DE L’IMAGERIE ÉROTIQUE AUX POSITIONS SEXUELLES

L’anatomie sexuelle de l’homme

Suite…

Anatomie interne: Le sexe de l’homme et ses particularités

La verge est constituée de 3 corps érectiles :

– Les 2 corps caverneux situés sur le dessus comme les canons juxtaposés d’un fusil. Chaque corps caverneux est entouré d’une membrane inextensible : l’albuginée qui sera responsable de la rigidité mécanique de la verge.
– Le corps spongieux entourant l’urètre et se terminant par le gland ; celui-ci n’est jamais totalement rigide pour ne pas écraser l’urètre et empêcher l’éjaculation de se produire.
L’intérieur des corps caverneux est constitué de travées de fibres musculaires lisses qui doivent se relâcher pour permettre l’érection par remplissage sanguin.


Il est important de savoir qu’une substance comme l’adrénaline secrétée de manière excessive lors d’une situation de stress ou d’anxiété va empêcher le relâchement de ces fibres et par conséquence l’érection. On imagine bien qu’à l’époque préhistorique, il n’était pas très pratique de bander, coursé par un mammouth! Aujourd’hui, ils sont toujours présents mais dans la tête!

Les bourses

C’est le scrotum des anatomistes : c’est une sorte de sac libre et pendant . Elles contiennent les testicules (les bijoux de familles) lieu de fabrication des spermatozoïdes et de la testostérone: hormone mâle indispensable au bon fonctionnement sexuel. Chaque testicule est coiffé de l’epidydime. Ils ont pour fonction essentielle la maturation des spermatozoïdes. Les deux bourses sont séparées par un petit bourrelet longitudinal : le raphé médian qui se prolonge jusqu’à la marge de l’anus. En général, la bourse gauche et plus basse que la droite. C’est plus facile pour marcher ou courir.Situées sur le même plan, on jouerait au billard !
A l’âge adulte, elles sont recouvertes de poils et leur pigmentation brune est plus ou moins importante.


L’aspect des bourses varie en fonction: 
– de l’âge : toniques et rondes chez l’enfant, elles deviennent de plus en plus flasques et distendues en vieillissant.
– de la température : le froid les rétracte, les rendant plus plissées alors que la chaleur les rend plus lisses et distendues.  Le dartos, un muscle situé sous la peau des bourses intervient dans ce mécanisme.
– le stress peut les rétracter 
– certaines pathologies également: hernie, hydrocèle, varicocèle en augmentent le volume

L’anatomie du sexe de l’homme

Une petite révision est souvent utile et évite bien des inquiétudes.

Anatomie externe: Le sexe de l’homme et ses particularités

Le sexe de l’homme se compose de la verge et des bourses qui contiennent les deux testicules:

La verge

Elle a deux usages : au repos, elle contribue à la miction et en érection aux rapports sexuels, que ceux-ci aient une finalité procréatrice ou bien ludique.
Si on peut l’appeler également pénis, le langage populaire toujours très imagé lui a donné de très nombreux noms : queue, braquemard, kekette, biroute, et de nombreux autres « noms d’oiseau »…… !!
Elle est fixée aux os du pubis par l’intermédiaire des corps érectiles et plus particulièrement par les deux corps caverneux. La verge est recouverte en partie de poils qui deviennent plus denses au fur et à mesure que l’on se rapproche de sa racine ; cette pilosité, variable selon chacun, se prolonge au niveau des bourses et du pubis. La répartition des poils de ce dernier est particulière à l’homme : elle est triangulaire, pointe en haut.

La taille et le volume de la verge se modifient lors des érections.

Selon certaines données statistiques, au repos la longueur varierait de 7,25 cm à 11,5 cm pour une circonférence de 7,5 cm à 10,5 cm alors qu’en érection la longueur irait de 12 à 21 cm et la circonférence de de 8,5 cm à 12 cm. S’il est inutile de préciser qu’il n’y a pas de corrélation entre la longueur du nez et celle de la verge, il faut savoir que pour un même individu, la taille de la verge est toujours la même en érection, ce qui n’est pas le cas au repos, où toute situation de stress qu’elle soit physique comme le froid ou psychique comme la peur va en réduire la taille.
Il est fréquent que voir des hommes jeunes en consultation pour un sexe de «petite taille ». Ils ont acquis cette croyance se comparant à leurs camarades dans les vestiaires ou dans les douches. Cette « idée »de petite taille provoque un stress qui va, de fait, en réduire la taille et le volume !

La pigmentation et forme de la verge

(coloration plus ou moins brune) varie selon chaque individu. Elle est, la plupart du temps normale, exceptées lorsque ces modifications sont récentes. Les méditerranéens ont souvent une pigmentation plus foncée des organes génitaux ; cette pigmentation n’est pas totalement homogène sur toutes les parties de la verge et du sexe .
La forme de la verge peut présenter une courbure qui est parfaitement normale lorsqu’elle reste harmonieuse et modérée. Cependant, certaines maladies (maladie de La Peyronie) ou malformations congénitales peuvent provoquer une courbure ou plutôt une coudure plus importante qui va gêner les rapports.

La verge est recouverte d’une peau relativement fine

Elle est parcourue par de nombreuses veines superficielles dont certaines sont bien visibles surtout en érection. Cette peau se prolonge vers l’extrémité de la verge, le gland, possédant une consistance différente du reste de la verge.
Cette partie de peau qui recouvre le gland se nomme le prépuce.

Le prépuce

Il est retenu à la partie inférieure du gland par un filet que l’on nomme le frein.
Si en général le gland est recouvert par le prépuce au repos, il l’est beaucoup moins, voire plus du tout en érection. Il existe parfois une brièveté du frein empêchant de décalotter complètement.

La rupture du frein peut survenir lorsque celui est trop court et que la partenaire est un peu trop serrée ou peu lubrifiée ; cette rupture est parfois partielle ce qui va rendre les rapports sexuels douloureux du fait de micro-coupures du frein ou complète et impressionnante car il existe à son niveau une petite artère et non une veine qui va se rompre. Ce saignement peut sembler impressionnant , mais il n’est pas très grave. Il faut comprimer avec son doigt, passer sa verge sous l’eau froide pour provoquer une détumescence (perte d’érection) et aller voir son médecin. 


D’autre part il arrive que l’anneau réalisé par l’extrémité du prépuce soit trop petit interdisant de décalotter, soit en permanence soit en érection :

C’est un phimosis, plus ou moins serré. Il faut, dans ce cas réaliser une petite intervention bénigne qui consiste soit à enlever le prépuce, c’est la circoncision qui n’est plus pratiquée la plupart du temps, soit à élargir celui-ci.

La circoncision 

Elle est pratiquée encore à l’heure actuelle de manière rituelle par les juifs et les musulmans et ce, sans aucune raison médicale, mais uniquement religieuse. Pendant longtemps celle-ci a été pratiquée aussi de manière systématique par les Nord-Américains pour des « raisons » d’hygiène, chose qui n’a jamais été scientifiquement prouvée ! Cette pratique aurait tendance à disparaître actuellement.
Il est important que l’homme apprenne très tôt à décalotter afin d’une part d’éviter la constitution d’adhérences (c’est la peau du prépuce qui se colle à la « peau » du gland) et d’autre part pour permettre d’éliminer le smegma (c’est une substance blanchâtre qui de développe naturellement au niveau de la couronne du gland dans le sillon balano-préputial) ; celui-ci , s’il n’est pas enlevé, fermente donnant une odeur nauséabonde et peut être aussi source d’inflammation, voire d’infection.

L’extrémité du gland se termine par le méat urétral d’où s’écoule l’urine lors de la miction et d’où jaillit le sperme lors de l’éjaculation.

Il faut savoir, car source fréquente d’inquiétude, qu’il existe chez certains hommes, autour de la couronne du gland de minuscules petits boutons blancs, gros comme des têtes d’épingle : c’est la couronne perlée du gland ; elle est physiologique et persistera toute la vie. Il ne faut surtout pas chercher à les enlever .

C’est la même chose pour les grains de Fordyce : ce sont des papules jaunâtres comme de petits grains de semoule de blé visibles sous la peau de la verge et même des bourses. Ce sont de petits amas de sébum.

A suivre…

LES DIMENSIONS DU PÉNIS

Source d’angoisse et d’inquiétudes pour beaucoup! Il n’est pas besoin d’être très bien pourvu pour être un bon amant. Si un micropénis est manifestement un handicap (il est rare), c’est aussi le cas pour les tailles et volumes XXL (le garde-à vous est souvent impossible!) De bonnes dimensions semblent toujours attirantes sous l’influence de la pornographie. Mais il ne faut pas confondre le rêve et la réalité.

Les normes: moyennes et valeurs limites.

Ces valeurs sont des valeurs statistiques moyenne sur une population d’homme âgé de 21 à 82 ans. Il faut néanmoins préciser que si la taille peut avoir une certaine importance dans la qualité de la relation sexuelle, elle ne fait pas tout! C’est plutôt la façon de l’utiliser, en quelque sorte son mode d’emploi qui est importante. N’oublions jamais que la longueur ou profondeur du vagin varie entre 6 et 8 cms.

Dimensions mesurées en cmMoyenne en cmvaleurs limites en cm
Longueur au repos8,855,0 à 15,5
Circonférence au repos9,716,5 à 13 
Longueur en érection12,897,5 à 19
Circonférence en érection 12,309 à 16,0
Allongement lors de l’érection4,40,5 à 9,0 

Comment bien prendre les mesures?

La mesure de la longueur se fait sur la partie dorsale du pénis, à partir de la jonction avec la paroi abdominale. 

La mesure de la circonférence se fait au 2/3 de la longueur en partant de la base. 

Il faut savoir que la mesure au repos peut varier du fait de situation de stress physique ou psychique ce qui n’est pas le cas lors d’une érection complète pour un pénis «en bonne santé» (Wessels (urol., 156: 1995,1996)

La taille du pénis varie d’un pays à l’autre

Il est amusant de constater que la longueur moyenne du pénis peut varier d’un pays à un autre (il s’agit toujours de valeurs moyennes statistiques).
Il s’agit de mesure faites lors de l’érection. On remarquera que les français sont les plus généreusement pourvus…

USA: 12,9 cms
Chine: 13,5 cms
Japon: 13 cms
Corée: 9,6 cms
Allemagne: 14,4 cms
France: 16 cms
Espagne:13,58 cms
Italie: 15 cms
Grèce: 12,18 cms 
Russie: 15 cms
Inde: 10,1 cms
Arabie saoudite: 12,4 cms +/- en érection
Mexique: 14,9 cms
Bresil: 14,5 cms
Chili: 14 cms
Colombie: 13,9 cms
Venezuela: 12,7 cms
NB. Pour la Grèce, les mesures ayant été faites à l’état flaccide, le résultat peut varier de plus ou moins 1,7 cm.

Toutes ces mesures ont été effectués lors d’études par des chercheurs ou des centres de recherche de chaque pays.

Prisonniers de l’Amour

Prisonniers de l’Amour, ils ont librement choisi de porter une ceinture de chasteté.

Les porteurs de ceintures et autres cages de chasteté semblent heureux en captivité, et ils ne rechignent pas à s’exprimer! Les témoignages de satisfaction abondent sur la toile, l’ardeur et la motivation de ces prisonniers de l’amour a de quoi impressionner…

Michael, 35 ans témoigne

« Je voulais rassurer ma femme, qu’elle soit la seule à pouvoir disposer de moi , avec la ceinture c’est parfait, je suis un bon mari fidèle; c’est ma façon de lui prouver mon amour. »

Jack, 42 ans

« Quand je porte ma cage, cela me permet de prendre davantage conscience de mon corps. Savoir que le sexe m’est interdit renforce mon désir, je suis plus attentif à ma femme plus soucieux de son plaisir .»

Kevin, 29 ans

« Je porte régulièrement une ceinture de chasteté parce que cela m’empêche de me masturber et accroît mon excitation. Je suis heureux d’offrir ma frustration à ma femme. Nos rapports sont plus vrais et plus passionnés. »
Pablo termine: « Dans ma cage, j’éprouve le sentiment d’appartenir réellement à ma femme, cela m’apaise… »

Une geôlière exceptionnelle!

Toutes les femmes ne sauront pas mettre l’oiseau en cage, le « volatile » n’est pas prêt à confier sa liberté à n’importe quelle geolière, même s’ils ont tendance à idéaliser quelque peu la dame de leur coeur, ces dociles amoureux font valoir leurs exigences.

Roman, 36 ans déclare

«  elle est affectueuse, et amoureuse, tendre, mais ferme aussi, sensible et intelligente, notre relation est très équilibrée, nous discutons beaucoup. Pour notre vie sexuelle, cependant, je lui fais entièrement confiance, elle sait jusqu’où elle peut me frustrer, et m’exciter. C’est un véritable partage. »

Ted, 43 ans ajoute

«  je lui confie la clé parce qu’elle mérite pleinement ma confiance. Je sais qu’elle accepte cela par amour . Notre relation est très forte, plus encore quand c’est elle qui détient les clés de ma jouissance. »

Laurent, 34 ans déclare

«  elle doit être très tendre, câline, mais aussi savoir ce qu’elle veut. J’aime qu’elle me pousse jusqu’à mes limites. Détenir les clés, ce n’est pas facile, cela demande beaucoup d’attention… »

Daniel, 46 ans conclut

«  nous sommes ensemble depuis vingt ans, notre relation devenait un peu routinière, je perdais mon désir. Ma compagne a su me convaincre, et me « mettre en cage », elle est très intelligente et très habile. Je sais qu’elle m’aime et qu’elle pense à moi. Elle a su donner un nouveau souffle à notre vie érotique, je l’aime encore plus qu’avant… »

La ceinture ou cage de chasteté est à la fois une marque d’appartenance, une preuve d’attachement, un moyen de stimuler le désir, et d’être conscient de son corps, et de ses émotions. Le joujou tombe souvent à point pour revigorer un désir qui faiblit et donner du piment à la vie érotique d’un couple. Tous les témoins s’accordent pour dire que leur relation est très forte, il faut en effet une grande confiance mutuelle pour accepter la contrainte…

Homme soumis, la fessée érotique

Gaétan témoigne 32 ans: « il y quelque temps, le jour de mon anniversaire, ma copine Laurène était tranquillement installée en train de bouquiner sur le canapé. D’un ton que je ne lui connaissais pas, elle m’ordonne de lui apporter une tasse de thé et de venir la servir. J’obéis sans protester, agréablement troublé par cette autorité. Elle exige ensuite que je m’agenouille devant elle, elle sirote son thé sans faire attention à moi, je n’ai pas le droit de bouger… Un peu mal à l’aise dans cette posture, je tente de me relever, mais elle me saisit par les cheveux et me force à me mettre à quatre pattes, puis à baisser mon pantalon. Je suis devant elle, les fesses nues, et sa main s’abat sur mon postérieur. Je me sens affreusement humilié, à la foi par la brûlure de la fessée et la honte de me retrouver ainsi à sa merci, comme un petit garçon pris en faute…. Je vois ses jolis pieds chaussés de mules en cuir verni, ses longues jambes soyeuses. J’entends sa voix moqueuse et si sensuelle, elle me maintient fermement et continue de me frapper. Mon excitation est bientôt à son comble, elle s’en aperçoit et me traite de petit vicieux. Je n’en peux plus… Elle cesse de me frapper, me caresse le sexe, toute volonté abolie, je me retrouve étendu sur le canapé, elle a noué un foulard autour de mes poignets, elle me chevauche et prend son plaisir… Gaétan conclut : j’ai adoré cela...

La fessée est une pratique très appréciée dans l’univers des fantasmes de l’homme soumis qui ainsi donne tout pouvoir à sa toute puissante Maîtresse. Les sensations cuisantes ajoutent à l’excitation à la fois au niveau du ressenti corporel et de la situation en elle-même. Ce fantasme fait partie des très nombreuses déclinaisons du « monde à l’envers » ou les femmes exercent le pouvoir sur les hommes: la gynarchie triomphante ou l’incontournable royaume de l’homo eroticus.

Ballerines ou talons aiguilles

Les fantasmes en font des objets de culte à forte valeur érotique.

Fabien, 36 ans témoigne

« je suis fou des ballerines et des pieds féminins, ma copine accepte que je lui caresse les pieds, que je les sente et les lèche, mais je sens bien qu’elle le fait pour me faire plaisir et là, je me sens coupable parce que je n’ai pas envie de lui imposer. Il y a quelques mois, j’ai rencontré une femme plus âgée que moi, très chic, très BCBG, toujours en jupe, bas et talons hauts, ça m’a rendu raide dingue et nous sommes devenus amants. Elle accepte de garder ses jolies chaussures et ses bas quand nous faisons l’amour ce qui m’excite vraiment très intensément. Avec ma copine, je m’efforce de rester normal et tout se passe bien, pour le moment…»

Kévin, 18 ans dévoile son fantasme

« Sexuellement, je me définis comme gay, ça m’est arrivé d’avoir des copines, mais je préfère quand même les garçons. J’ai un ami dont je suis amoureux, mais alors, gravement amoureux, il vient chez moi tous les soirs, il a mon âge, et je le chahute un peu pour rire, jusqu’à ce que j’arrive à me saisir de ses pieds, lui ôter ses chaussures, ses chaussette, les lécher, les sentir, mon excitation est alors à son comble. Je ne dis rien, en fait, je fais comme si c’était un hasard du jeu parce que je crains qu’il me trouve bizarre… En même temps, ça ajoute encore à mon plaisir, parce que ça reste un peu dans le secret..

Nadia, 25 ans adore exhiber ses pieds et ses chaussures

« je possède une énorme collection de chaussures, certaines, je ne les ai jamais portées, mais ça me plaît de les voir, de les mettre juste un peu pour me regarder dans la glace. J’ai toutes sortes de chaussures, des ballerines, des talons aiguilles, des sandales, des bottes. Je trouve que mes pieds sont magnifiques, petits, tout en rondeur, très doux, toujours parfaitement faits, ongles vernis, sans l’ombre d’une callosité. J’aime que mon copain me masse les pieds, me les caresse, qu’il suce longuement mes orteils, pour moi c’est un rituel d’amour, les plus excitants préliminaires…»

Qui se plaindra de cette adulation du pied et de ses parures à part les grincheux et les grincheuses pour qui le sexe reste un mal nécessaire. Ce fantasme peut cependant coûter très cher car rien n’est trop beau pour habiller les pieds de l’être aimé, mais c’est aussi un des fantasme les plus faciles à réaliser, d’autant que fortement encouragé dans une ambiance sociétale hédoniste.

Dans la Chine ancienne

Ce fétichisme avait quelques « contraintes » quelque peu barbares!

Hijra en Inde, une très ancienne tradition aujourd’hui menacée

En Inde, environ 5 millions de personnes ne sont ni des hommes ni des femmes, elles vivent travesties, exercent les métiers de danseuse, de musicienne et des fonctions d’ordre spirituel, ce sont les hijras, appelés aussi Aravanis. Leur communauté est actuellement de plus en plus menacée et nombre de hijras se livrent à la prostitution pour survivre.

Au départ, ce sont des hommes qui ne se reconnaissent pas en tant que tels et qui choisissent de devenir Hijra, ils sont issus de toutes les castes de la société, certains même sont d’origine musulmane. Les enfants qui naissent hermaphrodites sont également accueillis dans les communautés hijra. Enfin et surtout, les hijras accueillent des jeunes rejetés par leurs familles et leurs castes quand une ambiguïté de genre est soupçonnée.
Il faut comprendre que les hijras font partie intégrante de l’hindouisme, elles n’ont donc pas besoin de justifier leur existence; ce qui serait dans la société occidentale compris comme une ambiguïté de genre qui ici prend un tout autre sens. Les Hijras vouent en effet leur vie au culte de Bahuchara Mata (une des nombreuses formes de Parvati, épouse du Dieu Shiva, représentée munie de quatre bras).
Bahuchara Mata est assise sur un coq, un symbole d’innocence. Elle enseigne, conformément à la norme, que le meurtre des animaux ou de toute créature est une faute et que la non-violence est la voie de la sainteté. L’une des légendes raconte que la déesse fut autrefois une princesse qui castra son époux car il préférait aller dans la forêt pour se travestir et se comporter comme une femme plutôt que d’honorer sa couche… D’autres histoires expliquent qu’un homme qui avait importuné Bahuchara Mata, fut d’abord condamné à l’impuissance. Pour obtenir le pardon de la déesse , elle exigea qu’il fut castré, vêtu en femme et passât désormais sa vie à l’honorer.
Le temple de Bahuchara Mata se trouve à Shankhalpur (Gujarat).

Les hijras, selon la tradition, doivent sacrifier leur vie sexuelle et privilégier leur vie spirituelle.

Dans les faits, aujourd’hui, la place sociale des hijras se situe tout en bas de l’échelle sociale. On rattache également leur tradition à celle des eunuques de l’empire Moghol (16e siècle). Beaucoup d’homosexuels travestis rejoignent les communautés hijras, c’est le prix à payer là où l’homosexualité est le plus souvent cachée car considérée comme un vice.

Les communautés hijras sont dirigées par un gourou

Elles comptent le plus souvent une vingtaine de membres. L’intégration dans la communauté exige le travestissement en femme, mais s’il veut avoir plus de pouvoir, l’apprenti devra subir une émasculation complète. Aucun soin particulier ne lui sera prodigué, le risque vital est réel, la douleur atroce. Le geste symbolise la mort et la renaissance. L’homme meurt pour renaître hijra… Les hijras (eunuques) sont considérées comme de puissantes magiciennes. Toutefois, 70% des hijras n’ont pas subi l’opération et se contentent de prendre des traitements hormonaux pour féminiser leur apparence.
Ainsi, à chaque étape importante de leur vie, les Indiens demandent la bénédiction d’un hijra, et leur présence aux fêtes données pour les naissances ou les mariages. Plus le hijra a de prestige et plus sa rémunération est élevée. Non seulement, les hijras peuvent porter chance, mais elles sont musiciennes, danseuses, chanteuses et animent des spectacles recherchés.

Les hijras se réunissent chaque année à Koovagam

Ce village est situé au sud de l’Inde sur la côte est. C’est là que se tient leur festival annuel. Concours de beautés, chant, danse et théâtre sont au menu de la fête. Ce rassemblement est désormais organisé par des associations de lutte contre le SIDA (Initiative anti SIDA) et une ONG Voluntary Health Service.
Les hijras perpétuent la tradition en jouant l’épisode du Mahabharata (long poème épique, livre sacré de l’hindouisme) qui évoque leur rôle.


« Celui qui, abandonnant tous les désirs, vit libre de toute entrave personnelle et de tout égoïsme, celui-là obtient la paix » (Mahâbhârata, VI, Bhagavad-Gîtâ, II ; 71)


“Fatigués des combats sans fin entre les Kauravas et les Pandavas, les dieux décidèrent que serait déclaré vainqueur le clan qui leur sacrifierait un jeune homme. Le prince Aravan, du clan des Pandavas, se désigna mais exigea de connaître les joies du mariage avant son sacrifice. Aucun père ne voulu donner sa fille, promise à un veuvage et condamnée par la suite à vivre dans la misère. Krishna s’incarna alors, pour une nuit, en Mohini l’enchanteresse et s’unit à Aravan. C’est pourquoi chaque année, les hijras commémorent l’union de Dieu et des hommes.

« Il n’y a jamais eu un temps passé ou nous n’existions pas, il n’y aura jamais un futur ou nous cesserons d’être »

Malgré l’accroissement de leur visibilité, les hijras sont de plus en plus marginalisées comme le rapelle Laxmi, dirigeante d’une communauté à Bombay et présidente de la seule ONG dédiée aux castrats en Asie.
Laxmi mène un combat acharné pour faire reconnaître la communauté des hijras : leur donner une place réelle dans la société au lieu d’être condamnées à la mendicité, la prostitution et décimées par le sida.
Le jour Laxmi anime sa communauté et prodigue son soutien à tous ceux qui viennent demander de l’aide. La nuit, elle se métamorphose en danseuse de talent, fascine les spectateurs par sa fougue et son art consommé du geste et du regard. La danse de Laxmi entretient ainsi la ferveur du public: tout indien quelle que soit son appartenance sociale sollicite la bénédiction des Hijras pour porter bonheur à ses projets…
Aujourd’hui, en Inde, on reconnaît un troisième genre. Le passeport d’un citoyen de l’Union Indienne peut porter la mention M pour masculin, F pour féminin et E pour eunuque….

Saint Valentin, son histoire, l’histoire de sa coutume

Les deux personnages de Saint Valentin

Aujourd’hui fêté comme le saint patron des amoureux, Valentin de Rome était un prêtre chrétien qui vivait au IIIe siècle après JC. Sans doute possédait-il un puissant charisme et des dons de séducteur car il aurait charmé l’empereur lui-même, un certain Claude le Gothique, dont on ne sait pas grand chose excepté qu’il était un guerrier endurci. Des courtisans jaloux de l’influence de ce prêtre le firent arrêter et confier à un magistrat dont il parvint à guérir la fille de sa cécité avant de convertir toute sa famille… En «récompense» de ses bienfaits, l’empereur, peu soucieux d’apparaître comme une brute fit décapiter le charmeur un 14 Février.

Un autre Valentin dit de Terni

Contemporain du premier, il n’était pour sa part qu’un simple moine, son histoire légendaire est calquée sur celle du premier et tous deux auraient eu leur tombe sur la voie Flaminia de la ville éternelle.
Une version alternative existe qui prétend que Valentin mariait en secret de jeunes couples alors que l’Empereur (toujours lui) avait interdit le mariage afin de pouvoir recruter davantage de jeunes hommes pour rejoindre les rangs de son armée.

C’est l’histoire que rapporte environ un millénaire plus tard, Jacques de Voragine, un moine dominicain, archevêque de Gênes dans son ouvrage La Légende Dorée. Ce livre relate la vie des Saints et explique le pourquoi et le comment des fêtes religieuses chrétiennes. Il fut rédigé entre 1261 et 1266, il rencontra alors un vif succès, plusieurs ajouts l’enrichirent peu à peu au fil des siècles.

Des traditions païennes

Depuis la plus lointaine antiquité, la fin de l’hiver est marquée par des festivités sur le thème de l’amour et de la fécondité. C’étaient les Lupercales romaines où les jeunes gens rendaient un culte aux Dieux, notamment Junon déesse des femmes et du mariage, et Pan, le dieu de la nature.


C’est en Angleterre, au XIVe siècle que Saint Valentin est associé aux amoureux comme l’attestent les écrits de Geoffroy Chaucer (1343-1400), philosophe, poète, connu comme l’auteur des Contes de Cantorbéry. Les amoureux qui avaient pour habitude de s’envoyer de petits billets doux s’appelant «mon Valentin» et «ma Valentine»… À la même époque, un autre poète, héros des croisades Othon III de Grandson fit connaître cette coutume en France puis dans le monde latin, on connaît la suite…

Saint Valentin s’exporte

La fête de Saint Valentin est devenue très populaire en Chine et à Taïwan depuis 1980, il faut dire que cette délicate tradition génère une forte activité commerciale. Des milliards de cartes de vœux s’échangent alors, suivies de près par les ventes d’objets et services divers dédiés tout spécialement à cette fête.
Tout ou presque fait office de cadeau de Saint Valentin, du classique dîner aux chandelles, en passant par les fleurs, les bijoux et les incontournables sex toys…


Les amoureux qui voudraient se passer de ce brouhaha mercantile, sont hélas souvent rattrapés par l’obligation de célébrer cette fête, et pour certains, cela devient un véritable casse tête pour trouver le bon cadeau, sans compter qu’un oubli pourrait froisser la susceptibilité de l’être aimé. Dire «je t’aime» ne suffirait-il plus?

L’intelligence amoureuse

Puissante, mystérieuse, l’intelligence amoureuse règne sur chaque instant de nos histoires, elle influence nos choix, nos comportements et leurs conséquences. Si l’intelligence amoureuse n’est pas la clé du bonheur, elle en ouvre bien des portes…

Ovide et l’art d’aimer

Dans « l’art d’aimer » Ovide, le poète Latin, dépeint des romains et des romaines parfaitement libres de se choisir, de s’aimer et s’impliquant dans la relation amoureuse pour leur plus grand plaisir. Au fil des pages se dessine une véritable intelligence de l’amour avec en toile de fond un savant mélange de réalisme et d’idéalisme. Ni les uns ni les autres n’ignorent leurs travers, leurs ruses, mais ces trop humaines fourberies contribuent à ajouter l’indispensable touche d’humour sans laquelle la quête amoureuse perdrait de sa saveur. Les préceptes d’Ovide ont gardé toute leur actualité en traversant les siècles, et peuvent nous guider dans nos quêtes amoureuses et notre vie sentimentale.

L’intelligence amoureuse s’appuie sur un sens aigu de l’observation, allié à une perception fine et précise des émotions et des intentions de l’autre pour se déployer en subtiles stratégies orientées vers le plaisir partagé. Comme les autres formes d’intelligence relationnelle, celle-ci permet une adaptation optimale dans toute situation amoureuse.

Deux axes majeurs structurent l’intelligence amoureuse: égalité et réciprocité, quête du plaisir et sensualité

L’homme et la femme sont à égalité, c’est la condition incontournable, « à vaincre sans péril, on triomphe sans gloire », dans la séduction, la prise de risque est partagée. Que l’initiative vienne de l’un ou de l’autre, l’issue amoureuse n’est jamais garantie. Les grandes amours sont exigeantes, et dévorent sans pitié nos petites vanités et nos égoïsmes. Considérer l’autre comme un partenaire au moins aussi compétent que soi-même est une indispensable marque de respect, et d’abord de respect de soi. Mais l’égalité n’implique pas l’uniformité porteuse à terme d’ennui, ni la ressemblance source d’incompréhensions diverses.

Tous différents

Il est faux de croire que nous sommes tous semblables, certes, les humains appartiennent à la même espèce animale, mais présentent de nombreuses singularités au plan individuel. On se trompe lourdement en imaginant qu’il existe des recettes pour séduire « les hommes » ou conquérir « les femmes ». Ce qui enflamme le désir de l’un, fait fuir l’autre. La seule certitude c’est la qualité de l’attention portée à l’élu (e) de notre cœur. Les personnes qui se disent blasées passent à côté de la diversité de leurs partenaires en amour, et s’ennuient très vite ce qui les ramène à d’incessantes quêtes dont l’issue s’avère souvent frustrante. On a souvent tendance à croire que l’autre ressent la même chose que soi au même instant. Or, le bonheur fusionnel n’exige ni similitude ni synchronisation mécanique. Il s’agit d’être bien ensemble, et non d’être «pareils » ensemble. L’androgyne mythique auquel se réfère Platon dans le Banquet, n’est pas une créature faite de l’addition de deux parties semblables, mais forme un « tout » en soi. Autrement dit, tant que l’on s’obstine à se chercher en l’autre, on passe à côté du bonheur fusionnel de l’amour. Explorer la différence de l’autre est une source inépuisable de découvertes et d’émerveillements, indispensables stimulants de l’amour.

La sensualité fait partie de l’intelligence amoureuse. Les sens jouent un rôle majeur en amour, la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher, tous participent au festin de l’amour. Si nous sommes tous capables de percevoir les messages de nos sens, avec bien sûr, les variations individuelles d’acuité, en revanche, seuls les plus intelligents d’entre nous acceptent et accueillent ces informations. Il est bien évident qu’un culte de la mortification ou de l’ascétisme, interdit de passer de la sensorialité à la sensualité.

Notre intelligence amoureuse passe donc par un éveil de nos sens et une lecture hédoniste de leurs messages. Cette sensualité permet de s’impliquer dans des quêtes de plaisir, des aventures sentimentales, des projets érotiques et participe de la culture d’un jardin secret ou fleurissent rêveries et fantasmes. Cet espace créatif se nourrit de nos représentations sensorielles et de notre sensualité, il permet de faire éclore de nouvelles idées, comme de bonifier les valeurs sûres de notre capital érotique.

On l’a compris : l’intelligence amoureuse a besoin d’imagination.

Découvrir, explorer, tester l’intelligence amoureuse

Les recherches scientifiques actuelles s’accordent pour reconnaître l’existence de différentes formes d’intelligence. Chacun peut exceller dans son domaine et y faire preuve naturellement d’une grande intelligence, tout en obtenant de piètres résultats dans un autre. On peut donc affirmer que l’intelligence est toujours présente en chacun et s’exprime de façon personnelle et unique. Pendant longtemps on a assimilé l’intelligence aux performances intellectuelles : logique, mathématiques, géométriques… La notion d’intelligence émotionnelle s’est ensuite imposée et fait désormais partie de la palette. L’intelligence amoureuse apparaît aujourd’hui comme un nouveau champ de connaissances à explorer, et découvrir pour mieux se connaître, et aller vers l’épanouissement de soi. Pour prendre contact avec votre intelligence amoureuse, vous pouvez commencer par passer le test express, le résultat vous indiquera les grandes lignes, les points forts et ceux que vous pouvez développer.

Douches dorées et jeux d’eau

Pour terminer notre parcours des fantasmes les plus fréquents et curieux. Il en existe bien d’autres…

Thomas confie: « j’adore me faire arroser par ma copine, ça m’excite d’une façon incroyable… J’ai eu un peu de mal à la convaincre, mais elle a compris que cette pratique renforçait notre intimité, c’est un secret qui nous appartient.» 

Morgane partage cette expérience : « déjà toute petite, le pipi m’excitait, je trouvais toujours des occasions de faire pipi dans des endroits pas prévus pour ça, ou avec des copines. Aujourd’hui, je pratique les jeux d’eaux avec ma compagne, je la bois, c’est un lien très fort entre nous.»

Cette pratique appelée urolagnie ou ondinisme est connue de très longue date, elle consiste à boire, faire boire, arroser, se faire arroser par un(e) partenaire en train d’uriner. L’urolagnie est souvent associée aux pratiques BDSM, car elle peut être comprise comme une humiliation.
L’amateur éprouve un plaisir érotique à la fois par l’acte et par le fait de se sentir souillé notamment quand il s’agit d’une pratique en solo qui consiste à uriner dans ses vêtements, des couches culottes ou des tenues en caoutchouc. 

Il est relativement difficile d’avoir une information objective sur ce thème car on passe du moralisateur qui traite la pratique comme une paraphilie, au pornographique avec des détours d’un humour scabreux.