La sècheresse vaginale de la ménopause

Responsable de douleurs lors des rapports sexuels et donc d’une plus grande difficulté à atteindre l’orgasme, elle fait partie d’une symptomatologie plus vaste: Le syndrome génito urinaire de la ménopause (GSM pour les anglo-saxons).

Le SGUM

Il se manifeste par un certains nombre de symptôme génito-urinaires: sécheresse vaginale, démangeaisons, brûlures, irritations, fuite urinaires, cystites plus fréquentes. L’arrêt de la sécrétion d’hormones: essentiellement les œstrogènes, mais aussi de testostérone en est responsable. Il faut savoir que toute la sphère génito-urinaire contient de très nombreux récepteurs hormonaux.

Le traitement

Si un traitement hormonal substitutif est peu conseillé (voir avec son médecin traitant ou gynécologue), il existe un certain nombre de produit hormonaux vaginaux, efficaces et sans danger car il n’y pas de passage systémique (dans le corps): inserts vaginaux d’œstrogènes, crèmes, ovules contenant des œstrogènes, DHEA vaginale. Tous ces produits sont sur prescriptions après avis médical. Ils peuvent même être utilisés après cancer du sein.

Pour les anglo-saxons uniquement, il existe également une pilule orale faiblement dosée en œstrogènes: l’ospémifène (Osphena) et en europe il est commercialisé sous le nom Senshio.

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Auteur/autrice : Patrice Cudicio

Médecin

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