Tous parents?

Un peu de réflexion et l’IA pour faciliter le calcul, nous donne la réponse: nous appartenons tous à la même race et sommes quasiment tous cousins.

En théorie, si l’on suppose que chaque individu a eu deux parents distincts et qu’il n’y a eu ni endogamie ni perte de lignées généalogiques, le nombre d’ancêtres à la 33ème génération est de 2^33, soit environ 8 589 934 592.

Cependant, comme mentionné précédemment, il s’agit d’un nombre purement théorique et ne reflète pas la réalité pour les raisons suivantes :

  • Endogamie: La pratique du mariage entre individus apparentés réduit la diversité génétique et augmente le nombre d’ancêtres communs, ce qui diminue le nombre d’ancêtres distincts à chaque génération.
  • Mortalité infantile: Autrefois, le taux de mortalité infantile élevé entraînait la perte de nombreux enfants avant qu’ils n’atteignent l’âge de la reproduction, réduisant ainsi le nombre de lignées généalogiques potentielles.
  • Inaccessibilité des informations: Retracer un arbre généalogique sur plusieurs générations peut être difficile, voire impossible, faute de documents ou de témoignages fiables, ce qui peut conduire à une sous-estimation du nombre réel d’ancêtres.

Malgré ces limitations, le nombre d’ancêtres à la 33ème génération met en perspective la complexité de l’histoire humaine et l’immense réseau d’individus qui ont contribué à notre existence.

Il est important de noter que :

  • Si l’on considère une moyenne de 30 ans par génération, la 33ème génération nous ramène environ 1 000 ans dans le passé.
  • La population mondiale à cette époque était estimée à environ 300 millions d’habitants.
  • Le nombre d’ancêtres théorique dépasse largement la population mondiale de l’époque, ce qui met en évidence l’impact de l’endogamie et de la perte de lignées généalogiques.

En conclusion, le nombre d’ancêtres à la 33ème génération est une notion fascinante qui nous permet de comprendre l’immensité et la complexité de l’histoire humaine. Cependant, il est crucial de garder à l’esprit que ce nombre théorique ne reflète pas la réalité et que le nombre réel d’ancêtres d’un individu est influencé par divers facteurs historiques et démographiques. Néanmoins, il doit bien exister chez tout un chacun quelques ancêtres parmi ces 300 000. Probablement eux aussi des émigrés.

Auteur/autrice : Patrice Cudicio

Médecin

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