Gaétan témoigne 32 ans: « il y quelque temps, le jour de mon anniversaire, ma copine Laurène était tranquillement installée en train de bouquiner sur le canapé. D’un ton que je ne lui connaissais pas, elle m’ordonne de lui apporter une tasse de thé et de venir la servir. J’obéis sans protester, agréablement troublé par cette autorité. Elle exige ensuite que je m’agenouille devant elle, elle sirote son thé sans faire attention à moi, je n’ai pas le droit de bouger… Un peu mal à l’aise dans cette posture, je tente de me relever, mais elle me saisit par les cheveux et me force à me mettre à quatre pattes, puis à baisser mon pantalon. Je suis devant elle, les fesses nues, et sa main s’abat sur mon postérieur. Je me sens affreusement humilié, à la foi par la brûlure de la fessée et la honte de me retrouver ainsi à sa merci, comme un petit garçon pris en faute…. Je vois ses jolis pieds chaussés de mules en cuir verni, ses longues jambes soyeuses. J’entends sa voix moqueuse et si sensuelle, elle me maintient fermement et continue de me frapper. Mon excitation est bientôt à son comble, elle s’en aperçoit et me traite de petit vicieux. Je n’en peux plus… Elle cesse de me frapper, me caresse le sexe, toute volonté abolie, je me retrouve étendu sur le canapé, elle a noué un foulard autour de mes poignets, elle me chevauche et prend son plaisir… Gaétan conclut : j’ai adoré cela...
La fessée est une pratique très appréciée dans l’univers des fantasmes de l’homme soumis qui ainsi donne tout pouvoir à sa toute puissante Maîtresse. Les sensations cuisantes ajoutent à l’excitation à la fois au niveau du ressenti corporel et de la situation en elle-même. Ce fantasme fait partie des très nombreuses déclinaisons du « monde à l’envers » ou les femmes exercent le pouvoir sur les hommes: la gynarchie triomphante ou l’incontournable royaume de l’homo eroticus.