C’est aussi comprendre comment et pourquoi ça ne marche pas
Notre organe sexuel le plus important est notre cerveau, les organes génitaux n’en étant que les instruments ; comme en musique, l’instrument ne sert à rien s’il n’y a pas un musicien qui sache en jouer.
Il ne s’agit pas de s’étendre sur l’anatomie ou la physiologie,
mais bien davantage de comprendre comment certains mécanismes se mettent en œuvre pour permettre à l’homme et à la femme d’avoir une relation amoureuse et sexuelle satisfaisante.
Il faut d’abord savoir que notre organe sexuel le plus important est notre cerveau, les organes génitaux n’en étant que les instruments ; comme en musique, l’instrument ne sert à rien s’il n’y a pas un musicien qui sache en jouer.
Autre chose, la sexualité dépend essentiellement du système nerveux autonome ou involontaire ; en général, si on cherche à y mettre la volonté, cela ne fonctionne plus.
Enfin, c’est un mécanisme en moins et non en plus, autrement dit l’activité sexuelle commence par une levée ou suppression d’inhibitions. Il faut être détendu, relaxé, disponible pour que l’excitation sexuelle se manifeste.
Le rôle de l’adrénaline
La plupart du temps, notre cerveau commande la sécrétion d’un neuro-transmetteur appelé Adrénaline : elle permet le maintien de la vigilance ; c’est l’état naturel. La quantité d’Adrénaline s’élève lorsqu’il y a du stress ou de l’anxiété et diminue lorsque l’on est détendu. Elle augmente le débit sanguin par dilatation des artères vers des organes comme le cœur, le cerveau et les muscles, par contre elle diminue ce même débit vers les organes digestifs et sexuels.
L’adrénaline a pour but de protéger l’organisme d’un danger
A l’époque préhistorique, elle permettait à l’homme de fuir ou de combattre les animaux sauvages ou un ennemi et on imagine facilement qu’il n’était pas opportun d’avoir une érection à ce moment là. Il se passe la même chose chez la femme bien que ce soit moins visible!
Par contre quand on est détendu, la sécrétion d’adrénaline diminue et le phénomène précédent s’inverse : par exemple à la suite d’un bon repas, il est fréquent d’être un peu somnolent ; c’est dû à une augmentation de la circulation sanguine vers les organes digestifs et une diminution vers le cerveau.
Elle transforme la surface cutanée en une sorte de carapace.
Ainsi lorsque nous sommes trop vigilants, stressés ou angoissés, nous nous transformons en «hérisson». Le moindre contact, n’est au mieux pas ressenti et au pire perçu comme désagréable.
Sur le plan sexuel, la femme a tendance à se fermer ; son désir ne peut pas s’exprimer dans de telles condition et encore moins le plaisir. Cette attitude de fermeture a pour conséquence d’empêcher la lubrification vaginale et de provoquer une contraction des muscles du périnée. Le rapport sera désagréable voire douloureux.
Le malheur est que trop souvent la femme ne veut pas s’avouer ce problème et qu’elle acceptera d’avoir des rapports dans ces conditions. Les problèmes sexuels vont s’aggraver à chaque rapport.
Chez l’homme c’est plus « simple » : il ne peut avoir une bonne érection ou d’érection du tout et son éjaculation prématurée aura tendance à s’aggraver.
Ainsi lorsque la détente physique et psychique (en fait, c’est une peu la même chose) est obtenue, les stimulations amoureuses, érotiques, sexuelles, (l’excitation) autorisent la mise en marche de cette délicate « mécanique sexuelle ». La sécrétion par le cerveau d’un autre neuro-transmetteur : la dopamine, va augmenter la circulation du sang dans les organes sexuels pour les rendre fonctionnels. L’érection se manifeste chez l’homme, la lubrification et l’« ouverture » chez la femme.
L’acte sexuel peut débuter…
Quant au plaisir et à l’orgasme c’est une autre histoire : ils dépendront du «morceau de musique » qui sera joué. N’oublions pas, cependant, que pour bien jouer il faut accorder ses instruments !