Un rapport du Haut Conseil à l’Ègalité montre une aggravation du sexisme chez les jeunes hommes âgés de 25 à 34 ans. Et ce malgré le mouvement MeToo. Ainsi 20% des hommes de cette fourchette d’âge pensent que pour être considérés dans la société, il faut afficher ses exploits sexuels. 11% estiment que la violence est nécessaire pour se faire respecter. 37% des femmes disent avoir eu un rapport sexuel non consenti dont 12% de rapports non protégés et 7% sous l’effet de la drogue ou le l’alcool.
Hypothèse théorique.
Ne seront abordés dans cet article que les violences sexuelles. De part la sécrétion de testostérone, l’homme surtout lorsqu’il est jeune présente des pulsions sexuelles. Ce n’est pas le cas de la femme. Même si celle-ci présente une légère augmentation de testostérone au moment de l’ovulation, en absence de contraception hormonale. Le désir sexuel féminin passe d’abord par une phase de séduction. Ainsi avant de faire l’amour, une femme a besoin de plaire, de se sentir séduisante, désirée. La sexualité est secondaire, voire accessoire à cette phase. Il ne s’agit que d’une hypothèse. Bien d’autres facteurs peuvent être mis en cause
La testostérone est une hormone sécrétée essentiellement par les testicules et en très petite quantité par les ovaires.C’est elle qui est responsable des pulsions sexuelles.
Le quiproquo
Les hommes pensent plaire aux femmes en s’affirmant sur le plan sexuel. Ils aiment se vanter de la taille de leur sexe, de leurs performances. Les femmes quant à elles jouent de leur physique, de leur tenue vestimentaire. Et bien évidemment la méconnaissance des uns envers les autres va poser problème! Pour un homme, voire une femme habillée de manière sexy (qui dévoile ou met en valeur certaines parties de son anatomie) est synonyme de disponibilité sexuelle, alors que pour elle il s’agit simplement de plaire, de séduire et pas n’importe qui.
En cela les réseaux sociaux favorisent l’exhibition des seins et des fesses chez les jeunes femmes qui semblent être devenus des critères de séduction!
L’alexithymie représente une incapacité d’accéder à la pensée symbolique. La pensée symbolique permet de développer son imaginaire, ses fantasmes, évitant le passage à l’acte, en l’occurence aux violences sexuels. Comment se développe cette forme de pensée, indispensable pour ne pas être dans l’expression brutale de ses affects, de ses émotions de ses pulsions.
C’est l’éducation et surtout le langage. Plus le langage est riche, plus il est facile de transformer ses pulsions, de les éduquer de les civiliser.
L’apprentissage du langage et son enrichissement se font par la lecture, l’écriture et la grammaire (cette dernière, nous apprend à organiser, à construire notre pensée).
De nos jours, nous constatons un appauvrissement du langage. L’imagerie pornographique en est une des manifestations des plus flagrantes.
L’humanité avait abandonné les « hiéroglyphes » pour une écriture plus riche et plus élaborée sur le plan sémantique. Ils ont fait leur retour: sms, émoticones, acronymes, images explicites.
Certes, une partie de l’humanité actuelle a une tête bien pleine mais qui n’a aucune utilité si elle est mal faite.
Evitez de transformer la porte de votre chambre en starting-block et votre lit en terrain de sport
La recherche de la performance sexuelle, comme s’il s’agissait d’un concours ou d’une compétition, est souvent le fait de l’homme: il veut tant se montrer le plus beau, le plus fort et bien entendu le meilleur! La première source d’angoisse chez beaucoup d’homme est la taille du sexe en érection et même au repos. Il n’y a aucune corrélation entre les dimensions de la verge au repos et celle en érection (quelques études statistiques évaluent la longueur du pénis en érection de 12 à 21 centimètres). Et s’il existe bien des sujets extraordinaires, le plaisir sexuel ne serait se résumer à la taille de la verge!
Donc, on ne mesure pas l’amour à une dimension!
C’est plus certainement la façon de s’en servir qui fait la différence! Par contre, le diamètre semble être de moindre importance dans la fantasmatique masculine. En fait, la chose la plus importante à savoir est que : le rapport sexuel n’est pas qu’une question de mécanique. C’est plus la façon de faire qui est importante. Faire l’amour ce n’est pas « baiser ».
Le deuxième élément qui participe à la performance et joue un rôle véritable mais que les hommes n’aiment pas trop aborder: c’est la notion de durée. Certains vont bien sûr se flatter de pouvoir faire durer le rapport aussi longtemps qu’ils désirent. De véritable marathonien du sexe à les en croire! S’il est nécessaire la plupart du temps que le rapport soit suffisamment long pour permettre à la femme d’avoir un orgasme, il est bon qu’il y ait une fin à la satisfaction des deux protagonistes. D’ailleurs nombreuses sont les femmes qui aiment sentir leur partenaire s’abandonner dans leurs bras.
Pas plus qu’au chronomètre
Là, il y a un petit apprentissage à faire. L’homme doit apprendre à contrôler le moment de survenue de son éjaculation afin de s’adapter à sa partenaire. L’éjaculation prématurée va devenir rapidement une source de frustration et de souffrance chez les deux. La relation conjugale peut s’en trouver altérer.
Le dernier élément qui intervient dans la notion de performance sexuelle: c’est la fréquence des rapports. A entendre certains, on croit un peu rêver. Ils sont capable d’avoir en une nuit ou une journée un nombre de rapports considérables et bien sûr avec plusieurs partenaires. Ils ne « connaissent » sans doute pas (j’ironise) la phase réfractaire qui suit toute éjaculation et qui empêche la plupart du temps de « remettre le couvert immédiatement! »S’il est vrai que cette phase réfractaire est souvent plus courte chez l’homme jeune (5 mn), elle s’allonge de manière physiologie avec l’âge jusqu’à 1 semaine chez l’homme de 80 ans. D’autre part, rares sont les femmes qui se vantent d’avoir 4 à 5 orgasmes successifs lors d’un rapport.
Enfin, il est bon de savoir qu’un rapport sexuel réussi n’est pas lié uniquement à la rapidité avec laquelle s’effectuent les mouvements de va et vient. Nul n’est besoin de jouer au marteau-piqueur.
La capacité de communiqueront amour, son désir et sa tendresse passe par tout son corps, le sexe y compris. Nous pouvons tout à fait comparer notre sexe à un instrument de musique. Comme tout instrument, il faut apprendre à en jouer, puis s’accorder et enfin se choisir la mélodie. Il y a parfois des couacs, mais ce n’est pas bien grave s’ils ne sont pas trop fréquents et qu’on en tienne compte.
Chez l’homme comme chez la femme, la masturbation est une pratique qui consiste à stimuler les organes sexuels afin d’obtenir du plaisir. Bien que l’étymologie ne soit pas tout à fait claire entre « manus turbare » et « manus stuprare » qui signifient respectivement « troubler de la main » et « exciter de la main », le rôle de la main est essentiel. La masturbation est un comportement naturel et normal. C’est d’abord un des moyens d’apprentissage de sa sensualité et de sa sexualité ; à l’âge adulte c’est une façon simple et naturelle d’apaiser ses tensions.
La masturbation est parfois appelée « onanisme » en référence à Onan, personnage biblique qui à la mort de son frère dût épouser sa veuve. Le premier enfant né de ce mariage devait porter le nom du défunt. Onan qui haïssait son frère ne voulait pas faire d’enfant à sa veuve, le récit biblique précise qu’il laissait couler son sperme par terre, et pour ce méfait fut mis à mort… Ce n’est qu’en 1712 que John Martin, médecin et chirurgien anglais, attribua à la masturbation le nom d’onanisme.
Masturbation et répression
Jusqu’au 18e siècle, ce sont surtout les religieux qui condamnent la masturbation, pour les trois grands monothéismes, il s’agit d’un péché très grave, notamment pour l’homme qui disperse sa semence «inutilement»…
À partir du 18e siècle, le relais répressif s’organise grâce à quelques médecins « bien » intentionnés. Un ouvrage intitulé « Onania » publié à Londres en 1715, montre les « méfaits » de la masturbation, il sera réédité de nombreuses fois. Les religieux ne cesseront pas pour autant de faire la chasse aux masturbateurs, et notamment aux plus jeunes, n’ignorant pas que l’initiation à la masturbation a le plus souvent pour cadre la vie en groupe du même sexe (école, pensionnat, club…) Aujourd’hui encore, les religieux (chrétiens, juifs ou musulmans) condamnent la masturbation, ne faisant aucune différence entre les hommes et les femmes…
Une grande vague de répression « scientifique » a débuté au début du 18e siècle…
Croyances à propos du sperme et de l’éjaculation
Il faut comprendre que cette répression illustre des croyances particulières à propos du sperme. Cette « liqueur» est en effet censée symboliser la vigueur, l’énergie, la puissance, il faut donc se garder de la gaspiller n’importe comment et surtout pour son plaisir.
On croit aussi que l’éjaculation peut être dangereuse si elle est « trop» fréquente, car la dépense d’énergie est considérable et que l’organisme se fatigue d’autant à refaire ses réserves….
On a longtemps cru ou fait croire qu’il fallait interdire aux hommes toute pratique sexuelle la veille d’une compétition ou d’une épreuve, de peur de « perdre » l’énergie…
Ce « bon » docteur Tissot
S’inspirant du précédent « Onania », Le docteur Tissot publie en 1760 un ouvrage intitulé « l’Onanisme » (réédité en 1991 aux éditions La Différence, Paris). Il veut convaincre que la masturbation est une pratique dangereuse et, pour convaincre, utilise deux méthodes redoutables. Des démonstrations scientifiques (les croyances valables à cette époque) et des récits destinés à épouvanter les pratiquants. Il affirme que la masturbation fait appel à l’imagination et non à la nature. Elle « fatigue » donc davantage, devient une habitude qu’il qualifie de « morbide », et pire encore est suivie de « l’horreur des regrets… Quand les maux (qu’elle provoque) ont ouvert les yeux sur le crime et ses dangers. » On peut donc dire que le Docteur Tissot a laïcisé le péché pour que la médecine se l’approprie. Il écrit dans la préface de l’édition de 1774: « Je me suis proposé d’écrire des maladies produites par la masturbation, et non point du crime de la masturbation : n’est-ce pas d’ailleurs assez en prouver le crime que de démontrer qu’elle est un acte de suicide ? » Le Docteur Tissot prétendait que la masturbation pouvait rendre sourd, aveugle et amorphe, voire conduire à des déficiences mentales chez les hommes. Les femmes, quant à elles étaient menacées d’hystérie, maladie qui se soignait alors par l’enfermement, la camisole de force et l’ablation du clitoris… Cette « thérapie » sera d’usage jusqu’à la fin du 19e siècle.
Les préjugés ont la vie dure!
Les préjugés se sont durablement installés, et jusque dans les années 50, l’autorité médicale jugeait la masturbation responsable de nombreux troubles de la santé physique et mentale, et qualifiait des pratiquants de «dégénérés», «pervers», ou «déséquilibrés». André Lorulot, auteur de nombreux livres de sexologie destinés au grand public nuance ces propos mais reste convaincu que la masturbation présente des risques importants. Il écrit en 1957 : « Non seulement tous les masturbateurs ne sont pas des malades et des déséquilibrés, mais il existe une quantité importante de gens normaux qui pratiquent ou ont pratiqué la masturbation. » Le principal danger de la masturbation serait, selon cet auteur, de détourner le désir d’une relation sexuelle avec une (un) partenaire..
Répression moderne
Au début du 20e siècle, il existe encore des gens qui croient que la masturbation rend sourd ou aveugle, la nécessité de combattre la tendance s’impose donc et ce d’autant plus qu’il semble que plus de 90% des hommes la pratiquent ! On s’étonne toujours que le nombre de déficients visuels et auditifs ne soit pas plus élevé…
On assiste donc à une mode de la circoncision pour « raison d’hygiène». Une grande majorité d’américains sont circoncis, cette opération étant réputée rendre la masturbation plus difficile, voire impossible. Quant aux petites filles, nombreuses sont encore excisées dans certains pays pour ces mêmes raisons.
De nos jours, la société occidentale est plus tolérante, mais les interdits d’ordre religieux ou psychologiques demeurent puissants. Les outils de répression sont surtout psychologiques, basés sur l’exploitation de la peur et de certaines croyances relatives au sperme et à l’énergie. D’autres outils comme les dispositifs de chasteté traversent allègrement les siècles…
La masturbation présente-t-elle des risques réels pour la santé ?
Quand on pratique seul(e), il n’y a évidemment aucun risque de contracter une maladie sexuellement transmissible. Si on utilise un godemichet ou un autre sextoy, il faut le tenir propre.
Mais on peut aussi pratiquer la masturbation avec un(e) partenaire, dans ce cas il faut respecter quelques règles : – avoir les mains propres et exemptes de plaies. – Si on utilise un godemichet il faut le protéger avec un préservatif avant de le partager.
Selon une étude conduite par le Conseil du cancer de l’État de Victoria, dans le British Journal of Urology International vol 92, p 211; 17 juillet 2003, la masturbation masculine diminuerait les risques de cancer de la prostate.
La masturbation au masculin
Comment les hommes se masturbent-ils ?
Chacun a sa propre technique, mais en général, elle consiste en un geste de va-et-vient de la main sur le pénis. Si les hommes jeunes cherchent un plaisir très rapidement, après 40 ans, les séances de masturbation peuvent durer beaucoup plus longtemps, « faire durer le plaisir » semble bien plus agréable. Les hommes circoncis utilisent le bout de leurs doigts pour stimuler le frein de leur prépuce. Étant davantage exposé, le gland serait moins sensible. L’utilisation d’un lubrifiant facilite le mouvement qui peut être irritant.
Certains hommes se masturbent allongés à plat ventre en frottant leur pénis, mais la majorité préfère une solide prise en main de la situation. Prise en main n°1 : La main enserre le pénis comme elle saisirait le manche d’une raquette de tennis. L’enveloppement est maximal, mais la liberté de mouvement est relativement restreinte. Prise en main n°2 : C’est la même sauf que la main est à revers, le pouce vers le bas. Cette technique doit être pratiquée de la main gauche pour les droitiers, et inversement. Prise en main n°3 : On saisit le pénis en gardant le pouce dessous et les quatre doigts sur le dessus. Cette technique offre plus de souplesse dans le mouvement. Prise en main n°4 : On saisit le pénis comme un stylo, avec seulement trois doigts. Cette technique permet des mouvements très rapides et légers…
La masturbation au féminin
Comment les femmes se masturbent-elles ?
Les femmes pratiquent la masturbation de façon très variée, en général, elles stimulent leur clitoris avec leurs doigts ou en se frottant à un objet (oreiller, coussin, vibromasseur, jet d’eau de la douche…). Tout en caressant leur clitoris, beaucoup de femmes stimulent aussi leur vagin en y introduisant un doigt ou un godemichet. L’orgasme peut venir d’un point de départ clitoridien ou vaginal, les femmes ont donc plus de choix dans leur technique de masturbation.
Les femmes peuvent aussi se passer de leurs mains ! La technique dite du « sciage » consiste à serrer fortement les cuisses pour exercer une pression sur le clitoris, en faisant varier cette pression, l’excitation croît jusqu’à la jouissance.
85 % des femmes se masturberaient selon Shere Hite (Le nouveau rapport Hite, 1976, Editions J’ai Lu, Collection Bien être, Paris, 2004). Mais aussi et surtout parviendrait beaucoup plus facilement à l’orgasme de cette manière plutôt qu’en faisant l’amour…
En grande majorité les femmes croient que c’est anormal voire honteux de se masturber, le plaisir obtenu ainsi est souvent gâché par un sentiment de culpabilité bien inutile. Le marché offre un vaste choix d’accessoires à usage féminine. Comme on le sait la masturbation n’a pas d’âge, on a retrouvé des olisbos et autres godemichet dans les vestiges des plus grandes civilisations antiques d’Orient comme d’Occident. Ces jouets sont généralement de forme phallique excepté le linguam,le linguam, œuf de pierre dure qui s’introduit dans le vagin, venant comprimer la base du clitoris ; le plaisir est atteint en serrant rythmiquement les cuisses. Nombre de femmes se masturbent ainsi en se mettant sur le ventre et en serrant très fort les muscles des cuisses. C’est ce qu’on appelle la masturbation par « sciage ».
Des caresses pratiquées par les hommes et les femmes
Hommes et femmes peuvent se masturber l’anus, en stimulant l’orifice ou en y introduisant le doigt ou un godemiches. Chez l’homme, ces caresses sont souvent voluptueuses car elles stimulent la prostate. La masturbation s’accompagne aussi de caresses sur d’autres parties du corps : seins, tétons, ventre… En fait tout le corps peut devenir source de plaisir. Quand les plaisirs de la masturbation sont partagés avec un(e) partenaire, tout le corps peut participer et servir à des caresses : aisselles, cuisses, seins…
Quelques chiffres
Dans les années 60, selon le rapport Kinsey , 95,4% des hommes de 18 ans et 46,3% des femmes, auraient pratiqué la masturbation.
La proportion est probablement plus élevée de nos jours avec la diffusion de la pornographie, mais surtout il semble que les garçons commencent à se masturber de plus en plus tôt, même s’ils n’éjaculent pas. L’âge moyen de la première masturbation se situe entre 12 et 14 ans pour les adolescents américains, anglais et australiens, et ils y auraient recours environ 12 fois pas semaine. Il faut rester prudent à l’égard des chiffres car ils ne sont pas toujours obtenus des intéressés mais des adultes de leur entourage : parents et enseignants. La tendance est à minimiser la pratique de la masturbation pour des raisons idéologiques mais aussi probablement par ignorance. Si l’on considère que la masturbation fait partie du parcours de découverte de sa sexualité, on peut estimer que la quasi totalité des adolescents y ont eu recours…
En 2002, une enquête réalisée dans le cadre d’une Université canadienne montre que 94% des hommes se masturbent régulièrement avant l’âge de 20 ans avec une fréquence d’autant plus élevée que l’habitude est ancienne. Ces hommes continuent généralement à se masturber plus ou moins régulièrement, même si par ailleurs ils ont des relations sexuelles avec une partenaire. Ce n’est qu’après 40 ans que certains abandonnent la masturbation.
Quelques bonnes raisons de se masturber
Après l’avoir longtemps et lourdement condamnée, la masturbation reprend sa place naturelle dans la sexualité. Voici les avantages que lui reconnaît le Pr Gérard Verroust, Anthropologue.
« La masturbation est une activité culturelle par laquelle on construit et enrichit sa personnalité et on cultive sa sensualité (comme on cultive son corps par le sport et ses capacités intellectuelles par l’étude). La masturbation ne doit donc pas être pratiquée à la va-vite comme une regrettable activité nécessaire mais consciemment et en cultivant ses riches fantasmes à soi, expression de sa richesse personnelle, unique. La masturbation peut être un cérémonial que chacun organise et développe selon sa personnalité, coordonnant le développement de son imagination, l’élaboration de ses fantasmes avec le plaisir des caresses. La recherche d’accessoires (matières, objets, situations) est un vaste domaine. Une place doit être faite aux jeux d’eau : la douchette du bain est un des grands moyens de masturbation féminine. Un lavement chaud provoque des sensations inédites etc.
Chez l’humain la masturbation est une activité artistique créatrice. Elle crée avant l’orgasme un état second d’excitation dit État de conscience modifié (avec sans doute production de neuro- stimulateurs : dopamine et autres) propice à l’exaltation créatrice. Nombre d’artistes se mettent dans cet état de plaisir, d’ivresse quasi-psychotique durant leur activité de création. Certains ne s’en sont pas cachés (Renoir). Nous retrouvons là une activité spécifique de l’être humain qui transforme une fonction biologique en moyen de création. La jouissance qui conclut la masturbation est une source d’apaisement, et de ce fait, beaucoup l’utilisent pour calmer le stress, ou réduire leur excitation s’ils sont en présence d’un(e) partenaire et ne peuvent avoir de relations sexuelles, ou encore prévenir la survenue d’érections spontanées. «
Les trois quarts des hommes déclarent se masturber pour le plaisir et un quart pour calmer le stress.
Les femmes, dans leur majorité, se masturbent pour le plaisir.
Beaucoup d’hommes disent aussi que, pour eux, la masturbation a été un apprentissage pour le contrôle de leur excitation, la jouissance n’est que plus forte si elle est attendue longtemps.
Quelques masturbateurs célèbres
Le philosophe Cynique, Diogène de Sinope ( 413-327 avant JC,ci-dessus, d’après un tableau de Raphael,) avait pour habitude de se masturber en public. Il disait qu’il « prenait son petit déjeuner » et voulait ainsi dénoncer l’hypocrisie qui entoure les pratiques sexuelles, mais aussi contester les normes, la bienséance pour s’en affranchir. Si on lui faisait remarquer que ce comportement était inconvenant, il se contentait de répondre qu’il satisfaisait un besoin de façon aussi simple que manger et boire apaisent la faim et la soif…
Woody Allen, réalisateur et acteur de cinéma, connaît une grande popularité en France. Il explique qu’il fait très bien l’amour car il s’est longtemps astreint à un intense entraînement solitaire. Son film « Annie Hall », 1977, il place la réplique suivante : « don’t knock masturbation, it’s sex with someone I love » (Ne critiquez pas la masturbation, c’est faire l’amour avec quelqu’un que j’aime)
Témoignage d’un adolescent dans les années 60
Je n’ai encore jamais écrit sur ce sujet. Je voudrais le faire franchement, peut-être crûment, en tout cas sans concession. La masturbation (en l’occurrence masculine, celle que je connais) est pour tout le monde, j’imagine, le premier acte sexuel qu’on expérimente, bien avant le coït. L’intervalle de temps écoulé entre la première masturbation et le premier coït varie selon les individus. Pour moi il a été relativement long (environ 7 ans), et je pense que selon cette durée, la technique masturbatoire prend figure de simple étape initiatique ou revêt une importance particulière, parfois démesurée, dans les mécanismes physiologiques et psychologiques qui mènent au plaisir de l’éjaculation. Il faut d’abord situer le contexte. Le mien : une petite ville de province, une famille pétrie de dévotion (religion catholique traditionnelle). Un silence total sur la sexualité et, en conséquence, une ignorance tout aussi totale. A l’école des Frères, une retraite spirituelle était organisée chaque année. J’avais 12 ou 13 ans quand le prédicateur nous tint des discours complètement hallucinés sur la « pureté ». Il voyait la main du Diable dans certaines revues dans lesquelles il avait une fois décompté « plus de 500 femmes nues » ! Il y avait dans la même classe des « grands » de 14/15 ans mais pour ma part, je ne comprenais absolument rien à cette furie. Pourquoi des femmes nues ? Quel intérêt ? L’ignorance était si totale que lors des premiers « émois sexuels », je ne savais pas de quoi il s’agissait. La première fois qu’une onde de plaisir se manifesta, je fus affolé. Je me précipitais aux toilettes, pensant que c’était une envie pressante d’uriner. Et puis… rien ! Mais bientôt le phénomène se renouvela, et instinctivement me vint le premier mouvement masturbatoire. La première éjaculation fut une surprise absolue. Que m’arrivait-il ? Cette émission fluide était d’autant plus surprenante que je n’avais jamais reçu le moindre cours d’éducation sexuelle, et que même en sciences naturelles, le chapitre de la reproduction avait dû être sauté. En rassemblant le peu que je savais, je ne voyais qu’un liquide blanchâtre connu dans le corps humain : la lymphe. Je crus donc que j’avais provoqué un épanchement de lymphe, je pris peur, craignant que ce ne soit dangereux. Je me promettais bien de ne plus jamais toucher à ça… Mais le plaisir était évidemment plus fort. Le rapport entre ce mécanisme et les représentations de la femme et de sa nudité apparurent relativement vite. Les pages du Petit Larousse sur la peinture, les catalogues de la Redoute, et même les journaux qui parfois laissaient passer une photo de chanteuse ou d’actrice avec un décolleté devinrent aussitôt ma pâture. Je comprenais mieux désormais les admonestations du prédicateur hystérique, et je fis le rapprochement fatal : ce que je faisais était mal, autant que dangereux. C’est à peu près vers cette époque que je commençai à être sujet aux migraines ophtalmiques. Ignorant cette maladie, j’attribuais ces crises aux pratiques dont j’ignorais le nom. Lorsque j’atteignis 14 ans, je fus envoyé (pour d’autres raisons) dans un centre hospitalier en bord de mer pour un an. Institut catholique, évidemment, tenu par des religieuses. Les garçons complètement séparés des filles, qu’on apercevait à la messe. Atmosphère de caserne, de corps de garde : obsession sexuelle généralisée, plaisanteries salaces, grande majorité de futurs beaufs. Le soir avant de dormir, ou bien dans les douches, je poursuis l’habitude de la masturbation qui devient une addiction. Les moqueries de mes camarades, qui s’aperçoivent vite de mon « innocence » (ignorance), poussent un moniteur à me faire lire un livre d’éducation sexuelle. Je découvre là le sens exact de mes activités, ce qui cristallise le sentiment de culpabilité jusque là latent. Le moniteur me cuisine : ai-je « des problèmes de pureté » ? Gêne. J’élude. Il arrive que je sois surpris, pendant la sieste quotidienne obligatoire, sur la terrasse de l’Institut. Me masturbant sous la couverture, je suis trahi par les saccades : nouvelles moqueries, sentiment accru de clandestinité. De retour dans ma famille à 15 ans, c’est une véritable frénésie. Pour la religion catholique, j’ai le sentiment de vivre en état de péché constant, et ça me gâche la vie. Je n’ose pourtant en parler en confession, ce qui aggrave les choses, ça devient du péché mortel. Enfin, je me décide, ce qui me délivre momentanément d’un grand poids, mais pas de mon addiction : je reprends de plus belle. Matériellement, ce n’est pourtant pas facile. La maison est petite. A part les toilettes, rien ne ferme à clé : mais l’endroit n’est pas des plus agréables, et par ailleurs bien en vue. Y rester plus de 5 minutes se remarque et devient aussitôt suspect : « – Que se passe-t-il ? Tout va bien ? » Reste ma chambre, qui est au premier étage, et où je me réfugie souvent. Mais je ne peux m’y enfermer et ma mère n’arrête pas, sous mille prétextes, de monter au premier et de passer la tête pour voir « si tout va bien »… Il faut donc que je guette. Lorsque j’entends s’ouvrir la porte de la cuisine, il me reste 20 secondes pour me rajuster et être présentable au cas où elle monte l’escalier. Parfois, c’est limite. Autre problème : que faire du sperme après la jouissance ? Je dispose de boîtes métalliques ou en plastique qui ont contenu des pastilles. Je les cache dans une armoire, mais il faut de temps en temps les descendre au rez-de-chaussée pour les laver sans me faire surprendre, et sans attendre sinon l’odeur finit par être gênante. La solution plus courante est d’éjaculer dans un mouchoir (à l’époque, on ignore le kleenex). Ainsi, pendant l’étude au collège où j’entre alors en classe de seconde. La technique consiste à élargir un trou qui s’est formé au fond de ma poche de pantalon, suffisamment pour y passer une partie du sexe et pour opérer à l’abri des regards, le mouchoir étant alors en place. Le problème provient de l’humidité, du débordement. Ensuite, en séchant, le sperme se solidifiant, le mouchoir en est comme amidonné. Pensant que je me trahirai, je n’ose donner ces mouchoirs sales à ma mère. J’en garde un certain nombre dans un tiroir de mon bureau, qui ferme à clé. Une provision qui augmente jusqu’au jour fatal où ma mère, intriguée par cette épidémie de disparition de mouchoirs, me dit qu’elle a découvert « le pot aux roses », en forçant le tiroir. Cependant elle ne me sermonne pas ; je pense aujourd’hui qu’elle a préféré éluder le problème, trop gênée elle-même pour en parler. Peu avant, ou peu après, elle s’est enquise de mon éducation sexuelle, me demandant si on nous avait parlé de tout ça lors de la retraite. Epouvantablement gêné, je l’ai rassurée. A son grand soulagement : elle est aussitôt passée à un autre sujet. Je deviens un champion de masturbation. Je cultive des phantasmes, j’écris des histoires érotiques, je fais des dessins, tout un monde se met en place. J’apprends à me contrôler, à planifier la montée de la jouissance, à prolonger le plaisir, à le perfectionner par toutes sortes d’artifices. Je suis alors à la meilleure période de la vie en matière d’érection et d’éjaculation, et j’en profite. Devenu étudiant à 18 ans, je ne vis plus en permanence chez mes parents, c’est la liberté. Pendant trois ans encore, la masturbation est ma seule activité sexuelle, à la fois réduisant et aiguisant ma frustration de ne pas avoir de relation avec des filles. Lorsque je commence à avoir des partenaires, l’habitude ne cesse pas pour autant. Elle accompagne en parallèle ma vie sexuelle partagée, étant enrichie par elle et l’enrichissant. Au-delà du plaisir qu’on prend avec l’autre, et auquel se mêle une grande part d’affectivité et donc de psychologie, c’est dans la masturbation qu’on atteint des sommets inégalés dans la pure jouissance sexuelle, pour la très bonne raison qu’on se connaît soi-même mieux qu’on ne connaîtra jamais l’autre, et qu’alors on ne tient compte que de soi-même. La masturbation ne peut constituer toute la vie sexuelle, mais elle ne peut en être exclue, et je parle bien d’un exercice solitaire : se faire masturber par une femme (pour un hétérosexuel) est bien intéressant et excitant surtout si l’exercice se double d’une fellation, en alternance. Mais physiologiquement, on n’y trouvera jamais l’accord et l’harmonie parfaite dans le rythme, les pauses, le progrès vers le climat oscillant entre le résistible et l’irrésistible. Enfin, l’habitude de la masturbation et l’acquisition du self control qu’elle implique sont loin d’être inutiles en vue de coïts plus réussis et plus satisfaisants pour la partenaire féminine.
De nombreuses fausses croyances sont véhiculées à propos des agressions à caractère sexuel. Sexologie-Magazine lève le voile!
1. Les viols sont commis dans des endroits cachés et isolés.
Faux. 70%, environ, des agressions sexuelles sont commises au domicile de la victime
2. Les personnes qui agressent sont habituellement des inconnues.
Faux. La majorité des agressions sexuelles ne sont pas commises par des inconnus mais par des personnes que la victime connaît. Dans 80% des cas des agressions rapportées, la victime connaissait son agresseur
3. Une personne qui n’est pas consentante ne peut pas être violée .
Faux. Le viol est une situation constituant un risque et ou un danger de mort qui peut comprendre des menaces physiques ou verbales. La société apprend aux femmes à voir les hommes, peu importe leur force réelle, comme possédant une plus grande force physique. Cette croyance est, à elle seule, suffisante pour qu’une femme ou un garçon se sente incapable de se défendre.
4. La force physique est toujours présente lors d’une agression sexuelle.
Faux. La majorité des agressions sexuelles sont commises par des connaissances. Les agresseurs connus de la victime sont plus susceptibles d’utiliser la violence verbale, les menaces, la ruse ou la violence modérée (ex., tordre le bras) qu’une arme ou une grande force physique.
5. Les personnes qui agressent sexuellement souffrent de troubles psychiques. On reconnaît un agresseur à son allure.
Faux. Les études et les tests psychologiques démontrent tous que la plupart des agresseurs sexuels ne sont pas atteints de maladie mentale. Elles sont pour la plupart, des personnes ‘normales’ que l’on rencontre tous les jours. Ce sont des petits amis, des maris, des amis, des cousins, des pères, des médecins, des entraîneurs, des prêtres, etc…
6. Des hommes sont violés par des femmes tout comme des femmes sont violées par des hommes.
C’est vrai, des hommes peuvent être violés. Mais on en parle beaucoup moins…Et ceux-ci, malheureusement, les dénoncent encore moins que le font les victimes féminines de peur d’être déconsidérés. Ce sont pourtant des victimes. Il est important de souligner que ce sont des hommes et non des femmes (rarement selon les statistiques) qui agressent les hommes ou les garçons. En réalité, 98% des agressions rapportées (seulement 10% sont déclarées…la réalité pourrait donc être différente) sont faites par des hommes. La majorité des agressions sexuelles où la victime est de sexe masculin sont commises sur des garçons et de jeunes adolescents qui, tout comme les femmes et les filles, sont des êtres vulnérables de la société.
7. Toutes les femmes ont des fantasmes d’actes sexuels violent et rêvent secrètement d’être violées.
Aucune femme ne fantasme sur les horreurs réelles d’une agression sexuelle! Les fantasmes de séduction, d’amant énergique ou d’enlèvement par un bel inconnu ne sont simplement que des constructions imaginaires! Dans le fantasme, on garde le contrôle, mais jamais lors d’un viol : la victime éprouve un sentiment d’impuissance et craint pour sa vie. Pendant une agression sexuelle, la victime ne contrôle rien, elle est sous l’emprise de l’autre. Personne ne désire être agressé sexuellement.
8. Un mari ou un conjoint de fait ne peut pas violer son ou sa conjoint-e.
Faux. Depuis 2010 la loi française a rendu illégal le sexe sans consentement dans le couple marié ou paxé (c’est différent en Afghanistan…). Avant l’adoption de cette loi, une femme ne pouvait pas poursuivre son mari pour viol. Aujourd’hui en France, un ou une conjoint-te possède, en tout temps le droit légal de dire non à tout acte sexuel.
9. Pourquoi un bel homme violerait-il une femme laide? Il peut avoir ce qu’il veut. Il n’y a que les belles femmes qui se font agressées.
Faux. L’âge des victimes se situe de la petite enfance (des bébés de 2 mois ont été victimes d’agressions sexuelles) au troisième âge (78 ans) comme des personnes ayant des handicaps physiques ou intellectuels. De plus, l’agression sexuelle ne fait pas de distinction de classe sociale, race, religion, d’un certain type de vie ou avec ou non un certain attrait physique. Il est toutefois important de mentionner que le risque est plus fort pour les jeunes femmes.
10. Les situations d’inceste se produisent dans des familles pauvres ou des foyers brisés.
Faux. L’inceste ne connaît aucune barrière de classe sociale ou de condition économique, pas plus que de race ou de religion dans les familles où il a lieu.
11. Les hommes agressent sexuellement parce qu’ils sont frustrés. Le viol est donc un délit passionnel.
Faux. L’agression sexuelle est un délit de violence qui s’exprime sexuellement, l’assouvissement sexuel ou la passion sont des prétextes, la véritable motivation est dans l’exercice de la violence. La personne qui agresse prend plaisir dans le pouvoir, la domination et l’humiliation ou la dégradation de l’autre. Le violeur ne ressent que peu d’affection ou d’inquiétude pour la victime.
12. Certaines femmes incitent les violeurs en s’habillant sexy .
L’agression sexuelle est le seul délit où le blâme est souvent rejeté sur la victime! Ex: Personne ne demande à une victime de vol pourquoi elle portait une montre en or ce jour-là? Mais on demande à une victime d’agression sexuelle pourquoi elle s’est habillée ou agit de telle ou telle façon. Ironiquement, la société encourage les femmes à s’habiller « sexy »pour plaire aux hommes, ce qui signifie d’encourager les femmes à s’habiller d’une manière provocante et ainsi, à se faire violer! Paradoxal non?
13. Lorsqu’une femme dit ‘ Non’ , ce qu’elle veut dire en réalité c’est «oui»Lorsqu’une personne dit «non», on doit respecter son refus. Elle fait valoir son droit à refuser d’avoir des relations sexuelles. Et surtout, cela ne devrait jamais être compris comme un rejet personnel ou des stratagèmes amoureux.
Elle représente l’ensemble des organes génitaux externes féminins visibles.
La vulve de la femme adulte est une fente verticale bordée de chaque côté par deux paires de replis cutanés que sont les grandes lèvres les plus externes et les petites lèvres les plus internes.
Les grandes lèvres sont charnues ; elles se rejoignent au niveau du pubis, encore nommé poêtiquement le Mont de Vénus.
Le pubis, la surface externe et la bordure des grandes lèvres sont naturellement recouverts d’une pilosité qui commence à apparaître au moment de la puberté. Vue de l’extérieur, la surface sexuelle féminine recouverte de poils a une forme triangulaire, pointe en bas, alors que c’est plutôt le contraire chez l’homme. En fonction de particularités individuelles : origine ethnique, pigmentation, cette pilosité est plus ou moins importante, plus ou moins brune ou blonde et devient plus clairsemée avec le vieillissement. Il est évident que cette pilosité est modifiée par l’épilation qui va du maillot à l’épilation intégrale, cette dernière étant pratiquée traditionnellement chez les populations musulmanes, et de plus en plus dans le monde occidental influencé par le « modèle » pornographique.
A l’intérieur des grandes lèvres, nous allons trouver les petites lèvres ou nymphes beaucoup plus fines et plus ou moins cachées par les grandes lèvres. Il est en effet banal et courant que les petites lèvres dépassent des grandes lèvres. À leur partie supérieure, les petites lèvres se rejoignent pour former le capuchon du clitoris qu’elles dissimulent plus ou moins. A la partie inférieure leur jonction forme la fourchette située en avant de l’anus. Il est assez fréquent de trouver à son niveau de petites coupures très fines responsables de rapport sexuel douloureux.
Peuvent en être responsable une absence de lubrification par insuffisance d’excitation sexuelle, un tabagisme, une activité sexuelle trop fréquente ou prolongée ainsi qu’un climat hormonal faible en œstrogènes.
Une toilette intime régulière est nécessaire pour éliminer une substance blanchâtre qui se forme habituellement et naturellement dans le sillon formé de chaque côté par les grandes lèvres et les petites lèvres : c’est le smegma qui est retrouvé aussi sous le capuchon du clitoris, il peut être responsable d’irritation et d’une mauvaise odeur due à sa fermentation. Il est toujours préférable de se laver avec la main, (les gants étant d’excellents réservoirs de microbes), en utilisant un savon doux et adapté à la toilette intime.
Le Clitoris
Le Clitoris : Il se situe à la jonction supérieure des petites lèvres, masqué plus ou moins par le capuchon du clitoris : c’est un bouton charnu plus ou moins développé en fonction de critères individuels ; sa taille peut varier de quelques millimètres à plusieurs centimètres (2 à 3 cms). C’est un peu comme ne nez : il y a autant de taille de clitoris qu’il y a de taille de nez. Le mot « clitoris » ne désigne en fait que la partie externe et aucunement les structures internes.
Il est constitué par la réunion externe de 2 corps érectiles situés pour leur plus grande partie de part et d’autre de la vulve sous les lèvres. Le clitoris est exclusivement constitué de corps caverneux mais sans l’albuginée, membrane extensible, mais non élastique qui recouvre les corps caverneux masculins et assure leur rigidité chez l’homme. Ce n’est donc pas un petit pénis puisqu’il ne possède pas le tissu spongieux qui constitue le gland de l’homme. Du fait d’une riche innervation (le nerf dorsal du clitoris possède 10,281 fibres nerveuses), sa stimulation peut provoquer un plaisir intense tout à fait caractéristique d’un orgasme clitoridien. Tout comme chez l’homme, les corps caverneux sont quant à eux peu sensibles. Leur stimulation par les mouvements de va et vient du pénis va avoir une action indirecte sur le clitoris, mais uniquement s’il y excitation.
Mais comme tout instrument de musique, il faut apprendre à en jouer !
Le Vagin
Comme le pénis de l’homme, c’est un véritable organe et non une simple cavité. Il possède des propriétés bien particulières. Ses parois délimitent grossièrement un cône cylindrique dont le diamètre extérieur correspondant à son entrée est plus petit que le diamètre interne correspondant au col de l’utérus. Sa longueur moyenne est de 8 à 10 cms avec des variations individuelles. L’examen digital réalisé par la femme lui permet de constater que sa paroi n’est pas toujours lisse. Il est plissé dans son premier tiers au niveau de la face antérieure ou supérieure selon la position debout ou allongée. Il peut ainsi facilement augmenter son volume lors de l’accouchement.
Au fond du vagin, la femme perçoit avec l’extrémité de ses doigts une masse plus dure qui correspond au col de l’utérus. Il faut savoir que sa longueur du vagin ne varie pas avec l’âge, à moins d’un prolapsus qui correspond à une descente de l’utérus dans l’espace vaginal ; cette déficience des muscles suspenseurs de l’utérus est souvent la conséquence de nombreux accouchements.
Le diamètre externe varie peu, quelques cms en fonction du nombre des accouchements par voie naturelle. Il correspond à une plus ou moins grande tonicité de muscles du périnée et plus particulièrement du releveur de l’anus et du constricteur de la vulve. Il est donc plus étroit chez la jeune femme que chez celle qui a eu de nombreux enfants. Nous comprenons l’importance de la rééducation de la musculature périnéale à la suite de l’accouchement.
En l’absence de pénétration les parois du vagin sont accolées dans son 1/3 externe comme une porte dont les deux battants sont fermés.
Les parois du vagin et plus particulièrement la zone en regard de l’urètre postérieure (la zone G et non pas le point G) sont richement vascularisées et innervées. Du tissu spongieux entoure l’urètre qui est très sensible, comme chez l’homme mais avec une disposition légèrement différente. Un phénomène de vasodilatation de cette vascularisation va se produire lors de l’excitation sexuelle, provoquant la lubrification du vagin. celle-ci n’est pas pour l’essentiel une sécrétion glandulaire, mais une véritable sudation de la paroi vaginale.
Cependant, il existe à l’entrée du vagin deux petites glandes : les glandes de Bartholin qui lubrifient légèrement son entrée. Cette lubrification (sudation) est plus ou moins importante selon les femmes et leur excitation. Importante elle caractérisera ce que l’on nomme : « la femme fontaine ». Certains auteurs la définissent comme étant celle qui aura une éjaculation lors de l’orgasme, ce qui est une erreur. Il existe en effet chez certaines des reliquats embryonnaires de la prostate responsables de cette éjaculation.
Une absence ou insuffisance d’excitation, certains médicaments, un tabagisme important et quelques maladies peuvent être responsables d’une sécheresse vaginale.
Il est essentiel que la femme ait une bonne connaissance de son vagin qui bien qu’étant en creux, concave est tout à fait comparable dans sa réalité et sa fonction au pénis.
Cette représentation formelle sera déterminante pour que la femme puisse accéder à l’orgasme lors des rapports sexuels, c-a-d à l’orgasme à point de départ vaginal qui est différent de l’orgasme clitoridien. Et il est important de savoir que toute femme possède le potentiel de ressentir les deux à condition de mettre en œuvre certaines conditions. Nous verrons comment cela dans le dossier concernant le désir et le plaisir féminin.
L’Hymen
C’est une cloison membraneuse normalement incomplète qui obture l’entrée du vagin appelée encore vestibule. Il n’a d’importance que sur les plans culturel, idéologique ou religieux, mais peu ou pas sur les plans anatomiques ou physiologiques. Il est visible chez la jeune femme vierge ou « pucelle » en écartant légèrement les petites lèvres.
Il n’est pas innervé et peu vascularisé puisque sa destinée est de disparaître ; il peut présenter différents aspects aux noms plus ou moins poêtiques : falciforme, cribiforme, annulaire, labié, etc.
Lors du premier rapport, sa déchirure peut saigner légèrement, mais ce n’est pas une généralité, et la douleur ressentie par la jeune femme, n’en est pas la conséquence. C’est la contraction réflexe et involontaire des releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve qui en est responsable et naturelle lors d’un premier rapport..
Un grand écart lors d’exercices sportifs ou de danses peut avoir pour effet de le réduire à sa plus simple expression ! On peut comprendre que l’usage de tampons avant « la première fois » aura le même effet.
La sexualité évoque naturellement tout ce qui a un rapport avec le sexe ou la relation sexuelle. On mélange en fait deux choses: « la masturbation « solitaire ou à deux, instrumentalisée ou non, et la relation sexuelle où le sexe n’est qu’un instrument de la relation l’autre. La finalité n’est pas exactement la même. Dans le premier cas, l’autre n’est que l’instrument de son plaisir personnel et par « politesse », on rend le même service à son ou sa partenaire. Dans le second cas, le sexe n’est qu’un instrument au service de la relation affective. On se lasse assez rapidement de la « masturbation » qui nécessite de plus en plus de stimulations pour obtenir la même satisfaction. C’est l’escalade dans la réalisations de fantasmes pas toujours partagés. Par contre la relation s’enrichit chaque jour des sentiments et affects permettant le développement d’une complicité ou d’une connivence. Ce n’est pas le sexe qui donne le plaisir, mais la relation avec le sexe. C’est elle seule qui permet d’atteindre ce qui est décrit dans la littérature comme l’extase ou le septième ciel. Il ne s’agit pas ici de critiquer les différentes pratiques masturbatoires nécessaires à une bonne connaissance de son instrument lorsqu’on est jeune. L’instrument ne doit pas rester une fin en soi, mais devenir un moyen d’expression, de communication. Les fantasmes y trouvent aussi leur place s’ils sont partagés. Malheureusement, il ne semble pas qu’on ait pris le bon chemin!
Les Sondages?
Pourquoi aborder les sondages? Réalisés par des non-professionnels de la sexualité, ils sont responsables du « chemin pris », évoqué précédemment et aggravent souvent le problème sans le savoir. Ils font pourtant leur travail très sérieusement. D’une part, ils ne connaissent pas les différences évoquées précédemment. D’autre part, la sexualité étant devenu aujourd’hui un sujet trop sensible quant à la représentation qu’une personne a de soi-même, les réponses données correspondent plus à un idéal recherché qu’à la réalité vécue dans l’intimité. Peu d’hommes reconnaitrons leur éjaculation rapide, alors que celle-ci est un phénomène parfaitement naturel et normal. Peu de femmes avoueront qu’elles simulent la jouissance lors de leurs rapports sexuels. Et pour cause, nous sommes des mammifères avant d’être humain et notre sexualité est destinée à l’origine à la reproduction. Une érection facile, une éjaculation rapide, une bonne lubrification vaginale par stimulation clitoridienne sont tout à fait suffisants pour permettre la survie de l’espèce. C’est notre humanisation qui en a changé la finalité. Elle nous a permis d’exploiter le plaisir ressenti lors de l’éjaculation ou des caresses clitoridiennes, pour en faire autre chose. Mais ce n’est pas si simple car ce n’est pas naturel, mais le fruit d’apprentissage. Les sondages reflètent en grande partie la « norme » véhiculée par les média.
Les Média?
S’ils ont pu véhiculer parfois une image déculpabilisante de la sexualité, ils transmettent un certain nombre de normes sexuelles. Certaines pratiques sexuelles comme la fellation, le cunilingus et la sodomie, marginales à l’origine sont devenues sous leur influence dont fait partie la pornographie le passage obligé pour se croire désiré ou désirable. Il ne s’agit pas de condamner ou critiquer ces pratiques lorsqu’elles sont vraiment voulues par les deux partenaires. Mais elles n’ont aucun caractère obligatoire. Encore dernièrement une émission de télévision évoquait le plaisir prostatique. Tous les hommes n’ont pas forcément envie d’être sodomisé et la plupart de ceux qui s’y essaieront n’y trouverons que douleur et peu de plaisir. Cela ne veut pas dire que cela n’existe pas. Affirmer que le désir masculin et féminin sont comparables, c’est ne pas tenir compte de nos différences physiologiques. Il est ainsi possible d’érotiser de nombreuses parties du corps qui ne le sont pas naturellement. Mais à chacun, chacune d’avoir la liberté de trouver son chemin du plaisir, dans le respect de l’autre. On peut être bricoleur, artisan ou artiste. Il n’y a pas de règle. Ainsi médias et sondages s’auto-entretiennent et imposent des « normes » qui entravent notre liberté et notre plaisir dans une véritable relation qui n’est pas que sexuelle, mais où le sexe a son importance.
Compte tenu de ses dérives, et de ses excès, le Sénat a décidé de se pencher sur les pratiques de l’industrie pornographique. Un rapports de 150 pages api être consulté par l’émission « Complément d’Enquête. Il met en évidence la violence faite aux femmes dans ce milieu qui mêle proxénétisme, prostitution et proxénétisme.
Il est vrai que l’on constate depuis quelques années une escalade. Les scènes deviennent depuis en plus excessives dans leur pratique et leur violence surtout vis-à-vis des femmes.
Par ailleurs, alors qu’au début de sa libéralisation, elle ne touchait qu’une population limitée, déjà expérimenté dans sa sexualité et ayant acquis une certaine culture, elle est à la portée d’une jeunesse immature et inexpérimentée sur le plan psycho-affectif. Elle fait du sexe un produit dont il faut tirer le maximum de plaisir et non pas l’instrument d’une relation. Son modèle, en l’absence d’esprit critique, dénature la relation possible et respectueuse entre deux personnes.
Mais avant de légiférer, il peut être utile de savoir ce qu’est la pornographie. Ce lien vous permettra de consulter un dossier sur ce sujet, réalisé il y a quelques années, mais qui reste pour l’essentiel d’actualité. L’autre lien vous renvoie au 23 propositions du Senat.
Longtemps considéré par la tradition religieuse comme un péché. Alors que la MASTURBATION est sans aucun doute si ce n’est un remède un moyen privilégié pour mieux appréhender son corps, à l’aimer et surtout à découvrir le plaisir.
La Masturbation.
Le mot vient du latin manus et stuprare (polluer ou souiller avec la main. Quel meilleur terme pour affirmer la réprobation à cette pratique et ce depuis la nuit des temps. Déjà les hébreux la condamnait sous le terme d' »onanisme ». Onan est un personnage de la Bible. Contraint d’épouser sa belle-sœur à la mort de son frère aîné comme le veut la tradition, il sera foudroyé, car en se masturbant et en gaspillant sa semence reproductrice sur le sol, il montre qu’il se refuse à avoir un rapport sexuel avec l’épouse de son frère décédé. Depuis, l’onanisme désigne l’ensemble des pratiques qui permettent l’orgasme en solitaire. S’il désignait exclusivement, au départ, une pratique masculine, il concerne également, de nos jours, la masturbation féminine. Elle fut pendant longtemps entachée d’idées reçues véhiculées au XVIII ème siècle par le « bon Dr TISSOT« : elle était responsable de tuberculose, maladies mentales, et divers troubles physiques. Encore , aujourd’hui, quelques rares esprits la considèrent comme dangereuse! Pourtant, elle est depuis sa plus tendre enfance un moyen d’explorer et de connaître son corps.
La masturbation est pour l’enfant et l’adolescent une étape essentielle au développement personnel qui ne doit surtout pas être réprimée.
Ce n’est pas honteux.
Mieux: en ce qui concerne les petites filles, il pourrait être utile de faire connaissance de leur vulve avec un miroir. Elles n’ont pas la facilité des garçons et de leurs érections spontanées et réflexes pour découvrir cette partie de leur anatomie. Ce plaisir solitaire, doit être néanmoins canalisé, socialisé. Cette expérience érotique doit rester intime. C’est un geste privé que l’on peut faire chez soi, dans sa chambre et non en public comme le font parfois de petits enfants.
Chez l’adulte, la masturbation est souvent une activité de compensation. Elle remplace l’absence d’un ou d’une partenaire sexuel quelles qu’en soient les raisons. Elle peut remplacer une activité sexuelle insatisfaisante dans le couple, être un préliminaire aux relations amoureuses. De nos jours la jouissance est devenu aussi un produit de consommation, la masturbation le moyen d’obtenir ce produit et le sextoy l’objet qui permet de l’avoir rapidement. Dans une société consumériste à la recherche de plaisirs immédiats, le sextoy est un objet parfait.
Si les hommes reconnaissent facilement et sans honte particulière se masturber de temps à autre, c’est moins le cas des femmes, facilement culpabilisées par cette pratique. Il est vrai qu’elle n’ont pas eu l’occasion de toucher leur sexe comme il est d’usage chez les hommes pour uriner. Elles peuvent pourtant se stimuler en solo et de façons très variées, comme le font tous les sextoys proposés sur le marché.
De même sans l’usage des mains en serrant très forts les cuisses l’une contre l’autre avec un certain rythme (le sciage). Elle a l’avantage de pouvoir être réalisée en extérieur tout en échappant au regard d’un observateur peu averti.
Elle est souvent une prescription.
La « masturbation prescription » revient souvent dans la prescription non écrite du sexologue. Elle peut avoir un effet pervers, si elle est systématiquement préférée à la relation sexuelle. En aucun cas, la masturbation n’est une perversion sexuelle qui ferait courir le risque de devenir fou ou sourd!
Car ce plaisir solitaire a bien, quelque part, pour finalité une meilleure sexualité.
Ce terme n’est plus beaucoup utilisé; sa connotation est trop négative. On parle plutôt de troubles de l’érection ou de dysérection. C’est l’incapacité pour l’homme de maintenir une érection suffisante pour permettre une pénétration. Un Français sur cinq souffrirait de telles »pannes ». Avant d’évoquer ses causes et son traitement, il est important d’en connaître son mécanisme.
La mécanique ou physiologie
L’érection est un mécanisme vasculaire. C’est le remplissage des corps caverneux de la verge par du sang apporté par des artères. La verge est constituée de 2 sortes de tube (les corps érectiles ou corps caverneux) qui en se remplissant vont durcir et rendre le pénis tendu et rigide. Pour que cela se fasse, il faut que les artères ne soient pas bouchées. Il faut que le système de commande (le cerveau et les nerfs) fonctionne bien, enfin que le tissu érectile ait gardé une certaine souplesse, ou élasticité (ce sont les hormones: la Testostérone). Tout cela est un peu plus compliqué, mais suffisant pour comprendre le fonctionnement. On comprend que si on a une maladie qui touchent les artères, les nerfs, le mental ou les hormones, on puisse avoir quelques problèmes! Admettons qu’on est aucun problème à ce niveau là. Et c’est assez facile de le savoir….
Le système de commande
On constate de bonnes érections matinales ou nocturnes (un homme peut avoir entre 3 et 5 érections la nuit au cours de son sommeil, et cela même s’il rêve à son percepteur et qu’il ou elle n’est pas sexy! Cela signifie, dans la très grande majorité des cas que la cause n’est pas physique, mais psychique. En effet toute situation de stress, d’anxiété et même d’hypervigilance va empêcher l’érection ou elle sera de mauvaise qualité. On imagine bien que notre ancêtre préhistorique n’allait pas « bander » s’il était coursé par un mammouth. Le stress, ainsi que l’état de vigilance vont provoquer la sécrétion d’adrénaline. Le sang n’a plus un débit suffisant pour remplir le sexe correctement. L’érection est impossible ou de mauvaise qualité. Maintenant être détendu ou desinhibé ne suffit pas, il faut une excitation sexuelle.Celle-ci va provoquer tout un processus un peu complexe qui part du cerveau et qui va entrainer le relâchement de petits muscles à l’intérieur des deux corps caverneux (ils ont contractés lorsque la verge est au repos). C’est une substance: le monoxyde d’azote (c’est un très puissant vasodilatateur) qui en est responsable.
Avoir une bonne érection
C’est être en bonne santé ne pas avoir de maladie affectant le système vasculaire, neurologique, hormonal, ou au moins les soigner, ne pas être anxieux ou déprimé et avoir une excitation suffisante. Ne pas prendre certains médicaments ou drogues. Une consultation auprès d’un spécialiste est souvent utile voire nécessaire pour faire la part des choses et proposer le meilleur traitement. La plupart des problèmes d’érection a une solution.
À savoir.
Les médicaments comme Le Viagra, Cialis, Levitra et autres IPDE5 qui sont des donneurs de NO (le monoxyde d’azote) ne provoquent pas d’érection, mais empêchent de la perdre. Ce sont de puissants vasodilatateurs qui ne doivent pas être pris inconsidérément. L’association avec d’autres substances (popers)ou médicaments qui sont aussi donneurs de NO peut être dangereuse. Pour les sportifs, ils font partie des substances dopantes. Selon l’origine de ces troubles, il y aura divers traitements associant souvent conseils, médicaments et thérapies. L’hypnose est sans aucun doute une des thérapies des plus efficaces. Si un certain nombre de substances illicites ont une action desinhibitrice (chemsex) et facilitent la survenue de l’érection à cours terme, elles vont se relever rapidement néfastes pour l’organisme.
Je m’appelle Marie, j’ai 18 ans et j’ai trois questions à vous poser: peut-on attraper des maladies graves par la salive? Faire l’amour pendant ses règles? Avoir un autre contraceptif que la pilule ou le préservatif?
Baiser
S’il est vrai que l’on peut attraper quelques maladies infectieuses par la salive. Elles sont rares et peuvent se soigner assez facilement. En effet la salive, compte tenu des enzymes qu’elle contient, détruit la plupart des germes et virus. Par contre, le baiser qui met en contact les muqueuses peut transmettre quelques germes infectieux: la MONONUCLÉOSE INFECTIEUSE (maladie du baiser), l’HERPÈS, la SYPHILLIS, quant au SIDA, il n’a jamais été prouvé, jusqu’à présent, qu’il se transmette ainsi. Néanmoins il vaut mieux éviter de s’embrasser lorsqu’on est enrhumé, qu’on présente de petits boutons sur les lèvres ou quelques petites blessures dans la bouche.
Par contre, il faut être plus prudent lorsqu’il y a un contact sexuel avec la bouche. La fellation et le cunnilingus peuvent transmettre l’HERPÈS, la SYPHILLIS, et ce qui est plus embêtant le PAPILLOMAVIRUS. Il est responsable de CANCER DU COL DE L’UTÉRUS chez la femme, mais aussi de CANCER DE LA GORGE chez l’homme et chez la femme.
Il existe un vaccin contre le papillomavirus. Il est fortement conseillé chez les jeunes filles avant leur premier rapport sexuel, ainsi que chez les garçons. Cette pratique a pu permettre à un pays comme l’Australie d' »éradiquer » le cancer du col de l’utérus.
L’amour pendant les règles
Il n’y a pas de contrindication à faire l’amour pendant ses règles. Il a été évoqué, mais sans aucune certitude, que cela puisse provoquer secondairement la survenue d’une Endométriose.
Contraception
Il existe d’autres méthodes contraceptives que la pilule et le préservatif. Les gels spermicides, l’anneau vaginal, les implants hormonaux, le patch hormonal le stérilet. Vous pouvez vous renseigner auprès du PLANNING FAMILIAL ou de votre MÉDECIN GÉNÉRALISTE, GYNÉCOLOGUE ou SAGE-FEMME.