Les trois orgasmes de la femme

iris

Jusqu’à présent, la sexologie n’en évoquait que deux: l’orgasme clitoridien et l’orgasme vaginal. Un étude récente réalisée sous forme d’enquête auprès d’une centaine de femmes peut laisser supposer qu’il existe trois orgasmes. En fait la terminologie est assez impropre car l’orgasme est unique mais l’intensité du plaisir et sa diffusion dans le corps de la femme est fonction de son point de départ. Il est donc plus précis de parler d’orgasme à point de départ clitoridien et à point de départ vaginal; mais c’est là qu’il y a problème si l’on peut dire. Isabelle connaît bien sûr les orgasmes à point de départ clitoridien qu’elle peut se procurer par la masturbation, mais elle a découvert un orgasme «vaginal» lors de la pénétration qu’elle ne peut obtenir que dans une seule position. «Mon partenaire doit me pénétrer par derrière (position dite en petites cuillères), car je dois serrer très fortement les cuisses pour jouir à tel point que j’en ai parfois mal dans les cuisses.» «Mon plaisir est tout à fait comparable à celui obtenu par la stimulation directe de mon clitoris: il est intense et ne touche que la sphère génitale; je le préfère néanmoins car il représente plus ce que j’attends de ma relation amoureuse, une véritable communion avec lui.»

Cet orgasme est provoqué par une stimulation plus ou moins indirecte des structures érectiles clitoridiennes internes.

Le 3ème orgasme

Anaïs décrit à peu près la même chose sauf qu’elle a découvert un autre orgasme qui part du fond de son vagin et diffuse beaucoup plus dans le corps; il remonte dans le ventre, la poitrine et dans quelques rares cas provoque une perte transitoire de conscience. La littérature érotique appelle cela: «la petite mort». «Il est très souvent accompagné d’une sensation d’inondation vaginale brutale que je pense être une sorte d’éjaculation. Cela m’a gênée au départ surtout vis à vis de mon partenaire, mais celui-ci a su me rassurer et a trouvé cela au contraire très excitant……».

Anaïs poursuit et précise: «Je pensais connaître les deux orgasmes décrits par la sexologie, mais j’ai découvert également au cours de mes jeux sexuels un autre orgasme vaginal plus superficiel; je le ressens dans le premier tiers de mon vagin et il se rapproche beaucoup de celui que je peux ressentir  lorsque je me masturbe.»

Nous pouvons affirmer qu’il peut exister trois points de départs de l’orgasme chez la femme: un externe: clitoridien, un moyen vaginal mais en fait clitoridien et un autre moins fréquent vaginal profond dont le point de départ semble être l’urètre.

À la suite de cette enquête, il apparaît que de nombreuses femmes connaissant les deux premiers aient tendance non pas à les confondre car la stimulation est différente, mais à ne pas différencier la jouissance ressentie. Cependant dans l’enquête 60% pensent que le ressenti de cet orgasme «vaginal» moyen augmentent leur désir sexuel surtout si la découverte est récente. On peut penser que c’est la dimension relationnelle qui en accroît le désir et non le plaisir ressenti, car avec le temps le désir sexuel diminue de la même façon pour les deux types d’orgasme clitoridien d’où une diminution de la fréquence des rapports sexuels qui va rapidement provoquer des situations conflictuelles dans le couple. Enfin selon la même étude, il ne semble pas que la femme qui ressent ce plaisir attache une grande importance au contrôle de l’éjaculation de son partenaire.

Un contrôle de l’éjaculation nécessaire

Par contre les femmes qui connaissent l’orgasme vaginal profond dont on peut évaluer le nombre à 25 à 30% (mais c’est difficile de l’affirmer) semblent dire que celui-ci ne peut être obtenu que si le partenaire possède le contrôle de la survenue de son éjaculation; en effet entre le moment de la pénétration et le moment de l’orgasme, il peut facilement s’écouler 15 à 30 minutes et que la jouissance ressentie plus diffuse, plus envahissante provoque une sensation de fusion à l’être aimé, incomparable. Le désir et le plaisir s’en trouvent à chaque fois renforcés et persistent beaucoup plus dans le temps tant que le partenaire reste aimé et désirable.

À la différence de l’homme plus pulsionnel dans sa nature où désir sexuel et jouissance sont relativement liés, le désir sexuel féminin est intimement relié à son désir fusionnel et va trouver son apothéose dans l’orgasme vaginal profond. Il ne faut pas cependant que cela fasse oublier, renier ou dénigrer les autres orgasmes qui ont aussi leur importance, mais sans doute pas la même valeur ou le même sens pour la femme sexuellement épanouie qui a su en découvrir le chemin.

Ce 3ème « orgasme » n’est pas aussi naturel et spontané que les deux autres car il est le fruit d’un apprentissage conscient mais surtout inconscient. Il est ainsi possible de déclencher des orgasmes par stimulation des tétons!

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Médecine sexuelle (14/11/2023)

Papillomavirus: un homme sur cinq serait porteur un virus HPV à risque de cancer

Sur 45000 hommes testés, sexuellement actifs, 30% se sont avérés porteurs d’un virus HPV. La prévalence touche surtout les hommes jeunes, elle diminue après 50 ans. Il existe environ 200 types de virus HPV dont 12 sont considérés comme responsables de cancer. Il y aurait ainsi 20%, soit 1/5, des hommes potentiellement porteurs d’un papillomavirus cancérigène.

Nous savons que ces virus sont responsables de cancer du col de l’utérus chez la femme; ils peuvent aussi provoquer des cancers anaux et oraux pharyngés aussi bien chez l’homme que chez celle-ci.

Si une vaccination contre les HPV à plus haut risque est, désormais, recommandée chez la jeune femme avant tout rapport sexuel, il serait bon qu’elle le soit également au sexe masculin. Il est évident que le préservatif garde toute son utilité.

Pour recevoir automatiquement sur votre boite mail les derniers articles de sexologie-magazine, il vous suffit de laisser votre adresse en bas de page.

Une pilule contraceptive pour les hommes?

Ce n’est pas pour demain, bien qu’une étude américaine récente a montré l’efficacité d’une contraception non hormonale chez la souris « mâle ». À supposer que l’étude puisse porter sur un nombre suffisant d’homme avec un résultat positif, il faut environ une dizaine d’années pour une mise sur le marché du médicament.

La vasectomie semble être la méthode de contraception  » à priori définitive »privilégiée par de plus en plus d’hommes. Le nombre de vasectomie réalisée est passé de 2000 à plus de 20 000 en 10 ans(23 000 en 2021). Alors que le nombre de ligature des trompes chez la femme diminue dans me même temps passant de 31 000 à 21 000 dans le même temps. Une nouvelle technique « mini-invasive », nous venant des USA, est désormais pratiquée en France. Elle ne nécessite que quelques minutes et une anesthésie locale. Il est bon de préciser que la vasectomie n’a aucune incidence sur l’éjaculation et la libido; ce qui change, c’est l’absence de spermatozoïdes dans le sperme.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Les secrets ou mystères du plaisir sexuel féminin

Certaines-femmes-peuvent-eprouver-plusieurs-orgasmes-d-affilee_mode_une

Si la plupart des femmes peut avoir des rapports sexuels, le plaisir qu’elles peuvent en éprouver est très variable.
Comme chez l’homme, il existe chez la femme une certaine dimension mécanique ou pulsionnelle à la sexualité, sans doute moins importante malgré tout que la dimension relationnelle.
Nous pouvons ainsi définir, chez elle, trois façons d’avoir un plaisir sexuel, voire d’atteindre l’orgasme avec celui-ci. Néanmoins, il ne faut pas oublier l’importance des préliminaires, car le plaisir de la femme ne se réduit pas qu’à son sexe; en effet, la bouche, les seins, les cuisses , les fesses souvent être aussi source de plaisir. Il faut également toujours garder à l’esprit que le principal organe du plaisir est le cerveau.

La première est très mécanique

IMGP0687


C’est la stimulation du clitoris. Elle peut se faire
– par la masturbation manuelle ou à l’aide d’un sex-toy.
– en serrant de manière rythmique les cuisses croisées.
– Les caresses manuelles ou buccales du partenaire.
La dimension relationnelle est peu importante, dépendante de fantasmes plus ou moins élaborés.

La seconde est un peu moins mécanique, bien que…


– Lors de la pénétration, les mouvements de va-et-vients du pénis ou d’un sex-toy vont provoquer une stimulation indirecte du clitoris et de ses branches internes. Le point de départ de l’orgasme quant il survient est en fait clitoridien. Il nécessite souvent une stimulation intense dépendante de l’anatomie féminine, c-a-d de la taille du clitoris et des petites lèvres, de la largeur vaginale, de la tonicité du périnée, mais aussi de la largeur du pénis. Il nécessite de la part de l’homme une grande maîtrise de son éjaculation. En absence de celle-ci, elle favorise plutôt la survenue d’une éjaculation prématurée, en effet les mouvements coïtaux de la femme qui cherche son plaisir vont rendre la gestion de l’excitation masculine pour le moins compliquée surtout s’il doit se comporter en « marteau-piqueur »
– Il peut exister néanmoins une petite dimension relationnelle lié eau plaisir de s’unir à l’être aimé et à son plaisir. Cette dimension relationnelle ne peut à elle seule provoquer un orgasme.

La troisième façon selon les 20 à 30% des femmes qui le connaissent est surtout relationnelle.


Ce qui ne peut pas dire que la dimension mécanique ne soit pas présente et n’ai pas son importance. Liée à la pénétration, cette jouissance vaginale profonde trouve son point de départ dans la représentation, et l’investissement émotionnel et affectif que la femme va réussir à faire de son vagin. Faisant de celui-ci un véritable instrument de communication. Elle le vit comme le lieu où elle accueille amoureusement l’être désiré ou l’organe qui va le prendre, l’absorber, le « dévorer ». Le fond du vagin s’agrandit, se ballonise comme pour agrandir le lieu de ce désir fusionnel.
L’orgasme est d’autant plus intense qu’il n’est pas recherché, mais le fruit de ce dialogue érotique des deux sexes, l’éjaculation masculine n’étant que sa pause voluptueuse utile, mais non nécessaire!


– La taille du sexe masculin peut avoir une certaine importance, adapté à la morphologie du vagin féminin. Cette importance était déjà mentionnée par le sage indien Vâtsyâyana dans le Kâma-Sûtra.
– Il est aussi essentiel que l’homme ait une certaine maîtrise de son instrument, de son éjaculation, et il n’est plus nécessaire de jouer uniquement de la « techno » pour qu’elle accède à l’extase, à la petite mort, au septième ciel.

L’association plus ou moins importante de ces deux composantes expliquent la variabilité de l’orgasme féminin, amplifiée des capacités ou incapacités masculines. Ainsi, selon ses dispositions, circonstances, relation avec le ou la partenaire, elle aura ou n’aura pas de plaisir et ce dernier pourra être à chaque fois différent. Plus que chez l’homme, chez la femme c’est la tête qui a toujours le dernier mot! Pour la garder (sa tête), il vaut mieux éviter l’usage ou l’abus d’un certain nombre de substances plus ou moins licites ou illicites. Si le Chemsex facilite les rapports, il est plutôt une entrave à l’orgasme.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Disponible sur Amazon broché ou kindle

Dysfonction érectile: L’exercice physique aussi efficace que le Viagra?

Selon une étude récente publiée, ce mois-ci dans le Journal of Sexual Médecine, une activité physique de 3O minutes 3 fois par semaine serait aussi efficace que les IPDE5 (Viagra, Lévitra, Cialis) pour améliorer les érections.

Ainsi il a été constaté que les activités physiques aérobies comme la marche, le footing, le vélo, etc… améliorent la fonction érectile des homme quelque soit leur poids, leur état de santé et leurs antécédents médicaux.

L’étude (1)

« Les chercheurs ont parcouru la littérature scientifique et trouvé 11 essais contrôlés randomisés – un modèle d’étude de référence dans lequel les participants sont assignés au hasard pour recevoir ou non une intervention. Sur les 1 100 hommes impliqués dans les études, 600 ont été affectés à des groupes « expérimentaux » qui faisaient généralement de l’exercice pendant 30 à 60 minutes, trois à cinq fois par semaine, tandis que 500 ont été affectés à des groupes « témoins » sans plan d’exercice.

Plus la dysfonction érectile était grave, plus l’exercice était utile, ont découvert les chercheurs. Sur une échelle standardisée de 6 à 30, les hommes souffrant de dysfonction érectile sévère qui faisaient de l’exercice ont signalé une amélioration de 5 points de leur fonction érectile. Ceux souffrant de dysfonction érectile légère et modérée ont vu des améliorations de 2 et 3 points, respectivement.

En comparaison, les inhibiteurs de la phosphodiestérase-5 – comme le sildénafil (Viagra) ou le tadalafil (Cialis) – peuvent conduire à des améliorations de 4 à 8 points, notent les auteurs de l’étude. Et la thérapie de remplacement de la testostérone peut conduire à une amélioration de 2 points.« 

Explications

Nous savons que la plupart des dysfonctions érectiles a une origine vasculaire, au même titre que le plus grand nombre de maladies cardiaques: angor, infarctus , hypertension et autres maladies vasculaires. Ainsi la survenue de difficultés érectiles doit faire rechercher systématiquement d’autres maladies cardio-vasculaires.

Nous savons que l’exercice physique améliore de manière significative la qualité de la circulation du sang dans les artères. Mais peut-on affirmer que cela sera suffisant et que le médicament ne sera pas utile voire nécessaire dans un certain nombre de cas? Et quid de ceux qui ont des troubles de l’érection malgré une activité physique régulière?

Complèment d’enquête: L’angor de la Verge

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

(1)Sources

Larry E. Miller, PhD, president, founder, Miller Scientific Consulting, Johnson City, TN.Rahul Mehan, MD, founder, East Valley Urology Center; chief medical officer, Geviti, Mesa, AZ.Amy Pearlman, MD, urologist specializing in sexual and hormonal health, Prime Institute, Miami.Cleveland Clinic: « Phosphodiesterase Inhibitors. »The Journal of Sexual Health: « Effect of aerobic exercise on erectile function: systematic review and meta-analysis of randomized controlled trials. »Cite this: Exercise as Good as Viagra for ED: Study – Medscape – Oct 23, 2023.

Pour mieux comprendre le plaisir féminin

Cette étude réalisée par IRM fonctionnelle permet de mieux comprendre les mécanismes cérébraux du plaisir féminin.

LOCALISATION DU CLITORIS, DU VAGIN ET DU COL DE L’UTÉRUS AU NIVEAU DU CORTEX SENSITIF: MISE EN ÉVIDENCE PAR IRM FONCTIONNELLE.

Barry R. Komisaruk, PhD,*† Nan Wise, LCSW,* Eleni Frangos, BA,* Wen-Ching Liu, PhD,1† Kachina Allen, PhD,* and Stuart Brody, PhD‡ *Department of Psychology, Rutgers University, Newark, NJ, USA; †Department of Radiology, New Jersey Medical School, University of Medicine and Dentistry of New Jersey, Newark, NJ, USA; ‡School of Social Sciences, University of the West of Scotland, Paisley, UK

Objet de l’étude: Cette étude a pour objet de cartographier les zones du cortex sensoriel correspondantes aux clitoris, vagin, col de l’utérus et tétons en vue d’une compréhension des systèmes neuraux sous jacents de la réaction sexuelle.

Méthode: En utilisant l’IRM fonctionnelle, les auteurs ont cartographié les zones corticales activées lors d’une auto-stimulation du clitoris, du vagin, du col et des tétons. Se référant à l’homonculus, ils ont aussi cartographié le pouce et le gros orteil.

Principal outil du mesures: Le principal outil de mesure pour cette étude a été l’IRM fonctionnelle des régions du cerveau activées à l’aide de différents stimuli sensoriels.

Résultats: L’auto-stimulation du clitoris, du vagin et du col active différentes régions du cortex sensoriel, toutes regroupées dans le cortex médian au niveau du lobe paracentral médian. L’auto-stimulation des tétons active également le cortex génital sensoriel (comme le thoracique) de l’homonculus.

Conclusion: La cartographie du cortex génital sensoriel, jusqu’alors identifiée par le classique homonculus de Penfield avait été uniquement réalisée chez l’homme par stimulation électrique du cerveau. L’étude a permis, pour la première fois dans la littérature, de la vérifier chez la femme au moyen d’une auto-stimulation du clitoris, du vagin et du col de l’utérus: grâce à l’IRM fonctionnelle les régions cérébrales concernées ont pu être clairement observées.

Les régions du cortex sensoriel du clitoris, vagin et col concernées sont distinctes, car innervées par différentes afférences nerveuses correspondant à différents comportements.

L’activation du cortex génital sensoriel par une auto-stimulation des tétons reste inexpliquée mais suggère des bases neurologiques chez les femmes possédant cette compétence érogène.

Commentaire.Cette étude est exemplaire; elle apporte la preuve que la femme peut ressentir des orgasmes à point de départ différents ce qui contredit formellement le point de vue prétendant  que si la femme tire du plaisir de la stimulation vaginale, c’est uniquement par stimulation du clitoris pour reprendre les propos de Beverly Whipple de l’Université Rutgers. Mais l’observation clinique permet d’affirmer que certaines femmes peuvent éprouver un orgasme clitoridien lors de la pénétration; celui-ci est décrit  par les femmes qui l’ont expérimenté comme différent de l’orgasme vaginal «profond». La stimulation du col pose quelques questions; en effet lors d’une excitation intense, la ballonisation du tiers postérieur du vagin par ascension de l’utérus limite les possibilités de stimulation. Mais on peut supposer que la perception qu’a la femme de ce phénomène puisse jouer un rôle dans le représentation des modalités de son plaisir. Quant à l’implication des tétons, si elle ne semble pas répondre à une logique anatomo-physiologique, elle pourrait s’expliquer par la notion d’érotisation du corps. Nous savons que sous l’influence d’un certain nombre de stimuli répétitifs et valorisés sur le plan émotionnel et cognitif, de nouvelles connections inter-neuronales peuvent se mettre en place. Dr Patrice CUDICIO

N’oublions jamais que chez l’être humain, le principal instrument du plaisir est son cerveau.

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

L’orgasme simultané: mythe ou réalité?

Fréquent dans la fantasmatique amoureuse hétérosexuelle, il relève du grand « art ». Vouloir le rechercher à tout pris est sans aucun doute la meilleure façon pour ne jamais le découvrir. Certains, que j’appelle les « mécaniciens du sexe » ont décrit une position censée permettre l’orgasme simultanée: le CAT.

Le CAT ou technique d’alignement coïtal.

C’est une position relativement classique puisqu’il s’agit de la position du missionnaire légèrement modifiée: L’homme étant placé en position supérieure, sa partenaire allongée sur le dos, les cuisses écartées, le pénis doit prendre une orientation relativement verticale afin de maintenir une pression de la racine de la verge sur le clitoris. Les mouvements de va et vient étant inutiles, il s’agit de réaliser plutôt un frottement où les deux corps se coordonnent (c’est comme moudre du maïs selon la terminologie de son « inventeur »Edward Eichel). On comprend bien que même s’il y a pénétration, il s’agit pour la femme d’un orgasme clitoridien.

Il existe une variante, un peu moins contraignante pour l’homme qui n’a plus besoin de se maintenir, les bras tendus. Elle consiste à inverser la position des jambes: la femme serre les cuisses alors que l’homme écarte les siennes. Mais cela nécessite quelques conditions: Un pénis de taille suffisante et un pubis féminin pas trop « développé ». On comprend pourquoi.

Ce n’est pas pour autant que l’orgasme simultané soit garanti. Mais vous pouvez toujours essayer.

Les conditions d’un orgasme simultané

Si le CAT peut faciliter l’obtention pour la femme d’un orgasme à point de départ clitoridien, il n’est pas sûr que l’homme y trouve totalement son compte du fait d’une gymnastique un peu contraignante. Il arrivera probablement à éjaculer au moment de la jouissance de sa partenaire, mais peut-on vraiment parler d’orgasme?

En fait l’orgasme simultané dépend pour l’essentiel de l’homme qui doit avoir:

  • une parfaite connaissance de la montée et des limites de sa propre excitation
  • une parfaite maîtrise de son éjaculation
  • une parfaite connaissance de la montée du plaisir de sa partenaire
  • une connaissance des signes annonciateurs de la jouissance de celle-ci.

Et bien sûr la femme ne doit pas avoir de difficulté à obtenir des orgasmes à point de départ vaginal.

Connaissant cela il sera capable de se « lâcher », de s’abandonner au bon moment. Et n’oublions jamais que notre principal organe sexuel se situe dans notre cerveau!

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

Epilation intégrale du maillot: une bonne ou mauvaise idée?

Un peu d’histoire pour commencer…

En effet l’épilation intégrale qui ne se limitait pas qu’au maillot et au sexe féminin est une vielle histoire… S’il est difficile d’avoir des sources préhistoriques (on a pu néanmoins trouver quelques instruments pouvant faire office de rasoir) l’antiquité en commençant par l’égyptienne nous apporte quelques informations.

Il était, en effet d’usage de raser intégralement le corps, des pieds à la tête: tout y passait, même le crâne et les sourcils. ce qui n’empêchait pas de mettre des postiches.

On sait que chez les grecs, la barbe était un signe de virilité. Cela ne concernait pas le système pileux qui était systématiquement éliminé. Les romains ont par la suite suivi ces mêmes usages. Par contre ils n’aimaient ni la barbe ni les moustaches. Il était s’usage pour une femme de s’épiler totalement avant toute activité sexuelle.  Ovide dans l’Art d’aimer a écrit : « Qu’un bouc farouche ne devait pas loger sous vos aisselles et que vos jambes ne devaient pas être hérissées de poils rudes ». Les poils étaient rattachés à l »animalité » la barbarie. Bref… on n’était pas civilisé si on avait des poils…

Au moyen âge

Le christianisme, toujours répressif vis à vis des mœurs trop libertins de l’antiquité ne saurait laisser les femmes trop tentatrices. Donc plus question d’épilation sauf que nos « braves chevaliers » revenus des croisades ont remis au goût du jour cette épilation toujours d’usage au moyen orient, mais sur un mode essentiellement féminin. Par la suite sous Louis XIV, l’épilation intégrale allait se retrouver dans l’aristocratie, mais guère dans les classes populaires.

De nos jours

C’est le bikini qui a remis au gout du jour une épilation qui n’était pas forcément intégrale au niveau du maillot. Si aujourd’hui, il n’y a plus vraiment de règles, nombreuses sont les femmes qui s’épilent intégralement. Quant aux hommes, ils commencent à s’y mettre également sous l’influence probable des milieux Gays. On ne peut nier l’influence de l’image pornographique qui montre le sexe de l’homme aussi bien que celui de la femme totalement glabre.

Une bonne ou mauvaise idée?

Si on exclut la question de mode, l’épilation donne l’impression d’un corps plus propre, plus lisse. Il est évident qu’un sexe féminin épilé évoque au regard de l’homme une disponibilité sexuelle, des possibilités au libertinage, le poils représentant aux yeux de beaucoup une entrave, une gêne aux jeux sexuels. Il est vrai que le cunilingus est plus facile et agréable sans poils et cela sans vouloir entrer dans des détails odorants!

Un risque pour sa santé?

Néanmoins, selon certains experts, l’épilation intégrale du maillot favoriseraient les IST. Selon le Dr Bohbot: « Chez les femmes épilées, le risque d’attraper (…) de l’herpès, la syphilis ou des condylomes est multiplié par 2,6. Même pour des infections (…) comme les chlamydias, le risque est multiplié par 1,7. (…) Ainsi que des infections de type viral, comme le papillomavirus, responsable du cancer du col de l’utérus » 

Sans mettre en doute ces chiffres, ce n’est pas aussi simple que cela. En effet cette épilation a une connotation sexuelle et il est fort probable que les tenants et tenantes de cette usage ont une activité sexuelle plus riche et plus débridée qui favorise naturellement un risque plus important d’IST. Sans oublier que la technique utilisée pour l’épilation peut fragiliser la peau, facilitant l’entrée microbienne ou virale. Il est donc préférable d’éviter « les parties de jambes en l’air » immédiatement après une épilation et surtout de prendre les précautions d’usage: préservatifs, examen biologique si nécessaire, bonne hygiène.

Les barbus feraient-ils moins d’angine que les autres? Peut-être un sujet de thèse!

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

Corps et Physiologie 5: Questions et Réponses

Le plaisir et l’orgasme

Sebastien : j’ai 22 ans et j’ai une amie depuis deux ans, elle me dit qu’elle éprouve beaucoup de plaisir quand on fait l’amour, mais comment savoir si elle atteint l’orgasme ?

A moins de placer des électrodes au niveau de certaines parties de son cerveau, on ne peut jamais être certain de l’orgasme de sa partenaire ; il s’agit d’une expérience subjective. Maintenant, certaines manifestations corporelles et attitudes de celle-ci peuvent donner quelques indications sur sa satisfaction et son plaisir. La simulation est malheureusement fréquente. Si l’hypersensibilité du clitoris à la suite de manifestations orgasmiques permet d’affirmer dans la majorité des cas la réalité de la jouissance, ce n’est plus le cas lors de la pénétration. Nombreuses sont les femmes qui simulent le plaisir pour différentes raisons: abréger la durée d’un rapport sexuel peu agréable, voire désagréable, ne pas décevoir son partenaire et surtout « être un bon coup », plus valorisant dans une société où l’individu est souvent devenu un produit de consommation!

Le point G

Vanessa : j’ai 28 ans, je vis avec mon ami et nous nous aimons. Nous avons beaucoup de plaisir à faire l’amour et j’arrive facilement à l’orgasme quand il me caresse. Mais, je n’arrive pas à savoir où est mon point G, et je voudrais savoir si c’est indispensable de le stimuler pour avoir des orgasmes profonds.

Position pour stimuler le « point G »

S’il existe dans la paroi antérieure du vagin près de l’urètre une zone richement vascularisée, particulièrement sensible qui « gonfle » et devient turgescente au moment de l’excitation, elle ne peut pas se résumer à un « point G » mais plutôt à une zone. Le « G » correspond au nom de son « inventeur » le Dr Graffenberg. En fait, il semblerait que le plaisir vaginal naisse au niveau de l’urètre postérieure comme chez l’homme (le point P accessible lors de pénétration anale) ; mais tout le vagin peut être excité et devenir une source de jouissance, bien qu’il ne possède pas une innervation aussi riche que celle du clitoris ou de la zone en question. Le plaisir vaginal dépend de la façon dont la femme a réussi ou non à habiter son vagin et si elle a su y déposer des représentations positives, pour ne pas dire ses émotions. La stimulation du clitoris par la masturbation ou par le partenaire provoque chez 6 femmes sur 10 un orgasme tout à fait satisfaisant. Le vaginal est plus difficile à obtenir car moins mécanique.

Éjaculation prématurée, une question de sensibilité

Jacques : J’ai 35 ans, et j’ai un problème d’éjaculation prématurée, il m’arrive même d’éjaculer avant qu’il y ait eu un rapport. Quand je me masturbe, cela va très vite, mais je n’ai pas ce problème. Ma compagne et moi, nous voulons avoir une sexualité soit plus satisfaisante, et je suis prêt à suivre une thérapie en ce sens. J’ai toujours eu ce problème, je ne me souviens pas d’avoir vraiment réussi à prendre mon temps. D’ailleurs, dans la vie, je suis stressé presque en permanence et je « speed » du matin au soir. 

Dans la culture orientale, on apprend que le plaisir est lié à l’attente de celui-ci et que l’aptitude à rester maître de ses tensions sexuelles est la voie qui conduit à l’extase. Par contre, dans la culture occidentale, il en va tout autrement, ce qui a encore été renforcé par Freud et certains de ses disciples pour lesquels la rétention (retenir ses tensions sexuelles et autres) est une source de traumatisme physique ou psychique.
Bien sûr, votre stress , votre style « speed », et votre éjaculation prématurée sont différents aspects d’une attitude face à la vie… Il existe des moyens qui vont vous aider à changer, déjà, quelques connaissances pour mieux comprendre nos perceptions:
Très schématiquement, on distingue deux aspects de notre sensibilité :
– La sensibilité extéroceptive qui nous permet de ressentir des choses extérieures à notre corps.
– La sensibilité proprioceptive qui nous permet de ressentir notre corps à travers ses contacts avec l’extérieur.
Quand vous vous masturbez, vous sentez davantage votre sexe avec votre main, plutôt que l’inverse. Vous continuez à faire la même chose quand vous avez un rapport sexuel ; en fait vous continuez à vous masturbez : vous avez simplement remplacer votre main par le sexe de votre partenaire.
Essayez de caresser le sexe de votre compagne avec votre propre sexe. Quand vous parviendrez à cette perception, vous ressentirez moins votre sexe et l’utiliserez plus efficacement au grand plaisir de votre partenaire, et vous aurez accompli la plus grande partie du chemin vers la maîtrise de votre excitation. 
Une approche comme l’hypnose peut vous apprendre à vous relaxer, à modifier vos représentations de l’acte et vous apporter un soutien très efficace.

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

Corps et Physiologie sexuelle 4 : Questions et Réponses

Ne cherchez pas l’orgasme à tout prix

Jocelyne : J’ai 50 ans, je suis restée seule pendant cinq ans sans avoir eu de rapports sexuels. Il y a un an, j’ai rencontré un homme de mon âge avec qui je m’entends très bien, mais hélas, je souffre d’un manque d’appétit sexuel. En fait, je l’aime et j’ai envie de faire l’amour avec lui, mais je n’arrive pas à l’orgasme…N’est-ce pas un peu ridicule à mon âge que de vouloir du plaisir sexuel ?

Il n’y a pas d’âge pour découvrir un plaisir qui participe à l’équilibre et à la santé, autant sur le plan physique que psychologique. Cependant, chercher à tout prix à atteindre l’orgasme, c’est souvent le meilleur moyen de ne pas y arriver du tout. C’est un peu comme l’insomnie, plus on cherche à dormir et moins on y arrive. Par ailleurs, il ne faut pas oublier l’influence de la ménopause sur la sexualité ; un traitement hormonal substitutif peut être utile, voire nécessaire. Enfin une bonne entente et une communication sincère avec votre ami vous aideront à vous épanouir.
Consulter le dossier sur le plaisir féminin

Je simule le plaisir

Amandine : J’ai 20 ans, et non seulement je n’ai jamais éprouvé de plaisir mais en plus je souffre à la pénétration, même juste avec un doigt. J’en suis arrivée à simuler, à mentir car je ne peux pas l’avouer à mon ami, qui est très gentil et fait tout ce qu’il peut. Comment sortir de cette impasse?

Vous souffrez d’un vaginisme, c’est une contraction involontaire des muscles qui entourent votre vagin. Cette contraction est due à des mécanismes inconscients, et la peur de la pénétration s’y rajoute en raison de la douleur. Au niveau inconscient les choses se passent « comme si » vous n’aviez pas de vagin, il n’est pas ou peu représenté dans votre schéma corporel. Votre organisme se « défend » alors contre toute intrusion et son signal est la douleur que vous ressentez.
Votre difficulté peut être résolue en quelques semaines par une hypnothérapie, ensuite, la recherche du plaisir et l’accès à l’orgasme seront possibles.

Que se passe-t-il quand on a un orgasme ?

Laure : J’ai 28 ans, je voudrais savoir ce qu’il se passe au niveau du corps quand on atteint l’orgasme? 

L’orgasme est une expérience personnelle qui se caractérise par une montée du plaisir, une phase de paroxysme, voire d’extase, suivie d’une période de résolution, de détente. C’est une expérience psychique qui se manifeste au niveau physique : imaginez une sphère, une sorte de bulle, qui occupe une partie de votre corps et dont le centre est votre sexe ( la verge ou le clitoris). Pendant que vous faites l’amour vous accumulez de l’énergie dans cette sphère et, au bout de quelque temps, les « parois » de la « sphère » seront tellement tendues qu’elles ne « résisteront » plus, ce sera l’explosion orgasmique.
Chez l’homme l’orgasme se manifeste généralement par l’éjaculation, elle est provoquée par des contractions réflexes de l’urètre et des muscles du périnée. Toutefois, l’éjaculation n’est pas pour autant synonyme d’orgasme, qui reste une expérience psychique. Il n’est pas nécessaire d’éjaculer pour jouir. Certains hommes comme certaines femmes parviennent à maintenir leur plaisir pendant de longues minutes.
Chez la femme, l’orgasme se manifeste aussi par une suite de contractions involontaires des muscles du périnée. D’abord très puissantes, elles diminuent ensuite progressivement d’intensité. Parfois même, la femme « éjacule » sans pour autant que sa jouissance dépende de la quantité ou de l’absence de liquide secrété par ses glandes situées autour de l’urètre. Chez la femme, l’orgasme ne se limite pas à la sphère génitale, le corps entier peut être secoué de spasmes, de tremblements, de cris ou de larmes…Il existe, chez la femme, des orgasmes à point de départ clitoridien, les plus fréquents et les plus faciles à obtenir et des orgasmes à point de départ vaginal, plus complexes à obtenir.

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

Sur Amazon, format kindle

Corps et Physiologie sexuelle 3: Questions et Réponses

Suis-je frigide ?

Charlotte : J’ai 40 ans et j’ai été mariée pendant 18 ans sans avoir jamais connu le plaisir. Je suis maintenant veuve depuis deux ans et j’ai rencontré un homme avec lequel je voudrais refaire ma vie. Mais je suis très inquiète car s’il savait que je suis frigide, ce serait la rupture. Je ne sais pas quoi faire et cela ma gêne d’en parler à mon médecin.

Ce qu’on appelle la « frigidité » c’est l’absence de désir (anaphrodisie) et de plaisir. Il ne faut pas confondre cependant le plaisir et l’orgasme, beaucoup de femmes éprouvent un grand plaisir à faire l’amour, sans nécessairement atteindre l’orgasme. Il y a deux sortes d’orgasmes, le clitoridien que 60 % des femmes connaissent, c’est le plus facile à atteindre, tandis que le second type d’orgasme, vaginal, est moins fréquent et plus difficile à découvrir. Il ne faut pas chercher à simuler mais parler sincèrement à votre ami. Si vous êtes à l’aise avec lui, vous devez lui parler de votre vie sexuelle antérieure et de vos doutes actuels. Vous allez devoir « réapprendre » votre corps, et découvrir le plaisir dans votre nouvelle relation. Le désir est quelque chose de complexe ; un article y ait déjà consacré sur le site.

Atteindre l’orgasme vaginal

Nadia 25 ans : Lorsque je fais l’amour, je n’arrive pas à atteindre l’orgasme profond, pourtant mon ami est très amoureux, il prend tout son temps. Je n’arrête pas d’y penser et je me sens nulle. Que faire ?

La connaissance de soi, aussi bien sur le plan anatomique que physiologique est la première étape vers l’orgasme profond. Vous pourrez utiliser toutes les ressources de plaisir de votre corps lorsque vous en aurez une représentation mentale efficace. C’est un peu comme s’il y avait un mode d’emploi de ce corps, il faut le déchiffrer, le comprendre : à quoi peut bien servir le vagin ? Cette question fait resurgir les croyances et les cognitions venues de l’enfance, de l’adolescence, et des premières expériences sexuelles. Certaines femmes n’ont de leur vagin que la représentation d’un organe reproducteur, ce qui est faux car les organes reproducteurs féminins sont essentiellement l’utérus et les ovaires. Le vagin est un organe de communication sexuelle, et on peut donc apprendre à s’en servir pour éprouver du plaisir. Beaucoup de femmes vivent encore les rapports sexuels de façon passive et croient que la pénétration et les mouvements de va et vient doivent suffire pour les conduire au septième ciel ! Pourtant, vous pouvez investir un projet de plaisir personnel avec votre vagin. Essayez d’analyser ce que vous faites avec votre bouche quand vous embrassez passionnément votre ami, comparez ce que vous faites avec votre vagin pendant l’amour…Prenez son sexe avec le vôtre comme vous prenez sa main avec la vôtre et imaginez qu’un courant puisse lui transmettre vos pensées les plus tendres, les plus amoureuses, les plus secrètes

La masturbation peut-elle nuire à la prostate ?

Thomas : Arrivés à la quarantaine, mon épouse et moi n’avons plus beaucoup de rapports sexuels, elle n’arrive jamais à atteindre l’orgasme. Pourtant, j’ai une bonne érection et je suis capable de la faire durer très longtemps ! Je suis donc obligé de me masturber une à deux fois par semaine, pour apaiser mes fantasmes. Cela peut-il nuire à la prostate ?

Tout d’abord, l’orgasme féminin ne dépend pas uniquement de la durée du rapport, bien que cela fasse partie des conditions nécessaires. Le plaisir sexuel, cela se passe beaucoup « dans la tête », d’ailleurs, vous vous en rendez bien compte puisque vous utilisez des fantasmes lors de vos masturbations. N’oubliez pas cependant que les fantasmes féminins sont souvent très différents des fantasmes masculins. Par ailleurs, pour compenser une sexualité insatisfaisante, il peut être utile de se masturber, le faire une à deux fois par semaine n’a rien de pathologique. Enfin, soyez rassuré, la masturbation n’a aucune incidence sur la prostate ; au contraire, certaines études récentes, ont montré qu’il y avait moins de cancer prostatique chez les hommes qui avaient une éjaculation régulière

Une question à poser: rubrique commentaires en bas de page.

Vous voulez consulter: Sexothérapeute-Hypnothérapeute

Sur Amazon, format kindle