La Sodomie: peut-on en jouir?

Si dans d’autres époques, les rapports anaux étaient pratiqués pour éviter une grossesse non désirée, ce n’est plus vraiment le cas de nos jours, du moins dans notre société occidentale. Le sujet reste délicat malgré sa fréquence.

Pratiqués essentiellement par les populations homosexuelles masculines, ils concernent de plus en plus les hétérosexuels sous l’influence de la pornographie. Mais si les populations jeunes y sont plus sensibles du fait de la pornographie et réseaux sociaux, ils concernent désormais toutes les générations. En France, des études évoquent le chiffre de 35% tout âge confondu. Auparavant elle a pu être pratiquée par la femme comme méthode « contraceptive » et préservation de sa virginité!

Les générations Y et Z

Elles sont les plus concernées. Une étude récente montre qu’en 20 ans,en Grande Bretagne, une population de jeunes couples (16 à 24 ans) pratiquant la sodomie est passée de 13 à 29%. Aux USA, l’augmentation est passée de 30 à 44%! Il faut préciser que c’est essentiellement les jeunes femmes qui sont touchées par cette augmentation.

Pour cette population de jeunes femmes, la sodomie est devenue une « norme», un passage obligé pour être désirable et considérée! Si quelques unes peuvent l’avoir librement choisi, par désir ou curiosité, une majorité le fait pour plaire au partenaire. Cependant 25% déclarent y avoir été forcées, ne serait-ce qu’une fois. En inversant les rôles , on la retrouve dans des jeux sexuels où le sujet mâle est sodomisé par sa partenaire à l’aide d’un godemichet (peeging) ou chevillage!

Intérêts et inconvénients

Bien que cette pratique peut apporter du plaisir (plus en rapport avec la réalisation d’un fantasme), elle a quelques inconvénients; ils ne sont pas tout à fait les mêmes chez l’homme et chez la femme.

Sur le plan anatomique

La sodomie peut être douloureuse, surtout sans une bonne lubrification adaptée à l’anus que ce soit chez l’homme ou chez la femme. Elle peut provoquer de petites lésions, des fissures, des saignements. Une pratique intense risque d’entraîner une incontinence plus fréquente chez les femmes du fait d’un sphincter anal moins puissant.

Le risque d’IST

Les IST (syphilis, VIH,Hépatite C, Papillomavirus, etc…) sont plus à risque car la muqueuse anale est beaucoup plus fragile que la muqueuse vaginale. Elle n’est pas naturellement adaptée à ce genre de « sport »; elle est souvent le siège de blessures. L’usage du préservatif est donc indispensable. Il doit être systématiquement changé avant toute pénétration vaginale qui prolongerait la sodomie. Dans un couple stable, indemne d’IST, en l’absence de préservatif, une toilette du sexe masculin est nécessaire pour éviter le passage de germes qui, s’ils sont normaux et habituels (escherichia coli) dans le rectum, n’ont rien à faire dans le vagin. Cela permet d’éviter également les infections urinaires (cystites). Les séquelles psychologiques peuvent être importantes surtout si le rapport est forcé.

Quant aux avantages

Ils ne sont malheureusement pas toujours au rendez-vous, du moins chez la femme. Si certaines d’entre elles y trouvent du plaisir, rares sont celles qui iront jusqu’à l’orgasme. Il peut exister néanmoins une certaine satisfaction narcissique, importante chez la jeune femme. Pour le partenaire, l’étroitesse des lieux peut augmenter le plaisir et accélérer la survenue de l’éjaculation. Lors du peeging certains hommes arrivent régulièrement à l’orgasme par stimulation de l’urètre postérieure qui traverse la prostate.

A retenir …

Les rapports anaux nécessitent une bonne préparation en commençant par un massage du sphincter anal avec un lubrifiant à base d’eau ou silicone qui va permettre une détente de l’orifice, l’utilisation d’un préservatif en ajoutant suffisamment de gel. La position d’Andromaque (la femme chevauche l’homme) est souvent préférable chez les débutantes. Des produits naturels: beurre de karité, aloé vera, huile d’olive peuvent être utilisés. Ils ne sont pas compatibles comme tous les corps gras avec les préservatifs (donc à éviter). Au moindre problème, il ne faut pas hésiter à consulter un médecin. S’il peut sembler, parfois difficile, d’en parler à son généraliste, un médecin sexologue ou formé en sexologie saura parfaitement aider et conseiller.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Un orgasme particulier

ll est écrit dans la Genèse, 3:16: Il dit à la femme « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras avec douleur, et tes désirs se porteront vers ton mari, mais il dominera sur toi…  » Fort heureusement cela ne correspond pas toujours à la réalité. Et pour preuve ce témoignage de Séverine. Imprégnées consciemment ou inconsciemment de culture judéo-chrétienne, de nombreuses femmes se refusent à le reconnaître.

« Cette sensation pour moi a eu quelque chose de profondément jouissif … surtout la poussée juste avant l’expulsion … c’est véritablement bon de pousser à ce moment-là̀, on ne veut plus que ça, tout le corps le réclame avidement ! … et puis la tête sort, ah soulagement ! Là aussi c’est vraiment bon… Je sens encore en moi ce plaisir intense de la naissance … et pour rien au monde je ne voudrais m’en priver … Comme une vague … ça te met dans un état particulier … pas juste un arrêt [de la douleur] »

L’extase

Ça a eu lieu durant la poussée réflexe, durant la montée en puissance de la poussée et la poussée elle-même, pendant une contraction : le corps pousse tout seul, le conscient, la volonté́ sont renvoyés dans leurs 18 mètres… une sensation de puissance comme je n’avais jamais et comme je n’ai jamais plus ressenti, une sensation d’exultation, d’exaltation sauvage du corps, comme une immense vague d’une puissance inconnue, quelque chose d’incroyable, d’extraordinaire, bien au-delà̀ du plaisir physique «bête», rien à voir avec une sensation sexuelle. Je ressentais « par derrière » des sensations d’écartèlement et de brûlure, mais ça n’avait pas d’importance, la seule chose qui comptait c’était cette sensation. Dans ces moments là on est dans un état d’esprit très particulier qui n’a rien à voir avec l’état d’esprit conscient habituel, la conscience du temps est totalement différente. Elle prend tout le ventre et le bas du corps…

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

  • Si ces articles vous intéressent et vous plaisent, merci de les partager

Connaissez-vous le kunyaza?

Le kunyaza est une technique sexuelle originale utilisée traditionnellement au Burundi, au Rwanda, à l´Est du Congo-Kinshasa et à l`ouest de la Tanzanie (Afrique Centrale) pour déclencher l’orgasme féminin. Elle consiste essentiellement à stimuler avec le pénis presque toutes zones érogènes génitales de la femme. Pour éviter quelques désagréments au pénis, la femme s’épile le pubis. Que ce soit la stimulation externe ou interne ou la combinaison des deux, le rythme au début, et la force des mouvements sont de faible intensité. Ils s´accélèrent au fur et à mesure de l’excitation féminine.

Stimulation des zones érogènes externes

Le couple pratique ses préliminaires habituels ; le vagin devenu suffisamment lubrifié, l´homme en profite pour humidifier son pénis en faisant quelques mouvements de va-et-vient. Le pénis devenu suffisamment humidifié, il se retire du vagin pour stimuler les zones érogènes externes de la femme. En commençant par le clitoris pour aboutir à l´entrée vaginale, il tapote dans un seul mouvement régulier et continue la vulve avec le bout de son pénis de haut en bas ou de droite à gauche et inversement, comme indiqué dans les schémas joints. Cette stimulation à elle seule peut provoquer l’orgasme chez les deux partenaires. Ceci vaut surtout pour la femme. Si l´homme n´atteint pas l´orgasme de cette façon, il peut terminer l’acte par une pénétration.

Stimulation des zones externes par des mouvements horizontaux ou en zigzag
Pénis dans la main
Stimulation des zones externes par des mouvements verticaux

Stimulation des zones érogènes internes

En tenant son pénis dans la main, l´homme pénètre progressivement le vagin de la vulve au col de l’utérus et inversement, le faisant se mouvoir d’une paroi vaginale à l’autre. Il réalise également des mouvements intra-vaginaux avec le corps de son pénis de bas en haut et inversement, ainsi que de gauche à droite et inversement ou bien il exécute des mouvements circulaires avec le corps de son pénis tout au long des parois vaginales dans le sens des aiguilles d’une montre et inversement. 

Stimulation des deux zones érogènes

L´homme stimule la vulve comme décrit plus haut et passe dans un second temps à la stimulation interne en utilisant une des variantes décrites plus haut avant de revenir de nouveau à la stimulation externe et ainsi de suite. Pour se faire une idée: vidéo (réservé au plus de 18 ans)

Pour citer cet article : Bizimana N. Une variante africaine de l’amour: le kunyaza, technique sexuelle tra- ditionnelle de déclenchement de l’orgasme féminin lors des rencontres hétérosexuelles. Sexologies (2010), doi:10.1016/j.sexol.2009.12.004

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

  • Si ces articles vous intéressent et vous plaisent, merci de les partager.

L’orgasme, manifestation du plaisir 

L’utilisation du mot « orgasme » pour décrire l’apothéose du plaisir sexuel débute au 19ème siècle. Auparavant, ce mot, apparu au début du 17ème siècle, désignait un violent accès de colère. L’origine grecque, quant à elle, évoquait un « bouillonnement d’ardeur ». 

Les mots de la jouissance

Beaucoup d’expressions très imagées renvoient à l’expérience orgastique : « s’envoyer en l’air », « grimper aux rideaux », « prendre son pied », « s ‘éclater ». On parle aussi de « petite mort », de « septième ciel » pour évoquer l’orgasme. Les chansons du début du 20ème siècle parlaient souvent de « grand frisson ». Le verbe « jouir » semble encore plus explicite, mais le « jouisseur » ou la « jouisseuse » portent une connotation péjorative. Toutes ces expressions évoquent le fait que l’orgasme transporte dans une autre dimension, souvent « aérienne », au cours de laquelle la perception du réel se modifie… 

L’orgasme, un fait culturel ?

Certaines cultures ignorent la notion d’orgasme, sans qu’on puisse mettre en doute leurs connaissances, voire leur expertise, sur le registre du plaisir sexuel. Au cours d’un congrès mondial de Sexologie à la fin des années 1980, on a remarqué́ que pour les sexologues indiens, le terme « orgasme » n’avait aucun sens…Ce qu’il ne veut pas dire qu’il n’existait pas.
Dans la culture occidentale actuelle, la recherche de l’orgasme focalise toute l’attention des chercheurs, des thérapeutes, et de tous ceux et toutes celles qui s’estiment frustrés en regard de la tendance.
Pour la femme, ce qu’il y a de commun entre l’orgasme et le sommeil, c’est que plus on y pense et moins on a de chances de l’atteindre. L’homme ne se pose pas la question d’atteindre l’orgasme, mais bien davantage celle de choisir le moment où il arrivera au seuil d’inévitabilité́ qui déclenchera son éjaculation. Maintenant, on peut très bien vivre sans orgasme!

Explications ou hypothèses

L’orgasme se manifeste par certains signes, mais c’est au niveau subjectif qu’il prend toute son importance, c’est pourquoi, il n’y a pas un orgasme, mais des orgasmes, qui diffèrent en qualité́, en intensité́, en nombre, sous l’influence de facteurs divers et complexes. En fait, l’orgasme est un état modifié de conscience (EMC*) involontaire survenant de manière transitoire. La focalisation de l’attention sur une zone sexuelle grâce à un stimulus répété́ va provoquer une dissociation psychique. Les structures les plus anciennes du cerveau, sur le plan du développement cérébral, vont provoquer une explosion neuronale qui va inonder plus ou moins complètement l’ensemble du cortex cérébral. Ce phénomène peut être amplifié jusqu’à l’extase lorsque s’y associe un imaginaire amoureux ou érotique, expression métaphorique d’affects, de sensations ou d’émotions stockées dans ces mêmes structures archaïques. 

Sur le plan clinique, les chercheurs ont depuis longtemps fait le rapprochement entre le déroulement de l’orgasme et les crises comitiales (crises d’épilepsie). Trois phases caractérisent ces deux phénomènes : la crise comitiale débute par la montée d’une tension très importante appelée « phase tonique », puis un état chaotique s’installe, c’est la phase « clonique », qui se manifeste par de brusques convulsions, survient ensuite une phase « résolutive », qui marque la fin de la crise proprement dite, c’est dans le meilleur des cas le retour à la conscience. Tandis que les crises comitiales menacent gravement la santé et doivent faire l’objet d’un traitement sérieux, l’orgasme est un phénomène naturel et bénéfique. 

L’orgasme se déroule aussi en trois temps. Il y a d’abord, la montée de l’excitation sexuelle, qui devient telle qu’elle déclenche la « crise»: contraction des muscles pelviens, accélération du rythme cardiaque, sensation de chaleur, et photophobie transitoire. Ces symptômes apparaissent au paroxysme du plaisir. L’homme éjacule, la femme éprouve une expérience souvent indicible quand son orgasme est pleinement accompli. Une phase de résolution va suivre, les tensions sont apaisées, une sensation de plénitude et de bien-être s’installe, due à la sécrétion d’endorphines qui accompagne l’orgasme, mais aussi à une sorte de « reset » neuronal . 

Question :  La question de savoir quelle est la fonction de l’orgasme reste encore énigmatique aux yeux de la science.

S’il facilite sans aucun doute la reproduction, la survie de l’espèce pour l’homme, il ne semble pas avoir la même fonction chez la femme.

Wihlem Reich

Cependant, les hypothèses n’ont jamais manqué pour apporter des réponses. Si la sexologie s’est largement inspirée de la psychanalyse, elle n’en a, semble-t-il, retenu que des théories pouvant fournir des explications, mais peu ou pas efficaces pour résoudre les problèmes sexuels. On oublie un des pionniers, Wilhelm Reich, médecin et psychanalyste américain d’origine autrichienne (1897-1957), qui a d’abord été un disciple de Freud avant d’évoluer vers une compréhension du psychisme restituant au corps toute son importance. Ses idées et sa pratique visaient à libérer les gens de la « cuirasse » de leurs tensions en leur permettant de faire circuler leur énergie vitale essentielle et d’atteindre par ce biais une dimension « orgastique » indispensable à un équilibre harmonieux du corps et de l’esprit. Les intéressantes intuitions de Reich, basées en partie sur des conceptions traditionnelles indiennes, auraient pu donner un second souffle à la psychanalyse, mais elles ont été reçues comme autant des déviances inacceptables en regard du dogme naissant. Elle a néanmoins eu une descendance d’abord « la Bioénergie de Lowen » puis en sexologie les techniques sexo-corporelles importées du Quebec par Jean-Yves Desjardin. Bien entendu, il faut prendre comme métaphore cette circulation énergétique corporelle, car tout se passe en fait au niveau cérébral.  

L’orgasme de l’homme 

Il survient au point culminant de l’excitation sexuelle, quelle qu’en soit la source. L’homme peut avoir des orgasmes par la masturbation, en faisant l’amour ou par une stimulation de la prostate (point P) lors de la sodomie. Comme cette crise voluptueuse s’accompagne d’une éjaculation, l’homme ne peut pas, comme c’est le cas de certaines femmes, vivre successivement plusieurs orgasmes. On sait en effet qu’une période dite « réfractaire » suit l’éjaculation, si bien que l’homme ne réagit plus aux sollicitations sexuelles, et peut même les ressentir désagréablement. 

Plus l’homme avance en âge et plus la période réfractaire s’allonge. Avant sa puberté, le garçon peut éprouver des orgasmes sans éjaculation, et après elle, il lui arrive d’avoir, pendant son sommeil, des émissions spontanées de sperme sans aucune notion de plaisir. En effet, éjaculation ne signifie pas orgasme, car chez l’homme, surtout jeune, celle-ci peut survenir de manière totalement mécanique, purement réflexe. 

L’orgasme de l’homme s’accompagne d’une sécrétion d’endorphines qui provoque un puissant effet d’apaisement, et cette sensation est si agréable qu’elle évolue parfois en une véritable addiction. Beaucoup croient qu’ils sont devenus dépendants du sexe, mais en réalité il s’agit d’une addiction aux endorphines, la même qui affecte certains sportifs. 

Bien entendu, le plaisir quel qu’il soit et notamment le plaisir sexuel a été longtemps considéré comme un péché par les bigots de toutes sortes, car on considérait qu’il détournait l’attention vers soi-même au lieu de la garder au service d’un dieu, ou de ses représentants. 

Les observations physiologiques de l’orgasme permettent d’explorer des réalités biologiques utiles à la science médicale et à l’industrie pharmaceutique. Ceci est valable dans la mesure où l’on admet que la plupart des problèmes sexuels peuvent faire l’objet d’un traitement médicamenteux. 

Décrire avec précision la physiologie de l’orgasme aide à comprendre comment, à partir d’une zone corporelle limitée, c’est quasiment l’ensemble du système nerveux cérébro-spinal, neuro-végétatif, sensitif et moteur qui participe. 

Une interrogation plus existentielle à propos du sens du plaisir sexuel ne saurait donc faire l’impasse sur ce phénomène exceptionnel qui n’a cessé d’étonner les humains et les a souvent conduits à donner au plaisir sexuel des valeurs puissantes.
La plupart des hommes pense que leur orgasme est un phénomène mécanique simple qui fait partie d’une bonne hygiène de vie, c’est un point de vue « mécanique » largement répandu. La découverte du plaisir sexuel commence par la masturbation, continue avec la rencontre de partenaires, puis l’activité sexuelle devenant moins fréquente, se fait de plus en plus rare. Tant que l’homme demeure aux niveaux pulsionnel et compulsif de sa sexualité, son plaisir sexuel correspond en effet à cette jouissance intense et fugitive. En quelques secondes, tout est consommé… 

L’orgasme de la femme 

Depuis la plus lointaine Antiquité, l’orgasme de la femme interpelle, étonne, inquiète ou réjouit, mais ne laisse personne indifférent. Différent de celui de l’homme, l’orgasme de la femme est pluriel : clitoridien ou vaginal, souvent les deux. Et, la différence ne s’arrête pas là, en effet, certaines femmes peuvent vivre plusieurs orgasmes successifs sans passer, comme les hommes, par une phase réfractaire. Le maintien d’un certain degré de vigilance est responsable de ces orgasmes partiels. Cependant, un orgasme extatique sera la conséquence de la dissociation évoquée précédemment. 

Les réactions physiques associées à l’orgasme féminin sont parfois très accentuées, s’accompagnent de gémissements, de cris, d’une sensation de perte de conscience, c’est pourquoi la littérature le nomme parfois « petite mort » et on comprend mieux pourquoi. 

L’orgasme clitoridien de femme est ce qui ressemble le plus à l’orgasme de l’homme, violent, intense et bref, il aboutit quelquefois à un vague sentiment d’inachevé.
L’orgasme vaginal ou profond n’est pas très différent mais, quand il se produit, il semble que le plaisir passe à la vitesse supérieure, décuple d’intensité, de durée, le corps et l’esprit sont profondément associés dans la jouissance.


L’orgasme de la femme exerce une fascination qui ne se dément pas à travers le temps malgré les représentations stéréotypées et mécaniques qu’en donne aujourd’hui la presse, dite féminine. Une femme qui n’a pas fait l’expérience de l’orgasme se sent frustrée, voire diminuée, souvent coupable. Elle ignore généralement que celles qui lui prodiguent des conseils tous plus inutiles les uns que les autres, n’en savent généralement pas plus qu’elle.

Il semble que la sensibilité affective et émotionnelle plus importante chez la femme que chez l’homme ait des effets contradictoires. En effet, s il existe, chez elle, une plus grande difficulté à entrer dans le processus orgastique, lorsque cette inhibition est levée, l’intensité et la durée sont souvent plus intenses que chez le partenaire. L’abandon, la disparition d’une vigilance protectrice nécessaire à ce paroxysme nécessite une très grande relation de confiance vis à vis de celui-ci. Ce qui explique que l’extase sexuelle est plus fréquemment observé chez la femme que chez l’homme qui, lui, retrouve très rapidement « ses esprits ». N’oublions jamais que la situation « coïtale »était chez nos ancêtres une position de fragilité vis à vis d’éventuels prédateurs.

*: EMC: il existe 3 sortes d’IMC, les spontanées, les provoquées et les mixte, fonction des zones cérébrales concernées. Spontanés: Les transes extatiques mystiques, les crises d’hystérie surviennent dans un certain contexte. Mixtes: Transes chamaniques, de possession. Provoqués à des degrés plus ou moins important: orgasmes, subspace, hypnose, EMDR, méditation, relaxation. Il est fort probable qu’un certain nombre de techniques corporelles puissent être aussi responsables chez certaines personnes d’EMC.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

  • Si ces articles vous intéressent et vous plaisent, merci de les partager.

Les secrets ou mystères du plaisir sexuel féminin

Certaines-femmes-peuvent-eprouver-plusieurs-orgasmes-d-affilee_mode_une

Si la plupart des femmes peut avoir des rapports sexuels, le plaisir qu’elles peuvent en éprouver est très variable.
Comme chez l’homme, il existe chez la femme une certaine dimension mécanique ou pulsionnelle à la sexualité, sans doute moins importante malgré tout que la dimension relationnelle.
Nous pouvons ainsi définir, chez elle, trois façons d’avoir un plaisir sexuel, voire d’atteindre l’orgasme avec celui-ci. Néanmoins, il ne faut pas oublier l’importance des préliminaires, car le plaisir de la femme ne se réduit pas qu’à son sexe; en effet, la bouche, les seins, les cuisses , les fesses souvent être aussi source de plaisir. Il faut également toujours garder à l’esprit que le principal organe du plaisir est le cerveau.

La première est très mécanique

IMGP0687


C’est la stimulation du clitoris. Elle peut se faire
– par la masturbation manuelle ou à l’aide d’un sex-toy.
– en serrant de manière rythmique les cuisses croisées.
– Les caresses manuelles ou buccales du partenaire.
La dimension relationnelle est peu importante, dépendante de fantasmes plus ou moins élaborés.

La seconde est un peu moins mécanique, bien que…


– Lors de la pénétration, les mouvements de va-et-vients du pénis ou d’un sex-toy vont provoquer une stimulation indirecte du clitoris et de ses branches internes. Le point de départ de l’orgasme quant il survient est en fait clitoridien. Il nécessite souvent une stimulation intense dépendante de l’anatomie féminine, c-a-d de la taille du clitoris et des petites lèvres, de la largeur vaginale, de la tonicité du périnée, mais aussi de la largeur du pénis. Il nécessite de la part de l’homme une grande maîtrise de son éjaculation. En absence de celle-ci, elle favorise plutôt la survenue d’une éjaculation prématurée, en effet les mouvements coïtaux de la femme qui cherche son plaisir vont rendre la gestion de l’excitation masculine pour le moins compliquée surtout s’il doit se comporter en « marteau-piqueur »
– Il peut exister néanmoins une petite dimension relationnelle lié eau plaisir de s’unir à l’être aimé et à son plaisir. Cette dimension relationnelle ne peut à elle seule provoquer un orgasme.

La troisième façon selon les 20 à 30% des femmes qui le connaissent est surtout relationnelle.


Ce qui ne peut pas dire que la dimension mécanique ne soit pas présente et n’ai pas son importance. Liée à la pénétration, cette jouissance vaginale profonde trouve son point de départ dans la représentation, et l’investissement émotionnel et affectif que la femme va réussir à faire de son vagin. Faisant de celui-ci un véritable instrument de communication. Elle le vit comme le lieu où elle accueille amoureusement l’être désiré ou l’organe qui va le prendre, l’absorber, le « dévorer ». Le fond du vagin s’agrandit, se ballonise comme pour agrandir le lieu de ce désir fusionnel.
L’orgasme est d’autant plus intense qu’il n’est pas recherché, mais le fruit de ce dialogue érotique des deux sexes, l’éjaculation masculine n’étant que sa pause voluptueuse utile, mais non nécessaire!


– La taille du sexe masculin peut avoir une certaine importance, adapté à la morphologie du vagin féminin. Cette importance était déjà mentionnée par le sage indien Vâtsyâyana dans le Kâma-Sûtra.
– Il est aussi essentiel que l’homme ait une certaine maîtrise de son instrument, de son éjaculation, et il n’est plus nécessaire de jouer uniquement de la « techno » pour qu’elle accède à l’extase, à la petite mort, au septième ciel.

L’association plus ou moins importante de ces deux composantes expliquent la variabilité de l’orgasme féminin, amplifiée des capacités ou incapacités masculines. Ainsi, selon ses dispositions, circonstances, relation avec le ou la partenaire, elle aura ou n’aura pas de plaisir et ce dernier pourra être à chaque fois différent. Plus que chez l’homme, chez la femme c’est la tête qui a toujours le dernier mot! Pour la garder (sa tête), il vaut mieux éviter l’usage ou l’abus d’un certain nombre de substances plus ou moins licites ou illicites. Si le Chemsex facilite les rapports, il est plutôt une entrave à l’orgasme.

Vous souhaitez consulter: sexothérapeute, hypnothérapeute, thérapie de couple

Disponible sur Amazon broché ou kindle