DE L’IMAGERIE ÉROTIQUE AUX POSITIONS SEXUELLES

Epilation intégrale du maillot: une bonne ou mauvaise idée?

Un peu d’histoire pour commencer…

En effet l’épilation intégrale qui ne se limitait pas qu’au maillot et au sexe féminin est une vielle histoire… S’il est difficile d’avoir des sources préhistoriques (on a pu néanmoins trouver quelques instruments pouvant faire office de rasoir) l’antiquité en commençant par l’égyptienne nous apporte quelques informations.

Il était, en effet d’usage de raser intégralement le corps, des pieds à la tête: tout y passait, même le crâne et les sourcils. ce qui n’empêchait pas de mettre des postiches.

On sait que chez les grecs, la barbe était un signe de virilité. Cela ne concernait pas le système pileux qui était systématiquement éliminé. Les romains ont par la suite suivi ces mêmes usages. Par contre ils n’aimaient ni la barbe ni les moustaches. Il était s’usage pour une femme de s’épiler totalement avant toute activité sexuelle.  Ovide dans l’Art d’aimer a écrit : « Qu’un bouc farouche ne devait pas loger sous vos aisselles et que vos jambes ne devaient pas être hérissées de poils rudes ». Les poils étaient rattachés à l »animalité » la barbarie. Bref… on n’était pas civilisé si on avait des poils…

Au moyen âge

Le christianisme, toujours répressif vis à vis des mœurs trop libertins de l’antiquité ne saurait laisser les femmes trop tentatrices. Donc plus question d’épilation sauf que nos « braves chevaliers » revenus des croisades ont remis au goût du jour cette épilation toujours d’usage au moyen orient, mais sur un mode essentiellement féminin. Par la suite sous Louis XIV, l’épilation intégrale allait se retrouver dans l’aristocratie, mais guère dans les classes populaires.

De nos jours

C’est le bikini qui a remis au gout du jour une épilation qui n’était pas forcément intégrale au niveau du maillot. Si aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de règles, nombreuses sont les femmes qui s’épilent intégralement. Quant aux hommes, ils commencent à s’y mettre également sous l’influence probable des milieux Gays. On ne peut nier l’influence de l’image pornographique qui montre le sexe de l’homme aussi bien que celui de la femme totalement glabre.

Une bonne ou mauvaise idée?

Si on exclut la question de mode, l’épilation donne l’impression d’un corps plus propre, plus lisse. Il est évident qu’un sexe féminin épilé évoque au regard de l’homme une disponibilité sexuelle, des possibilités au libertinage, le poils représentant aux yeux de beaucoup une entrave, une gêne aux jeux sexuels. Il est vrai que le cunilingus est plus facile et agréable sans poils et cela sans vouloir entrer dans des détails odorants!

Un risque pour sa santé?

Néanmoins, selon certains experts, l’épilation intégrale du maillot favoriseraient les IST. Selon le Dr Bohbot: « Chez les femmes épilées, le risque d’attraper (…) de l’herpès, la syphilis ou des condylomes est multiplié par 2,6. Même pour des infections (…) comme les chlamydias, le risque est multiplié par 1,7. (…) Ainsi que des infections de type viral, comme le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus » 

Sans mettre en doute ces chiffres, ce n’est pas aussi simple que cela. En effet cette épilation a une connotation sexuelle et il est fort probable que les tenants et tenantes de cette usage ont une activité sexuelle plus riche et plus débridée qui favorise naturellement un risque plus important d’IST. Sans oublier que la technique utilisée pour l’épilation peut fragiliser la peau, facilitant l’entrée microbienne ou virale. Il est donc préférable d’éviter « les parties de jambes en l’air » immédiatement après une épilation et surtout de prendre les précautions d’usage: préservatifs, examen biologique si nécessaire, bonne hygiène.

Les barbus feraient-ils moins d’angine que les autres? Peut-être un sujet de thèse!

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Corps et Physiologie sexuelle 7: Questions et Réponses

La masturbation ou le rapport sexuel peuvent-ils provoquer une infection urinaire?

Aurélie, 30 ans
Je vous envoie ce mail pour vous poser une question qui me préoccupe beaucoup en ce moment. Il y a quelques jours, j’ai malheureusement contracté une infection urinaire, alors que je ne suis habituellement pas sujetteà ce trouble.
Je souhaiterais savoir si cette infection peut être due à une pratique occasionnelle de la masturbation (je précise toutefois, car je sais que cela a une importance- que la pénétration est uniquement vaginale et pas du tout anale).En vous remerciant par avance de bien vouloir me rassurer.

Bonjour Aurélie,
Il me semble important de vous préciser d’abord quels sont les mécanismes habituels d’une infection urinaire chez la femme. Comme vous le savez l’urètre féminine est courte et les germes viennent, dans la grande majorité des cas de l’extérieur. Toute manœuvre qui a 
tendance à ouvrir le méat peut être responsable de la migration de quelques germes dans l’urètre et donc dans la vessie. Ce ne sont donc pas la masturbation à proprement parlé, ni le rapport sexuel qui sont responsables le la cystite. Mais si la masturbation est prolongée et « trop irritante » ou si vous n’êtes pas suffisamment lubrifiée lors d’un rapport sexuel, vous pouvez ouvrir le méat et développer une cystite. En résumé, lubrifiez « l’endroit » si vous voulez éviter ce genre de désagrément et videz votre vessie ensuite: l’urine stérile va nettoyer l’urètre, d’où l’importance de boire suffisamment d’eau. Il est évident que si le problème devez se répéter, il faut consulter pour rechercher d’autres causes.

Taille des testicules

Cyril, 16 ans se demande s’il est normal. Il écrit: je suis un adolescent en pleine puberté et je me demande s’il est normal que mon testicule droit soit plus petit et placé plus bas que le gauche…

Bonjour Cyril, Bien observé en effet, il est tout à fait normal qu’un testicule soit légèrement plus petit que l’autre; il est également normal qu’il y en ait un plus bas que l’autre; cela facilite la marche.
S’ils étaient exactement au même niveau, ils se heurteraient, ce qui serait particulièrement gênant pour marcher, courir et dans toutes les activités de la vie quotidienne…

De petites veines apparentes sur les testicules

Maxime 16 ans écrit:: « je voudrais vous demander si c’est tout a fait normal que l’on puisse voir des petites veines sur les testicules ( notamment lorsque je sors de la douche ou que jai chaud ), de couleur je dirai … hum … rouge , rouge foncé,… et je me demandais si ce n’était pa dû a des problemes de circulation … J’en ai parlé à mes parents et mon père m’a dit que c’était pareil pour lui, sûrement même que cela se voit plus encore…
Merci de me donner votre avis, cordialement

Bonjour Maxime
Ces veines superficielles sont tout à fait normales. Comme il s’agit de sang veineux, leur couleur en est naturellement plus sombre. Elles ont naturellement tendance à se développer avec la chaleur et aussi avec l’âge.

Irritations et démangeaisons

Cedric et Audrey, jeune couple, la trentaine. Cedric écrit:Cela fait 3 ans que lorsque j’ai un rapport sexuel avec ma copine je me retrouve le lendemain avec des points rouges sur le gland qui restent quelques jours, qui me démangent et qui finissent par partir avec une crème anti mycosique. Ma copine a aussi des démangeaisons le lendemain lorsqu elle va aux toilettes.
Il lui faut ensuite quelques jours pour avoir moins mal et vouloir refaire un calin ce qui évidemment ne favorise pas l’harmonie dans le couple.
Nous avons vu chacun de notre côté des médecins, des gynécologues, fait des traitements pour cystite, prélèvement vaginal, analyse urinaire, analyse de sang pour l’herpès et les résultats sont négatifs, nous n’avons d’après les médecins rien hormis un pH trop acide pour ma copine.
Je tiens à préciser que ma copine a mal à l’entrée du vagin sur un endroit très précis lors de nos rapports depuis l’épisiotomie lors de la naissance de notre fille il y a deux ans et que l’entrée de son vagin reste relativement sec.
Pouvez vous nous donner un conseil car on ne peut plus continuer ainsi et je dois avouer que je ne peux plus croire les médecins qui continuent à dire que nous n’avons rien?

Vous donnez vous même l’explication à votre problème!
Du fait de sa douleur vulvaire, votre amie a développé un petit vaginisme (contraction involontaire des muscles qui entourent le vagin) par peur d’avoir mal; la pénétration est donc plus difficile surtout que cette appréhension est aussi responsable d’une insuffisance de lubrification.
Les frottements qui s’ensuivent lors du rapport deviennent irritants surtout s’ils sont assez longs d’où la survenue de petites rougeurs visibles sur votre gland, mais moins visibles chez votre amie.
Le processus de cicatrisation est responsable d’une démangeaison passagère qui disparaîtrait d’elle même, sans traitement.
Et compte tenu des différents examens négatifs, il vaut mieux vous abstenir de traitements qui auraient plutôt tendance à aggraver la situation.
Il est préférable d’utiliser un lubrifiant.

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Corps et Physiologie sexuelle 6: Questions et Réponses

Limite d’âge, andropause : mythe ou réalité ?

Paul : J’ai 72 ans, et, depuis quelques années, je me sens diminué dans ma virilité, mes érections ne sont plus aussi fréquentes. Je sais bien que je n’ai plus vingt ans, mais j’ai peut-être atteint la limite d’âge.Je voudrais savoir si je dois faire le deuil de ma vie sexuelle, et si continuer d’avoir des rapports sexuels n’est pas dangereux pour ma santé? 

Une chose est sûre, c’est que, chez l’homme, il n’y a pas un âge particulier où la sexualité s’interrompt. Chez la femme, la ménopause peut avoir pour conséquence une baisse voire un désintérêt pour l’activité sexuelle, c’est dû à l’arrêt de la production de certaines hormones. Ce n’est pas du tout le cas chez l’homme, qui, tout au long de sa vie fabrique des hormones mâles. Il arrive cependant qu’un taux de testostérone faible soit responsable de troubles sexuels; dans votre cas, il faudrait effectuer un dosage de testostérone biodisponible. 
On oublie aussi trop souvent que certains médicaments, indispensables par ailleurs, ont des effets néfastes sur l’activité sexuelle, votre médecin traitant pourra adapter éventuellement la thérapeutique.
Certaines maladies sont responsables de troubles de l’érection, sans entrer dans les détails, les maladies qui affectent les artères sont les plus souvent en cause.
Enfin, le rôle de la partenaire est déterminant : schématiquement, on dit qu’à 30 ans, 30% de l’érection dépend de la femme mais à 70 ans, c’est 70% !
Après 50 ans, si on cesse trop longtemps d’avoir des relations sexuelles, la remise en marche est parfois difficile, autant pour l’homme que pour la femme. Une aide est parfois nécessaire…

Anévrisme, et activité sexuelle

Ma question va peut-être vous surprendre ..J’ai 85 ans, et oui, vous avez bien lu 85!
Jusqu’à présent, j’ai eu une activité sexuelle satisfaisante, en complétant mes relations par une masturbation qui, depuis la ménopause de mon épouse était devenue hebdomadaire.
Un anévrisme de l’artère iliaque a été découvert; un chirurgien réputé a tenté le pontage, il y a un mois, et a été obligé d’y renoncer en raison de l’état de mes artères d’ancien fumeur .
Cet anévrisme paraissant stable depuis 2 ans, il considère que je peux « vivre avec » pendant de nombreuses années.
La masturbation qui est devenue beaucoup moins « tonique » peut-elle augmenter mon espérance de vie, par l’équilibre psychique qu’elle procure, ou au contraire risquer de provoquer un accident mortel ?
Pouvez-vous apporter une réponse … fiable ? !!!

Je vais essayer de répondre simplement à votre question.
Comme vous le savez, le risque de l’anévrisme, c’est sa rupture et ses conséquences « fâcheuses »; cette rupture peut se faire lors d’une brusque augmentation de tension artérielle. Toute activité physique est responsable d’une augmentation de la T.A. dont l’intensité est fonction de cette activité. Il faut savoir qu’un rapport sexuel classique avec une partenaire habituelle augmente peu cette T.A., en tout cas moins que de monter deux étages d’un escalier. Je ne pense donc pas que la masturbation puisse présenter pour vous un risque important, maiss tout au contraire serait plutôt bénéfique pour votre propre équilibre.
Si vous disposez d’un tensiomètre, il est vous est possible de vérifier votre tension avant et après et vous serez sans aucun doute rassuré.

Tout savoir à propos des sécrétions vaginales

Bonjour , je souhaiterais comprendre ce que sont les taches blanches un peu visqueuses que je constate dans les slips de ma copine quand je séléctione le linge pour mettre au lavage. Parfois ces taches sont de couleur jaune et cela a une odeur de vinaigre. Et d’autre fois son slip et mouillé d’une subtance comme l’eau mais collante et cela a une odeur proche du sperme. Et est-ce que cela est normal? Merci de me répondre.

Toutes ces taches que vous observez sont des sécrétions vaginales tout à fait normales : le vagin est en effet un organe vivant qui s’exprime, et ce sous différentes formes.
Les parois du vagin sont tapissées d’une membrane qui ressemble à l’intérieur de la bouche : l’épithélium vaginal. Cette muqueuse est toujours humide, mais cette humidité varie en fonction du cycle de la femme ou de son état d’excitation sexuelle.
Les sécrétions blanches, qui peuvent devenir jaunâtres en séchant, sont l’expression des mécanismes de défense du vagin contre les infections. A l’état naturel, le vagin abrite de « bons germes », les bacilles de Doderlein, qui composent la flore vaginale habituelle, et qui sont des « lactobacilles » (comme le yaourt…) ce qui explique la coloration de ces sécrétions, composées à la fois de bacilles de Doderlein et de cellules mortes de l’épithélium vaginal. Ces sécrétions sont souvent plus importantes dans les jours qui précédent les règles.
D’autres sécrétions vaginales sont effectivement visqueuses et transparentes. Il peut s’agir :
– Soit de la glaire cervicale produite par le col de l’utérus, particulièrement abondante au moment de l’ovulation, qui protège les spermatozoïdes et favorise leur passage dans l’utérus. Celle-ci n’apparaît pas en cas de contraception hormonale.
– Soit de la lubrification vaginale (mouillure) produite en cas d’excitation sexuelle. Il s’agit en ce cas d’une sorte de « transpiration » du vagin due à l’afflux de sang dans les organes génitaux.
Enfin, chez toute femme en bonne santé, il est tout à fait normal que ces sécrétions soient légérement odorantes. Ces odeurs jouent le rôle de signal sexuel… même si notre civilisation nous offre des produits de substitution comme le parfum !
Sachez en dernier point que le vagin est « auto-nettoyant », parfaitement propre, et qu’une toilette extérieure quotidienne au niveau de la vulve avec du savon est amplement suffisante.

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La ceinture de Chasteté

Il s’agit d’un dispositif amovible, destiné à interdire les rapports sexuels comme la masturbation. On connaît surtout la version féminine de cet accessoire, mais il existe aussi des instruments destinés aux hommes. J.M Lo Duca, dans son Dictionnaire érotique, n’envisage que la version féminine et présente la ceinture comme « un instrument inventé par les jaloux pour interdire aux femmes toute satisfaction érotique à laquelle ils ne consentent point.

Différents modèles

Il existe différents modèles de ceintures, en général elles comprennent deux parties, l’une enserre la taille, l’autre est une sorte de plaque souvent triangulaire qui passe entre les jambes, et comprend de petits orifices pour permettre les fonctions naturelles, mais ceux-ci, ne permettent pas d’y glisser un doigt. Dans la version masculine, un étui pénien est fixé sous la plaque. Les deux parties de la ceinture s’emboîtent et un cadenas fixé devant, ou au dos complète le dispositif. L’objet ici appartient à la collection du musée de Cluny, mais des recherches récentes ont montré qu’il s’agissait probablement d’un faux datant du 19ème siècle.

Des origines un peu confuses …

L’origine de la ceinture de chasteté est en rapport avec la pratique de l’infibulation, venue d’Orient quant à elle. 
Il n’existe aucune preuve de l’existence de telles pratiques dans l’Antiquité Grecque et Romaine pas plus qu’à l’époque du Moyen Age, contrairement à des croyances largement répandues. La fameuse ceinture ne serait-elle qu’une pratique marginale, propre à enflammer l’imagination et à engendrer des légendes. 
La première représentation d’une ceinture de chasteté est un dessin de Konrad Kyeser,(à gauche) dans un de ses carnets de voyage en Italie en 1405, il s’agit du « Bellifortis » d’origine florentine selon l’auteur. On peu lire « Est florentinarum hoc bracile dominarum ferreum et durum ab antea sit reseratum » (une “culotte pour dame” de métal dur, d’origine florentine, qui s’ouvre par devant), à Florence, les femmes auraient porté ce “bijou”, afin de décourager les violeurs.

Un autre objet, du 15ème siècle était visible au Palais Ducal de Venise. Il s’agit d’une ceinture dont le modèle, plus simple que le précédent a peu évolué dans son principe au cours des siècles.

Mais une pratique « justifiée » …

Vente par correspondance en 1905

Deux modèles de ceintures présentés dans le catalogue de l’American Hygien, 1905-1910, société parisienne spécialisée dans la fabrication et la diffusion d’ustensiles de « confort » sexuel (préservatifs, bidets, et remèdes miracle pour tout problème sexuel).

Bientôt, un peu partout en Europe, on trouve des documents attestant de l’usage de la ceinture. Elle ne cessera pour ainsi dire jamais d’exister, et jusqu’à une date récente il était possible de s’en procurer dans certains grands magasins londoniens, mais, s’agissant d’un objet très personnel, les utilisateurs convaincus privilégient généralement la fabrication sur mesure et la vente par correspondance. 

Ces ceintures sont destinées à interdire la masturbation considérée comme la source de maux redoutables depuis le fameux livre du Dr Tissot l’onanisme, paru en 1760. Les affirmations de ce médecin suisse ont fortement influencé ses contemporains comme ses successeurs, et justifié l’acharnement à réprimer le « fléau ».

Les Hommes aussi…

Les ceintures de chasteté pour hommes se développent surtout à partir du 19ème siècle. Contrairement aux dispositifs féminins dont l’objectif est d’interdire le viol, il s’agit de « protéger » le porteur contre ses propres envies… Ci-dessous, modèles de ceintures pour homme récemment vendues par un antiquaire.

Fabriquées sur mesure, en argent, en or, en nickel, c’est l’acier inoxydable qui, à partir des années cinquante, sera privilégié pour les modèles les plus classiques, copiés pour la plupart sur le modèle « florentin ».

Des dispositifs en plastique dur, légers et transparents apparaissent dès 1990, ce sont les « cages de chasteté » masculines qui maintiennent le petit oiseau à l’abri de toute manipulation.

Pourquoi porter une ceinture de chasteté?

La vogue actuelle de la chasteté réactive la demande, voici les raisons invoquées par les porteurs de ceintures et les détenteurs des clés, elles proviennent de témoignages recueillis sur différents sites comme celui-ci.


– Interdire la masturbation
– Interdire les rapports hétérosexuels avec un ou une autre partenaire- Empêcher les stimulations sexuelles oro-génitales : fellation et cunnilingus -S’assurer de sa fidélité
– Protéger la porteuse contre le viol
– Gêner, voire empêcher l’érection
– Libérer le porteur, ou la porteuse de sa culpabilité quand il (elle) se trouve en présence de personnes de l’autre sexe. Le flirt est donc autorisé, et la ceinture empêche d’aller plus loin.
– Simple méthode de contraception aux dires de certains
– Des célibataires choisissent de porter une ceinture de chasteté pour s’assurer de rester vierges jusqu’au mariage
– La ceinture est parfois portée pour empêcher les rapports sexuels à certaines périodes
– La ceinture entre dans des jeux de domination et soumission
– Le port de la ceinture peut aussi faire partie d’un fantasme et stimuler le désir par l’irrésistible attrait de l’interdit…

Un joujou pour fétichistes

Un objet qui n’est plus un luxe…(la chine est passée par là!)

Aujourd’hui, on peut répertorier une bonne vingtaine de fabricants européens : les Allemands occupent la première place juste devant les Anglais qui font pourtant figure de référence ; en Amérique du Nord, USA et Canada, une forte concurrence règne et force la créativité des fabricants. En Europe comme en Amérique, il est très facile de se procurer une ceinture ou une cage de chasteté!  Il y a quelques années cet objet n’était pas à la portée de toutes les bourses, il fallait investir environ 350 à 400 € pour un modèle classique en acier inoxydable…Elles sont maintenant fabriquées en Chine en plastique, silicone ou acier à des prix tout à fait abordables.

On peut se demander si de nos jours et compte tenu de l’attitude de nombreux hommes vis-à-vis des femmes, il ne serait pas utile que la plupart de ceux-ci en soit pourvu, leur compagne en gardant la clé surtout qu’ils existent désormais toute une variété de cages pouvant être portées plusieurs jours, voire plusieurs semaines…  !!!

Corps et Physiologie 5: Questions et Réponses

Le plaisir et l’orgasme

Sebastien : j’ai 22 ans et j’ai une amie depuis deux ans, elle me dit qu’elle éprouve beaucoup de plaisir quand on fait l’amour, mais comment savoir si elle atteint l’orgasme ?

A moins de placer des électrodes au niveau de certaines parties de son cerveau, on ne peut jamais être certain de l’orgasme de sa partenaire ; il s’agit d’une expérience subjective. Maintenant, certaines manifestations corporelles et attitudes de celle-ci peuvent donner quelques indications sur sa satisfaction et son plaisir. La simulation est malheureusement fréquente. Si l’hypersensibilité du clitoris à la suite de manifestations orgasmiques permet d’affirmer dans la majorité des cas la réalité de la jouissance, ce n’est plus le cas lors de la pénétration. Nombreuses sont les femmes qui simulent le plaisir pour différentes raisons: abréger la durée d’un rapport sexuel peu agréable, voire désagréable, ne pas décevoir son partenaire et surtout « être un bon coup », plus valorisant dans une société où l’individu est souvent devenu un produit de consommation!

Le point G

Vanessa : j’ai 28 ans, je vis avec mon ami et nous nous aimons. Nous avons beaucoup de plaisir à faire l’amour et j’arrive facilement à l’orgasme quand il me caresse. Mais, je n’arrive pas à savoir où est mon point G, et je voudrais savoir si c’est indispensable de le stimuler pour avoir des orgasmes profonds.

Position pour stimuler le « point G »

S’il existe dans la paroi antérieure du vagin près de l’urètre une zone richement vascularisée, particulièrement sensible qui « gonfle » et devient turgescente au moment de l’excitation, elle ne peut pas se résumer à un « point G » mais plutôt à une zone. Le « G » correspond au nom de son « inventeur » le Dr Graffenberg. En fait, il semblerait que le plaisir vaginal naisse au niveau de l’urètre postérieure comme chez l’homme (le point P accessible lors de pénétration anale) ; mais tout le vagin peut être excité et devenir une source de jouissance, bien qu’il ne possède pas une innervation aussi riche que celle du clitoris ou de la zone en question. Le plaisir vaginal dépend de la façon dont la femme a réussi ou non à habiter son vagin et si elle a su y déposer des représentations positives, pour ne pas dire ses émotions. La stimulation du clitoris par la masturbation ou par le partenaire provoque chez 6 femmes sur 10 un orgasme tout à fait satisfaisant. Le vaginal est plus difficile à obtenir car moins mécanique.

Éjaculation prématurée, une question de sensibilité

Jacques : J’ai 35 ans, et j’ai un problème d’éjaculation prématurée, il m’arrive même d’éjaculer avant qu’il y ait eu un rapport. Quand je me masturbe, cela va très vite, mais je n’ai pas ce problème. Ma compagne et moi, nous voulons avoir une sexualité soit plus satisfaisante, et je suis prêt à suivre une thérapie en ce sens. J’ai toujours eu ce problème, je ne me souviens pas d’avoir vraiment réussi à prendre mon temps. D’ailleurs, dans la vie, je suis stressé presque en permanence et je « speed » du matin au soir. 

Dans la culture orientale, on apprend que le plaisir est lié à l’attente de celui-ci et que l’aptitude à rester maître de ses tensions sexuelles est la voie qui conduit à l’extase. Par contre, dans la culture occidentale, il en va tout autrement, ce qui a encore été renforcé par Freud et certains de ses disciples pour lesquels la rétention (retenir ses tensions sexuelles et autres) est une source de traumatisme physique ou psychique.
Bien sûr, votre stress , votre style « speed », et votre éjaculation prématurée sont différents aspects d’une attitude face à la vie… Il existe des moyens qui vont vous aider à changer, déjà, quelques connaissances pour mieux comprendre nos perceptions:
Très schématiquement, on distingue deux aspects de notre sensibilité :
– La sensibilité extéroceptive qui nous permet de ressentir des choses extérieures à notre corps.
– La sensibilité proprioceptive qui nous permet de ressentir notre corps à travers ses contacts avec l’extérieur.
Quand vous vous masturbez, vous sentez davantage votre sexe avec votre main, plutôt que l’inverse. Vous continuez à faire la même chose quand vous avez un rapport sexuel ; en fait vous continuez à vous masturbez : vous avez simplement remplacer votre main par le sexe de votre partenaire.
Essayez de caresser le sexe de votre compagne avec votre propre sexe. Quand vous parviendrez à cette perception, vous ressentirez moins votre sexe et l’utiliserez plus efficacement au grand plaisir de votre partenaire, et vous aurez accompli la plus grande partie du chemin vers la maîtrise de votre excitation. 
Une approche comme l’hypnose peut vous apprendre à vous relaxer, à modifier vos représentations de l’acte et vous apporter un soutien très efficace.

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Corps et Physiologie sexuelle 4 : Questions et Réponses

Ne cherchez pas l’orgasme à tout prix

Jocelyne : J’ai 50 ans, je suis restée seule pendant cinq ans sans avoir eu de rapports sexuels. Il y a un an, j’ai rencontré un homme de mon âge avec qui je m’entends très bien, mais hélas, je souffre d’un manque d’appétit sexuel. En fait, je l’aime et j’ai envie de faire l’amour avec lui, mais je n’arrive pas à l’orgasme…N’est-ce pas un peu ridicule à mon âge que de vouloir du plaisir sexuel ?

Il n’y a pas d’âge pour découvrir un plaisir qui participe à l’équilibre et à la santé, autant sur le plan physique que psychologique. Cependant, chercher à tout prix à atteindre l’orgasme, c’est souvent le meilleur moyen de ne pas y arriver du tout. C’est un peu comme l’insomnie, plus on cherche à dormir et moins on y arrive. Par ailleurs, il ne faut pas oublier l’influence de la ménopause sur la sexualité ; un traitement hormonal substitutif peut être utile, voire nécessaire. Enfin une bonne entente et une communication sincère avec votre ami vous aideront à vous épanouir.
Consulter le dossier sur le plaisir féminin

Je simule le plaisir

Amandine : J’ai 20 ans, et non seulement je n’ai jamais éprouvé de plaisir mais en plus je souffre à la pénétration, même juste avec un doigt. J’en suis arrivée à simuler, à mentir car je ne peux pas l’avouer à mon ami, qui est très gentil et fait tout ce qu’il peut. Comment sortir de cette impasse?

Vous souffrez d’un vaginisme, c’est une contraction involontaire des muscles qui entourent votre vagin. Cette contraction est due à des mécanismes inconscients, et la peur de la pénétration s’y rajoute en raison de la douleur. Au niveau inconscient les choses se passent « comme si » vous n’aviez pas de vagin, il n’est pas ou peu représenté dans votre schéma corporel. Votre organisme se « défend » alors contre toute intrusion et son signal est la douleur que vous ressentez.
Votre difficulté peut être résolue en quelques semaines par une hypnothérapie, ensuite, la recherche du plaisir et l’accès à l’orgasme seront possibles.

Que se passe-t-il quand on a un orgasme ?

Laure : J’ai 28 ans, je voudrais savoir ce qu’il se passe au niveau du corps quand on atteint l’orgasme? 

L’orgasme est une expérience personnelle qui se caractérise par une montée du plaisir, une phase de paroxysme, voire d’extase, suivie d’une période de résolution, de détente. C’est une expérience psychique qui se manifeste au niveau physique : imaginez une sphère, une sorte de bulle, qui occupe une partie de votre corps et dont le centre est votre sexe ( la verge ou le clitoris). Pendant que vous faites l’amour vous accumulez de l’énergie dans cette sphère et, au bout de quelque temps, les « parois » de la « sphère » seront tellement tendues qu’elles ne « résisteront » plus, ce sera l’explosion orgasmique.
Chez l’homme l’orgasme se manifeste généralement par l’éjaculation, elle est provoquée par des contractions réflexes de l’urètre et des muscles du périnée. Toutefois, l’éjaculation n’est pas pour autant synonyme d’orgasme, qui reste une expérience psychique. Il n’est pas nécessaire d’éjaculer pour jouir. Certains hommes comme certaines femmes parviennent à maintenir leur plaisir pendant de longues minutes.
Chez la femme, l’orgasme se manifeste aussi par une suite de contractions involontaires des muscles du périnée. D’abord très puissantes, elles diminuent ensuite progressivement d’intensité. Parfois même, la femme « éjacule » sans pour autant que sa jouissance dépende de la quantité ou de l’absence de liquide secrété par ses glandes situées autour de l’urètre. Chez la femme, l’orgasme ne se limite pas à la sphère génitale, le corps entier peut être secoué de spasmes, de tremblements, de cris ou de larmes…Il existe, chez la femme, des orgasmes à point de départ clitoridien, les plus fréquents et les plus faciles à obtenir et des orgasmes à point de départ vaginal, plus complexes à obtenir.

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Corps et Physiologie sexuelle 3: Questions et Réponses

Suis-je frigide ?

Charlotte : J’ai 40 ans et j’ai été mariée pendant 18 ans sans avoir jamais connu le plaisir. Je suis maintenant veuve depuis deux ans et j’ai rencontré un homme avec lequel je voudrais refaire ma vie. Mais je suis très inquiète car s’il savait que je suis frigide, ce serait la rupture. Je ne sais pas quoi faire et cela ma gêne d’en parler à mon médecin.

Ce qu’on appelle la « frigidité » c’est l’absence de désir (anaphrodisie) et de plaisir. Il ne faut pas confondre cependant le plaisir et l’orgasme, beaucoup de femmes éprouvent un grand plaisir à faire l’amour, sans nécessairement atteindre l’orgasme. Il y a deux sortes d’orgasmes, le clitoridien que 60 % des femmes connaissent, c’est le plus facile à atteindre, tandis que le second type d’orgasme, vaginal, est moins fréquent et plus difficile à découvrir. Il ne faut pas chercher à simuler mais parler sincèrement à votre ami. Si vous êtes à l’aise avec lui, vous devez lui parler de votre vie sexuelle antérieure et de vos doutes actuels. Vous allez devoir « réapprendre » votre corps, et découvrir le plaisir dans votre nouvelle relation. Le désir est quelque chose de complexe ; un article y ait déjà consacré sur le site.

Atteindre l’orgasme vaginal

Nadia 25 ans : Lorsque je fais l’amour, je n’arrive pas à atteindre l’orgasme profond, pourtant mon ami est très amoureux, il prend tout son temps. Je n’arrête pas d’y penser et je me sens nulle. Que faire ?

La connaissance de soi, aussi bien sur le plan anatomique que physiologique est la première étape vers l’orgasme profond. Vous pourrez utiliser toutes les ressources de plaisir de votre corps lorsque vous en aurez une représentation mentale efficace. C’est un peu comme s’il y avait un mode d’emploi de ce corps, il faut le déchiffrer, le comprendre : à quoi peut bien servir le vagin ? Cette question fait resurgir les croyances et les cognitions venues de l’enfance, de l’adolescence, et des premières expériences sexuelles. Certaines femmes n’ont de leur vagin que la représentation d’un organe reproducteur, ce qui est faux car les organes reproducteurs féminins sont essentiellement l’utérus et les ovaires. Le vagin est un organe de communication sexuelle, et on peut donc apprendre à s’en servir pour éprouver du plaisir. Beaucoup de femmes vivent encore les rapports sexuels de façon passive et croient que la pénétration et les mouvements de va et vient doivent suffire pour les conduire au septième ciel ! Pourtant, vous pouvez investir un projet de plaisir personnel avec votre vagin. Essayez d’analyser ce que vous faites avec votre bouche quand vous embrassez passionnément votre ami, comparez ce que vous faites avec votre vagin pendant l’amour…Prenez son sexe avec le vôtre comme vous prenez sa main avec la vôtre et imaginez qu’un courant puisse lui transmettre vos pensées les plus tendres, les plus amoureuses, les plus secrètes

La masturbation peut-elle nuire à la prostate ?

Thomas : Arrivés à la quarantaine, mon épouse et moi n’avons plus beaucoup de rapports sexuels, elle n’arrive jamais à atteindre l’orgasme. Pourtant, j’ai une bonne érection et je suis capable de la faire durer très longtemps ! Je suis donc obligé de me masturber une à deux fois par semaine, pour apaiser mes fantasmes. Cela peut-il nuire à la prostate ?

Tout d’abord, l’orgasme féminin ne dépend pas uniquement de la durée du rapport, bien que cela fasse partie des conditions nécessaires. Le plaisir sexuel, cela se passe beaucoup « dans la tête », d’ailleurs, vous vous en rendez bien compte puisque vous utilisez des fantasmes lors de vos masturbations. N’oubliez pas cependant que les fantasmes féminins sont souvent très différents des fantasmes masculins. Par ailleurs, pour compenser une sexualité insatisfaisante, il peut être utile de se masturber, le faire une à deux fois par semaine n’a rien de pathologique. Enfin, soyez rassuré, la masturbation n’a aucune incidence sur la prostate ; au contraire, certaines études récentes, ont montré qu’il y avait moins de cancer prostatique chez les hommes qui avaient une éjaculation régulière

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Corps et Physiologie sexuelle 2: Questions et Réponses

Peut-on avoir des rapports satisfaisants même après une longue période d’abstinence?

Bernard : J’ai 67 ans et depuis dix ans, je n’ai eu aucune relation sexuelle. Mon érection est normale, mais elle faiblit au moment de la pénétration, et mon éjaculation survient alors trop rapidement. Y a-t-il un traitement? J’ai eu un infarctus et je prends déjà un traitement pour le cœur, est-ce compatible?

Vos troubles de l’érection sont fréquents et peuvent avoir plusieurs causes. Le fait de ne pas avoir eu de relations sexuelles pendant dix ans joue certainement un rôle. Pour conserver une vie sexuelle satisfaisante, il faut « entretenir » sa forme, et, cette remise en route n’est sans doute pas facile. La fonction crée l’organe. Mais, il n’y a pas de raison de se décourager. Les troubles dont vous souffrez ont probablement une origine vasculaire en rapport avec vos problèmes cardiaques. L’athérosclérose, une maladie des vaisseaux, les rend moins souples et a surtout tendance à les obturer, ce qui est souvent responsable de l’infarctus, de l’artérite, ou de problèmes d’érection. L’homme qui se sait avoir une mauvaise érection essaie de la maintenir en essayant d’augmenter son excitation, tout en ayant peur de ne pas y arriver ; cette augmentation de l’excitation et du stress a pour effet secondaire de favoriser la survenue rapide de l’éjaculation. La première chose à faire est donc de traiter la dysérection en améliorant la circulation sanguine de la verge et nous disposons à l’heure actuelle d’un certain nombre de médicaments efficaces ; une consultation médicale est nécessaire afin de vous prescrire le médicament qui vous sera le mieux adapté. Quant à l’éjaculation trop rapide, il sera plus facile de s’en occuper par la suite… 

Ejaculation impossible au cours du rapport

Elodie et Matthieu: Mon ami a 22 ans et moi 24, nous vivons ensemble depuis deux ans et nous voulons avoir un enfant. Malheureusement, lorsque nous devons avoir des rapports, il est obligé de se masturber pour pouvoir éjaculer ? Est-ce que ce problème est en rapport avec l’énurésie dont il souffrait quand il était petit ?

Votre ami présente ce qu’on appelle en sexologie une anéjaculation circonstancielle. Il serait intéressant de savoir s’il parvient à éjaculer quand vous le stimulez. Ce problème est d’origine psychologique. S’il s’agissait d’une cause physique, l’éjaculation ne serait pas du tout possible. L’énurésie dont vous parlez n’est pas directement impliquée dans ce problème. La difficulté de votre ami, c’est qu’il n’arrive pas à se « laisser aller ». Avant d’entreprendre une thérapie, il faudrait qu’il apprenne à se relaxer complètement, et quand vous avez des rapports, il pourrait être tout à fait passif. Cela ne marchera sans doute pas dès la première fois, c’est pourquoi il est important qu’il ne cherche pas à éjaculer. Il faut savoir que la sexualité qui dépend essentiellement du système nerveux involontaire fonctionne très mal si on cherche à agir sur elle volontairement. Il faut donc trouver un biais et c’est l’excitation qui le représente. Cette excitation peut venir de lui ou de vous et elle est mentale ou mécanique ou bien les deux.
L’excitation mentale : en utilisant des fantasmes ou des histoires coquines est certainement la plus efficace. Il ne faut jamais oublier que notre organe sexuel essentiel, n’est pas notre sexe, mais notre cerveau. L’amour c’est un peu comme de la musique : s’il faut connaître son instrument et avoir appris à en jouer, il est essentiellement produit par notre esprit
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Quand l’amour fait mal…

Elodie : J’ai 22 ans et je souffre beaucoup lorsque je fais l’amour. À la pénétration, je ressens une douleur forte qui la rend impossible. Mon gynécologue m’a prescrit des comprimés, des lubrifiants. Rien n’y fait et mon ami s’impatiente. J’ai peur qu’il me quitte, que puis-je faire ?

Vous souffrez de ce qu’on appelle un « vaginisme », les muscles qui entourent le vagin (muscles releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve) sont contractés et rendent la pénétration impossible ou très douloureuse. Le vaginisme est responsable de 90 % des mariages ou unions non consommés. C’est parce que votre vagin n’est pas intégré à votre schéma corporel que ce trouble se produit, tout se passe comme si, psychologiquement, vous n’aviez pas de vagin bien que physiquement, il existe et soit tout à fait normal. Pour commencer, il faut absolument cesser les rapports sexuels, ceux-ci sont trop porteurs d’angoisse et de frustration, pour vous comme pour votre ami. Vous devez apprendre à connaître votre sexe, le regarder à l’aide d’un miroir, l’explorer avec un doigt, puis deux en utilisant du lubrifiant. L’hypnose peut avoir une action rapide et très efficace pour ce problème, et généralement, en moins de trois mois, la difficulté est résolue. Sachez aussi qu’il est possible, que le jour, où vous aurez résolu votre problème que votre ami ait quelques défaillances. Rassurez-vous, dues à une angoisse de réussite, elles ne sont que passagères.

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Corps et Physiologie Sexuelle: Questions et Réponses

Apprenez à connaître et à aimer votre corps

Isabelle : J’ai 21 ans et je vis avec mon ami qui en a 23. Nous nous aimons, mais nous sommes très malheureux car je suis incapable de répondre à ses attentes sur le plan sexuel. J’ai toujours eu très peur de faire l’amour, j’ai peur d’avoir mal lors de la pénétration. J’aime qu’il me caresse et m’embrasse, mais je n’ai jamais envie de faire l’amour et je ne ressens pas de plaisir. Pourtant, mon ami est vraiment très gentil et très doux. Cela m’angoisse terriblement car je ne veux pas le perdre et j’ai peur qu’il perde patience. Et en plus j’ai l’impression de ne pas être comme les autres filles de mon âge.

Beaucoup de jeunes femmes éprouvent une sorte de peur panique au moment de la pénétration. Inconsciemment, elles ressentent cela comme une blessure. Pour commencer, vous devriez apprendre à connaître votre propre anatomie et votre physiologie sexuelle.Il vous faut explorer par la vue et le toucher votre région génitale, d’abord à l’extérieur, puis à l’intérieur. N’hésitez pas à toucher votre clitoris afin de découvrir que vous pouvez éprouver du plaisir en le stimulant, c’est un bon prélude à une sexualité partagée. De très nombreuses jeunes femmes ont des idées toutes faites très dévalorisantes à propos de leur sexe et même de leur corps en entier. Toutes ces idées préconçues viennent de l’enfance et de l’adolescence. Il faut commencer à faire connaissance avec votre corps, chaque fois que vous vous dites « ne fais pas ça » ou « c’est sale », posez-vous la question « pourquoi ? ». Vous verrez que ces interdits n’ont aucune raison d’être et qu’ils sont responsables de vos inhibitions.
Cette connaissance de votre corps diminuera votre anxiété et vous ne ferez plus « le hérisson », ce qui vous permettra d’être plus détendue, donc plus réceptive et plus sensible.
La secrétion d’adrénaline, hormone de la vigilance et du stress fabrique une sorte d’armure ou de carapace qui, si elle protège, rend aussi totalement insensible.

IST ou pas : le cas des mycoplasmes

Régine et Paul : Mon mari et moi avons un gros problème. J’ai eu un prélèvement vaginal qui a révélé la présence de mycoplasmes. Peut-on en attraper autrement que par contact sexuel ? Parce que, non mon mari ni moi n’avons eu de rapports avec d’autres. Mais là, des doutes s’installent et ça devient très pénible.

Cette infection n’est pas nécessairement d’origine sexuelle. Il existe en effet différents types de mycoplasmes dont la porte d’entrée n’est habituellement pas génitale. Vous devez savoir que l’Ureaplasma urealyticum, mycoplasme qui habite généralement dans les voies génitales masculines et féminines, est un germe vivant naturellement chez l’homme sans provoquer d’infection.
Un déséquilibre de la flore vaginale à la suite par exemple d’une traitement antibiotique ou d’une modification du climat hormonal féminin peuvent provoquer une augmentation du nombre de ces germes qui deviennent alors infectieux. Vous pouvez donc être parfaitement rassurée pour votre couple 

IST ou pas? Des boutons sur le gland

Guillaume: J’ai 16 ans et, depuis le début de ma puberté, j’ai sur la verge, à la base du gland plein de petits boutons blancs. Est-ce qu’il s’agit d’une MST (infection sexuellement transmissible) ? Que faut-il faire ?

Ces petits « boutons » blancs sont très fréquents, et tout à fait normaux, cela n’a rien à voir avec une IST ; on leur donne le nom de « couronne perlée du gland ». Surtout ne cherchez pas à les enlever, vous risqueriez de vous irriter et de favoriser ainsi une infection du gland ou balanite. Vous avez raison de pratiquer une toilette quotidienne de votre sexe en le décalottant afin d’éviter la présence de smegma au niveau du sillon et du gland : cette substance blanchâtre peut être à l’origine d’irritations du gland quand l’hygiène est insuffisante

à suivre…

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La Vestibulodynie

Elle est responsable de dyspareunie orificielle (douleur au moment de la pénétration).

Concernant la partie la plus externe de la vulve, le vestibule, c’est une forme de vulvodynie. Elle n’affecte que le partie externe de la vulve. C’est une douleur qui survient au toucher ou à une pression exercée sur celle-ci.

Les symptômes

Si le principal symptôme est une dyspareunie orificielle, elle peut survenir lors de contacts non sexuels (jean trop serré, string, mise en place d’un tampon ou encore lors d’un examen gynécologique. Elle se manifeste par des sensations de brûlure, de coupure vive, d’irritation et de contracture périnéale.

Les Causes

Selon certains « experts » du sexe, il existerait trois sous-types de vestibulodynies:

  • La vestibulodynie neuroproliférative
  • La vestibulodynie d’origine hormonale
  • La vestibuodynie inflammatoire

La première serait causée par un trop grand nombre de terminaisons nerveuses dans le vestibule. C’est plus une croyance qu’une réalité scientifique. En effet, je ne connais pas d’étude qui ait pu permettre de le confirmer.

La seconde hormonale serait provoquée par un taux de testostérone libre trop élevé ou par une insuffisance d’œstrogène. La contraception orale pourrait être mise en cause. Là encore, il n’existe aucune preuve scientifique à ces affirmations.

Enfin l’inflammatoire qui est une une irritation chronique de la vulve.

  • Infection
  • Epilation trop fréquente
  • Toilette intime excessive
  • Sous vêtements ( surtout synthétique)
  • Latex (des préservatifs)
  • Rapports sexuels prolongés
  • Fissures au niveau de la fourchette
  • Absence de désir, donc de lubrification
  • Etc… C’est une véritable enquête qui peut nécessiter un examen clinique

Le Traitement

On peut toujours modifier ou interrompre une contraception hormonale. Un gel anesthésiant ou hormonal peut être utilisé si nécessaire. L’efficacité n’est pas garantie.

Donc dans un premier temps, il s’agit d’éliminer tous les facteurs irritants et ce n’est pas toujours simple ou évident. Mais cela suffit dans un certain nombre de cas.

Mais c’est le plus souvent psycho-somatique, conséquence d’un vaginisme par absence d’intégration ou de représentations du vagin dans le schéma corporel. Si la femme sait qu’elle possède un vagin, elle est incapable de se le représenter et toute tentative de pénétration est vécue inconsciemment comme l’intrusion d’un corps étranger dans le corps et non dans une cavité de celui-ci. La pénétration lorsqu’elle existe est douloureuse. Il n’y a pas d’excitation (ce qui peut se comprendre) donc pas de lubrification. La vulve devient une sorte de plaie ouverte dans sa représentation inconsciente. Une sexothérapie utilisant l’hypnose va permettre, le plus souvent en quelques séances de réaliser cette intégration et ainsi résoudre ce problème. Il est, bien sûr, nécessaire auparavant d’avoir éliminer les possibles causes physiques.

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