DE L’IMAGERIE ÉROTIQUE AUX POSITIONS SEXUELLES

QUAND L’AMOUR FAIT MAL aux Mâles

Les dyspareunies du sexe « fort »

Lorsqu’on parle de dyspareunies ou de douleurs pendant les rapports sexuels, on attribue généralement ces douleurs à la femme et non à son partenaire. Pourtant les dyspareunies masculines existent quoique moins fréquentes.
Souffrance sous-estimée, la dyspareunie masculine consiste en des douleurs de la verge lors des rapports sexuels et en dehors de l’éjaculation.
Des douleurs le plus souvent bénignes mais qui inquiètent beaucoup.
Les dyspareunies masculines d’ordre psychologique voire psychosomatique existent au même titre que les dyspareunies psychogènes féminines. Quant aux causes organiques incriminées, elles sont souvent bénignes mais il est important de ne pas passer à côté d’une lésion plus grave d’ordre cancéreux.

Les courbures acquises de la verge ou maladie de La Peyronie

Elles sont dues à une plaque de fibrose de l’enveloppe des corps caverneux. Progressivement cette plaque de fibrose peut s’épaissir et se calcifier entraînant une courbure de la verge en érection plus ou moins importante pouvant rendre la pénétration difficile voire impossible.
Cette déformation d’abord modérée peut évoluer petit à petit, en plusieurs années, vers une déformation plus marquée. Des douleurs peuvent survenir lors de l’érection, accompagnées parfois d’un trouble de l’érection en aval de la plaque.
La maladie de La Peyronie est une affection bénigne dont la progression se fait sur quatre à cinq ans environ. Dans 25% des cas, la plaque régresse spontanément sans traitement. D’autres nécessiteront un traitement chirurgical le plus souvent si la déformation est trop importante et gêne la pénétration ou en cas de sévères troubles de l’érection. Jusqu’à présent, les traitements médicamenteux ne se sont pas avérés très efficaces.

Dyspareunies post-chirurgie réparatrice de La Peyronie


• La fracture de la verge ne doit pas être confondue avec la maladie de la Peyronie.
La fracture de la verge survient parfois au cours du coït lors d’un changement de position trop rapide ou trop brutal, verge en érection. Cette déformation brutale de la verge s’accompagne de douleurs très intenses.


• Le phimosis ou rétrécissement de l’anneau préputial
Lors de l’érection, le prépuce ne peut se rétracter derrière le gland du pénis et peut être à l’origine de douleurs coïtales. Le phimosis peut être consécutif à une étroitesse du prépuce, à des lésions provoquées par des décalottages forcés, à une infection, à une tumeur du pénis, à un diabète…
Parfois, le phimosis se résorbe par rétraction manuelle du prépuce, avec une éventuelle lubrification ou désinfection. Dans les cas de phimosis peu sévères, une intervention bénigne d’agrandissement du prépuce suffit. Dans les cas plus prononcés, la circoncision est la meilleure alternative.
Le phimosis peut entraîner une complication spécifique: le paraphimosis.


• Le paraphimosis
Le paraphimosis est un état physiologique et médical de situation de blocage du prépuce sur le pénis, derrière le gland. Le paraphimosis est une urgence médicale, mais l’on peut tenter au préalable une procédure simple assez efficace : verser de l’eau fraîche (non glacée) sur la verge réduira son volume. Comprimer alors le gland oedématié entre le pouce et les doigts et remettre le prépuce en place sur le gland, tâche facilitée par l’usage d’un lubrifiant médical.


• La rupture du frein
Cette rupture survient sur un frein trop court de façon brutale lors d’un rapport sexuel accompagnée d’une douleur aigue et d’une hémorragie importante bien que bénigne. Le frein peut cicatriser et rompre plusieurs fois. Les cicatrices résiduelles sont parfois douloureuses et chronicisent la dyspareunie après l’épisode aigu traumatique. Une plastie d’allongement du frein sous anesthésie locale résout le problème.


• Les affections dermatologiques et infectieuses de la verge

Lichens scléro-atrophiques, lichen plan, dermatite irritative (par manque d’hygiène), dermatite caustique (par excès d’hygiène) et balanites chroniques (inflammation du gland sous le prépuce due à une hygiène déficiente ou excessive) peuvent être à l’origine de dyspareunies surtout par le biais d’un phimosis ou d’un paraphimosis.


• Certaines dyspareunies ont pour une origine une hypersensibilité du gland associée à d’autres difficultés sexuelles ou à des facteurs psychogènes.

Qu’en est-il des douleurs lors de l’éjaculation ?
Elles sont souvent d’origine infectieuse (IST, infection urinaire, urétrite, épididymite, prostatite…) ou en lien avec un rétrécissement ou une sténose urétrale (post-chirurgicale, post-infectieuse, congénitales, hypertrophie bénigne de la prostate…). Elles sont souvent associées à des troubles mictionnels (brûlures urinaires, gêne mictionnelle…).


Conclusion
Les dyspareunies peuvent perturber sérieusement la vie sexuelle, psychologique et relationnelle, il est donc important de consulter et d’en parler car un traitement médical ou chirurgical est, en règle générale, efficace.

QUAND L’AMOUR FAIT MAL

Les dyspareunies féminines: comprendre et soigner

L’amour physique est synonyme de plaisir et de détente et pourtant…
Les statistiques nous disent que 15 à 20% des femmes en âge de procréer (18-45 ans),a des rapports sexuels douloureux et cela de manière régulière. La dyspareunie: cette douleur ressentie, lors de la pénétration, ou lors des mouvements de va et vient de la verge dans le vagin est donc une plainte fréquente.. Si la douleur survient au début de la pénétration, cette dyspareunie est dite superficielle. Si la douleur n’existe que lors d’une pénétration profonde, la dyspareunie est dite profonde.

L’engrenage de la douleur

Cette douleur n’a pas sa place dans une vie sexuelle épanouie et ne devrait pas être tolérée. Beaucoup de femmes négligent ce symptôme à ses débuts et le laissent peu à peu envahir leur vie sexuelle et ronger leur désir jusqu’à son extinction. D’autres se laissent convaincre par leur médecin ou leur entourage que tout est dans la tête, culpabilisent en se croyant à la source de leur souffrance et évitent les contacts intimes… Sans oublier que toute expérience douloureuse entraîne une peur de sa répétition et génère un stress anticipant la douleur… Ainsi, la rencontre avec l’être aimé est crainte et n’est plus source d’échange et de rapprochement. De plus, l’appréhension de la douleur provoque une contraction musculaire généralisée, en particulier des muscles du plancher pelvien, contraction qui engendre elle-même douleurs et pénétrations difficiles, d’où une baisse de l’excitation et de la lubrification ,ce qui interdit toute sensation de plaisir. L’anxiété émotionnelle générée par cet engrenage, quant à elle, déculpe la perception de la douleur. Il est inutile de préciser que le climat relationnel s’en trouve souvent perturbé, augmentant d’autant plus le stress. La femme se retrouve ainsi piégée dans l’engrenage de la douleur qui va être responsable d’une baisse de l’estime de soi, d’une diminution de la libido et même d’une dépression. Le non-dit, plutôt que de préserver le couple et la relation, amplifie la souffrance.

Des causes facilement identifiables

Il est assez facile d’en faire le diagnostique et de les soigner. La dyspareunie n’est pas une pathologie en soi, mais le symptôme d’un mauvais fonctionnement. Il est soi d’origine organique (physique) et/ou d’ordre psycho-relationnel.
Il existe des causes banales comme une insuffisance de préliminaires ou une absence de désir. La lubrification et le relâchement musculaires sont insuffisants pour permettre une pénétration agréable.


Physique: il faut rechercher une origine gynécologique, urinaire, vasculaire, dermatologique, ligamentaire.

Psychologique: la représentation inconsciente que la femme a de son vagin et de son utilisation va être très souvent responsable de douleurs . Le plus souvent plusieurs facteurs interagissent, du fait de la perte de confiance en soi et de la culpabilisation. Ils vont prendre le dessus si les facteurs organiques ont beaucoup duré.

De même, la qualité de la relation dans le couple est très importante: communication, confiance et respect sont essentielles pour une sexualité épanouie à deux. Enfin, le vécu personnel de chaque femme affecte sur le plan des émotions sa sexualité. Une éducation très stricte et culpabilisante, une forte pression sociale et/ou familiale mais aussi des traumatismes psychologiques graves (viol, inceste…) peuvent conduire à une dyspareunie sévère.

Les différentes dyspareunies

Douleurs à la pénétration profonde
On retrouve le plus souvent des maladies gynécologiques : infections génitales hautes (au niveau de l’utérus, des ovaires et des trompes) ou ses séquelles, fibromes utérins et kystes ovariens volumineux, endométriose (stérilité, douleurs importantes lors des règles), traitement chirurgical, lésions du col de l’utérus.

« Les monologues de la vulve »
Beaucoup d’inconnues et de mythes subsistent autour des douleurs et des maladies de la vulve tant les facteurs psychologiques et physiques interfèrent et s’intriquent. Il est nécessaire cependant de souligner quelques notions importantes

La vestibulite :
Il s’agit d’une dyspareunie superficielle localisée à l’entrée du vagin, au niveau du vestibule (intérieur des petites lèvres et ouverture vaginale) et de la fourchette vulvaire. Les femmes souffrant de vulvodynie ressentent des brûlures, des sensations de coups de couteau ou de déchirure lorsqu’il y a pénétration dans le vagin (pénis, doigt, tampon, etc.). Chez certaines, la douleur apparaît aussi lorsqu’elles portent des pantalons serrés ou des strings. 
Souvent mal diagnostiquée du fait que la vulve a l’air tout à fait normale (il existe parfois une petite rougeur) la vestibulite, elle, est bien réelle dans sa douleur. En effet, le gynécologue à l’aide d’un coton tige peut repérer les points douloureux communs à toutes les doléantes.


Les causes de la maladie sont inconnues, mais plusieurs hypothèses sont envisagées. On recherche une inflammation ou une hyperalgie des nerfs de la région incriminée. Elle est souvent associée à d’autres maladies chroniques telle que la fibromyalgie, le syndrome du côlon irritable et la cystite interstitielle.

  • 1. La vestibulite est l’un des motifs de consultation les plus fréquents
  • 2.Ce n’est : ni une infection sexuellement transmissible ni un cancer, ni un signe précancéreux
  • 3. La vestibulite n’est pas une maladie incurable
  • 4.Pour guérir la vestibulite, il n’y a pas de recette miracle (comme celles que l’on trouve dans les forums féminins)
  • 5. La vestibulite n’est pas une « maladie dans la tête ».

Une prise en charge s’attaquant aux aspects organiques, émotionnels et psychologiques est la plus adaptée. Ainsi, pourront être associés des conseils pour une bonne hygiène féminine et des crèmes ou gels anesthésiques à un traitement antidépresseur (en cas de troubles de l’humeur) ou à une physiothérapie, ou à la relaxation voire à l’hypnose. Une thérapie de couple courte ou une thérapie cognitivo-comportementale peut être d’une grande utilité.


Persistance de la dyspareunie après traitement médical de la cause
La dyspareunie a le plus souvent comme point de départ une cause organique. Mais il faut bien comprendre qu’après traitement médical de la dyspareunie, il peut persister un phénomène de conditionnement à la douleur. Il est responsable d’une contraction involontaire des muscles qui entourent le vagin: la pénétration reste douloureuse, douleur qui n’est plus d’origine organique, mais psychologique ! 


Le traitement de cette dyspareunie résiduelle pourra faire appel à des thérapies comportementales comme une désensibilisation progressive de la peur de la douleur lors de la pénétration, associé à un travail musculaire programmé des muscles du plancher pelvien.
Ce travail, étape par étape, permettra de déconditionner la femme à son appréhension de la douleur, la supprimant progressivement lors de la pénétration. La participation du partenaire est recommandée.

Article réalisé avec la collaboration du Dr Sandrine Atallah

L’amour à l’abri…

POLITIQUEMENT INCORRECT?

De nos jours le préservatif semble être un outil indispensable à la sexualité; il ne faut cependant pas se voiler la face et affirmer qu’il n’y a aucune différence entre un rapport  avec et un rapport sans préservatif. L’usage du préservatif retentit obligatoirement sur la qualité des rapports même si ceux-ci sont agrémentés d’artifices: parfums, rainures, picots, vibrateur voire même musical, etc…!! La sensibilité vaginale de la femme est telle qu’elle ne perçoit pas nécessairement la différence! 

N’oublions jamais que notre principal organe sexuel est notre cerveau.

Dès que le rapport sexuel dure plus de 10 minutes l’usage du préservatif devient problématique car très rapidement irritant pour une muqueuse vaginale insuffisamment lubrifiée. L’idéal est dans ce cas d’en changer régulièrement: toutes les 10 mn ou d’ajouter un lubrifiant adapté à cet usage. D’autre part la moindre défaillance érectile, ce qui peut se concevoir au bout d’une certaine durée  de rapport risque de provoquer l’égarement de l’objet dans la cavité vaginale lui faisant perdre ainsi toute utilité.
Donc le préservatif c’est très bien pour une durée de rapport qui n’excède pas une dizaine de minutes.
Indispensable quand s’il s’agit de “baiser” ou de “tirer un coup”, son utilisation est plus contestable dans il s’agit de faire l’amour. (il est vrai que cela semble être passé de mode)
Comme nous l’avons évoqué dans un précédent dossier il existe deux niveaux de sexualité: le niveau pulsionnel et le niveau relationnel.
On peut tout à fait admettre que s’il s’agit de soulager ses pulsions, le préservatif ne présente aucun inconvénient, bien au contraire. Mais quand il s’agit d’établir une véritable relation amoureuse, il n’est plus concevable sauf dans des cas précis: contraception, IST. C’est comme si on se caressait avec une paire de gants.

Ce qu’il faut savoir…

Lors de premières rencontres ou d’une aventure d’un soir avec une nouvelle personne le préservatif est indispensable. C’est aussi une question de respect et de responsabilité. Si la relation s’installe dans le temps et que s’établit une véritable relation affective dans un réel climat de confiance, on peut envisager de s’en passer, mais après avoir pris quelques précautions.
-Une contraception efficace
-Une sérologie HIV (sida), HVC  (hépatite C) avec consultation médicale s’il existe quelques doutes pour d’autres IST (on note une recrudescence du gonocoque, des chlamidiae et de la syphilis). La sérologie HIV doit être réalisée après 3 mois soit d’abstinence, soit d’utilisation systématique du préservatif. Par ailleurs, si la Prep protège du SIDA, elle ne protège pas des autres IST comme la variole du singe.
Il est enfin possible de ne pas utiliser le préservatif lors d’une rencontre que l’on souhaite durable dans le temps. Il s’agit dans ce cas de profiter de la période d’abstinence pour se découvrir.

Chez les « libertines » un frottis régulier est souhaitable à la recherche du papillomavirus responsable de cancer du col de l’utérus, du rectum et de la gorge. On peut y retrouver également ce virus chez certains : hommes, femmes ou trans.

Quid des rapports anaux ou bucco-génitaux: fellation, cunilingus?

Ne serait-ce que par hygiène, l’usage du préservatifs dans les rapports anaux est indispensable.
 On doit savoir que la muqueuse anale est beaucoup plus fragile et laisse beaucoup plus facilement passer les germes ou virus dans le sang.
Quant aux rapports bucco-génitaux, s’il s’agit d’une sorte de masturbation réciproque, il vaut mieux utiliser une protection comme le préservatif, par contre si ce type de rapport s’inscrit dans une véritable relation amoureuse où chacun y trouve son plaisir, pas uniquement le plaisir de recevoir mais aussi le plaisir de faire, on en revient à ce qui a été dit précédemment, à savoir une prise de sang dans les délais prévus avant toute pratique.


Une personne vierge en bonne santé, n’ayant jamais reçue de transfusion n’a pas besoin normalement de subir une prise de sang, ni d’utiliser un préservatif sauf pour des raisons contraceptives lors de relations sexuelles avec une personne se trouvant dans la même situation ou ne présentant aucun risque.
Attention, néanmoins aux piercings et tatouages qui peuvent représenter une porte d’entrée aux microbes et virus de tout genre. Les conditions d’hygiènes en particulier l’usage de matériels parfaitement stériles est impérative.
Ne pas oublier non plus d’attendre une cicatrisation complète en cas de piercings génitaux.

Les sextoys sont-ils dangereux pour la santé?

Selon les « Verts » allemands, ils contiendraient une grande quantité de phtalates destinés à assouplit le plastique dont ils sont constitués.

De nombreux sextoys en contiennent. Les phtalates sont des perturbateurs endocriniens associés à des maladies telles que diabète, stérilité et cancer.

Il faut savoir que les phtalates’ils ont été interdit dans la fabrication des jouets d’enfants par l’Union Européenne en 2005.

Fort heureusement, ils ne contiennent pas tous des phtalates. Ce sont surtout ceux en « Jelly ». Ils ont une mauvaise odeur au moment du déballage (elle disparaît ensuite). On peut néanmoins les utiliser après les avoir bien lavé et recouvert d’un préservatif. (Ne vous en débarassez pas n’importe où!)

Il est donc préférable de choisir des matières comme le verre (Pirex), le métal, la céramique ou silicone.

Quant aux gels et lubrifiants, il vaut mieux en éviter quelques uns, mais le choix est fort heureusement riche et varié selon les situations:

Gels

https://www.quechoisir.org/comparatif-ingredients-indesirables-n941/liste/lubrifiants-intimes-sci713/

Préservatifs

Certains de leurs constituants sont responsables d’allergie et irritations. https://sante.vip/vous-vous-demandez-de-quoi-sont-faits-les-preservatifs/

L’éjaculation précoce


Ou comment deux célèbres sexologues américains: William Masters et Virginia Johnson ont inventé une nouvelle maladie en publiant leur premier livre, Human Sexual Response en 1966! L’ouvrage fut traduit en Français, quelques années plus tard, par le Dr Michel Meignant, suivi quelques années après par Human Sexual Inadequacy. L’histoire est savoureuse, si l’on peut dire, car elle a plongé des millions d’hommes dans le désespoir dans l’angoisse en créant de toute pièce un problème qui n’existait pas auparavant. Ils ont néanmoins le mérite d’être parmi les premiers à aborder scientifiquement la sexualité.
Explications: L’homme est naturellement programmé pour éjaculer rapidement. C’est une question de survie de l’espèce et la naissance d’un enfant une finalité. Chez l’homme jeune, l’excitation est rapide, le plaisir intense, facilitant ainsi la survenue de l’éjaculation. La jeunesse permet une récupération rapide, il peut ainsi remettre facilement le « couvert ». Cela ne semblait guère poser de problème à la partenaire à l’époque. Bien sûr, elle ne « grimpait pas aux rideaux » lors de la pénétration, mais arrivait assez facilement à l’orgasme avec son clitoris. Quelques femmes américaines ont trouvé cela injuste (nous étions aux débuts de l’émancipation féminine). Il n’est pas normal que l’homme puisse jouir lors de la pénétration, alors qu’elles non! C’est de la faute à l’homme qui éjacule trop rapidement! Un mécanisme naturel, physiologique était en train de se transformer en problème qu’il fallait à tout pris résoudre!
Je dois reconnaître qu’à l’époque, commençant ma formation en sexologie, je suis tombé moi aussi dans le panneau.…

Alors comment passer d’une sexualité se reproduction naturelle à une sexualité ludique ?

Ce n’est pas aussi simple que cela, mais il est possible d‘apprendre à se maîtriser en quelques semaines avec un bon(ne) sexothérapeute.

La suite demain

Produits aphrodisiaques : une promesse paradisiaque ?

Du nom d’Aphrodite, déesse grecque de l’amour, les substances aphrodisiaques ont accompagné l’évolution de chaque peuple et de chaque culture aux quatre coins de la planète. Ainsi, selon les disponibilités de chaque région, maints produits naturels et aliments ont acquis la réputation de stimuler le désir sexuel. Or, il a été démontré que pour les rares substances possédant une réelle vertu « aphrodisiaque », les dommages collatéraux et toxiques sont importants.

Les substances « naturelles »

Ainsi la Cantharide, nom d’une mouche espagnole, provoque une importante irritation inflammatoire des voies urinaires avec une congestion du pénis et donc une érection au prix d’un risque d’hémorragie rénale voire même d’arrêt cardiaque ! Les morts subites lors des fameux festins orgiaques à la Cantharide du marquis de Sade en témoignent. 

Quant aux amphétamines, leur capacité de désinhibition violente du désir sexuel est largement contrecarrée par des effets secondaires également hautement contraignants. 

La Mandragore, plante d’origine méditerranéenne surtout célèbre pour sa forme phallique, recèlerait elle aussi de nombreuses substances toxiques. 

Si la noix Muscade potentialiserait de façon incertaine le désir, les crampes qu’elle entraîne sont bien plus évidentes. De même que l’intoxication à fortes doses. 

Idem pour le bois bandé, dont les propriétés vasodilatatrices n’ont jamais été scientifiquement prouvées, mais dont les effets secondaires eux, ont bien été démontrés. 

Le ginseng, aphrodisiaque de renommée internationale, n’a jamais prouvé son efficacité. 

La noix vomique, quant à elle, contenant de la strychnine et souvent combinée au ginseng, aurait certes un effet stimulant mais aussi extrêmement dangereux. 

Enfin, la corne de rhinocéros et autres dérivés d’origine animale n’ont aucune efficacité si ce n’est leur effet placebo. Ils sont responsables du braconnage et disparition de nombreuses espèces animales.

Un danger pour la santé

Il est donc plus judicieux d’éviter de tels produits aux conséquences plus délétères que bienfaitrices. Si les aliments à réputation aphrodisiaque ne sont pas plus efficaces sur le plan physiologique de la fonction sexuelle, leur forme symbolique et la stimulation des sens qui en résulte emportent les amants dans un monde érotique bien plus sain et ludique qu’une quelconque pilule aux constituants inconnus et potentiellement dangereuse.

N’oublions pas qu’en ayant une bonne hygiène de vie, les fantasmes, la créativité, la sensualité, les jeux et les caresses sont les aphrodisiaques les plus efficaces. Pimenter sa vie sexuelle, briser la routine, «booster » son imaginaire sont les clefs du désir. 

La pilule du bonheur

Certaines personnes attribuent à tort le terme aphrodisiaque à certains médicaments facilitateurs de l’acte amoureux. Il faut savoir que les médicaments à propriétés aphrodisiaques n’existent pas. Chaque médicament possède une fonction spécifique, la yohimbine et les IPDE5 (Viagra, Cialis, Levitra) vont faciliter l’érection ( en fait ils ne provoquent pas l’érection, mais empêchent de la perdre)par leur action vasodilatatrice; les hormones chez la femme ménopausée facilitent la lubrification, etc… Il est cependant vrai que l’aide apportée par ces médicaments, améliorent la confiance en soi et l’image de soi. Elle a une répercussion psychologique indirecte à « effet aphrodisiaque » .

Depuis l’avènement des IPDE5 , la yohimbine, vasodilatateur extrait de l’écorce d’un arbre africain, fut délaissée du fait de ses nombreux effets secondaires (puissant laxatif à dose efficace) et contre-indications. Nous devons rappeler que les médicaments d’aide à l’érection ne règlent que les problèmes d’érection d’une personne désirante mais non les problèmes conflictuels d’un couple. De plus, certaines contre-indications sont à connaître, et son usage doit être expliqué correctement. Ce qui implique une prescription par un médecin et non simplement une recommandation du pharmacien.

Explications…

Il faut comprendre que l’activité sexuelle est le résultat d’une desinhibition. La nature a fait en sorte que dans certaines circonstances de la vie, variables d’une personne à l’autre, celle-ci se produise. Les seules substances actives sont donc des produits à action desinhibitrice comme l’alcool ou autres substances utilisées dans le Chemsex. Elles peuvent en effet faciliter (à petite dose) mais ne provoque pas de désir. Leur autre effet sur le plan sexuel, nettement moins intéressant, est de provoquer des troubles de l’érection et de diminuer ou d’empêcher l’orgasme, la jouissance. De plus, elles représentent un risque important sur la santé.

Les phéromones: une arnaque?

On voit fleurir depuis quelques temps des publicités vantant les merveilleux pouvoirs attractifs de parfums masculins dopés aux phéromones. Ils sont sensés donner à la gente masculine un extraordinaire pouvoir attractif. Si les phéromones sont, en effet, efficaces chez les insectes et la plupart des animaux à quatre pattes, elles n’ont aucune action sur l’odorat des femmes. Notre bipèdie qui s’est développée depuis l’apparition des hominidés a eu pour conséquence de provoquer une atrophie du noyau voméro-nasal (structure sensible à ces substances, situé dans le nez). Il n’est pratiquement plus fonctionnel.

En conclusion: aucune efficacité sauf pour le vendeur. Donc à éviter si vous ne voulez pas passer pour un ……

En collaboration avec le Dr Sandrine Atallah

Sexualité et cancer

Un sujet douloureux et difficile qui peut toucher aussi bien les hommes que les femmes.

La maladie et ses traitements peuvent perturber la sexualité et aggraver une relation de couple préalablement fragile.

Le dossier que vous trouverez en suivant le lien et réalisé avec le concours du Dr Sandrine Atallah permet de mieux comprendre ses conséquences et solutions.

Résoudre ses problèmes sexuels par la pensée analogique

Après avoir résolu les problèmes sexuels d’origine physique, il reste tous les autres. La pensée analogique nous offre un outil d’une efficacité remarquable.

La pensée utilise différentes formes d’expression.

Il ne faut pas se limiter aux  « dialogues intérieurs »

Essayons de comprendre ce qu’est la pensée analogique. Beaucoup de gens réduisent leur pensée à la «petite» voix de leur dialogue intérieur. Or, nous savons que la pensée ce sont aussi des images, des sons, des sensations et des émotions. La pensée analogique utilise les représentations mentales qui font appel à des sensations ou des émotions et non à la raison logique.  Elle est à l’origine de ce que l’on appelle les manifestations ou symptômes psychosomatiques.
C’est l’hypnose qui a permis de mettre en évidence cette forme de pensée. Elle peut aussi s’utiliser en dehors de l’état hypnotique.

Prenons l’exemple de l’amitié : n’importe quel dictionnaire en donne une définition logique; par contre s’il s’agit de se la représenter, il sera nécessaire de faire appel à ses souvenirs, à ses expériences d’amitié en évoquant des moments partagés avec un ami. Chacun détient une certaine représentation de l’amitié qui varie en fonction de son expérience vécue. La plupart du temps, nous ne sommes pas conscient de ce processus mental et pourtant, celui-ci, bien davantage que la raison exerce une influence déterminante sur notre comportement et notre ressenti.

Se représenter son sexe

En ce qui concerne les problèmes sexuels, la représentation que chacun a de son sexe, du sexe de l’autre, de leur interaction et du rapport sexuel en général sera déterminante sur le vécu sexuel.


Il existe un problème sexuel féminin relativement fréquent que l’on appelle Vaginisme : il est responsable à 90% des cas des unions non consommées, le rapport sexuel est très douloureux, voire impossible. Certaines études ont montré qu’il existait encore de nos jours de 1 à 2% de mariages ou unions non consommées.

Le Vaginisme est une contracture involontaire et réflexe de muscles (releveurs de l’anus et constricteurs de la vulve) entourant l’entrée du vagin interdisant ainsi toute pénétration ou la rendant très douloureuse.
Nous nous apercevons que la plupart du temps, la femme qui présente ce problème n’a pas de représentation de son vagin : elle est incapable de décrire son vagin en utilisant des informations d’ordre sensoriel. Elle peut bien sûr, en faisant appel à sa raison, décrire ce qu’elle a vu dans un livre
.

Une expérience et non un savoir théorique

Dans l’expérience intime de cette femme, tout se passe comme si son vagin n’existait pas bien que la raison lui dise le contraire. Si le vagin n’existe pas dans sa représentation mentale, la tentative de pénétration sera vécue comme si un objet, en l’occurrence l’organe sexuel masculin allait pénétrer (par effraction) dans son corps et non dans une cavité.
Un réflexe naturel vient alors interdire cette intrusion : la contraction des muscles.

Nous connaissons tous ce réflexe au niveau des muscles abdominaux.
Au niveau des représentations mentales, de la pensée analogique, une pénétration à l’intérieur du corps ne peut être que douloureuse, dangereuse voire mortifère ; il faut donc la rendre impossible. Ce qui est en contradiction avec la raison qui dit que cela est possible. Nous comprenons ainsi que, par association d’idées, le pénis ou le phallus évoque une arme blessante. Chacun ou plutôt chacune pourra en fonction de son vécu développer un fantasme ou plutôt une métaphore qui aura comme constante : une forme évoquant le pénis en érection associée à la douleur ou à la mort, d’où le serpent, le poignard, le glaive , etc…

Des découvertes déterminantes

À la différence du garçon qui découvre son sexe très tôt et de manière involontaire et non consciente, la fille va découvrir le sien que beaucoup plus tard ; le plus souvent lors de son premier rapport sexuel. On comprend ainsi que ce qui détermine la douleur du premier rapport n’est pas comme on le pense, le plus souvent, la déchirure d’un hymen en réalité insensible.
La jeune fille devra donc découvrir ce lieu vaginal par sa propre expérience sensorielle : essentiellement la vue et le toucher : introduire un doigt dans son vagin va lui permettre de s’explorer, de donner une forme donc une réalité représentative de toutes les caractéristiques physiques du lieu : forme, souplesse, élasticité, humidité, chaleur, etc…
À partir de cette connaissance qui est bien autre chose qu’un savoir, elle pourra accéder à son sexe et commencer à l’utiliser. Pour atteindre le plaisir , il faudra s’engager dans un autre parcours.

Il existe une petite expérience très simple à réaliser. Il s’agit en se représentant un rapport sexuel d’essayer de faire la différence entre la notion de pénétration, d’intromission et de préhension.
La femme commence par se représenter pénétrée. Elle essaye en même d’entrer en contact avec les émotions ressenties à cet instant, puis elle fait la même chose en se représentant l’intromission et de percevoir ce qui est différent puis la notion de préhension, imaginant son vagin était sa main enveloppant le sexe de son partenaire.
Connaître cela, c’est accéder à ses ressources personnelles et au plaisir recherché.
La pensée analogique est donc responsable de nombreuses difficultés sexuelles masculines et féminines , mais, une fois comprise et maîtriser, elle permet aussi de les résoudre avec une efficacité inégalée.

Il est souvent nécessaire de faire appel à un hypnothérapeute pour développer cette outil remarquable.

LES DIMENSIONS DU PÉNIS

Source d’angoisse et d’inquiétudes pour beaucoup! Il n’est pas besoin d’être très bien pourvu pour être un bon amant. Si un micropénis est manifestement un handicap (il est rare), c’est aussi le cas pour les tailles et volumes XXL (le garde-à vous est souvent impossible!) De bonnes dimensions semblent toujours attirantes sous l’influence de la pornographie. Mais il ne faut pas confondre le rêve et la réalité.

Les normes: moyennes et valeurs limites.

Ces valeurs sont des valeurs statistiques moyenne sur une population d’homme âgé de 21 à 82 ans. Il faut néanmoins préciser que si la taille peut avoir une certaine importance dans la qualité de la relation sexuelle, elle ne fait pas tout! C’est plutôt la façon de l’utiliser, en quelque sorte son mode d’emploi qui est importante. N’oublions jamais que la longueur ou profondeur du vagin varie entre 6 et 8 cms.

Dimensions mesurées en cmMoyenne en cmvaleurs limites en cm
Longueur au repos8,855,0 à 15,5
Circonférence au repos9,716,5 à 13 
Longueur en érection12,897,5 à 19
Circonférence en érection 12,309 à 16,0
Allongement lors de l’érection4,40,5 à 9,0 

Comment bien prendre les mesures?

La mesure de la longueur se fait sur la partie dorsale du pénis, à partir de la jonction avec la paroi abdominale. 

La mesure de la circonférence se fait au 2/3 de la longueur en partant de la base. 

Il faut savoir que la mesure au repos peut varier du fait de situation de stress physique ou psychique ce qui n’est pas le cas lors d’une érection complète pour un pénis «en bonne santé» (Wessels (urol., 156: 1995,1996)

La taille du pénis varie d’un pays à l’autre

Il est amusant de constater que la longueur moyenne du pénis peut varier d’un pays à un autre (il s’agit toujours de valeurs moyennes statistiques).
Il s’agit de mesure faites lors de l’érection. On remarquera que les français sont les plus généreusement pourvus…

USA: 12,9 cms
Chine: 13,5 cms
Japon: 13 cms
Corée: 9,6 cms
Allemagne: 14,4 cms
France: 16 cms
Espagne:13,58 cms
Italie: 15 cms
Grèce: 12,18 cms 
Russie: 15 cms
Inde: 10,1 cms
Arabie saoudite: 12,4 cms +/- en érection
Mexique: 14,9 cms
Bresil: 14,5 cms
Chili: 14 cms
Colombie: 13,9 cms
Venezuela: 12,7 cms
NB. Pour la Grèce, les mesures ayant été faites à l’état flaccide, le résultat peut varier de plus ou moins 1,7 cm.

Toutes ces mesures ont été effectués lors d’études par des chercheurs ou des centres de recherche de chaque pays.

Prisonniers de l’Amour

Prisonniers de l’Amour, ils ont librement choisi de porter une ceinture de chasteté.

Les porteurs de ceintures et autres cages de chasteté semblent heureux en captivité, et ils ne rechignent pas à s’exprimer! Les témoignages de satisfaction abondent sur la toile, l’ardeur et la motivation de ces prisonniers de l’amour a de quoi impressionner…

Michael, 35 ans témoigne

« Je voulais rassurer ma femme, qu’elle soit la seule à pouvoir disposer de moi , avec la ceinture c’est parfait, je suis un bon mari fidèle; c’est ma façon de lui prouver mon amour. »

Jack, 42 ans

« Quand je porte ma cage, cela me permet de prendre davantage conscience de mon corps. Savoir que le sexe m’est interdit renforce mon désir, je suis plus attentif à ma femme plus soucieux de son plaisir .»

Kevin, 29 ans

« Je porte régulièrement une ceinture de chasteté parce que cela m’empêche de me masturber et accroît mon excitation. Je suis heureux d’offrir ma frustration à ma femme. Nos rapports sont plus vrais et plus passionnés. »
Pablo termine: « Dans ma cage, j’éprouve le sentiment d’appartenir réellement à ma femme, cela m’apaise… »

Une geôlière exceptionnelle!

Toutes les femmes ne sauront pas mettre l’oiseau en cage, le « volatile » n’est pas prêt à confier sa liberté à n’importe quelle geolière, même s’ils ont tendance à idéaliser quelque peu la dame de leur coeur, ces dociles amoureux font valoir leurs exigences.

Roman, 36 ans déclare

«  elle est affectueuse, et amoureuse, tendre, mais ferme aussi, sensible et intelligente, notre relation est très équilibrée, nous discutons beaucoup. Pour notre vie sexuelle, cependant, je lui fais entièrement confiance, elle sait jusqu’où elle peut me frustrer, et m’exciter. C’est un véritable partage. »

Ted, 43 ans ajoute

«  je lui confie la clé parce qu’elle mérite pleinement ma confiance. Je sais qu’elle accepte cela par amour . Notre relation est très forte, plus encore quand c’est elle qui détient les clés de ma jouissance. »

Laurent, 34 ans déclare

«  elle doit être très tendre, câline, mais aussi savoir ce qu’elle veut. J’aime qu’elle me pousse jusqu’à mes limites. Détenir les clés, ce n’est pas facile, cela demande beaucoup d’attention… »

Daniel, 46 ans conclut

«  nous sommes ensemble depuis vingt ans, notre relation devenait un peu routinière, je perdais mon désir. Ma compagne a su me convaincre, et me « mettre en cage », elle est très intelligente et très habile. Je sais qu’elle m’aime et qu’elle pense à moi. Elle a su donner un nouveau souffle à notre vie érotique, je l’aime encore plus qu’avant… »

La ceinture ou cage de chasteté est à la fois une marque d’appartenance, une preuve d’attachement, un moyen de stimuler le désir, et d’être conscient de son corps, et de ses émotions. Le joujou tombe souvent à point pour revigorer un désir qui faiblit et donner du piment à la vie érotique d’un couple. Tous les témoins s’accordent pour dire que leur relation est très forte, il faut en effet une grande confiance mutuelle pour accepter la contrainte…