Puissante, mystérieuse, l’intelligence amoureuse règne sur chaque instant de nos histoires, elle influence nos choix, nos comportements et leurs conséquences. Si l’intelligence amoureuse n’est pas la clé du bonheur, elle en ouvre bien des portes…

Ovide et l’art d’aimer

Dans « l’art d’aimer » Ovide, le poète Latin, dépeint des romains et des romaines parfaitement libres de se choisir, de s’aimer et s’impliquant dans la relation amoureuse pour leur plus grand plaisir. Au fil des pages se dessine une véritable intelligence de l’amour avec en toile de fond un savant mélange de réalisme et d’idéalisme. Ni les uns ni les autres n’ignorent leurs travers, leurs ruses, mais ces trop humaines fourberies contribuent à ajouter l’indispensable touche d’humour sans laquelle la quête amoureuse perdrait de sa saveur. Les préceptes d’Ovide ont gardé toute leur actualité en traversant les siècles, et peuvent nous guider dans nos quêtes amoureuses et notre vie sentimentale.

L’intelligence amoureuse s’appuie sur un sens aigu de l’observation, allié à une perception fine et précise des émotions et des intentions de l’autre pour se déployer en subtiles stratégies orientées vers le plaisir partagé. Comme les autres formes d’intelligence relationnelle, celle-ci permet une adaptation optimale dans toute situation amoureuse.

Deux axes majeurs structurent l’intelligence amoureuse: égalité et réciprocité, quête du plaisir et sensualité

L’homme et la femme sont à égalité, c’est la condition incontournable au consentement, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », dans la séduction, la prise de risque est partagée. Que l’initiative vienne de l’un ou de l’autre, l’issue amoureuse n’est jamais garantie. Les grandes amours sont exigeantes, et dévorent sans pitié nos petites vanités et nos égoïsmes. Considérer l’autre comme un partenaire au moins aussi compétent que soi-même est une indispensable marque de respect, et d’abord de respect de soi. Mais l’égalité n’implique pas l’uniformité porteuse à terme d’ennui, ni la ressemblance source d’incompréhensions diverses.

Tous différents

Il est faux de croire que nous sommes tous semblables, certes, les humains appartiennent à la même espèce animale, mais présentent de nombreuses singularités au plan individuel. On se trompe lourdement en imaginant qu’il existe des recettes pour séduire « les hommes » ou conquérir « les femmes ». Ce qui enflamme le désir de l’un, fait fuir l’autre. La seule certitude c’est la qualité de l’attention portée à l’élu (e) de notre cœur. Les personnes qui se disent blasées passent à côté de la diversité de leurs partenaires en amour, et s’ennuient très vite ce qui les ramène à d’incessantes quêtes dont l’issue s’avère souvent frustrante. On a souvent tendance à croire que l’autre ressent la même chose que soi au même instant. Or, le bonheur fusionnel n’exige ni similitude ni synchronisation mécanique. Il s’agit d’être bien ensemble, et non d’être «pareils » ensemble. L’androgyne mythique auquel se réfère Platon dans le Banquet, n’est pas une créature faite de l’addition de deux parties semblables, mais forme un «tout » en soi. Autrement dit, tant que l’on s’obstine à se chercher en l’autre, on passe à côté du bonheur fusionnel de l’amour. Explorer la différence de l’autre est une source inépuisable de découvertes et d’émerveillements, indispensables stimulants de l’amour.

La sensualité fait partie de l’intelligence amoureuse. Les sens jouent un rôle majeur en amour, la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher, tous participent au festin de l’amour. Si nous sommes tous capables de percevoir les messages de nos sens, avec bien sûr, les variations individuelles d’acuité, en revanche, seuls les plus intelligents d’entre nous acceptent et accueillent ces informations. Il est bien évident qu’un culte de la mortification ou de l’ascétisme, interdit de passer de la sensorialité à la sensualité.

Notre intelligence amoureuse passe donc par un éveil de nos sens et une lecture hédoniste de leurs messages. Cette sensualité permet de s’impliquer dans des quêtes de plaisir, des aventures sentimentales, des projets érotiques et participe de la culture d’un jardin secret ou fleurissent rêveries et fantasmes. Cet espace créatif se nourrit de nos représentations sensorielles et de notre sensualité, il permet de faire éclore de nouvelles idées, comme de bonifier les valeurs sûres de notre capital érotique.

On l’a compris : l’intelligence amoureuse a besoin d’imagination.

Découvrir, explorer, tester l’intelligence amoureuse

Les recherches scientifiques actuelles s’accordent pour reconnaître l’existence de différentes formes d’intelligence. Chacun peut exceller dans son domaine et y faire preuve naturellement d’une grande intelligence, tout en obtenant de piètres résultats dans un autre. On peut donc affirmer que l’intelligence est toujours présente en chacun et s’exprime de façon personnelle et unique. Pendant longtemps on a assimilé l’intelligence aux performances intellectuelles : logique, mathématiques, géométriques… La notion d’intelligence émotionnelle s’est ensuite imposée et fait désormais partie de la palette. L’intelligence amoureuse apparaît aujourd’hui comme un nouveau champ de connaissances à explorer, et découvrir pour mieux se connaître, et aller vers l’épanouissement de soi. Pour prendre contact avec votre intelligence amoureuse, vous pouvez commencer par passer le test express, le résultat vous indiquera les grandes lignes, les points forts et ceux que vous pouvez développer.

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Une libido en berne

Le manque d’appétit sexuel, ou de libido peut avoir de nombreuses explications, nécessitant parfois une consultation auprès d’un médecin, généraliste ou spécialiste. Il est plus fréquent chez la femme que chez l’homme

Il faut d’abord éliminer une cause organique ou physique: une maladie grave comme un cancer qui va altérer l’état général, des problèmes hormonaux, etc…

Ensuite rechercher la prise de médicaments ou de certaines drogues: les anxiolytiques, les antidépresseurs, les neuroleptiques, le THC, les opiacée et leurs dérivés, etc… sont assez souvent responsables d’une diminution du désir. Il existe bien d’autres molécules qui peuvent avoir un effet négatif sur le désir sexuel et qu’il faudra rechercher avec l’aide de son médecin.

Enfin les problèmes psychologiques: une anxiété, une dépression, un surmenage, un burn-out, une mésentente conjugale, une trop longue abstinence une insuffisance d’activité sexuelle sont des « tue-l’amour ». La grossesse cher certaines femmes.

Et comme nous le savons: l’appétit vient en mangeant!

Important à savoir: Les hommes et les femmes ne sont pas égaux: si les hommes dépendent plus de leurs hormones, les femmes c’est de leur « cerveau ». Il est par ailleurs fréquent de constater une diminution de l’appétit sexuel au bout de quelques années de vie commune (3 ans 1/2 semble être la limite). La vie quotidienne finit par devenir rédhibitoire pour la libido!

Aucun médicament n’a montré une réelle efficacité. La Flibansérine, après un lobbying intense et deux refus antérieurs a eu assez récemment son autorisation de mise sur le marché par la FDA. Elle est commercialisée sous le nom de Addyi aux USA uniquement par le laboratoire Sprout et a pour indication les troubles du désir sexuel hypoactif (HSDD) chez les femmes non ménopausée. C’est en fait un « antidépresseur » qui a pu améliorer quelques femmes dépressives qui n’auraient jamais du être intégré dans les études cliniques.

Une sexothérapie par un ou une thérapeute compétent(e) permettra le plus souvent d’améliorer ou de résoudre le problème (après élimination de toute étiologie organique ou médicamenteuse).

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Douches dorées et jeux d’eau

Fantasme retrouvé assez fréquemment considéré comme dégradant, il peut aussi correspondre au désir d’absorber, en l’occurence ici de « boire » la personne désirée…

Thomas confie: « j’adore me faire arroser par ma copine, ça m’excite d’une façon incroyable… J’ai eu un peu de mal à la convaincre, mais elle a compris que cette pratique renforçait notre intimité, c’est un secret qui nous appartient.» 

Morgane partage cette expérience : « déjà toute petite, le pipi m’excitait, je trouvais toujours des occasions de faire pipi dans des endroits pas prévus pour ça, ou avec des copines. Aujourd’hui, je pratique les jeux d’eaux avec ma compagne, je la bois, c’est un lien très fort entre nous.»

Cette pratique appelée urolagnie ou ondinisme est connue de très longue date, elle consiste à boire, faire boire, arroser, se faire arroser par un(e) partenaire en train d’uriner. L’urolagnie est souvent associée aux pratiques BDSM, car elle peut être comprise comme une humiliation.
L’amateur éprouve un plaisir érotique à la fois par l’acte et par le fait de se sentir souillé notamment quand il s’agit d’une pratique en solo qui consiste à uriner dans ses vêtements, des couches culottes ou des tenues en caoutchouc.  Exception faite de l’odeur, du goût et des précautions à prendre, l’urolagnie ne présente pas d’inconvénient particulier, en effet, l’urine est totalement stérile (à moins de présenter une infection urinaire).

Il est relativement difficile d’avoir une information objective sur ce thème car on passe du moralisateur qui traite la pratique comme une paraphilie, au pornographique avec des détours d’un humour scabreux.

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