Elle est responsable de dyspareunie orificielle (douleur au moment de la pénétration).
Concernant la partie la plus externe de la vulve, le vestibule, c’est une forme de vulvodynie. Elle n’affecte que le partie externe de la vulve. C’est une douleur qui survient au toucher ou à une pression exercée sur celle-ci.
Les symptômes
Si le principal symptôme est une dyspareunie orificielle, elle peut survenir lors de contacts non sexuels (jean trop serré, string, mise en place d’un tampon ou encore lors d’un examen gynécologique. Elle se manifeste par des sensations de brûlure, de coupure vive, d’irritation et de contracture périnéale.
Les Causes
Selon certains « experts » du sexe, il existerait trois sous-types de vestibulodynies:
- La vestibulodynie neuroproliférative
- La vestibulodynie d’origine hormonale
- La vestibuodynie inflammatoire
La première serait causée par un trop grand nombre de terminaisons nerveuses dans le vestibule. C’est plus une croyance qu’une réalité scientifique. En effet, je ne connais pas d’étude qui ait pu permettre de le confirmer.
La seconde hormonale serait provoquée par un taux de testostérone libre trop élevé ou par une insuffisance d’œstrogène. La contraception orale pourrait être mise en cause. Là encore, il n’existe aucune preuve scientifique à ces affirmations.
Enfin l’inflammatoire qui est une une irritation chronique de la vulve.
- Infection
- Epilation trop fréquente
- Toilette intime excessive
- Sous vêtements ( surtout synthétique)
- Latex (des préservatifs)
- Rapports sexuels prolongés
- Fissures au niveau de la fourchette
- Absence de désir, donc de lubrification
- Etc… C’est une véritable enquête qui peut nécessiter un examen clinique
Le Traitement
On peut toujours modifier ou interrompre une contraception hormonale. Un gel anesthésiant ou hormonal peut être utilisé si nécessaire. L’efficacité n’est pas garantie.
Donc dans un premier temps, il s’agit d’éliminer tous les facteurs irritants et ce n’est pas toujours simple ou évident. Mais cela suffit dans un certain nombre de cas.
Mais c’est le plus souvent psycho-somatique, conséquence d’un vaginisme par absence d’intégration ou de représentations du vagin dans le schéma corporel. Si la femme sait qu’elle possède un vagin, elle est incapable de se le représenter et toute tentative de pénétration est vécue inconsciemment comme l’intrusion d’un corps étranger dans le corps et non dans une cavité de celui-ci. La pénétration lorsqu’elle existe est douloureuse. Il n’y a pas d’excitation (ce qui peut se comprendre) donc pas de lubrification. La vulve devient une sorte de plaie ouverte dans sa représentation inconsciente. Une sexothérapie utilisant l’hypnose va permettre, le plus souvent en quelques séances de réaliser cette intégration et ainsi résoudre ce problème. Il est, bien sûr, nécessaire auparavant d’avoir éliminer les possibles causes physiques.
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