DE L’IMAGERIE ÉROTIQUE AUX POSITIONS SEXUELLES

Comment ne plus être éjaculateur précoce

Il s’agit donc de transformer une sexualité naturellement destinée à la reproduction en une sexualité ludique. Un apprentissage est nécessaire car, et sans vouloir se répéter: l’éjaculation prématurée n’est pas une maladie.

Il faut agir sur les quatre facteurs qui influencent la survenue de l’éjaculation, même s’ils n’ont pas tous la même importance selon les personnes.

Le stress

Le premier facteur que nous détaillerons ici est le stress, l’angoisse de l’échec ou de la performance. Il est relativement récent dans l’histoire du trouble. C’est la médiatisation de l’éjaculation prématurée qui en est sans aucun doute le responsable. La notion de norme s’est développée, et, de ce fait, celle d' »anormalité ». Il y a encore  une trentaine d’années, cette notion n’existait pas. L’éjaculation rapide était considérée comme normale chez l’homme jeune, puis elle ralentissait progressivement avec l’âge, l’expérience, etc… On éjaculait en 3 à 4 minutes la plupart du temps, avec des variations individuelles et circonstancielles. C’était normal. Aujourd’hui, le discours normatif et l’exemple pornographique sont passés par là. Le stress, par l’action de ses neuromédiateurs, peut raccourcir ce temps et le faire tomber à 1 minute ou 30 secondes. Parfois, l’éjaculation peut se produire avant toute pénétration (ante-portas). Le Priligy® ou dapoxetine n’agit que sur ce facteur stress. C’est ce qui explique son action très relative, voire inexistante: aucun espoir de dépasser les 4 minutes fatidiques!

Le seuil

Le second facteur qui influence la survenue de l’éjaculation correspond à une notion de seuil qu’il ne faut pas dépasser: c’est le seuil d’inévitabilité éjaculatoire. Il faut bien comprendre qu’il est impossible d’agir directement sur la survenue de son éjaculation. Elle ne se déclenche que lorsque l’excitation a atteint un certain seuil: c’est un réflexe. Nous ne pouvons agir que sur l’excitation elle-même. Lorsque l’on sent que l’on va éjaculer, c’est déjà trop tard. Ce qui est ressenti n’est pas le risque, mais le début de l’éjaculation. Apprendre à étalonner son excitation est déjà commencer à la maîtriser, mais ce n’est pas suffisant. Les thérapies comportementales n’agissent que sur ce point.  C’est le cas du squeeze qui consiste à serrer la base du gland, de contracter les muscles de son périnée, ou encore du stop and go de Kaplan . Les conseils de certains sexologues, qui demandent de se masturber pour essayer de prolonger l’acte, vont dans le même sens. On réduit l’excitation, mais trop souvent pour aggraver la situation après…

Changer le mode d’emploi

C’est la métaphore du violoncelle: « le corps de la femme est comme un violoncelle. Dans son sexe se trouvent les cordes, l’homme est le musicien et son pénis est l’archet. » Ce qui doit vibrer, ce sont les cordes et non l’archet. C’est là que se trouve véritablement le secret de la maîtrise de l’éjaculation. Nous sommes naturellement programmés pour jouir et éjaculer rapidement, afin de favoriser la survie de l’espèce. Le sens premier du rapport est la reproduction. Pour faciliter les choses, la nature a fait en sorte que nous ayons plus tendance à nous caresser le pénis avec le vagin, comme on le fait avec sa main lors de la masturbation. Et c’est bien là le problème! Il nous faut concevoir notre sexe comme un instrument que l’on prend en main et que l’on utilise pour le plaisir de sa ou son partenaire; le sens véritable du rapport est la relation. Ainsi peut-on considérer les deux sexes comme deux prises de courant: la mâle et la femelle. C’est le courant que l’on fait passer qui est important, et non les prises. Sur le plan théorique, cela semble facile; mais en pratique ce n’est pas évident. Il existe toutefois des moyens efficaces d’y remédier.

Rôle de la partenaire

Le dernier point important à gérer est le plaisir, la jouissance du ou de la partenaire. Quand il ou elle commence à manifester les premiers signes de la montée de jouissance, il faut garder le plus possible une position d’observateur de son plaisir. Ne vous laissez surtout pas « embarquer », car vous risquez de jouir trop tôt. Un chef d’orchestre tient toujours la « baguette! ». Mentalement, c’est vous qui lui faite l’amour. Vous êtes attentif à toutes les informations sur la montée de son plaisir: respiration, gémissements, mouvements, etc….

La technique la plus efficace est l’hypnose, car elle agit à la fois sur le stress, le seuil et le mode d’emploi. Elle permet en quelques séances avec l’aide d’un ou d’une sexothérapeute pratiquant cet art de résoudre cette difficulté en quelques semaines et peut-être avec un peu d’entrainement et de persévérance de devenir un artiste

L’éjaculation précoce


Ou comment deux célèbres sexologues américains: William Masters et Virginia Johnson ont inventé une nouvelle maladie en publiant leur premier livre, Human Sexual Response en 1966! L’ouvrage fut traduit en Français, quelques années plus tard, par le Dr Michel Meignant, suivi quelques années après par Human Sexual Inadequacy. L’histoire est savoureuse, si l’on peut dire, car elle a plongé des millions d’hommes dans le désespoir dans l’angoisse en créant de toute pièce un problème qui n’existait pas auparavant. Ils ont néanmoins le mérite d’être parmi les premiers à aborder scientifiquement la sexualité.
Explications: L’homme est naturellement programmé pour éjaculer rapidement. C’est une question de survie de l’espèce et la naissance d’un enfant une finalité. Chez l’homme jeune, l’excitation est rapide, le plaisir intense, facilitant ainsi la survenue de l’éjaculation. La jeunesse permet une récupération rapide, il peut ainsi remettre facilement le « couvert ». Cela ne semblait guère poser de problème à la partenaire à l’époque. Bien sûr, elle ne « grimpait pas aux rideaux » lors de la pénétration, mais arrivait assez facilement à l’orgasme avec son clitoris. Quelques femmes américaines ont trouvé cela injuste (nous étions aux débuts de l’émancipation féminine). Il n’est pas normal que l’homme puisse jouir lors de la pénétration, alors qu’elles non! C’est de la faute à l’homme qui éjacule trop rapidement! Un mécanisme naturel, physiologique était en train de se transformer en problème qu’il fallait à tout pris résoudre!
Je dois reconnaître qu’à l’époque, commençant ma formation en sexologie, je suis tombé moi aussi dans le panneau.…

Alors comment passer d’une sexualité se reproduction naturelle à une sexualité ludique ?

Ce n’est pas aussi simple que cela, mais il est possible d‘apprendre à se maîtriser en quelques semaines avec un bon(ne) sexothérapeute.

La suite demain

Produits aphrodisiaques : une promesse paradisiaque ?

Du nom d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour, les substances aphrodisiaques ont accompagné l’évolution de chaque peuple et de chaque culture aux quatre coins de la planète. Ainsi, selon les disponibilités de chaque région, maints produits naturels et aliments ont acquis la réputation de stimuler le désir sexuel. Or, il a été démontré que pour les rares substances possédant une réelle vertu « aphrodisiaque », les dommages collatéraux et toxiques sont importants.

Les substances « naturelles »

Ainsi la Cantharide, nom d’une mouche espagnole, provoque une importante irritation inflammatoire des voies urinaires avec une congestion du pénis et donc une érection au prix d’un risque d’hémorragie rénale voire même d’arrêt cardiaque ! Les morts subites lors des fameux festins orgiaques à la Cantharide du marquis de Sade en témoignent. 

Quant aux amphétamines, leur capacité de désinhibition violente du désir sexuel est largement contrecarrée par des effets secondaires également hautement contraignants. 

La Mandragore, plante d’origine méditerranéenne surtout célèbre pour sa forme phallique, recèlerait elle aussi de nombreuses substances toxiques. 

Si la noix Muscade potentialiserait de façon incertaine le désir, les crampes qu’elle entraîne sont bien plus évidentes. De même que l’intoxication à fortes doses. 

Idem pour le bois bandé, dont les propriétés vasodilatatrices n’ont jamais été scientifiquement prouvées, mais dont les effets secondaires eux, ont bien été démontrés. 

Le ginseng, aphrodisiaque de renommée internationale, n’a jamais prouvé son efficacité. 

La noix vomique, quant à elle, contenant de la strychnine et souvent combinée au ginseng, aurait certes un effet stimulant mais aussi extrêmement dangereux. 

Enfin, la corne de rhinocéros et autres dérivés d’origine animale n’ont aucune efficacité si ce n’est leur effet placebo. Ils sont responsables du braconnage et disparition de nombreuses espèces animales.

Un danger pour la santé

Il est donc plus judicieux d’éviter de tels produits aux conséquences plus délétères que bienfaitrices. Si les aliments à réputation aphrodisiaque ne sont pas plus efficaces sur le plan physiologique de la fonction sexuelle, leur forme symbolique et la stimulation des sens qui en résulte emportent les amants dans un monde érotique bien plus sain et ludique qu’une quelconque pilule aux constituants inconnus et potentiellement dangereuse.

N’oublions pas qu’en ayant une bonne hygiène de vie, les fantasmes, la créativité, la sensualité, les jeux et les caresses sont les aphrodisiaques les plus efficaces. Pimenter sa vie sexuelle, briser la routine, «booster » son imaginaire sont les clefs du désir. 

La pilule du bonheur

Certaines personnes attribuent à tort le terme aphrodisiaque à certains médicaments facilitateurs de l’acte amoureux. Il faut savoir que les médicaments à propriétés aphrodisiaques n’existent pas. Chaque médicament possède une fonction spécifique, la yohimbine et les IPDE5 (Viagra, Cialis, Levitra) vont faciliter l’érection ( en fait ils ne provoquent pas l’érection, mais empêchent de la perdre)par leur action vasodilatatrice; les hormones chez la femme ménopausée facilitent la lubrification, etc… Il est cependant vrai que l’aide apportée par ces médicaments, améliorent la confiance en soi et l’image de soi. Elle a une répercussion psychologique indirecte à « effet aphrodisiaque » .

Depuis l’avènement des IPDE5 , la yohimbine, vasodilatateur extrait de l’écorce d’un arbre africain, fut délaissée du fait de ses nombreux effets secondaires (puissant laxatif à dose efficace) et contre-indications. Nous devons rappeler que les médicaments d’aide à l’érection ne règlent que les problèmes d’érection d’une personne désirante mais non les problèmes conflictuels d’un couple. De plus, certaines contre-indications sont à connaître, et son usage doit être expliqué correctement. Ce qui implique une prescription par un médecin et non simplement une recommandation du pharmacien.

Explications…

Il faut comprendre que l’activité sexuelle est le résultat d’une desinhibition. La nature a fait en sorte que dans certaines circonstances de la vie, variables d’une personne à l’autre, celle-ci se produise. Les seules substances actives sont donc des produits à action desinhibitrice comme l’alcool ou autres substances utilisées dans le Chemsex. Elles peuvent en effet faciliter (à petite dose) mais ne provoque pas de désir. Leur autre effet sur le plan sexuel, nettement moins intéressant, est de provoquer des troubles de l’érection et de diminuer ou d’empêcher l’orgasme, la jouissance. De plus, elles représentent un risque important sur la santé.

Les phéromones: une arnaque?

On voit fleurir depuis quelques temps des publicités vantant les merveilleux pouvoirs attractifs de parfums masculins dopés aux phéromones. Ils sont sensés donner à la gente masculine un extraordinaire pouvoir attractif. Si les phéromones sont, en effet, efficaces chez les insectes et la plupart des animaux à quatre pattes, elles n’ont aucune action sur l’odorat des femmes. Notre bipèdie qui s’est développée depuis l’apparition des hominidés a eu pour conséquence de provoquer une atrophie du noyau voméro-nasal (structure sensible à ces substances, situé dans le nez). Il n’est pratiquement plus fonctionnel.

En conclusion: aucune efficacité sauf pour le vendeur. Donc à éviter si vous ne voulez pas passer pour un ……

En collaboration avec le Dr Sandrine Atallah

Votre chéri est-il un bon coup?

Pour nous les femmes

Bien sûr, quelle question ! Mais bon, même si vous l’adorez votre chéri, il a peut être une ou deux faiblesses quand même non…? Pour le savoir faites ce test ! Juste pour rire on vous dit tout…

1). La première fois qu’il vous a invitée à dîner c’était :
a) Au Mac Do, parce qu’il a vu tout de suite que vous étiez une fille cool. Et d’ailleurs, l’important c’est de se voir, non ? 1
b) Dans un petit restaurant italien près de chez lui, genre tagliatelles et bougies. D’ailleurs ça tombe bien, parce que le patron le connaît très bien: et vous vous êtes Caroline, c’est ça ? Ou Natacha…2
c) Chez lui parce qu’il adore cuisiner. Au fait, vous avez déjà goûté le sauté de poularde farci aux truffes thaïlandaises? 3


2). Vous vous souvenez avec émotion de votre première nuit avec lui, vraiment c’était…

a) Comme le clafouti de Belle maman : c’est hyper bon mais on reste un peu sur sa faim (quand il y en a pour 2 il n’y en n’a pas pour 6). 1
b) Comme un dîner chez Bocuse : c’est surprenant et envoûtant, on en veut toujours plus…3
c) Comme la fois ou vous avez mis la pizza dans le micro ondes avec le sachet en plastique : on se dit qu’on fera mieux la prochaine fois. 2


3). C’est vendredi soir, votre homme est un peu fatigué et…panne. Damned. Pour rattraper le coup il a fallu :
a) Deux litres d’huile parfumée pour le génial massage qu’il vous a fait pendant que vous vous endormiez. 3
b) Le ranimer pendant 20 minutes : sinon après ça il aurait fait la tronche pendant 10 ans. 2
b) Lui apprendre à coudre une poche intérieur dans son caleçon, pour le viagra d’urgence. 1


4). Quand il vous fait l’amour c’est parfait, bien sûr. Pourtant, vous n’aimez pas trop quand :

a) Il s’arrête pour faire une pause. C’est vrai, il ne peut pas déjà avoir soif au bout d’une heure et demi ?! 3
b) Il fait des trucs bizarres, comme frétiller comme un poisson dans une poêle à frire (il est vraiment obligé de faire ça ?) 2
c) Il pose des questions tout le temps, genre « et comme ça tu aimes ? Et là ? Et Làààà ? » 1


5). Chéri est dans la salle de bain : subrepticement vous vous glissez dans son placard…

a) Ouf ! Sa garde robe est plutôt sympa, même assez élégante malgré quelques loupés. Genre le pull chaussette rayé rose et noir, vous n’aimez pas trop. 1
b) Merveille ! Style classe ou cool, tout est parfait. 3
c) Ah… ? Un petit shopping ensemble cet aprèm’2


6). C’est bientôt votre anniversaire, et votre homme se pose la question cruciale du cadeau :
a) Vous le laissez faire en toute confiance. Il a du tact et il dois vous connaître suffisamment ! 3
b) Vous lui décrivez en détail ce dont vous ne voulez pas, histoire de restreindre les possibilités de gaffe. (« Oh le joli cactus avec des fleurs en plastique ! ») 1
c) Hors de question de le laisser tout seul, vous prévoyez la journée pour aller faire les courses avec lui. Vous avez encore le souvenir brûlant de Marie-Jennifer au Premier de l’an : « Oh, il m’a offert ça à moi aussi ! » 2


7). A la maison il cuisine :
a) Le petit dèj’ : c’est toujours lui qui met la dosette dans la cafetière. 2
b) Mal. Mais bon il veut s’améliorer depuis qu’il a acheté « Les moules-frites pour les nuls ». 1
c) De temps en temps, suivant vos humeurs, ça vous est bien égal à tous les deux ! 3


8). Votre chéri adore vous faire l’amour :
a) A 17 heures. Il a toujours une demi heure avant sa réunion avec la compta’, et comme vos bureaux sont à côté…1
b) Le matin, ou le midi, ou le soir… C’est pas pour le temps que ça prend ! 2
c) Quand il sent que vous en avez très envie, c’est-à-dire tout le temps. Sauf devant Derick.3


9). En pleine action, il s’arrête tout à coup au bout d’une minute vingt-cinq :
a) Il s’excuse, il est désolé mais il était crevé. Vous n’êtes pas trop déçue ?1
b) Poisson d’avril ! (super, il feintait !) 3
c) Alors, heureuse ? (Damned il ne feintait pas.)2


10). En amour, votre homme aime par dessus tout la brouette sino-coréenne, position compliquée et qui vous fait toujours un peu mal.

a) Vous la lui faites parfois, quand vous en avez envie et après deux heures d’assouplissements obligés. 3
b) Vous la lui faites à chaque fois. Il faut bien pimenter un peu les choses, sinon ça deviendrait vite rasoir ! 1
c) Vous la lui faites quand il le demande, c’est pas très agréable mais bon, sinon il serait frustré…?2


11). Parfois, il lit…
a) FHM, et ça tombe bien parce que Jean-Maxime lui en a justement refilé deux douzaines à mettre dans les toilettes. Depuis, il n’en sort plus que pour se nourrir. 2
b) Chasse à cours magazine, et c’est sympa parce qu’il pourra en parler avec oncle Gégé à Noël. Plutôt qu’avec vous. 1
c) Elle : tant mieux vous aussi ! Donc il n’y a aucune raison pour qu’il passe à côté des petits cœurs que vous avez dessinés sur les pages modes de cette semaine. 3


12). Quand il enlève son pantalon, votre homme vous dévoile :

a) De sublimes caleçons Dior. Forcément puisque c’est vous qui les avez achetés, et vu le prix que vous les avez payés, il aurait pu au moins enlever l’étiquette. 1
b) Son caleçon de l’équipe de France, celui qu’il lave lui-même à la main avec la lessive « spéciale strings ultra délicats ». 2
c) Boxer or nothing. Il a des principes quand même !  3


13). Ce samedi soir, votre chéri sort avec enthousiasme deux pizzas surgelées et contemple le programme télé avec amour. Cruellement délaissée, vous boudez. Réaction :
a) « Tu fais la tête ? Tu préfères qu’on commande des sushis ? » 1
b)  « Tu fais la tête ? Tu préfères me laisser avec la télé et aller faire une soirée copines-Chardonnay-concombres ? » 2
c) « Tu fais la tête ? Tu préfères qu’on révise ensemble l’article « pizzas et Kama Sutra » que j’ai posé sur ton bureau ? 3


14). Au bout de quelques mois, il vous fait part d’un de ses fantasmes : une partie à trois avec Maud-Cindy, sa copine louche. Hors de question ! Réaction :
a) Il est un peu déçu mais bon, c’est pas grave, il n’insistera pas. A moins que…et si Jean-Régis participe aussi… 1
b) Il est très déçu, alors il insiste, il insiste et il insiste : ne soyez donc pas si coincée il vous dit ! 2
c) Vous avez cru que c’était une question ? Non il vous parlait de lui, c’est tout. Alors maintenant, c’est à vous de lui raconter des trucs ! 3


15). Pour votre homme, les copains c’est :
a) Pour se détendre, rigoler un peu et faire une soirée « entre mecs » de temps en temps. Très peu pour vous, vu qu’on n’a pas encore inventé la pizza à 0 %. 1
b) Absolument sacré, sous peine de rupture pour cause d’étouffement spirituel. Sa devise : « âââââvouâââr un bon copaiiiiiiinnn… ». 2
c) Dans la case  « vie sociale », celle qui vient juste après « vie amoureuse ». 3


16). Après vous avoir fait l’amour, votre chéri adore :
a)Vous prendre dans ses bras et recommencer. 3
b) Vous prendre dans ses bras et s’endormir en sentant votre parfum. 1
c) Vous prendre dans ses bras pour récupérer la télécommande qui a glissé, là, sous vos fesses. 2


17). Vous le faites toujours craquer, mais il vous trouve irrésistiblement sexy quand :
a) Vous portez sa guêpière rouge et noir, avec les franges et les galons dorés. D’ailleurs, bon sang vous aimeriez bien savoir où il a dégoté ce truc là ! (Non, peut être pas, en fait). 2
b) Vous vous la jouez « jupe droite-talons aiguilles », façon working girl prête à tout. Avec ça, aucun risque de se tromper : ça fait fantasmer tous les mecs ce truc là. 1
c) Aucun soucis à l’horizon, nul dîner chez Belle maman, nul coup de fil de la votre : vous rayonnez. Débordante de confiance en vous, vous le faites fondre sous votre regard de braise…3

Résultats


Vous avez une majorité de  : 2
Apparemment il n’a pas inventé le Kama Sutra, et il n’a pas franchement tout compris aux ascenseurs vers le septième ciel. Bon d’accord, on est un peu sévère, mais admettez que son style ne vous fait guère grimper au rideau ! Trop sûr de lui, ou au contraire trop timide, il n’est pas assez à l’écoute de vos réactions et vous êtes sans doute parfois amenée à simuler (vous pouvez avouer, on ne vous en voudra pas…). Votre homme est trop à l’écoute de ses propres sensations pour se préoccuper de ce qui se passe chez vous. Pour lui, il est acquis que vous prenez du plaisir, qu’il vous le donne, et que vous êtes parfaitement satisfaite (puisque vous lui faites toujours un câlin après !). Bref, une petite mise au point s’impose, du genre « ça j’aime, ça j’aime pas ». Faites lui comprendre que l’amour, plus ça dur, plus c’est épanouissant pour les deux partenaires. Plus il vous donnera de plaisir et plus il ne aura, plus il se retiendra et plus ça sera fort. Il faut donc apprendre à dialoguer pour renforcer la connaissance de l’autre et la compréhension mutuelle. Et s’il ne veut pas faire un effort ? Tant pis pour lui : un de perdu…


Vous avez une majorité de  1 Peut mieux faire. Vous pouvez le garder car il a envie de s’améliorer, mais il faut le guider et l’inciter à faire encore mieux ! Votre homme est curieux de se qui se passe chez vous, mais il ne s’y prend pas toujours comme il faut. Lui rappeler gentiment le BA ba n’est souvent pas une mauvaise chose (Non, 14 minutes 23 avec les préliminaire ce n’est pas « un temps honorable »). Encore une fois le dialogue est la chose essentielle, faites lui part de vos fantasmes, plutôt que de vous concentrer sur les siens, et incitez-le à se retenir pendant la relation. L’important est qu’il ne soit pas à la recherche de son propre plaisir mais tienne mieux compte de vos sensations (vous y arrivez bien, vous !), et lui aussi y trouvera un plaisir accru. 


Vous avez une majorité de  3 Formidable. En deux mots : il faut s’y accrocher et l’empêcher de se sauver ! Votre homme sait d’instinct ce qui vous fait plaisir. Prendre son temps, parler : il a parfaitement intégré les notions essentielles. Il fait preuve d’assez d’assurance et d’imagination pour vous mettre d’emblée en confiance, et, pour lui, vous vous sentez prêtes à faire ce que vous n’aviez jamais fait auparavant. Bref, les nuits sont torrides et se prolongent dans la journée : il est génial. La seule chose qu’on vous conseille, c’est de bien l’agripper parce que d’autres auront sûrement envie de vous l’emprunter pour essayer !

Réalisation Sofia Hudic

Les premiers manuels de sexe viennent de Chine

Dès le 3ème siècle avant JC,

dans la Chine ancienne, circulent des livres de recettes sexuelles: les « manuels de sexe », recueils de recettes pour une vie sexuelle conforme aux principes du Tao. L’expression « Tao de l’art d’aimer » se réfère à cet art de vivre.

Une vie sexuelle active et satisfaisante

est en effet une sorte d’assurance vie. Plus on s’y plonge avec délectation, plus on augmente sa longévité, et par là son prestige. La sexualité est certes orientée vers la procréation, mais s’inscrit sans doute bien davantage dans des parcours à la fois plus hédonistes et surtout plus spirituels. L’accomplissement de soi, passe par une vie sexuelle active et épanouie. Le Tao de l’art d’aimer apparaît dans la Chine ancienne à l’époque ou la société évolue du matriarcat vers le patriarcat, les hommes et les femmes sont alors sur un pied d’égalité en tant que partenaires sexuels. La sexualité n’est jamais considérée comme un péché, mais comme un phénomène naturel.

Le Taoïsme

s’intéresse au plaisir de la femme, le rôle de l’homme est de l’y conduire, ce qui suppose de sa part la maîtrise de son excitation, le contrôle de l’éjaculation, et un sens de l’observation développé. La voie du Tao est celle de l’harmonie et de l’équilibre, nul ne saurait être lésé dans l’échange sexuel…
De nombreux symboles vont venir s’attacher à la représentation de l’homme, le Tigre blanc et de la femme le Dragon Vert. Peu à peu, le confucianisme pudibond viendra attribuer à l’homme une suprématie démesurée . Pourtant, les manuels de sexe ne seront pas rangés au placard, mais réservés aux ébats des époux et plus particulièrement destinés à l’homme.
A l’origine, le terme « yin » désigne tout ce qui se rapporte au sexe, ce n’est que plus tardivement qu’on lui attribue une signification purement féminine. L’expression « yin tao » signifie « principes de la vie sexuelle ». Ces manuels mettent en exergue l’inépuisable source d’énergie que représente la femme, et donc, c’est en puisant à cette source que l’homme accroît sa propre vitalité et peut même devenir immortel. Pour mettre en pratique ces principes, l’homme doit avoir de nombreuses partenaires et les satisfaire toutes… L’union sexuelle symbolise l’union de la Terre et du Ciel.

Les manuels de sexe

traitent de la meilleure façon de faire l’amour, de faire durer l’acte sexuel, de se donner du plaisir, d’avoir une descendance et de conserver une bonne santé. Ces livres sont tout à fait pratiques, illustrés de dessins précis, ils sont destinés aux couples débutants, les conseils s’adressent autant à l’homme qu’à la femme, mais celle-ci est souvent présentée dans un rôle d’initiatrice, sans doute en référence à un très ancien matriarcat. Le Manuel de sexe fait partie du «trousseau » de la fiancée…

Le livre de Sou Nu

surnommé aussi « La fille de la candeur » n’a jamais été retrouvé, mais il y est fait référence dans une collection de biographies de personnages immortels attribués à Lieo Hsiang (77 – 6 avant JC). La 63ème biographie met en scène une femme nommée Nu Ki, tenancière d’un débit de boissons qui reçut un jour de la part d’un immortel en visite chez elle, en paiement de ses fameux breuvages, le Livre de la Fille de Candeur.
Quand elle le lut, elle comprit qu’il expliquait l’art de nourrir la nature et celui des rapports sexuels. Elle recopia les passages importants, et fit aménager en grand secret une chambre à coucher dans son arrière boutique. Quand ce fut fait, elle y reçut de beaux jeunes gens qui vinrent y déguster ses liqueurs et se prêter aux exercices conseillés dans le livre. La légende veut que, après trente ans de ce régime, Nu Ki semblait encore plus jeune, plus fraîche, qu’à vingt ans. Or, l’immortel revint la voir et lui dit : « dérober le Tao et l’étudier sans un maître, c’est comme avoir des ailes et ne pas être capable de voler ! » Alors, Nu Ki laissa sa boutique et partit en compagnie de l’immortel, nul ne les revit…

Sou-Nu fut la plus célèbre des initiatrices de l’empereur Houang-Ti, grâce à son précieux manuel qui explique en détails les réactions de la femme et ce que l’homme doit faire pour la conduire à l’orgasme. Sou Nu décrit 5 réactions typiques :


« Si la femme désire l’union, l’homme voit sa respiration se modifier.
Si elle désire qu’il la pénètre, ses narines se dilatent et sa bouche s’entr’ouvre.
Si elle désire que monte la marée du Yin, son corps frémit et elle le serre étroitement.
Si elle aspire ardemment à être tout à fait satisfaite, elle transpire abondamment.
Si son désir a été comblé, son corps se détend et elle a les yeux clos comme si elle dormait profondément
. »

Les manuels de sexe étaient illustrés et demeuraient près du lit, pour qu’on puisse les consulter et enhardir les plus pudiques. Les plus anciens de ces manuels, datent de l’époque Han, et se présentent sous forme de dialogues entre l’Empereur et l’une de ses initiatrices, voire aussi un Maître. Ces ouvrages inspirés du Tao recueillent l’approbation des confucianistes car ils sont supposés ne concerner que les relations sexuelles entre époux…
Il existe cependant un autre regard sur ces manuels : une lecture ésotérique et alchimique. Les symboles utilisés se réfèrent en effet à un savoir alchimique complexe, et pour réaliser leur grand œuvre l’homme et la femme devront n’en doutons pas, effectuer de nombreuses tentatives sur cette voie d’accomplissement.

Malgré diverses formes de répression à commencer par les interdictions imposées par la doctrine confucéenne, toutes les époques verront surgir des groupes mystico sectaires, prônant une activité sexuelle ritualisée dans le but d’accéder à une voie d’harmonie spirituelle, et même d’atteindre l’immortalité. le Taoïsme, affirmait que l’homme et la femme pouvaient accroître leur énergie, et leur longévité en faisant l’amour, ce qui fut à l’origine de nombreux groupes mystiques pratiquant l’acte sexuel en groupe. Depuis le second siècle de notre ère, jusqu’aux environs de 1950, plusieurs groupes se formèrent qui furent réprimés par les autorités en place…

L’hymen, voile de chasteté ou d’hypocrisie? Vécu des femmes orientales

Si en occident, et à quelques rares exceptions près, la virginité prénuptiale n’effleure même pas l’esprit des futurs conjoints, dans nos contrées en revanche, la question est autrement plus sensible. En effet, qu’elles soient chrétiennes, musulmanes ou autre, de nombreuses femmes du Moyen-Orient se retrouvent confrontées à une obligation d’« hymen saignant à point » lors de la nuit de noce… Et pour cela, tous les moyens sont bons, quitte à remplir les poches des gynécologues ou à emprunter la porte de derrière… La virginité, conception largement éculée voire rétrograde en occident est toujours un sujet d’actualité dans la plupart des milieux orientaux traditionnels. Ce prérequis (qui en plus ne s’applique qu’aux femmes et non aux hommes célibataires qui eux n’ont de cesse de se vanter de leurs exploits sexuels !) nous laisse bien perplexe… En effet, si les hommes de ces sociétés sont actifs sexuellement et que les femmes sont vierges au mariage, il manque nécessairement un membre à notre équation ! Mais pour mieux appréhender tous les éléments de notre problématique actuelle, essayons de délimiter les contours du concept de virginité au 21e siècle.

Un hymen faussement sacralisé

D’après le petit Larousse, la virginité est l’état d’une personne vierge, qui n’a jamais eu de relations sexuelles. L’hymen, quant à lui, est une membrane plus ou moins épaisse et souple, formant un diaphragme entre le vagin et la vulve. Il est perforé d’un orifice qui permet au sang menstruel de s’écouler. Il n’a aucune utilité physiologique réelle et peut même être absent à la naissance. Au cours du premier rapport sexuel, l’orifice hyménéal est élargi par des déchirures plus ou moins importantes qui peuvent saigner. Mais ces déchirures peuvent tout aussi bien survenir durant l’enfance, à la suite d’une chute ou d’autres activités physiques usuelles, comme faire de la bicyclette, de la gymnastique ou de l’équitation, ou durant l’âge adulte du fait de l’utilisation maladroite d’un tampon, etc… Par ailleurs, certains hymens sont dits complaisants (voir schémas). Ils permettent la pénétration sans déchirures ni saignements, du fait de leur élasticité. D’autres sont scléreux et épais, rendent la pénétration extrêmement douloureuse voir impossible. La défloration (ou dépucelage) désigne donc le premier rapport sexuel pénétrant de la verge dans le vagin.Il provoque habituellement la déchirure de l’hymen. Ce dernier, une fois défloré, persiste en tant que lambeaux tout autour de l’orifice vaginal.

L’on déduit de ces définitions et descriptions anatomiques,

que la présence ou l’absence de l’hymen ne prouve en aucune façon l’absence de rapports sexuels vaginaux préalables au premier acte. Et par suite ne prouve rien non plus quant à la soi-disant pureté et innocence de la femme non mariée… Malheureusement, virginité et hymen sont abusivement confondus, puisqu’une femme peut tout à fait avoir été sexuellement active tout en préservant son hymen, notamment en cas de pénétration anale ou de pratiques bucco-génitales. Ainsi, hymen intact et chasteté sont loin d’être synonymes. Les conservateurs de tout poil peuvent penser ce qu’ils veulent, ces pratiques existent et sont largement répandues.

Une définition controversée

Si au moyen orient, virginité rime avec hymen, le concept de virginité en occident résulte d’un mélange, voire d’un amalgame de critères paradoxaux et subjectifs. Les conservateurs américains parlent plutôt d’une virginité émotionnelle non liée à l’acte proprement dit. Ainsi, on peut avoir été sexuellement actif (ou active) par le passé, le regretter (ou pas), et s’abstenir à nouveau dans une nouvelle «virginité». En d’autres termes, abstinence, chasteté et virginité convergent plus ou moins vers une même échelle de valeurs, valeurs personnelles, choisies et soi-disant non religieuses. Cependant, si certaines églises occidentales ont réussi à convaincre leurs ouailles du choix éclairé et assumé de la chasteté à l’aide d’un subterfuge moral, la femme orientale n’a souvent d’autre choix que de falsifier sa virginité.

Une virginité qu’il faut prouver

Quand elle ne se marie plus à seize ans et qu’elle suit des études universitaires dans les grandes villes, il est parfois difficile pour cette jeune femme de résister aux tentations de la chair ou aux pressions du petit ami qui, comble de l’hypocrisie, ne l’épousera sans doute pas par la suite puisqu’elle a perdu sa virginité…avec lui ! On marche véritablement sur la tête ! Déflorées par amour, par contrainte morale, ou même parfois accidentellement. Certaines d’entre elles ont la possibilité d’avouer en confiance leur passé au fiancé et de démarrer leur vie maritale sur les bases solides de la franchise et du partage, d’autres les plus nombreuses n’ont d’autre issue que le mensonge. Ces femmes écartelées entre leur épanouissement dans un monde sexualisé à outrance et leur respects des traditions optent bon gré mal gré pour la chirurgie, dans le but d’éviter la mort sociale qui plane au-dessus de leur tête comme une épée de Damoclès moralisatrice. Ayant en tête tant de mariages annulés, de jeunes femmes répudiées et de scandales familiaux du fait même d’un hymen manquant à l’appel, cette solution pourtant si hypocrite leur semble être leur seule planche de salut. Ne nous voilons pas la face : les rapports prénuptiaux ne sont pas un phénomène nouveau comme certains voudraient nous le faire croire en arguant d’un poncif pointant du doigt la « dépravation occidentale ». Même les anciens avaient leurs recettes et remèdes afin de masquer la « faute de l’impure » et déclencher un saignement lors de la fameuse pénétration nuptiale.

Des produits corrosifs tels que l’écorce de grenadine ou l’alun étaient préparés en décoction et appliqués avec de la laine de mouton au niveau du vagin ! Cette préparation asséchait tellement les muqueuses et induisait une irritation si intense que l’intromission de la verge provoquait nécessairement un saignement…De nos jours, même si l’idée de gruger son mari afin de sauver son mariage reste la même, les moyens utilisés sont moins dangereux mais plus coûteux.

La chirurgie réparatrice de l’hymen, la voie du salut

Répertoriée parmi les chirurgies plastiques, la chirurgie réparatrice de l’hymen est un acte médical simple et anodin, qui est de plus en plus facturé à la tête du client… Abus de la médecine peut-être, comme beaucoup de chirurgies esthétiques, cette intervention est de plus en plus en vogue dans le bassin méditerranéen… Elle permet la reconstruction naturelle de l’hymen sans traces visibles.

Il existe deux techniques possibles : l’hymenorraphie et l’hymenoplastie.

La première est une réfection de l’hymen à l’aide de fil résorbable qui encercle l’hymen et sur lequel on tire. Mais elle est provisoire et doit être faite quelques jours avant le jour J selon le type de fils utilisés. L’autre opération consiste à placer une greffe de peau à la place de l’hymen déchiré, sorte d’hymen artificiel. Elle est durable et doit être pratiquée bien avant la nuit de noces. Si, parmi celles qui ont recours à ce genre de simulacre, certaines sont vraiment en situation de détresse, menacées par leur famille ou en quête d’une réparation suite à un viol, d’autres trouvent plus simples de jouer à la sainte n’y touche que de devoir justifier leur passé. Certains gynécologues beyrouthins( l’autrice est libanaise n.d.r.) ont de très bonnes «clientes », qui reviennent les voir plusieurs fois avant leur jour J !

Nombre d’entre eux témoignent d’une demande en hausse de la part d’une clientèle chrétienne comme musulmane, ayant goûté à tous les plaisirs «branchés » de la capitale et qui souhaite « se racheter une conduite » pour une vie bien rangée avec un époux à tendance macho-conservatrice, qui recherche une vierge à épouser. Paradoxalement, les hommes concernés sont tout à fait au courant de telles pratiques, mais préfèrent vivre dans le fantasme de l’épouse pure et innocente qui ne connaîtra qu’eux…

La sodomie, la deuxième issue de secours

Quant à celles qui désirent préserver leur hymen sans avoir recours à la chirurgie, mais sans perdre leur amoureux du moment, elles en viennent à adopter des comportements sexuels alternatifs (sodomie, fellation, etc…) et souvent même à les proposer… Il est curieux de constater combien la sodomie est une chose courante dans nos sociétés « conservatrices », tandis qu’elle ne conserve qu’une place assez particulière et marginale pour les couples occidentaux débutants. Par ailleurs, si le coït anal préserve une certaine virginité vaginale, il présente un haut risque de transmission d’IST, d’autant que l’usage du préservatif est loin de s’être généralisé dans nos contrées.

«Ni-Putes Ni-soumises » ??? Difficile de discerner entre les victimes de leurs sociétés paradoxales, déchirées entre traditions et modernisme, et les actrices consentantes de ce jeu de dupe basé sur les apparences trompeuses et factices… Mais pour jouer, il faut être deux… si les hommes orientaux étaient fair-play, les femmes ne le seraient-elles pas également ? Il ne s’agit pas ici d’amorcer un débat sociétal, sexiste, religieux ou moral sur le sujet. Force est cependant de constater que sous les apprêts d’une société relativement ouverte d’esprit et égalitaire, transparaît en filigrane un nombre incalculable de barrières, de frontières invisibles, et de passages obligées ayant trait à la sexualité, dont on fait semblant de se départir tout en continuant à les appliquer, voire à les subir.

Dr Sandrine Atallah

Le sexe mâle serait-il fragile?

Pas si sûr!

Depuis quelques années, de nombreux articles dressent le portrait d’un homme affaibli, fragilisé dans sa sexualité.

Beaucoup se plaisent à le dire, l’émancipation de la femme n’est pas source d’épanouissement pour l’homme. Il fut un temps où ce dernier était «puissant». A tel point que lorsque la femme ne le trouvait pas assez, elle se devait de simuler son plaisir pour ne pas heurter la sensibilité de son partenaire. A cette époque, l’homme était une machine à faire l’amour, machine du tout biologique sans raté (mais pas sans à-coups). A tel point qu’il pouvait appréhender son sexe comme un prolongement de sa personne voire une entité extériorisée (un objet ?) source de plaisir inconditionnel pour ses dames. Un problème ? Rien de plus facile, il suffisait de réparer la mécanique.

La prise de conscience pour l’homme de la sexualité des femmes pouvait être aussi ludique l’a fait redescendre de son nuage. Les femmes veulent autre chose, elles veulent jouir pour de vrai : on s’engage alors sur la voie de la performance. Aïe ! Mais comment faire si ce sont elles qui demandent ? Le corps médical a résolu en partie le problème : mise sur le marché des IPDE5 (Viagra, Cialis, Levitra et génériques…. Ces messieurs sont rassurés, leur belle mécanique peut repartir sur commande.

Mais rien n’y fait, ce n’est toujours pas la solution miracle tant attendue. Les difficultés persistent. Sauf que là, Monsieur n’est plus d’accord, il sent le piège : dévoilement de son intimité, préoccupation de sa partenaire, demande de performance et de résultat…

Mais où va-t-on ? Veut-on lui retirer sa virilité ?

Pour vous, Mesdames, vos conjoints ne sont plus un tout mais seulement un sex-toy organique. Vous vous en contentez à moins qu’ils ne défaillent. Les magazines féminins construisent la figure d’une femme doublement «libérée » : elle veut jouir dans les cadres inchangés de la sexualité sexiste et être une consommatrice « décomplexée » . La femme castratrice, la femme couguar fait peur, les fait fuir.

Quel revirement de situation, l’homme devient proie et objet sexuel à son tour.

Ainsi, les partenaires sont devenus adversaires sur le terrain de la sexualité. C’est à celui qui jouira le plus fort. La sexualité se pratique en solo, chacun dans son coin :

 » je dois bander pour qu’elle jouisse! » « je dois jouir pour qu’il bande! » .

Cela dit, l’homme a de la ressource et sait apprendre du passé. Il ne va pas lâcher aussi facilement sa position de « dominant ». Si on regarde autour de soi, ne voit-on pas poindre les Mouvements de Défense des Hommes Fragiles ? La migraine du soir ou l’abstinence masculine émerge dans les ménages. Pour se protéger d’éventuelles désillusions ? Ou tout simplement pour affirmer, de nouveau, leur pouvoir de domination comme le rapporte Michelle Boiron. Après avoir perverti les hommes pendants des siècles, les femmes les fragiliseraient à présent. Que certains se sentent le devoir de trouver des explications aux menus tracas de leurs semblables est compréhensible. Par contre, que certaines trouvent leurs justifications acceptable, est plus discutable. N’ouvrons pas la porte à de nouvelles polémiques délétères pour le couple (8).

Aussi, Mesdames, puisqu’on vous attribue la cause de tous les maux de tête à venir de vos partenaires plus «fragiles », laissez-leur le temps de s’habituer à votre sexualité qu’ils découvrent bien malgré eux.

Sébastien Philippe psycho-sexologue

LA CHIRURGIE PLASTIQUE DES PETITES LÈVRES ou LABIAPLASTIE

Qu’est-ce qui incite les femmes à demander une chirurgie plastique des petites lèvres?

La chirurgie plastique des petites lèvres est devenue ces derniers temps une demande plus fréquente que par le passé.
Une étude américaine publiée en 2008, mais réalisée entre 2005 et 2007 dans un centre américain a montré qu’au cours de cette période 131 femmes avaient subi une réduction chirurgicale des petites lèvres.
La moyenne d’âge de ces femmes était de 35,7 ans et étaient mère de 1 à 2 enfants.
À la suite de cette étude, 3 groupes de femmes ont été définis, en fonction du motif de la demande.
Le premier groupe recouvrant 37% de celles-ci l’avait demandé pour des motifs purement esthétiques.
Le 2ème groupe de l’ordre de 32 % recouvrait les femmes dont la demande était purement fonctionnelle comme une gêne ressentie au port de certains vêtements trop seyants, ou lors de certaines activités physiques ou sportives: jogging, velo, ou lors de rapport sexuel (une ou deux lèvres s’invaginant au moment de la pénétration et lors des mouvements de va et vient pendant le coït).
Le 3ème groupe de 31 % rassemblait un mélange des deux motifs précédents.
Dans le 3ème groupe, il a pu être noté l’influence d’éléments extérieurs comme le ou la partenaire: 7,5 % des cas pour les premiers et 5 % des cas pour les secondes.
Il est noté que pour l’ensemble du groupe 93,1% des femmes l’on fait pour des raisons purement personnelles alors que 6, 9 % des femmes admettaient avoir été influencées par leur partenaire.
La saillie des petites lèvres débordant ainsi les grandes lèvres semble pouvoir concerner de nombreuses femmes aussi bien sur un plan fonctionnel qu’esthétique. Il peut concerner l’une ou les deux lèvres, être symétrique ou asymétrique et d’importance variable. L’origine peut être congénitale, ou acquise, d’origine hormonale, essentiellement sous une influence androgénique (la testostérone), manuelle provoquée par des étirements volontaires ou involontaires, ou encore irritative.

Une autre étude portant sur 163 femmes interrogées après avoir subi une réduction chirurgicale des petites lèvres a montré que c’était dans 87% des cas pour une raison esthétique, dans 65% des cas pour des raisons d’inconfort au port de certains vêtements, dans 26% pour une gêne lors de pratiques sportives et 43% pour dyspareunie orificielle (douleur lors de la pénétration).

Qu’est-ce qui justifie cette intervention?

Beaucoup considère que la réduction de taille des petites lèvres est justifiée lors qu’il s’agit de douleur ou d’inconfort lors du port de certains vêtements ou lors de certaines activités physiques ou sexuelles, celle-ci leur semble moins justifiée sur des critères purement esthétiques.
Une autre étude toujours américaine portant sur 3627 femmes a montré que les femmes qui avaient une meilleure image d’elle-même avaient une plus grande activité sexuelle, prenaient plus d’initiatives , avaient plus d’orgasmes, plus de relations sexuelle lumière allumée, n’étaient pas gênées d’être nues devant leur partenaire et étaient plus à l’aise pour expérimenter des positions moins classiques.
Malheureusement, il existe peu d’études sur l’éventuelle relation entre l’image qu’à la femme de son sexe et son activité sexuelle.
Il est possible de comprendre que certaines femmes puissent être gênées si elles ne se sentent pas à l’aise devant l’image qu’elles ont de leur appareil génital externe, vulve et vagin. On peut de demander si le modèle pornographique (vulve épilée, petites lèvres masquées par les grandes ) n’est pas devenu la norme?

Quels critères permettent-ils d’évaluer la « bonne » taille des petites lèvres?

Existent-t-ils des critères esthétiques objectifs qui puissent déterminer une norme quant à la taille et la morphologie des petites lèvres? 
Doit on considérer que des petites lèvres débordant des grandes lèvres soient anormales?
Et quelle doit être la saillie minimale ou maximale?
Enfin cela joue-t-il un rôle dans l’épanouissement sexuel de la femme?

Si nous prenons comme référence l’Atlas du sexe de la femme du Dr Zwang: il y décrit 3 types principaux selon leur taille (la plus grande largeur se situant au niveau du méat urétral: 
Le type court est de 15 à 20 mm
Le type moyen qui serait le plus fréquent varie de 25 à 40 mm; il peut être de forme semi-lunaire ou triangulaire.
Le type aliforme, ressemblant aux ailes déployées d’un papillon peut dépasser les
50 mm.

Chez les Hottentotes tribu du sud-ouest de l’Afrique, une coutume consistait à étirer les petites lèvres afin de les allonger jusqu’à atteindre ainsi une taille assez considérable! Et cela en fonction de critères esthétiques culturels!

Critères culturels, conformismes…

La réduction de taille des petites lèvres fait probablement plus appel à des critères esthétiques fonction d’une culture, d’un groupe social ou encore d’un effet de mode. D’ailleurs à ce propos, la mode du piercing n’a pas oublié les nymphes dont l’effet produit va plutôt dans le sens de l’allongement de ces dernières.
Ainsi il existe actuellement une mode aux USA qui consiste en l’ablation des petites lèvres voire même du capuchon du clitoris: la circoncision féminine très différente de l’excision puisque le but en serait d’augmenter le plaisir.
À quel conformisme, la femme, est-elle obligée de se soumettre pour correspondre à la norme? Et d’ailleurs de quelle norme parle-t-on? S’agit-il de devenir une actrice du porno? Et encore il n’est pas certain qu’elles aient toutes subi un lifting vulvaire! Doit-on considérer ce débordement nymphéal comme indécent et à partir de quelle taille l’est-il?

Phénomène de mode

Ce phénomène de mode, car il s’agit de mode relève plus d’une certaine image féminine véhiculée par les médias ou tout «débordement» doit être gommé, afin de tendre vers l’image parfaite, lisse. Il est vrai que l’usage du string, passé de mode, ne facilite pas les choses! Sans doute l’épilation intégrale ou le «maillot» ont été révélateurs d’une «disgrâce» auparavant masquée. Car doit-on parler de disgrâce lorsqu’une légère protubérance fait saillir l’entrecuisse du maillot de bain!
À moins qu’il s’agisse de plaire à un partenaire qui n’a rien demandé et qui ne passe probablement pas son temps, les yeux rivés sur cette partie intime de l’anatomie féminine. Ce qui est bien montré dans l’étude américaine, puisqu’ils ne sont que 6,9% à avoir influencé leur partenaire.
Il est amusant par ailleurs de constater que chez les hommes, c’est plutôt l’opération inverse qui est effectué: il ne cherche surtout pas à réduire, mais au contraire à augmenter. 

D’ailleurs si certains hommes apprécient un pubis glabre, dépourvu de la moindre pilosité, d’autres le préfèrent bien poilu!

Par contre il est concevable qu’une saillie importante puisse représenter une gêne fonctionnelle et encore faudrait-il le prouver car bon nombre de femmes ayant cette particularité anatomique ne semblent pas en être gênée que ce soit lorsqu’elles portent certains vêtements, pratiquent certaines activités physiques ou lors de leurs rapports sexuels. 
On ne peut nier néanmoins que dans quelques cas particuliers comme une taille vraiment très excessive, ou une asymétrie importante, il soit utile voire nécessaire d’intervenir chirurgicalement et surtout s’il y a gêne fonctionnelle.

En ce qui concerne le dernier point, il est probablement exact qu’une femme ayant une bonne image d’elle-même puisse être plus à l’aise avec son corps, sa sensualité et sa sexualité, mais fait-elle intervenir comme critère de cette bonne image la morphologie de sa vulve et la taille de ses petites lèvres? Il est difficile d’y répondre et une enquête sur ce sujet serait déjà en soi une influence sur la réponse.

Ainsi peu de femmes dans mes consultations apportent une réponse positive. Elles ne placent pas leur vulve comme moyen de séduction que celle-ci soit narcissique ou altruiste .
Ne s’agirait-il pas plutôt d’une projection toute masculine; en effet nous savons très bien pour y avoir été confronté que la taille du pénis joue un rôle important dans la perception que l’homme a de sa virilité. Quant à affirmer que la femme place sa féminité dans son sexe, c’est beaucoup moins certain, alors que pour sa poitrine, cela semble beaucoup plus évident.

La chirurgie esthétique dénoncée comme un tue l’amour.

Selon un article paru il y a quelques années dans un journal suisse.


Désormais, une sexualité correcte devra assumer les fesses tristounettes, les seins rabougris, les grandes petites lèvres et les maigres zigounettes. Selon une enquête publiée à la même époque 71 % des hommes disent ne pas aimer les seins refaits et 87 % les lèvres repulpées. Pourtant, les belles qui hantent leurs fantasmes possèdent à la fois des lèvres pulpeuses, des seins et des fesses aux arrondis sensuels… suivant en cela le modèle véhiculé sur les réseaux sociaux.

Un plaisir narcissique!


Un peu plus loin un sexologue parisien rapporte le témoignage de clientes aux seins remodelés qui affirment être sexuellement épanouies, malgré une modification de la sensibilité. Et l’éminent spécialiste de conclure que ces femmes éprouvent en réalité un plaisir narcissique qui remplacerait le vrai plaisir…
Comme quoi, ce que disent les femmes est toujours compris de travers, car après tout au nom de quelle norme devrait-on dire que tel plaisir est plus correct qu’un autre?
C’est une totale hypocrisie de prétendre que l’aspect du corps ne compte pas en amour. Que l’on soit homme ou femme, le désir du corps de l’autre passe par les yeux. Dans un monde où les images sont partout présentes, et en particulier celles de corps idéalisés, comment ne pas être tenté par ces remodelages corporels qui, par ailleurs, sont habilement présentés comme des solutions à la déprime, au sentiment de dévalorisation, et bien sûr au manque de séduction, mais qui frise parfois et malheureusement à la caricature.


Les réponses ne sont ni dans les discours moralisateurs prétendant définir le sexuellement correct, ni dans le recours obligé à la chirurgie esthétique, laquelle, comme tout acte chirurgical présente de vrais risques. Quant à dire que le corps ne compte pas parce que tout se passe dans la tête, cela revient à se concevoir comme des êtres chimériques dépourvus de corps, mais muni d’une tête et parfois d’organes sexuels.

D’ailleurs les hommes ne sont pas en reste cherchant à rajeunir leur apparence ou allonger et gonfler un penis jugé trop petit!

Sexualité et cancer

Un sujet douloureux et difficile qui peut toucher aussi bien les hommes que les femmes.

La maladie et ses traitements peuvent perturber la sexualité et aggraver une relation de couple préalablement fragile.

Le dossier que vous trouverez en suivant le lien et réalisé avec le concours du Dr Sandrine Atallah permet de mieux comprendre ses conséquences et solutions.