Il s’agit d’une étude récente publiée dans le Journal of Sexual Medecine ( 7 août 2023).
Selon cette étude portant sur 975 hommes essentiellement Gays et Bisexuels (moyenne d’âge : 32 ans, 1 rapport sexuel par semaine), le plaisir anal augmenterait avec la fréquence des rapports.
Ainsi à mesure que la fréquence des sodomies étaient plus importantes, de moins 10 expériences à plus de 500, les sensations de plaisirs augmentaient et passaient de 42% à 92% alors que les douleurs de pénétrations et de gênes intestinales diminuaient respectivement de 39% à 13% et de 21% à 6%.
Il semble évident que l' »entrainement » puisse jouer un rôle favorable au plaisir lors de la pénétration anale. Celui-ci nécessite une urètre postérieure, donc une prostate présente et en » bonne santé ». En effet c’est la stimulation de ce fameux point P (pour prostate) qui est responsable de la jouissance.
Il est néanmoins évident qu’un sphincter anal non préparé et non entrainé puisse être douloureux et donc parasiter le plaisir. Bien que chez certains sujets, une petite douleur augmenterait l’excitation sexuelle.
Qu’en est-il chez la femme?
Il est tout à fait possible d’extrapoler. En effet chez la femme, le plaisir anal est le même que le plaisir vaginal ( à condition d’être « vaginale »). C’est la même stimulation de l’urètre postérieure (le point G); en effet la paroi entre le vagin et le rectum est suffisamment fine pour que sa stimulation puisse se faire lors de la sodomie.
Quant aux désagréments « anodyspareunie », ils sont les mêmes que ceux des hommes.
Pratique de plus en plus courante lors de jeux sexuels, la sodomie nécessite quelques précautions, sans parler du consentement.
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